Chapitre 6 : développement préscolaire, partie 1 Flashcards

1
Q

Le développement physique en concept :

a) Organisation de l’asymétrie fonctionnelle du corps (à droite ou à gauche) résultant de la spécialisation des hémisphères cérébraux pour certaines fonctions.
b) Dominance manuelle :

A

a) latéralisation

b) Forte préférence pour l’utilisation d’une main ou de l’autre qui apparaît entre 3 et 5 ans.

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2
Q

Le développement cognitif de l’âge préscolaire (partie 1)

a) Propriété qu’a une chose (objet, comportement, signe) d’en représenter une autre :
b) Préconcepts :
c) Selon Piaget, état cognitif dans lequel l’enfant ne peut envisager le monde que de son propre point de vue et est encore incapable de se représenter d’autres points de vue :
d) Raisonnement transductif :
e) Mode de pensée qui consiste à prêter des caractéristiques humaines (intentions, sentiments, humeurs, une conscience) aux objets et aux évènements :
f) Artificialisme :

A

a) fonction symbolique
b) Notions à mi-chemin entre la généralité du concept (catégorie) et l’individualité des éléments qui le compose (unicité). L’enfant sait qu’il existe plus d’une poupée, mais ne comprend pas le concept de poupée.
c) Égocentrisme intellectuel/cognitif
d) Raisonnement préconceptuel qui consiste à établir des relations par analogie immédiate.
e) Pensée animiste
f) Démarche du jeune enfant qui attribue l’existence des éléments et d’autres phénomènes naturels à l’action d’un être humain ou d’un être imaginaire qui œuvrerait comme un homme.

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3
Q

Le développement cognitif de l’âge préscolaire (partie 2)

a) Force de pensée primitive qui appréhende la réalité sur une mode perceptif, sans l’aide du raisonnement logique :
b) Centration :
c) Compréhension que la matière peut changer en apparence sans changer en quantité :
d) Principe selon lequel une classe subordonnée est comprise dans une classe générique (les classes incluent d’autres sous-classes) :
e) Métamémoire :
f) Connaissance et maîtrise des processus de la pensée :

A

a) Intuition
b) Tendance du jeune enfant à envisager le monde sur une seule variable à la fois
c) Conservation
d) Inclusion des classes
e) Connaissance et maîtrise des processus de la mémoire
f) Métacognition

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4
Q

Le développement du langage de l’âge préscolaire

a) Surgénéralisation :
b) Tendance à restreindre un terme général à une seule signification :
c) Conscience phonologique :
d) Stratégie d’écriture que les jeunes enfants dotés d’une bonne conscience phonologiques utilisent avant d’acquérir l’orthographe de leur langue :

A

a) Tendance à régulariser la langue en appliquant une règle générale à des formes irrégulières
b) Surdiscrimination
c) Sensibilité d’un enfant aux motifs sonores spécifiques de la langue qu’il est en train d’acquérir; inclut la conscience explicite que les mots du langage sont formés d’unités plus petites, comme les syllabes ou les phoèmes.
d) Écriture spontanée

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5
Q

Quel lien peut-on faire entre le concept d’amnésie infantile et la maturation du cerveau à l’âge préscolaire ?

A

L’amnésie infantile implique que les enfants n’ont pas de souvenirs en bas de 3 ans, car l’hippocampe et le cortex ne sont pas reliés. Cependant, avec la maturation du cerveau (formation réticulée, hippocampe) vient une maturation des connections entre le cortex et l’hippocampe, ce qui amène chez l’enfant une meilleure concentration et mémoire.

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6
Q

Que veut dire la latéralisation du cerveau ?

A

La latéralisation du cerveau comprend une spécialisation des aires du cerveau de chaque côté du corps calleux. Cela comprend une maturation des fonctions cérébrales telles que le langage et la dominance manuelle.

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7
Q

La latéralité manuelle, est bien implantée autour de _____ ans. Principalement à droite.

A

3 ans

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8
Q

Quel hémisphère du cerveau est principalement associé au langage et lequel est associé à la créativité ?

