CM4 - Mme Lavielle Flashcards

1
Q

Les Troubles du Spectre de l’autisme sont définis comme

A

Une affection neurodéveloppementale d’expression variable

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Q

TSA - affection caractérisée par des difficultés

A
  • Dans les domaines de la communication et des interactions sociales.
  • Des comportements, des intérêts, des activités à caractère restreint ou répétitif.
  • Apparaissant au cours du développement.
  • Les symptômes limitent et altèrent le comportement de la personne.
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3
Q

Triade autistique telle que définie dans le DSM-IV

A
  • Troubles des interactions sociales
  • Troubles de la communication
  • Activités stéréotypées et intérêts restreints

Dans la définition des Troubles du Spectre de l’Autisme du DSM V, les troubles de la communication et des interactions sociales ont été rassemblés.

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4
Q

TSA - fonctionnement cognitif atypique et hétérogène qui peut affecter

A
  • L’imitation et le jeu symbolique,
  • L’attention conjointe,
  • Le traitement de l’information,
  • Les fonctions exécutives,
  • L’abstraction,
  • L’attribution des états mentaux.

–> Ces bases sont des prérequis importants pour la communication comme pour le développement du langage. A Partir du moment où il va y avoir ce type de dysfonctionnement cognitif ou d’atypicité, il y aura un retentissement dans le développement de la communication et du langage.

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5
Q

Le développement typique du langage

A
  • Hétérogénéité des compétences entre le langage expressif et le langage réceptif.
  • -> Le développement du langage expressif suit une trajectoire irrégulière faite d’étapes et peut sembler assez long avant l’explosion lexicale.
  • -> Le langage réceptif se développe de manière linéaire et constante.
  • La compréhension des enfants est, au départ, très contextualisée pour se décontextualiser autour de 12 mois.
  • Plus tard, des différences quantitatives perdurent entre ces deux versants.
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6
Q

Le langage des enfants porteurs de TSA - versant réceptif

A

On constate un manque de compréhension du discours d’autrui : peu de réactions aux sollicitations verbales, des difficultés d’accès à la compréhension du second degré, de l’implicite, et du langage figuré –> accès assez littéral, des difficultés pour comprendre les expressions idiomatiques, les proverbes.

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7
Q

Le langage des enfants porteurs de TSA - versant expressif

A
  • Le langage dans son versant expressif est un élément important à explorer car considéré par certains chercheurs comme un prédicteur de l’évolution d’un enfant porteur d’autisme. Plus tôt il va parler et mieux il va parler et, probablement, mieux il évoluera.
  • Certains enfants porteurs de TSA vont avoir une intelligence, des compétences et des capacités très développées, qui vont permettre leur inclusion, avec cependant des troubles de la communication. Mais ce n’est pas le cas de tous (extrême hétérogénéité du TSA) : beaucoup auront des déficits cognitifs, des troubles de la compréhension. C’est pour cela qu’on parle de spectre.
  • L’accès au langage est favorisé par des interventions précoces, mais le langage restera déficitaire pour plus de 50% des personnes porteuses de TSA.
    Lorsque le langage est présent, il reste particulier et différent de celui des enfants au développement neurotypique dans plusieurs domaines.
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8
Q

Les capacités d’imitation sont présentes

A

Dès la naissance

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9
Q

Un enfant imite de nouveaux modèles à

A

12 mois

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10
Q

Imitation différée - quel âge ?

A

16 mois

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11
Q

Prérequis pour le développement de la communication précoce

A
  • Le pointage
  • Le jeu
  • Comprendre et discriminer des émotions : théorie de l’esprit
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12
Q

Le pointage - à quel âge ?

