Chapitre 8 et 9 : développement scolaire Flashcards

1
Q

L’âge scolaire - définir nommer les concepts du développement physique :

a) Fonction cognitive complexe qui permet d’être à l’écoute de son environnement et de diriger son activité mentale sur quelque chose pendant un certain temps (qui varie selon l’âge) :
b) Capacité à focaliser son attention sur une chose importante malgré ce qui se passe autour :
c) Aires associatives :
d) Perception spaciale :

A

a) attention
b) attention sélective
c) régions du cerveau qui assurent l’intégration des fonctions sensorielles, motrices et intellectuelles.
d) capacité à reconnaître et à comprendre le mouvement des objets dans l’espace.

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2
Q

L’âge scolaire - définir nommer les concepts du développement cognitif (partie 1) :

a) Opération qui consiste à manipuler mentalement les objets :
b) Conservation :
c) Réversibilité :
d) Classification :
e) Opération concrète qui permet de comprendre la relation entre les classes d’objets dans laquelle une classe subordonnée est comprise dans une classe générique.

A

a) Opération concrète
b) Principe selon lequel toute quantité de matière ou de liquide est conservée ou demeure identique quelles que soient les transformations que subit son apparence.
c) Opération concrète qui permet de comprendre que les actions et les opérations mentales peuvent s’inverser.
d) Opération concrète qui permet de trier et de départager les renseignements importants des renseignements superflus.
e) Inclusion des classes.

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3
Q

L’âge scolaire - définir nommer les concepts du développement cognitif (partie 2) :

a) Opération concrète qui consiste à ordonner des éléments en séquence de façon systématique :
b) Logique inductive :
c) Logique déductive :
d) Connaissance que possède une personne dans un domaine ou sur un sujet particulier :

A

a) Sériation
b) Forme de raisonnement qui consiste à passer du particulier au général, d’observations limitées à des règles ou théories générales.
c) Forme de raisonnement qui consiste à passer du général au particulier, de règles ou théories générales à une conséquence ou à un résultat précis.
d) Compétence

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4
Q

L’âge scolaire - définir nommer les concepts du développement cognitif (partie 3) :

a) Fait de récupérer et d’utiliser de l’information stockée dans la mémoire à long terme sans faire appel à la mémoire à court terme :
b) Âge mental
c) QI :
d) Test de rendement scolaire :

A

a) Automatisme
b) Mesure du développement mental d’un individu comparativement à celui des autres; mise au point par Alfred Binet.
c) Conception et mesure de l’intelligence proposée par William Stern ; chez les enfants, se calcule en divisant l’âge mental par l’âge chronologique et en multipliant le résultat par 100.
d) Test conçu pour évaluer les capacités d’apprentissage d’un enfant dans une matière donnée, comme l’orthographe ou le calcul mathématique.

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5
Q

L’âge scolaire - définir nommer les concepts du développement atypique :

a) Développement atypique :
b) Trouble neurologique permanent qui affecte une ou plusieurs fonctions neuropsychologiques et perturbe l’acquisition, la compréhension, l’utilisation et le traitement de l’information verbale ou non verbale, malgré une intelligence normale ou supérieure et l’absence de handicap physique ou sensoriel.
c) Trouble déficitaire de l’attention avec/sans hyperactivité

A

a) En psychologie, trajectoire développementale qui dévie de la “normale” et se révèle néfaste ou préjudiciable à l’individu.
b) trouble de l’apprentissage
c) Trouble de l’apprentissage caractérisé par l’inattention ou l’agitation physique (ou les deux) ; les enfants atteints ont du mal à se concentrer sur une tâche et à la mener à terme et sont souvent plus actifs et plus impulsifs que leurs pairs.

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6
Q

Lors de l’âge scolaire, qu’est-ce qui caractérise le développement physique (principalement du système nerveux) ?

A

Il y a deux bouffées de synaptogénèse et de myélinisation.
- À 6 et 8 ans, les aires sensorielles et motrices se développe : il y a une meilleure motricité fine (et globale) et plus de coordination (ex. visio-motrice). Il y a aussi une latéralisation de l’hémisphère droit, surtout du lobe pariétal droit (ex. mémoriser un itinéraire)
- À 10 et 12 ans, le cortex préfrontal se développe : c’est responsable d’une meilleure logique, planification et organisation ainsi qu’une meilleure attention sélective.
Aussi, les aires associatives s’améliorent, donc la vitesse de traitement de l’information augmente considérablement.