A

Gauche - langage

Droit - créativité

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9
Q

Quel type de motricité progresse le plus à l’âge préscolaire, entre la motricité fine et globale ?

A

La motricité globale progresse plus que la motricité fine. L’enfant peut pousser, traîner de gros jouets autour d’obstacles, pédaler et conduire un tricycle, donner un coup de pied sur un ballon, lancer une petite balleé

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10
Q

Le développement moteur peut s’observer à travers l’évolution des dessins. Lequel des mouvements de dessins vient en premier ?

a) mouvement angulaire
b) mouvement circulaire

A

a)

Les mouvements angulaires viennent avant les mouvements circulaires.

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11
Q

Quel type de modifications au niveau du dessin s’observe avec le développement moteur ? (Stade pictural)

A

Plus le temps passe, plus l’enfant met des détails dans ses dessins, comme un cou, des articulations, précisions au niveau des extrémités (mains, pieds).

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12
Q

Qu’est-ce qu’un bonhomme tétard ? Vers 3 à 4 ans, les enfants commencent à se représenter la réalité en dessinant des bonhommes tétards.

A

Un bonhomme avec une tête, deux yeux et deux “jambes” (bâtons)

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13
Q

Quelles sont les deux caractéristiques importantes à respecter par les adultes dans l’alimentation des enfants d’âge préscolaire ?

A

Offrir des demi-portions, car l’estomac des enfants se remplit très rapidement à cet âge. Ne pas les forcer à manger ou finir leur assiette, mais inciter à un certain point.

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14
Q

Combien de minutes d’activité physique par jour est recommandée pour les enfants d’âge scolaire ?

A

60 minutes

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15
Q

Le sommeil des enfants d’âge préscolaire - complète les trois phrases suivantes.

a) La majorité des enfants de 2 à 6 ans ont besoin de ____ heures de sommeil minimum pour un développement optimal à l’âge scolaire.
b) Les enfants ont besoin d’une routine réconfortante vers __________. Dormir avec son enfant peut renforcer les éveils nocturnes parce qu’en offrant un réconfort immédiat, on renforce ce comportement.
c) Il y a apparition des cauchements, fréquents, surtout chez les _________ et les terreurs nocturnes, qui ont une prévalence de 5%, sont plus fréquentes chez les _______.

A

a) 10 heures de sommeil
b) l’autonomie
c) les filles, les garçons

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16
Q

Explique rapidement les terreurs nocturnes.

  • éveil, souvenirs ?
  • développemental ?
A

Les terreurs nocturnes sont plus fréquentes chez les garçons. Les personnes qui les vivent n’ont pas nécessairement conscience d’avoir eu une terreur le lendemain matin et elles ne se réveillent pas nécessairement après la terreur. C’est un phénomène biologique/neurologique, mais aussi développemental. Il est lié à l’âge scolaire, à l’activation du cortex moteur.

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17
Q

Comment s’amorce la transition du développement préscolaire après la petite enfance ? (permanence de l’objet, période sensorimotrice, fonction symbolique)

A

Vers 2 ans, la période sensorimotrice se termine et l’enfant possède la permanence de l’objet. Il/elle maîtrise également la fonction symbolique et c’est le début de la période préopératoire.

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18
Q

Que signifie le début de la période préopératoire pour les enfants de l’âge préscolaire ?

A

Les enfants commencent à maîtriser l’imitation différée et le jeu symbolique. Ils comprennent maintenant le symbole (substitut de la réalité dans le dessin et le jeu. Par exemple, ils peuvent imaginer que les objets ont des rôles autres que leurs fonctions réelles.

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19
Q

La période préopératoire se divise en deux stades. Quels sont les noms et âges respectifs aux deux stades ?

A

Le premier stade de la période préopératoire est de 2 à 4 ans et se nomme la pensée symbolique/préconceptuelle. Le deuxième stade est de 4 ans à 6, 7 ans et s’appelle la pensée intuitive.