A

Vers 1 an

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13
Q

2 types de pointage

A
  • Proto-impératif

- Proto-déclaratif

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14
Q

Pointage proto-impératif

A

Permet de faire des demandes

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15
Q

Pointage proto-déclaratif

A

Permet de faire des commentaires

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16
Q

Le jeu permet

A
  • de découvrir des sensations, d’interagir avec l’autre, donc d’acquérir la notion de tour de rôle.
  • d’acquérir des compétences cognitives comme la permanence de l’objet,
  • de réaliser des apprentissages d’ordre fonctionnel puis de l’ordre du symbolique.
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17
Q

Le jeu fonctionnel et symbolique apparaît et est très présent dès

A

18/24 mois

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18
Q

Théorie de l’esprit

A

La capacité à inférer les états mentaux (comme la pensée, les croyances, les sentiments et les désirs…) aux autres et à soi-même.

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19
Q

La théorie de l’esprit se construit à travers

A
  • L’attention conjointe

- Le jeu symbolique

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20
Q

Pour ce qui est du regard adressé et de l’imitation, les compétences pragmatiques s’observent

A

Dès la naissance

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21
Q

Les compétences pragmatiques émergent particulièrement entre

A

8 et 12 mois

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22
Q

Compétences pragmatiques

A
  • Le regard (3 premiers mois)

- Ensuite se développe une synchronisation entre la vocalisation de l’enfant et la voix de l’adulte

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23
Q

Premier mécanisme d’attention réciproque et voie d’accès au langage

A

Le regard

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24
Q

Regard et ajustement vont permettre de travailler

A

Le tour de parole (dès 2 mois)

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25
Q

Vers 9 mois émerge

A

L’attention conjointe

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26
Q

L’attention conjointe doit être en place à

A

24 mois

–> c’est le tremplin vers une interaction verbale plus élaborée.

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27
Q

A partir de 9 mois : le pointage, apparaît pour être mature à

A

18 mois
–> Il permet la coordination oculo-manuelle vers une cible et va asseoir l’attention conjointe et la théorie de l’esprit.

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28
Q

Demandes/Commentaires : quelles fonctions vont se développer plus rapidement chez les TSA ?

A

Les demandes

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29
Q

Les gestes de pointage et de hochements de tête accompagnent le développement langagier et sont acquis vers

A

2 ans

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30
Q

Ces gestes de communication non verbale possèdent une … qui serait équivalente à celle du message verbal.

A

« force illocutoire »

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31
Q

Phases du jeu

A

1/ sensori-moteur (vers 9 mois)
2/ concret
3/ symbolique (24 mois)

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32
Q

La théorie de l’esprit émerge vers

A

2 ans

33
Q

La théorie de l’esprit permet

A

Une cohésion dans le discours

34
Q

La cohésion du discours consiste à maintenir

A

Le thème lors de l’échange : la cohérence thématique, obtenue grâce à des outils de cohésion linguistique, les connecteurs logiques.

35
Q

Développement de la communication précoce dans le TSA - Un des apports du DSMV a été de

A

Caractériser la sévérité des troubles langagiers, d’où l’importance du bilan orthophonique car il permet de cibler la sévérité des troubles engagés et donc des troubles autistiques.

36
Q

Bilan des compétences langagières et communicatives, de quoi se compose-t-il ?

A
  • Anamnèse
  • Oralité –> bilan des troubles de l’oralité (bilan à part)
  • Communication et langage
  • CAA (Communication Alternative et Augmentée)
37
Q

Les troubles de la communication non verbale

A
  • Absence ou regard assez limité,
  • Gestes, mimiques, postures,
  • Distance interpersonnelle,
  • Aspects supra-linguistiques (prosodie, volume, rythme)
38
Q

Déficit de l’attention conjointe chez les TSA

A

Difficulté d’initier l’attention conjointe, souvent plus prégnante que la difficulté de répondre à l’attention conjointe –> ça va être plus difficile pour l’enfant de solliciter l’attention.