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7
Q

Effet de cohorte : qu’as-tu remarqué comme changement entre la cohorte des enfants de 12 ans en 1981 et 2007-2009 ?

A

Les changements majeurs sont qu’ils sont plus lourds, plus grande circonférence des hanches et de la taille (filles/garçons), moins forts et moins flexibles.

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8
Q

Si tu étais un parent, comment pourrais-tu faire pour s’assurer que ton enfant développe des bonnes habitudes de vie ?

A

Donner un bon exemple (par les proches et les enseignants) est la meilleure manière. En m’assurant que mon enfant s’habitue à ne pas être trop sédentaire, qu’il n’ait pas accès à des écrans durant le repas et à ce qu’on mange toute la famille ensemble, il y a également moins de surpoids.

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9
Q

Pourrais-tu résumer en trois caractéristiques le développement moteur par l’activité physique des enfants d’âge scolaire ?

A

1) Dans les activités sportives, les garçons ont un avantage au niveau de la rapidité et de la force, tandis que les filles ont un avantage sur le plan de la coordination.
2) Il faut 90 minutes d’activités physiques modérées à intense par jour
3) Seulement 15% des enfants répondent au critère d’activité physique minimal

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10
Q

Pourrais-tu résumer le développement moteur et son lien avec les différentes stratégies d’écriture durant l’âge scolaire ?

A

Avant que l’enfant soit bon avec les lettres sur papiers, il faut qu’il travaille sa motricité global.

1) Stratégie picturale (lettres ressemblent à petits dessins - sait que les lettres ont un nom)
2) Stratégie spatiale (respecte la direction, l’orientation et la taille - traits, lignes)
3) Stratégie sémiotique (utilisation de signes - lettres inventées, inversées ou vraies. Sait que les signes = sons)
4) Stratégie phonographique/alphabétique (utilisation de graphèmes pour former des syllabes et des combinaisons de ces syllabes - BA, BAL)
5) Stratégie orthographique (mot correct - sans omission/ajout de lettre)

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11
Q

Qu’est-ce qu’un graphème ?

A

Lettre, combinaison de lettres

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12
Q

Qu’est-ce que le stade 3 du développement cognitif ?

A

Le stade 3 de Piaget est le stade des opérations concrètes. Il commence à 7 ans et se termine à 12 ans. Durant ce stade, l’enfant utilise la logique, parfois imparfaite - il est capable d’extraire des règles par ses observations.

  • Il est capable de résoudre des problèmes d’ordre matériel TANGIBLE
  • Ce qui est concret : des objets identifiables qui sont directement perçus ou imaginés par l’enfant (l’enfant ne comprend pas l’abstrait)
  • Manière de résoudre les problèmes = méthodique
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13
Q

Quelle caractéristique du développement cognitif permet l’apprentissage scolaire de l’enfant ?

A

Sa manière méthodique de résoudre les problèmes

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14
Q

Quelle est la caractéristique qui sépare le raisonnement des enfants d’âge préscolaire et scolaire ?
- Exemple du bocal incliné avec du liquide

A

Les enfants d’âge préscolaire utilise un raisonnement intuitif, tandis que les enfants d’âge scolaire ont un début de logique.

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15
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la première : la conservation.

A

Si on change la disposition de pièces de monnaie, ou le contenant d’un liquide, l’enfant va comprendre qu’il y a encore la même quantité de liquide et que le nombre de pièces de monnaie n’a pas changé. La conservation du liquide est plus difficile à l’âge scolaire, cependant.
En gros, quand on transforme la disposition d’une quantité (nombre d’objets) ou d’un liquide, l’enfant comprend que la quantité est conservée.

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16
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la deuxième : réversibilité.

A

L’enfant peut faire une opération mentale (ex. si j’ai une soeur plus vieille…) et retourner à son point de départ (alors ma soeur a un frère plus jeune).
Si A = B, B = A.

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17
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la troisième = classification.

A

L’enfant comprend qu’un objet peut appartenir à deux classes, deux ensembles. Par exemple, une vache peut appartenir à la classe Vache et à une plus grande classe, les animaux de la ferme.
- Exemple

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18
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la quatrième : la sériation.

A

La sériation consiste à ordonner des éléments en séquence de façon systématique.