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20
Q

Le développement cognitif - premier stade (2 à 4 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer les préconcepts ?

A

Les préconcepts sont une caractéristique de la pensée préconceptuelle, à mi-chemin entre la généralité du concept et l’individualité des éléments. L’enfant ne comprend pas qu’une unité appartient à une catégorie. Ils pensent que tous les escargots sont le même escargot (pas qu’il y a plusieurs escargots, plusieurs individus dans cette espèce) ou que leur poupée et la poupée du voisin sont toutes deux comprises dans une même catégorie, car elles sont deux unités distinctes.

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21
Q

Le développement cognitif - premier stade (2 à 4 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer les l’égocentrisme intellectuel ?

A

L’égocentrisme intellectuel est une caractéristique de la pensée symbolique dans laquelle l’enfant ne peut concevoir que son point de vue personnel. Par exemple, en jouant à cache-cache, l’enfant se cache où il ne peut avoir les autres, pensant que les autres ne pourront pas plus le voir. S’applique aussi dans les opinions et préférences.

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22
Q

Le développement cognitif - premier stade (2 à 4 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer le raisonnement transductif ?

A

Le raisonnement transductif est une caractéristique de la pensée préconceptuelle. L’enfant fait des réflexions du particulier au particulier par analogie immédiate. Exemple, l’enfant va voir une moufette et se dit, puisqu’elle a du poil et quatres pattes, ce doit être un chien. Ou encore, il se chicane avec son père puis son père a un accident : proximité dans le temps, deux évènements particuliers, donc l’accident doit être à cause de leur chicane.

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23
Q

Le développement cognitif - premier stade (2 à 4 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer la pensée animiste ?

A

La pensée animiste est une caractéristique de la pensée symbolique. L’enfant attribue une vie, des motivations et des intentions morales aux objets inanimés. Par exemple, “le soleil brille, parce qu’il est gentil.”

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24
Q

Le développement cognitif - deuxième stade (4 à 6/7 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer l’intuition ?

A

L’intuition comme manière de raisonner est une caractéristique de la pensée intuitive. L’enfant peut percevoir la réalité et répondre à des questions sans raisonner, avec son intuition.

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25
Q

Le développement cognitif - deuxième stade (4 à 6/7 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer la centration ?

A

La centration est une caractéristique de la pensée intuitive. L’enfant va faire une focalisation sur un aspect de la réalité au détriment des autres aspects. Exemple : S’il y a plus de petites boules de pâte à modeler bleue, et une seule grosse boule de pâte rouge, alors il y a plus de pâte bleue.

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26
Q

Le développement cognitif - deuxième stade (4 à 6/7 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer la non-conservation et la non-réversibilité ?

A

La non-conservation est l’incompréhension que la matière peut changer en apparence sans changer en quantité.
La non-réversibilité est l’incompréhension qu’une action ou une opération mentale peuvent s’inverser et retourner au point de départ.

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27
Q

Le développement cognitif - deuxième stade (4 à 6/7 ans), la pensée préconceptuelle ou symbolique.

Peux-tu expliquer les précatégories ?

A

Les précatégories sont une caractéristiques de la pensée intuitive. L’enfant a une compréhension limitée du principe de l’inclusion des classes et ne comprend pas que certaines catégories englobent plus que d’autres (ex. fleurs VS roses)

28
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit ?

A

La théorie de l’esprit est la capacité de pouvoir se représenter ce que pensent les autres, prédire leur comportement, leurs intentions, imaginer qu’ils ont telles ou telles préoccupations, telles ou telles croyances.

29
Q

Que pourrions-dire si nous voulions critiquer Piaget et sa description du développement cognitif de l’enfant ?

A

Le développement à cet âge est trop complexe pour être divisé en stade précis. Aussi, Piaget ne prend pas en compte l’influence de l’environnement sur le développement de l’enfant. De plus, Piaget fait mention de l’égoïsme intellectuel, sans mentionner que vers 3 à 4 ans, les prémisses de l’empathie apparaissent chez l’enfant.

