Chapitre 14 - Examen final Flashcards

1
Q

En quoi les relations sont une route à deux sens?

A

Car elles mettent en scène deux personne qui s’influencent mutuellement, et le rôle joué par les facteurs liés à la personnalité doit être abordé à partir de chacune de ces deux directions.

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2
Q

Décrivez l’impact bidirectionnel de la personnalité.

A

D’une part, les caractéristiques de la personnalité peuvent inciter un personne à poser des gestes qui sont bénéfiques ou nuisibles à une relation.

D’autre part, les qualités liées à la personnalité peuvent influer sur l’interprétation que l’individu fait du comportement de l’autre, indépendamment des gestes qu’il a réellement accomplis.

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3
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.
«Les individus retirent une moins grande satisfaction de leur relations lorsqu’ils ont l’impression que leur partenaire adopte ______________ à leur endroit.»

A

Un comportement négatif

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4
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.
«L’importance des perceptions subjectives des individus sur l’autre membre de la relation est illustrée de manière éclatante par des recherches menées sur un trait de personnalité appelé ____________.»

A

Sensibilité au rejet.

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5
Q

Qui s’est intéressé à la sensibilité au rejet?

A

Downey et ses collègues.

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6
Q

Qu’est-ce que la sensibilité au rejet?

A

Type de raisonnement caractérisé par des appréhensions anxieuses de rejet dans les relations interpersonnelles

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7
Q

La sensibilité au rejet est un type de raisonnement qui présente un intérêt particulier, parce qu’il peut…

A

Endommager une bonne relation

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8
Q

Pourquoi la sensibilité au rejet peut endommager une bonne relation?

A

Car cela crée une tension interpersonnelle susceptible d’affaiblir une relation autrement solide. L’attente du rejet peut alors devenir une prophétie autoréalisatrice.

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9
Q

Quel est le questionnaire utilisé pour évaluer les différences individuelles dans la sensibilité au rejet?

A

Le questionnaire sur la sensibilité au rejet (Rejection Sensitivity Questionnaire ou RSQ).

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10
Q

De quelle façon les résultats sur le RSQ peuvent prédire les croyances au sujet de la nouvelle relation?

A

Les individus ayant déjà une grande sensibilité au rejet avant leur nouvelle relation étaient enclins à attribuer à leur partenaire une intention hostile une fois la relation engagée.

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11
Q

La variable liée à la personnalité - la sensibilité au rejet - a été traitée comme une variable de la personnalité…

A

Contextuelle.

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12
Q

Qu’est-ce que la focalisation attentionnelle chaude ou froide?

A

Face à une situation ou à un stimulus, pensée qui se concentre sur ses aspects les plus émotionnels (chaud) ou les moins émotionnels (froid)

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13
Q

Qu’est-ce que le transfert dans les relations interpersonnelles?

A

Facteur contextuel clé dans nos activités quotidiennes; degré de ressemblance entre une personne que nous rencontrons et une personne marquante de notre passé

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14
Q

Décrivez le processus de transfert dans les relations interpersonnelles.

A

Il y a un chevauchement informationnel entre nouvelle et ancienne connaissance vient activer des infos emmagasinés à propos de cette dernière, ce qui influe sur émotions et pensées envers la nouvelle personne.

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15
Q

Qui ont parlé de transfert dans les relations interpersonnelles?

A

Andersen et Chen (2002).

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16
Q

Dans quel cas les «mauvaises» pensées peuvent-elles être une bonne chose?

A

Pour certains individus, avoir de «mauvaises» pensées est une bonne chose : la pensée négative renferme pour certains un «pouvoir positif». Ces personnes sont appelées des pessimistes défensifs.

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17
Q

Qu’est-ce que le pessimisme défensif?

A

Stratégie d’adaptation au stress qui fait appel au raisonnement négatif dans le but de se motiver pour atteindre des niveaux de rendement élevés

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18
Q

Qu’est-ce que l’optimisme?

A

Stratégie d’adaptation au stress où l’individu entretient des attentes relativement réalistes sur ses capacités.

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19
Q

VRAI OU FAUX? Les optimistes, autant que les pessimistes défensifs, obtiennent des rendements élevés à l’école.

A

VRAI. Même si le pessimiste défensif a grand écart entre son soi réel et son soi idéal.

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20
Q

Quelle est la principale différence entre les optimistes et les pessimistes quant à la prédiction du rendement scolaire?