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19
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la cinquième : l’opération sur des nombres.

A

Le nombre peut être une classe, une relation ou un dénombrement. L’enfant intègre les opérations simples de l’addition et de la soustraction. Un peu plus tard, il assimilera les opérations de division et de multiplication.
Ex. l’enfant peut commencer à compter à partir de 1, il sait répondre à 2 + 2

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20
Q

Les opérations concrètes ont 6 caractéristiques.

Explique la sixième : la logique inductive.

A

À partir d’observations, de renseignements et d’expériences, l’enfant induit des règles et des principes qui expliquent le fonctionnement du réel.

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21
Q

Qu’est-ce que le modèle de Siegler ?

A

C’est un modèle par vagues, qui se rapprochent probablement plus de la réalité que le modèle par stades de Piaget. Par exemple, un enfant peut mélanger plusieurs stratégies durant son apprentissage des additions, et non passer de l’une à l’autre de façon linéaire dans le temps.

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22
Q

Quels sont les deux changements à travers l’âge dans la métacognition (processus intellectuels) ?

A

L’enfant acquiert la capacité d’utiliser la mémoire à court terme pour traiter les informations et l’hippocampe mature.

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23
Q

Explique les trois types de mémoire.

A

La première mémoire est la mémoire sensorielle : les informations y entrent et en sortent rapidement. Ensuite, il y a la mémoire de travail ou à court terme : elle a une rétention limitée de 7 éléments et il faut se concentrer pour encoder les informations dans la mémoire à long terme. La mémoire à long terme est la dernière mémoire

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24
Q

Quelles sont quelques stratégies mnémoniques courantes ?

A

L’association, visualisation, la répétition (mentale ou vocale), l’organisation (en catégories/classes pour mémoriser), l’élaboration (faire/imaginer des liens entre ce qu’il faut retenir) et la recherche systématique (passer sa mémoire au crible)

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25
Q

Qu’est-ce que la perspective psychométrique ?

A

La capacité de s’adapter à divers environnements en utilisant nos ressources internes pour résoudre les problèmes.

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26
Q

Quels sont les quatre tests d’intelligence pour l’enfant ?

A

1) test de l’âge mental (on évalue la mémoire de travail, le raisonnement perceptif, le langage, la vitesse)
2) le QI (évalue les mêmes capacités que l’école)
3) Échelle d’intelligence de Weschler - WISC (questions sont de plus en plus complexe)
4) tests de rendement scolaire

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27
Q

Quelles sont les neuf formes d’intelligence ?

A
Linguistique
Logicomathématique
Spatiale
Musicale
Kinesthésique
Interpersonnelle
Intrapersonnelle
Naturaliste
Existentialiste
28
Q

Qu’est-ce que la théorie triarchique de l’intelligence de Sternberg ?

A

Théorie qui identifie trois éléments dans l’intelligence
– Élément compositionnel: aspect analytique de l’intelligence qui détermine l’efficacité du traitement de l’information.
– Élément expérientiel: aspect créatif de l’intelligence qui détermine la façon de réagir à la nouveauté. (mettre en lien ce que d’autres ne mettraient pas en lien
– Élément contextuel: aspect pratique de l’intelligence qui détermine l’adaptation à son environnement. (débrouillardise, prédit la réussite professionnelle)

29
Q

Dans l’évolution de langage, comment faire la distinction du décodage et du déchiffrage ?

A

Décodage : extraire le sens en lisant - plus demandant au niveau cognitif
Déchiffrage : lire sans en comprendre le sens

30
Q

Que signifie l’amélioration de la sémantique et de la pragmatique ?

A

En améliorant notre sémantique, on améliore la compréhension de la signification des mots et des phrases. En améliorant la pragmatique, on améliore la capacité de communiquer, c’est-à-dire l’ensemble des règles linguistiques qui régissent l’utilisation du langage pour la communication (ce qui fait que quelqu’un est un meilleur narrateur qu’un autre).

31
Q

Dans la littératie, il y a deux approches pour identifier des mots : quelles sont-elles ?

A

Approche phonétique: Approche d’enseignement de la lecture qui met l’accent sur le décodage de mots inconnus. (aussi appelée « méthode syllabique ».)
Approche globale: Approche d’enseignement de la lecture qui met l’accent sur la reconnaissance visuelle et sur l’utilisation d’indices contextuels.