30
Q

Pourquoi dit-on que les enfants d’âge scolaire ont une explosion du langage ?

A

Parce qu’à 24 mois, ils connaissaient en moyenne 20 mots, alors qu’ils en connaissent environ 2500 durant le stade préscolaire.

31
Q

Peux-tu expliquer à quoi fait référence le mappage rapide, dans le développement du langage ?

A

Le mappage rapide, c’est la capacité de mettre en correspondance un mot à son référent, c’est-à-dire de poser une hypothèse sur un nouveau mot à partir des mots qu’ils connaissent (coussin - divan)

32
Q
Le stade grammatical est un stade du développement du langage (2e stade) qui prend place entre 24 et 48 mois. 
Peux-tu expliquer...
a) L'apparition des flexions ?
b) La surgénéralisation ?
c) La surdiscrimination ?
A

a) Apparation du pluriel, des auxiliaires, des prépositions, dans le langage de l’enfant
b) L’enfant surgénéralise des caractéristiques ou des règles de grammaire : ex. sontaient, une orange = une balle (ronde)
c) ma poupée est un toutou, mais la poupée du voisin n’est pas un toutou.

33
Q

Quels sont les deux types de langage que décrit Vygotsky ?

A

Égocentrique et intérieur.

34
Q

Développement de la personnalité et de l’identité - évolution du concept de soi.
Pour comprendre le concept de moi objectif, on peut imaginer comment un enfant se décrirait durant l’âge préscolaire. Quelles caractéristiques utiliseraient un enfant pour se décrire ?#

A

L’enfant se décrirait à l’aide de son moi objectif (caractéristiques visibles) : ses traits physiques, ses préférences, ses réussites (popularité, amitiés, “conquêtes amoureuses”, plus avec des qualités que des défauts)

35
Q

Développement de la personnalité et de l’identité - évolution du concept de soi.
Durant le développement du moi émotionnel, l’enfant apprend la régulation émotionnelle. Que prédit la capacité de régulation émotionnelle ?

A

Tout d’abord, le niveau d’agressivité à 2 ans prédit le niveau d’agressivité à 4 ans. Aussi, l’habileté à réguler ses émotions prédit la popularité ainsi que le respect des règles à l’âge adulte.

36
Q

Développement de la personnalité et de l’identité - évolution du concept de soi.
Qu’amène le développement du moi social et du moi sexué ?

A

Pour ce qui est du développement social, c’est l’émergence du rôle et de la place dans le réseau social, tandis que le moi sexuée amène l’identité sexuée et une compréhension cognitive de la catégorie “sexe” (différences biologiques).

37
Q

Développement de la personnalité et de l’identité - développement de l’identité sexuée.

a) Que sont les rôles sexuels ?
b) Qu’amène la compréhension des rôles sexuels ?

A

a) attitudes, comportements, traits de personnalité associés aux sexes
b) La compréhension du genre ou du sexe social

38
Q

Développement de la personnalité et de l’identité - développement de l’identité sexuée. Explique les stades suivants, en les mettant d’abord en ordre (avec leur âge).

a) la stabilité du genre
b) la conscience du genre
c) la consolidation du genre
d) l’identification du genre

A

b) la conscience du genre : 18 à 24 mois. L’enfant comprend la différence avec les normes culturelles et sociétales. “Si on me met une robe, je deviendrai un fille, car les filles portent des robes.”
d) l’identification du genre : 2 à 3 ans.
a) la stabilité du genre : 3 à 5 ans. L’enfant comprend la permanence du genre.
c) la consolidation du genre : 5 à 6 ans. L’enfant se réfère moins aux rôles de genre, aux stéréotypes et comprend des différences anatomiques.

39
Q

Développement de l’identité sexuée - le moi sexué. Comment se fait le développement de l’identité sexuée selon le modèle psychodynamique ?

A

Selon Freud, l’identité de genre s’obtient lors de la résolution du stade phallique, lorsque l’enfant cesse de voir le parent de sexe identique comme un rival et s’y identifie.