39
Q

TSA - difficultés non verbales

A
  • Contact oculaire rare, fugitif, peu maintenu ; souvent une perception à regard périphérique.
  • Expressions faciales réduites ou exagérées, peu dirigées et pas toujours appropriées.
  • Difficultés pour comprendre les expressions faciales d’autrui.
  • Communication gestuelle réduite mais qui peut vite se développer grâce aux signes.
  • Difficultés pour interpréter les gestes d’autrui.
  • Respect des distances interpersonnelles.
  • Prosodie, rythme et volume de la parole.
  • Difficultés pour coordonner les différents signes non verbaux entre eux.
40
Q

Troubles de l’oralité et TSA

A
  • Fréquents dans le TSA.
  • Ils peuvent être indépendants de l’âge et du degré de sévérité de l’autisme ; la sévérité des troubles
    alimentaires est elle-même très variable.
  • Ils portent souvent sur la sélection des aliments (exclusivement / pas ingérés).
  • Néophobie alimentaire.
  • Comportements alimentaires inadéquats.
  • Quantités inadaptées.
  • Cas de Pica ou mérycisme.
41
Q

Néophobie alimentaire

A

C’est la crainte de tout aliment qui est nouveau.

42
Q

Cas de Pica

A

Manger de la terre, des cailloux

43
Q

Mérycisme

A

Besoin incontrôlable de rappeler dans la bouche des aliments que l’on vient d’avaler.

44
Q

Explications possibles aux problèmes alimentaires chez les TSA

A
  • Difficultés d’interaction et d’adaptation sociales.
  • Les adhérences à des routines et le refus du changement.
  • Troubles cognitifs : ce sont des particularités sensorielles qui vont expliquer ces choix et sélections alimentaires.
  • Trouble moteurs et praxiques.
45
Q

Selon les études, … % des enfants porteurs de TSA développent un langage oral.

A

50%

46
Q

Quel aspect du langage ne se développe pas toujours ?

A

La pragmatique

47
Q

Le niveau lexical va être en rapport avec

A

Niveau cognitif
–> Il peut y avoir des difficultés pour actualiser son vocabulaire en fonction du contexte, accéder à la généralisation contextuelle, et souvent la compréhension contextualisée est moins bonne, moins efficace que l’expression.

48
Q

Écholalie immédiate

A

A un sens de confirmation, sur le plan communicatif, mais la personne ne sait pas s’approprier l’énoncé, en modifiant notamment le pronom.

49
Q

Écholalie différée

A

L’énoncé aura été utilisé dans un autre contexte mais sera rapporté par l’enfant dans un nouveau contexte, donc plaqué, mais de façon pertinente.

50
Q

TSA - Le trouble de la communication verbale

A
  • Idiosyncrasies du langage
  • Stéréotypies verbales
  • Non-inversion pronominale (je/tu)
51
Q

Idiosyncrasies du langage

A

Éléments totalement créés par l’enfant et qui sont propres à sa communication.

52
Q

Lexique (comparaison de productions d’enfants TSA à celles d’enfants ordinaires)

A

Proportion plus importante d’items para-lexicaux (oh - eh – ah bon - et bien) que de mots grammaticaux.
–> Dysharmonie lexicale

53
Q

Syntaxe (comparaison de productions d’enfants TSA à celles d’enfants ordinaires)

A

Il y a de bonnes capacités de structures syntaxiques lorsque les énoncés sont structurés ; en revanche, il y a des particularités dans les flexions verbales, qui sont fréquemment manquantes ou erronées.
–> Ce sont surtout les marques morphosyntaxiques qui sont déficitaires : genre, adjectif.

54
Q

Difficultés pour utiliser et comprendre les signes de communication (comparaison de productions d’enfants TSA à celles d’enfants ordinaires)

A

Variables en fonction de l’âge mais constantes et perdurent chez l’adulte. La morphosyntaxe peut s’amender mais la pragmatique perdure.