32
Q

Comment l’enfant se décrit à l’âge scolaire et comment évolue le concept de soi à ce groupe d’âge ?

A

L’enfant se décrit objectivement par ses caractéristiques visibles et plus en terme de qualités.

33
Q

Vrai ou Faux : À l’âge scolaire, l’enfant développe son sentiment de compétence et plus il entretient des illusions positives, plus il performe.

A

Vrai. L’enfant développe son sentiment d’auto-efficacité personnelle, le sentiment d’avoir des caractéristiques uniques (sa personnalité) et son estime de soi.

34
Q

Pourquoi les enfants d’âge scolaire ont une bonne estime d’eux-mêmes, en général ?

A

On leur envoie toujours une bonne image d’eux-mêmes.

35
Q

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

A

Estime de soi (modèle interne): jugement global qu’on porte sur sa propre valeur et satisfaction qu’on retire de la façon qu’on se perçoit.

36
Q

Quel lien peut-on établir entre les traits de personnalité, un sentiment d’efficacité personnelle et la valorisation personnelle en tant qu’individu ?

A

Un enfant peut avoir une idée exacte de ses traits de personnalité, et même un solide sentiment d’efficacité personnelle, sans pour autant parvenir à se valoriser en
tant qu’individu.

37
Q

Quels sont les deux jugements internes qui caractérise le degré d’estime de soi ?

A

1) l’écart entre son moi idéal et son moi réel (son autoévaluation) - si je suis loin d’être mon moi idéal, je ressens tristesse, détresse, sentiment dépressif. Mon idéal est prescrit par la pression des pairs, de mes parents, des normes de genre, et de moi-même.
2) le soutien social dont il dispose (importance de se sentir accepté par ses parents et les pairs)

38
Q

Pour améliorer son estime de lui-même, l’enfant doit…

A

réellement croire qu’il est bon.

39
Q

Dans la perspective psychodynamique, qu’arrive-t-il à l’âge scolaire ?

A

Freud : C’est l’apparition du surmoi et des mécanismes de défense. Les enfants ont aucune fixation sexuelle.
Erikson : L’enfant traverse la crise travail-infériorité. Il doit développer son sentiment de compétence et avoir un concept de soi réaliste. Il faut encourager l’enfant dans ses bons coups, et non de manière artificielle.

40
Q

Peux-tu expliquer la théorie des traits de personnalité ?

A

Un trait de personnalité est un modèle stable de réaction aux situations. La personnalité se stabilise durant la période d’âge scolaire, mais est plus stable durant l’âge adulte. Les facteurs environnementaux, génétiques et les pratiques parentales sont importantes.

41
Q

Peux-tu expliquer le modèle OCEAN ?

A
O = ouverture VS fermeture
C = conscience VS désorganisation
E = extraversion VS introversion 
A = agréabilité VS antagonisme 
N = névrosisme VS stabilité émotionnelle
42
Q

Quel est le train OCEAN qu’on peut le plus prédire à partir d’un jeune âge ?

A

L’extroversion

43
Q

Le déterminisme réciproque de Bandura : Selon Bandura, il y a trois composantes qui s’influencent mutuellement et qui jouent des rôles réciproques dans la détermination de la personnalité. Quelles sont les trois composantes ?
Par exemple, le tempérament du parent et sa réaction à la colère de l’enfant va influencer la réponse colérique de l’enfant.

A

La composante environnementale (les renforçateurs environnementaux, comme les réactions émotionnelles des autres, le soutien social)
La composante comportementale (les comportements individuels, comme la réaction à l’échec, l’imitation de modèles)
La composante individuelle (facteurs personnels et cognitifs, comme les croyances, les traits, les émotions)

44
Q

Peux-tu décrire le développement de l’attachement à l’âge scolaire ?

A

Il y a une continuité dans l’attachement aux parents et le modèle interne se généralise pour intégrer diverses figures d’attachement, comme les amis, la fratrie, les professeurs.
Le modèle interne d’attachement peut donc se modifier (sécurisant, etc.) selon la rencontre de nouvelles figures d’attachements.

45
Q

Résume l’évolution de l’agressivité à l’âge scolaire.

A

Les agressions directes (physiques) continuent de diminuer. Les agressions indirectes (verbales) augmente, plus particulièrement les agressions relationnelles (surtout pour les filles). Les agressions de représailles (vengeance) augmentent pour les deux sexes ; les enfants arrivent à faire la différence entre une action intentionnelle et un accident.