40
Q

Développement de l’identité sexuée - le moi sexué. Comment se fait le développement de l’identité sexuée selon l’explication sociale cognitive ?

A

Selon Bandura, le moi sexué se développe par apprentissage, c’est-à-dire par les renforcements de la part des parents et par modelage. C’est également par l’adoption de comportements stéréotypés et par leur observation.

41
Q

Développement de l’identité sexuée - le moi sexué. Comment se fait le développement de l’identité sexuée selon l’explication cognitivo-développementale ?

A

Selon Kohlberg, lorsque l’enfant apprend son sexe, il recherche les informations en accord avec son sexe et agit en fonction de ces données.
Il y a trois étapes au développement du moi sexué :
1) l’identité sexuelle, durant les trois premières années de vie, où l’enfant distingue son propre sexe et celui des autres.
2) la stabilité du genre, vers 4 ans, quand l’enfant comprend que le sexe d’une personne est stable dans le temps.
3) la constance du genre, vers 5 et 6 ans, lorsque l’enfant comprend que le sexe d’une personne est constant en toutes circonstances.

42
Q

Développement de l’identité sexuée - le moi sexué. Comment se fait le développement de l’identité sexuée selon l’approche du traitement de l’information ?

A

Selon Bem, l’enfant développera un schéma de genre qui lui servira de filtre pour les nouvelles informations, qui lui permettra d’organiser les rôles attendus, le tout pour son sexe au début puis pour l’autre sexe à l’âge scolaire. Ainsi, l’enfant adopte son comportement selon son schème de genre et en se basant sur les normes culturelles.

43
Q

Développement de l’identité sexuée - le moi sexué. Comment se fait le développement de l’identité sexuée selon les approches biologiques ?

A

Les approches biologiques soulignent l’importance des hormones sexuelles. Ils affirment que la masculinisation du cerveau se fait par l’exposition prénatale, par la testostérone sécrétée par la mère durant la grossesse.

44
Q

Pourrais-tu résumer le stade phallique selon la théorie psychosexuelle de Freud ?

A

Ce stade est caractérisé par le déplacement de la libido vers les organes génitaux, au courant duquel l’enfant perçoit la différence sexuelle selon la présence ou l’absence du pénis.

45
Q

Pourrais-tu résumer le complexe d’Oedipe selon la théorie psychosexuelle de Freud ?

A

C’est un conflit au cours duquel l’enfant éprouve inconsciemment un désir sexuel pour le parent du sexe opposé et désire la mort de celui du même sexe. Lorsque ce complexe est résolu, l’enfant va vouloir s’inscrire dans sa société et sa culture pour y établir plus tard une relation avec un partenaire de sexe opposé étranger à sa famille.

46
Q

La théorie psychosociale d’Erikson : pourrais-tu expliquer la troisième crise ?

A

La troisième crise d’Erikson est l’initiative versus la culpabilité. Elle se déroule de 3 à 6 ans. C’est une période au cours de laquelle l’enfant doit réaliser l’équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire. Le parent doit aider l’enfant à prendre conscience de ce qu’il peut et ne peut pas faire.

47
Q

Durant le développement affectif de l’enfant à l’âge préscolaire, l’attachement évolue. Qu’est-ce qu’un partenariat rectifié ?

A

Dans le partenariat rectifié, la relation d’attachement continue d’exister même si les partenaire sont séparés. L’enfant négocie les attentes vis-à-vis la figure d’attachement, il se blottie moins, se fie moins aux réactions de la figure d’attachement pour réagir dans des situations sociales.

48
Q

Durant le développement affectif de l’enfant à l’âge préscolaire, l’attachement évolue. Que voulons-nous dire quand on affirme que le modèle interne se généralise ?

A

Les enfants à l’attachement sécurisant sont plus susceptibles d’établir des relations positives avec leurs éducateurs.trices que ceux qui ont un attachement insécurisant, car ils ont intériorisé que les autres personnes sont fiables étant donné que les figures d’attachement principale le sont.