55
Q

Composition de l’anamnèse

A
  • contexte, grossesse, accouchement, antécédents médicaux, fratrie, situation des parents,
  • motricité : marche, préhension des objets, lance un ballon ? joue au foot ? etc selon l’âge du patient,
  • particularités sensorielles ?
  • oralité et alimentation : mange diversifié ? préférences ? sélections ?
  • sommeil
  • propreté : selon l’âge - pertinent avant 3 ans du fait de la scolarisation
  • jeu : à quoi et avec qui ? jeux spécifiques ? Intérêts restreints ?
  • caractère, comportement : dans les différents environnements, dont au domicile. L’enfant pique-t-il des crises ou est-il très facile tant qu’on ne le frustre pas ?
  • communication : comment il comprend,
  • socialisation, scolarisation,
  • prises en charges et bilans

+ Questionnaire parental
+ Entretien pour évaluer la communication spontanée

56
Q

Troubles du sommeil chez les TSA

A

Les troubles du sommeil sont fréquents chez les TSA.
On propose maintenant de la mélatonine, substance naturellement sécrétée et parfois déficitaire chez les TSA. Ça peut aider dans certains cas, mais il faut savoir que certains enfants TSA ne dorment que 2-3h par nuit.

57
Q

Observation du comportement lors de situations interactives semi- structurées

A
  • Le comportement général
  • Le contact visuel, la gestualité, l’expression faciale, l’attention conjointe
  • La façon d’utiliser le matériel que l’on propose
  • Le jeu, le pointage
  • Les réactions sensorielles
  • Les réactions à la frustration
  • La régulation du comportement, l’attention
  • Le niveau de langage utilisé et quelle utilisation
  • Les fonctions de communication
58
Q

Les outils

A
  • L’ECSP : Evaluation de la Communication Sociale Précoce

- Le DLPF A (Développement du Langage Productif en Français Adapté)

59
Q

L’ECSP : Evaluation de la Communication Sociale Précoce

A

Cet outil donne des éléments plus précis par rapport à des normes. Il est recommandé par la HAS parce que c’est un bon outil, mais il faut pouvoir filmer pour coter a posteriori.

60
Q

Le DLPF A (Développement du Langage Productif en Français Adapté)

A

C’est un questionnaire parental qu’on confie aux parents et qu’on récupère après. Il porte sur les 3 dimensions lexique, morphosyntaxe et pragmatique, évaluées sur le versant expressif. Les observations des parents sont des éléments importants, avec toutefois les limites du questionnaire parental. Mais le questionnaire donne des pistes pour les premiers objectifs à mettre en place.

61
Q

Évaluation standardisée chez les TSA ?

A

Il n’y a pas d’outils spécifiques (standardisés) pour le bilan orthophonique des patients TSA.

62
Q

Qu’évalue-t-on sur le plan réceptif avec les TSA ?

A
  • Réactions aux stimuli visuels, auditifs, tactiles. Hyper ou hypo réactivité ? Est-ce qu’il y a une réaction à l’appel du prénom ? Est-ce qu’il y a un intérêt particulier pour la voix chantée ? Est-ce qu’il y a un intérêt particulier pour les bruits de bouche ou pour les sons étonnants ?
  • Pré-requis à la communication
  • Réception et traitement des messages verbaux
63
Q

Pré-requis à la communication

A
  • Regard : qualité ou non du regard adressé, maintien du contact visuel
  • Imitation : immédiate ou différée, imitation gestuelle mais aussi praxique
  • L’attention conjointe : qui va être déjà d’accepter de partager une table avec la personne en face, de partager
    une feuille ou un jeu, puis faire des tours de rôle
  • Utilisation des objets et des jeux
  • Posture
  • Tours de rôle
  • Expressions faciales, mimiques et praxies
  • Gestualité
64
Q

Réception et traitement des messages verbaux

A
  • Réaction à la voix.
  • Réaction aux mots, compréhension contextuelle, lexicale.
  • Compréhension de consignes simples.
  • Compréhension de questions : « à quoi sert le crayon ? ». Tout dépend du niveau d’expression de l’enfant. On
    ne pose pas ce genre de question à un enfant non verbal. On ajuste son énoncé.
  • Compréhension de messages complexes et / ou comportant plusieurs informations.
65
Q

Quelles batteries utiliser pour évaluer le versant réceptif chez les enfants TSA ?

A
  • BELP
  • NEEL
  • ELO
  • EVALO
66
Q

Quels outils utiliser pour évaluer le versant réceptif chez les enfants TSA ?