46
Q

Quel aspect négatif il y a à l’influence des pairs ?

A

La pression de conformité au groupe est un aspect négatif.

47
Q

Comment mesure-t-on la popularité chez les enfants d’âge scolaire ?

A

Grâce à la popularité sociométrique - en demandant aux enfants qui sont les pairs qu’ils aiment le plus et le moins.

48
Q

Peux-tu définir les différents statuts de popularité auprès des pairs ?

  • Populaire :
  • Dans la moyenne :
  • Controversés :
  • Négligés :
  • Rejetés :
A
  • Populaires : Ils ont des bonnes habiletés sociales et sont populaires majoritairement à cause de leurs amitiés (popularité sociométrique). Vers la fin de l’âge scolaire, la popularité pour les enfants anti-conformistes et rebelles commencent à se développer.
  • Dans la moyenne : ils ont autant d’amis que d’enfants avec lesquels ils ne sont pas amis
  • Controversés : souvent des leaders négatifs - plaisent à leurs amis, mais sont déplaisants pour les autres
  • Négligés : ceux qui ne sont pas nommés (popularité sociométrique)
  • Rejetés : Sont majoritairement mentionnés comme n’étant pas des amis - plus agressifs, renfermés, retirés ou anxieux.
49
Q

À quel point le statut de popularité est-il stable ?

A

Le statut de popularité est fort stable, excepté pour celui qui est controversé. 30 à 40% des enfants au primaire qui ont le statut controversé le seront sur une période de plus de 4 ans.

50
Q

Qu’est-ce que la popularité perçue ?

A

Le fait d’être visible, d’avoir un statut élevé et d’être

socialement central. Mesurée par une procédure de nomination par les pairs.

51
Q

Quelles sont les différences majeures entre les enfants d’âge scolaire populaires et impopulaires ?

A

Les enfants populaires ont de bonnes habiletés cognitives, savent résoudre les problèmes d’ordre social, aident les autres et réussissent à s’affirmer sans être dérangeants ou agressifs, tandis que les enfants impopulaires sont plus immatures, agressifs, hyperactifs ou renfermés.

52
Q

Décris l’intimidation à l’âge scolaire, selon les trois critères, les trois formes qu’il peut prendre, sa prévalence et une raison commune d’intimider.

A

L’intimidation, c’est l’intention de faire du mal, c’est répété et il y a une différence de pouvoir. Elle peut être verbale, physique et relationnelle. 6% à 15% des enfants la vivent au moins une fois par semaine.

53
Q

Quelles sont les trois caractéristiques des victimes ?

A

Passives (anxieuses, proies faciles), réactives (agressent, parce qu’elles ont été attaquées) et combinaison victime/agresseur (agressent les plus faibles et se font agresser par les plus forts).
Ce sont aussi souvent des personnes qui sortent de la norme, qui sont obèses, etc.

54
Q

Quelles sont les motivations des agresseurs (intimidateurs) à l’âge scolaire ?

A

Maintenir les normes du groupe, obtenir un statut élevé et aussi être perçu comme dominant/cool, notamment auprès du sexe opposé.

55
Q

Quels sont les trois processus cognitifs en jeu dans l’intimidation ?

A

1) intelligence sociale
2) valorisation de l’agression
3) bistrategic controllers (utiliser son ascendance dans la hiérarchie et avoir des comportements prosociaux - dépendamment de ce qui l’arrange le plus)

56
Q

L’intimidation est une dynamique de groupe : 85% des agressions ont lieu devant témoins. Quels sont les six différents rôles dans ce groupe ?

A
  • Agresseurs
  • Victimes
  • Assistants de l’agresseur
  • Ceux qui encouragent
  • Spectateurs
  • Ceux qui défendent la victime
57
Q

Quel pourcentage d’élèves rapportent leur expérience d’intimidation aux enseignants ?

A

Moins de 20%

58
Q

Quelle est une technique efficace pour venir à bout de l’intimidation ?

A

Mettre les agresseurs et les victimes ensemble dans un groupe pour qu’ils apprennent à se connaître. Mettre les victimes ensemble est une mauvaise stratégie, car les dépressifs et les anxieux restent dans leur état dépressif/anxieux en ruminant ensemble, et mettre les agresseurs ensemble peut augmenter leurs techniques d’intimidation.