49
Q

Résume un enfant avec un attachement sécurisé.

  • Capacité de résolution/négociation ?
  • Expression émotionnelle ?
  • Besoin d’assistance ?
  • Confiance ?
A

L’enfant cherche de l’assistance lorsqu’il est en détresse et démontre de
l’autonomie lorsque c’est approprié.
Confiance en soi et aux autres
Expression émotionnelle ouverte
Capacité de négocier et de résoudre des problèmes avec les adultes et les pairs

50
Q

Résume un enfant avec un attachement insécurisant/évitant.

  • Capacité de résolution/négociation ?
  • Expression émotionnelle ?
  • Besoin d’assistance ?
  • Confiance ?
A
  • L’enfant ne veut pas avoir besoin d’assistance (dépendance = dangereuse)
  • Autonomie précoce et survalorisation de soi
  • Peu d’émotion/vulnérabilité exprimée
  • Si adversité familiale : l’enfant peut démontrer troubles de comportements
    Relativement bien adapté en contexte de faible risque.
51
Q

Résume un enfant avec un attachement insécurisant/désorganisé.

  • Capacité de résolution/négociation ?
  • Expression émotionnelle ?
  • Besoin d’assistance ?
  • Confiance ?
A
  • Absence de stratégie cohérente pour accéder au parent en situation de détresse. Se manifeste par des comportements contradictoires d’approche et d’évitement
  • De sérieuses difficultés d’adaptation psychosociale et de régulation émotionnelle et difficultés à accepter l’autorité
  • Faiblesse dans les capacités de négociation lors d’un conflit
  • Faible exploration
52
Q

Résume un enfant avec un attachement insécurisant/ambivalent-résistant.

  • Capacité de résolution/négociation ?
  • Expression émotionnelle ?
  • Besoin d’assistance ?
  • Confiance ?
A
  • Troubles de comportement agressifs surtout en contexte d’adversité familiale
  • Surdépendant des parents et recherche constamment leur attention
  • Exagère des comportements immatures et négatifs
  • Problèmes de régulation des émotions dans des tâches de collaboration
  • Manque de persévérance dans des tâches difficiles
53
Q

Quelle est la différence entre l’agressivité directe et indirecte et quel sexe adopte l’une ou l’autre (en majorité) ? Quelle est la variation des deux types d’agressivité avec l’âge ?

A

Les garçons adoptent plus de l’agressivité physique (directe) et les filles adoptent plus de l’agressivité verbale (indirecte).
L’agressivité directe culmine vers 2 ans et diminue par après, tandis que l’agressivité indirecte continue d’augmenter avec l’âge.

54
Q

Vrai ou Faux - l’agressivité.

1) Une minorité des enfants d’âge préscolaire recourent à l’agression directe (physique).
2) La grande majorité des enfants apprennent avec l’âge à utiliser d’autres méthodes de résolution de problèmes que l’agression. On observe une corrélation avec le développement du langage.
3) Les agresseurs physiques chroniques pendant l’adolescence sont pas nécessairement plus susceptibles d’avoir été des agresseurs physiques chroniques dans la petite enfance.
4) Les garçons peuvent avoir besoin de plus de temps que les filles pour apprendre de nouvelles méthodes de résolution de problèmes.

A

1) Une minorité des enfants d’âge préscolaire recourent à l’agression directe (physique). Faux. C’est une majorité.
2) La grande majorité des enfants apprennent avec l’âge à utiliser d’autres méthodes de résolution de problèmes que l’agression. On observe une corrélation avec le développement du langage. Vrai.
3) Les agresseurs physiques chroniques pendant l’adolescence sont pas nécessairement plus susceptibles d’avoir été des agresseurs physiques chroniques dans la petite enfance. Faux. Ils sont plus susceptibles.

55
Q

Explique les origines possibles de l’agressivité. Voici des indices.