A
  • COMVOOR : permet de voir le traitement symbolique et l’accès aux photos, aux dessins, aux objets concrets.
  • EVIP
  • 0-52 : version avec planches augmentées pour que cela soit bien visible. Il comprend des énoncés bien
    répertoriés qui permettent de voir la compréhension d’actions en cours vs révolues, de la négation, des
    notions spatio-temporelles.
  • ECOSSE
  • REYNELL : grille qui concerne les tout-petits
67
Q

Qu’évalue-t-on sur le plan expressif avec les TSA ?

A
  • Articulation
  • Aspects formels : en évaluant le niveau de langage. On évalue ce qu’il en est du lexique, de la sémantique et de la pragmatique.
  • Fonctions de communication
68
Q

Quelles batteries utiliser pour évaluer le versant expressif chez les enfants TSA ?

A
  • BEPL
  • NEEL
  • ELO
  • EVALO
  • DLPF A : Développement du Langage Productif en Français Adapté. La version de départ est un questionnaire papier. Elle comprend 3 parties : lexique, syntaxe, pragmatique. C’est un questionnaire parental qui permet d’avoir un profil de l’enfant.
69
Q

Quel outil utiliser pour évaluer le versant expressif chez les enfants TSA ?

A

TCG R : Test de Complétion Grammaticale

70
Q

Quels tests utiliser pour évaluer le versant expressif chez les enfants TSA ?

A
  • ECSP
  • TOPS III : outil pour les enfants
  • Shulman : outil pour les enfants
  • VP MAPP : évalue précisément les notions d’acte de langage.
  • LUI : Language Use Inventory. C’est un questionnaire parental uniquement ciblé sur la pragmatique.
71
Q

Fonctions de communication

A

Demande d’aide et d’action, expression d’un désir, expression d’un sentiment, expression d’un besoin, commentaire, demande d’information, demander encore (la continuation d’activité), refuser, accepter, attirer l’attention, choisir.

72
Q

Les 4 fonctions essentielles de la communication pour le bien-être de la personne sont

A
  • Demande d’aide
  • Refuser
  • Accepter
  • Choisir
73
Q

DLPFA : Développement du Langage Productif en Français Adapté

A

Il s’agit d’un questionnaire parental papier que l’on propose aux parents d’enfants porteurs de TSA –> c’est un questionnaire parental simple et participatif. Cela met tout de suite les parents en situation de partenariat. Il permet d’obtenir des informations qu’on n’aurait pas autrement car on n’est pas au quotidien avec l’enfant, contrairement aux parents.

74
Q

Le DLFPA permet une caractérisation du développement en 3 dimensions langagières

A
  • Vocabulaire
  • Grammaire
  • Pragmatique
    Sur le plan expressif
75
Q

Âge de la DLPF (Développement du Langage Productif en Français)

A

18 à 42 mois

76
Q

LUI : Language Use Inventory

A

Cet outil est uniquement ciblé sur la pragmatique et il n’y a pas d’éléments d’âge. Il évalue la communication précoce de 3 à 30 mois.

77
Q

Quel test faut-il réaliser pour tester les capacités écrites potentielles des enfants TSA ?

A

ECOSSE

–> Il y a des enfants qui lisent mieux qu’ils ne parlent.

78
Q

Objectifs du bilan

A
  • Evaluer les capacités et les déficits.
  • Centres d’intérêt : on part des centres d’intérêt de l’enfant pour ensuite élargir.
  • Les modes d’apprentissage.
  • Les besoins de l’enfant et l’attente de ses parents et de la personne adulte ou de l’adolescent.
  • De déterminer des objectifs de rééducation.
  • De donner des conseils.
79
Q

L’évaluation s’inscrit en complément de

A

L’évaluation psycho-éducative –> permet de mettre en place des objectifs précis de communication, de les réévaluer, de les réactualiser en faisant en sorte que l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire puisse aider à la généralisation de ces objectifs.