Chapitre 8 Flashcards

1
Q

Quels sont les différents usages des TIAI?

A

1) École :Connaitre les aptitudes intellectuelles des élèves – fondamental pour les accompagner pour qu’ils réussissent bien à l’école
2) En clinique: les aptitudes intellectuelles sont une conditions à considérer pour comprendre bcp de choses, les souffrances vécues par les clients. On administre ces tests dans des contextes d’accompagnement avec personnes dépressives, ou anxieuses ou etc. qui nécessitent une évaluation intellectuelle. Plus précisémment, dans le contexte d’un trauma (ex: trauma crânien)
3) Orientation pour le travail: Mais, vue que ces tests sont un investissement important de temps et de travail, on les fait seulement passer si on a les conditions adéquates. Sinon, on fait passer des tests en groupe.

4) En recherche:
- on l’utilise souvent comme variable contrôle, pour savoir par exemple, comment se développe la sensibilité parentale. Exemple: on a un groupe de mères adolescentes. On se demande si les mères plus jeunes sont moins sensibles aux besoins de l’enfant à cause d’une immaturité intellectuelle.
- On l’utilise aussi pour rechercher sur l’intelligence en soi.

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques communes aux TIAI?

A
  1. Passation individuelle
  2. Exige une formation poussée
  3. Large spectre âge et habiletés (de 4 à 100 ans) s’intéresse à tout le spectre de l’intelligence.
    - utilisation de règles d’arrêt/départ:
    Utilisation de règles d’arrêt/départ. Pour décider d’où on part dans le test, il y a une règle à suivre. À partir de l’âge chronologique de la personne, on peut voir quels items sont répondus facilement par ce groupe d’âge. On identifie ces items et on commence le tests avec ces items. N’existe pas dans les autres tests. Si on pose des items trop difficiles dès le départ, cela va décourager la personne et cela aura un effet «plancher», c’est-à-dire qu’on ne pourra pas juger de ses capacités. Cette même règle fonctionne pour la fin (mais avec items plus difficiles) Donc, les personnes évaluées ne sont pas soumises au même nombre de question; cela dépend de la règle de départ et de la règle d’arrêt.
  4. L’établissement d’une relation
    - Avec les TIAI, la passation du test est une occasion pour établir une relation entre le client et l’évaluateur. Accueil, explication de la situation. C’est aussi une occasion d’observer autre chose que ce qui est dans le test. Ex: est-ce que l’enfant a des manifestations anxieuses? On sait que les personnes anxieuses sous-performent aux TIAI. Est-ce que la personne est agitée? Aussi, on voit les enfants dans un contexte de tâches, qu’on retrouve aussi dans le milieu scolaire. Donc ça nous donne une idée de comment ça se passe à l’école.
  5. Format de réponse libre
  6. Correction immédiate des items (le psy note au fur et à mesure que l’évalué remplit le test)
  7. Temps de passation : 1 heure
  8. Occasions d’observations directes
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Q

Donne un exemple d’échelle d’intelligence

A

Les échelles d’intelligence de Weschler. Grandement utilisées.

  • Origine: Avant cette échelle, il existait d’autres TIAI mais Weschler reprochait que ces tests ne s’appliquaient qu’aux enfants.
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4
Q

Comment le WAIS-IV est-il structuré?

A

Il y a un score global pour ce test. C’est un test pour adultes (16 ans et plus)
Dans tous les TIAI on a la possibilité d’obtenir un score total car l’analyse factorielle révèle tjrs le score G. C’est le score G (intelligence générale). Il consiste en la convergence des sous-scores

Scores indiciels : scores obtenus aux sous-tests:

  • compréhension verbale
  • mémoire de travail
  • raisonnement perceptif
  • vitesse de traitement Lorsqu’on met les sous-scores en conjonction, on obtient des profils qui peuvent guider l’intervention qui va en découler.

Aussi, Le WAIS offre la possibilité d’administrer un autre sous-ensemble de tests qui peut être utilisé quand les choses ont mal tourné dans le test.

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5
Q

Quels sont les types de scores du WAIS- IV ?

A
  • Scores standards
  • Scores totaux : moyenne = 100, É-T = 15
  • Sous-tests: moyenne = 10, É-T = 3
  • Nota: séparés selon le groupe d’âge
  • Les centiles correspondent aux scores standard (les centiles sont standardisés)
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6
Q

Sur quelles normes s’est basé le WAIS-IV?

A

Les groupes de référence sont très représentatifs et très stables aussi. Il y a bcp de sujet qui participent à l’établissement des normes. Donc, c’est fiable. On est donc plus confiant dans le contexte d’interprétation normative.

  • environ 200 personnes par groupe d’âge
  • Soigneusement sélectionné et bien décrit.
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7
Q

Est-ce que le WAIS-IV est fidèle?

A
  • Scores principaux autour de 0,95
  • Scores indiciels autour de 0,90 (moins élevé car il y a moins d’items.)
  • Sous-tests: en moyenne 0,85
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8
Q

Est-ce que le WAIS-IV est valide?

A
  • Énormément d’informations disponibles!
  • Corrélations avec d’autres tests
  • Groupes contrastés
  • Analyses factorielles confirment la validité
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9
Q

Que sont les tests abrégés? Donnes-en un exemple

A

Ces tests sont très limités en terme de ce qu’ils couvrent comme notions d’aptitudes intellectuelles.

Ex: EVIP (15min.)

  • Mesure le vocabulaire réceptif : aptitude intellectuelle ou rendement? (on est pas certain qu’on mesure de l’intelligence… Il s’agit peut-être de rendement. Dans le ch11 on voit le débat)
  • Bonne fiabilité et validité, mais ne pas interpréter les sous-scores
  • La courbe de croissance ressemble bcp à celle observée pour les tests d’intelligence
  • Exemples d’items: images avec mots à associer.
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10
Q

Quelles sont les tendances actuelles des TIAI?

A
  1. Utilisation de modèles hiérarchique (de plus en plus, on concoit l’intelligence comme un facteur global compose de sous-composantes)
  2. Complexité croissante
  3. La disponibilité de matériel orthopédagogique (avant, on avait seulement les tests. Maintenant, si la personne réussit mal le test, on peut lui fournir du materiel orthopédagogique)
  4. Utilisation croissante de formes abrégées: on interprète que les scores sont fiables.
  5. La sophistication des normes
  6. La vigilance à l’égard de la partialité
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11
Q

Explique l’exemple d’une combinaison de méthodes pour la déficience intellectuelle

A
  • La passation d’un test d’aptitudes intellectuelles: 2 écarts-types sous la moyenne ou moins (70 score d’équivalence)
  • La passation d’un test de comportement adaptatif (pour voir si les gens sont capable de faire des choses qui conduisent à s’adapter. Ex; famille- travail-école, se déplacer, etc. Il n’y a pas de lien direct entre la capacité de se débrouiller dans la vie et un score d’intelligence.) : 2 écarts-types sous la moyenne ou moins dans au moins 1 des 3 domaines.
  • La congruence des répondants dans au moins 2 milieux de vie (ex: famille et école)

Il y a des normes de pratiques qui sont suggérées (ou imposées) lorsqu’on veut faire des évaluations et donner des diagnostics dans certains domaines plutôt que dans d’autres. C’est le cas de la DI. Il y a une façon de faire à suivre qui a été voté par un comité d’éthique.
Voir encadré 8.2

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