  • Renforçateurs…
  • Théorie de l’apprentissage social de Bandura…
  • Comportements prosociaux
A

Encourager l’agressivité peut se faire à travers les renforçateurs - par exemple, si mon fils frappe sa soeur pour avoir son jouet, je renforce le comportement en lui donnant en effet le jouet après qu’il l’ait frappée - ou à travers l’exposition (théorie de l’apprentissage sociale de Bandura), si mon enfant est exposé à de la violence conjugale qui n’est jamais punie, il est plus à risque d’utiliser la violence par la suite. Cependant, les enfants qui démontrent le plus d’empathie et de comportements altruistes sont souvent ceux qui régulent le mieux leurs émotions.

56
Q

Quels sont les deux facteurs familiaux qui peuvent influencer le développement social ? Explique-les.

A

Une dynamique familiale saine est ce qui peut influencer positivement le développement social - l’important n’est pas la structure (ex. couple marié hétérosexuel), mais plutôt la dynamique.
Aussi, l’adaptation des enfants se prédit par la qualité de la co-parentalité, c’est-à-dire la qualité de l’alliance entre les parents, s’ils partagent une vision et des réactions aux comportements de l’enfant semblables, etc. La qualité des interactions entre les enfants et les parents (et les parents entre eux aussi) est donc importante.

57
Q

Quelles sont les quatre caractéristiques du fonctionnement familial selon la conceptualisation de Baumrind ?

A

La chaleur et l’affection
L’encadrement avec des règles claires et appliquées de façon constante
Les attentes réalistes par rapport à l’âge et au stade de développement (et à son tempérament)
La qualité de la communication parent-enfant

58
Q

Quelle période du développement de l’enfant est essentielle pour l’impact des styles parentaux ?

A

La période préscolaire

59
Q

Peux-tu décrire le style parental autoritaire selon :

  • Valeur privilégiée
  • Comportement des parents
  • Méthode disciplinaire utilisée
  • Effet sur l’enfant
A
  • Domination, soumission, contrôle
  • Indifférent, peu chaleureux, exigeant
  • Punitions sévères (pas forcément) et parfois arbitraires
  • Enfant plus renfermé, méfiant, insatisfait
60
Q

Peux-tu décrire le style parental permissif selon :

  • Valeur privilégiée
  • Comportement des parents
  • Méthode disciplinaire utilisée
  • Effet sur l’enfant
A
  • Expression de soi et auto-discipline
  • Chaleureux, peu exigeant
  • Explique raisonnement, parfois punition, mais rarement
  • Plus immature, moins porté à l’exploration et manque de contrôle de soi
61
Q

Peux-tu décrire le style parental démocratique selon :

  • Valeur privilégiée
  • Comportement des parents
  • Méthode disciplinaire utilisée
  • Effet sur l’enfant
A
  • Individualité de l’enfant et respect des contraintes de la vie en société
  • Confiant, chaleureux, ouvert, ferme mais avec support
  • Persuasion et raisonnement, punition justifiée dans contexte soutenant pour l’enfant
  • Enfant autonome, affirmatif et curieux, avec confiance en soi
62
Q

Peux-tu décrire le style parental négligent et distant selon :

  • Valeur privilégiée
  • Comportement des parents
  • Méthode disciplinaire utilisée
  • Effet sur l’enfant
A
  • Indéterminée
  • Plus centrée sur leurs propres besoins
  • Absente
  • Retard dans le développement, trouble du comportement
63
Q

Qu’est-ce qui reste le plus important dans le style parental ?

A

L’important est de rester attentif aux besoins de l’enfant.

64
Q

Quels sont les trois facteurs de risques les plus fréquents des troubles de comportements intériorisés et extériorisés ?

A
  • Mère ou père à l’adolescence
  • Dépression parentale
  • Dysfonctionnement parental
65
Q

Quel est le revenu du ménage (moyen) qui cause le plus de pourcentage d’effets négatifs chez les enfants de 4 à 5 ans ?

A

Avoir un revenu inférieur à 15 000$ a plus d’effets négatifs que les revenus entre 15 et 25 000$ ou supérieurs à 25 000$.