59
Q

Peux-tu décrire les changements dans la relation parent-enfant à l’âge scolaire ?

A

À l’âge scolaire, les parents sont importants pour le développement de l’autorégulation. L’indépendance des enfants augmentent et les parents imposent moins de méthodes disciplinaire strictes. Aussi, les négociations entre les parents et les enfants augmentent.

60
Q

Quel impact a la fratrie sur le développement social ?

A

Enfant unique donne un avantage développement cognitif et réussite scolaire. Les enfants uniques sont des leaders et plus responsables - étant donné que les parents ont plus d’attentes d’eux, cela fait une prophétie auto-réalisante.
Les frères et sœurs donnent un avantage sur les compétences sociales. Dans une fratrie de trois, le premier enfant sera en général le plus responsable, le deuxième a des bonnes compétences sociales et le troisième est plus créatif/responsable.

61
Q

Durant le développement social de l’enfant d’âge scolaire, quelles sont les quatre outils pour mesurer la qualité des relations ?

A

1) gestion des conflits
2) ouverture de soi, intimité
3) réciprocité dans la relation
4) durée

62
Q

À l’âge scolaire, les enfants passent de compagnons de jeux à une relation de confiance. En général, quel type d’amitié entretiennent les filles ?

A

Elles se tiennent en plus petits groupes, font des jeux plus relationnels, entretiennent des relations plus intimes avec plus d’ouverture de soi et elles s’attendent à plus de loyauté.

63
Q

Concepts de l’âge scolaire :

a) Qu’est-ce qu’un mécanisme de défense et quel psychologue l’a amené ?
b) Définis rapidement un trait de personnalité.
c) Qu’est-ce qu’un analyse factorielle ?
d) Définis le déterminisme réciproque.

A

a) Dans la théorie de Freud, ce sont des stratégies automatiques, inconscientes et normales auxquelles on recourt régulièrement pour réduire l’anxiété.
b) C’est un modèle stable de réaction à des situations.
c) C’est une méthode statistique utilisée pour déterminer les variables ou les réponses aux questionnaires qui sont corrélées afin de les regrouper en facteurs.
d) Le déterminisme réciproque est un modèle de Bandura selon lequel le développement de la personnalité résulte de l’interaction de facteurs personnels, comportementaux et environnementaux.

64
Q

De quels jugements internes découle l’estime de soi ? (deux)

A
  • L’écart entre ses buts et ses réalisations

- La qualité du soutien social qu’il pense recevoir de ses pairs et de ses parents

65
Q

Concepts de l’âge scolaire :

a) moi psychologique
b) sentiment d’efficacité personnelle ou sentiment d’auto-efficacité
c) estime de soi

A

a) compréhension qu’a l’individu de ses caractéristiques stables - de ses traits internes.
b) croyances d’un individu quant à sa capacité d’obtenir des résultats satisfaisants dans un domaine
c) L’estime de soi est un jugement global porté sur sa propre valeur et sur la satisfaction qu’on retire de la façon dont on se perçoit

66
Q

Concepts de l’âge scolaire :

a) agression relationnelle :
b) agression en représailles :
c) stress :
d) autorégulation :

A

a) agression qui vise à porter atteinte à l’autre en attaquant son estime de soi ou ses relations avec ses pairs, notamment par l’ostracisme (rejet hostile) ou la menace d’ostracisme, les potins cruels ou les expressions faciales de mépris.
b) agression qui vise à se venger
c) résultat de toute perturbation de l’homéostasie d’une personne, c’est-à-dire son équilibre psychologique et physique, que cette perturbation soit absolue (objective) ou relative (perçue)
d) capacité intellectuelle d’un individu à contrôler, modifier ou rediriger ses pensées, ses émotions ou son comportement pour atteindre ses buts.

67
Q

Concepts de l’âge scolaire :

a) développement moral
b) stade du réalisme moral (ou de la moralité hétéronome)
c) stade du relativisme moral (ou de la relativité autonome)

A

a) processus d’apprentissage permettant de distinguer le bien du mal conformément aux valeurs socioculturelles
b) premier des deux stades du développement moral de Piaget au cours duquel les enfants croient que les règles sont immuables
c) second des deux stades du développement moral de Piaget au cours duquel les enfants comprennent que plusieurs règles peuvent être modifiées par convention sociale