A

Chez les optimistes, c’est la pensée positive qui permet de prédire la réussite scolaire : les individus qui prévoyaient obtenir de bons résultats scolaires et dont les écarts avec le soi étaient relativement peu nombreux en début d’année scolaire avaient obtenues des notes plus élevés que les autres.

Chez les pessimistes défensifs, on ne pouvait établir aucun lien entre les attentes quant au rendement scolaire en tout début d’année et les notes obtenues en fin d’année.

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21
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.

«Les individus peuvent avoir des croyances à propos de leurs qualités personnelles qui déterminent _________.»

A

Le sens qu’ils donnent à leurs expériences de vie.

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22
Q

Qu’est-ce que l’architecture de la personnalité connaissance et évaluation?

A

Analyse théorique de l’architecture de la personnalité qui établit une distinction entre deux aspects du fonctionnement cognitif de la personnalité : une connaissance stable et une évaluation dynamique de la signification des situations que rencontre le soi.

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23
Q

Quel est le nom anglais de l’architecture de la personnalité connaissance et évaluation?

A

Knowledge-and-appraisal personnality architecture ou KAPA.

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24
Q

Qui est l’auteur derrière le KAPA?

A

Cervone (2008).

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25
Q

Qu’est-ce que l’architecture de la personnalité?

A

Désigne la structure globale des systèmes mentaux (affectifs et cognitifs) qui contribuent au fonctionnement de la personnalité.

Définition du manuel : terme qui décrit la structure d’ensemble et les caractéristiques opérationnelles des systèmes psychologiques sous-jacents au fonctionnement de la personnalité.

26
Q

Que signifie l’ajout des mots «connaissance et évaluation» dans «l’architecture de la personnalité connaissance et évaluation» ?

A

Cela signifie que, pour comprendre, les systèmes mentaux de la personnalité, il est nécessaire d’établir une distinction entre deux aspects de la pensée :

  1. la connaissance ;
  2. évaluation.
27
Q

Qui a effectué des recherches en ce qui concerne le développement de la personnalité et le contexte socioéconomique?

A

Lynam.

28
Q

Dites en quoi le contexte socioéconomique peut influencer l’impulsivité, selon les recherche de Lynam.

A

Parmi les ados vivant dans des quartiers pauvres, les individus très impulsifs étaient plus susceptibles de verser dans les comportements délinquants que les individus peu impulsifs.

À l’inverse, dans les quartiers riches, on ne relevait aucune différence sur le plan de la délinquance entre les individus très impulsifs et ceux qui l’étaient peu.

29
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.
«Les ressources communautaires disponibles dans les quartiers ________ semblaient amortir les effets potentiellement négatifs de l’impulsivité.»

A

Favorisés.

30
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.

«Les individus qui vivent dans des quartiers défavorisés présentent habituellement des niveaux élevés de ___________.»

A

Détresse psychologique (anxiété, dépression, etc.)

31
Q

Qui a étudié la question «est-ce que les individus se retrouvent dans des quartiers défavorisés en raison de leurs caractéristiques, ou c’est le fait de vivre dans ce genre de quartier qui entraîne ces caractéristiques?»

A

Caspi (2002).

32
Q

Quels ont été les résultats de l’étude de Caspi?

A

Ils ont montré que les questions au sujet des relations de cause à effet (e.g. «la personnalité exerce-t-elle une influence causale sur la classe sociale, ou est-ce l’inverse?») varient d’une caractéristique de la personnalité à une autre.

33
Q

VRAI OU FAUX? Les conditions de vies influent sur l’anxiété, mais pas le contraire.

A

VRAI.

34
Q

COMPLÉTEZ LA PHRASE SUIVANTE.

«Adopter un comportement __________ a un effet sur la classe sociale.»

A

Antisocial. En effet, les individus qui affichent ce comportement éprouvaient davantage d’échecs scolaire, contribuant à une défavorisation sur le plan économique.

35
Q

Pourquoi critique-t-on le fait que les recherches en psychologie portent dans une très large mesure sur les jeunes?

A

Parce qu’il y a une augmentation accrue du nombre de personnes âgées dans le monde, grâce au progrès de la médecine.

36
Q

Quel est le nouveau champ de recherche ouvert par le fait qu’il y a une augmentation du nombre de personnes âgées?

A

L’étude du fonctionnement de la personnalité pendant la vieillesse.

37
Q

Que démontrent les travaux de Paul Baltes en ce qui concerne le développement des personnes âgées?

A

Le développement comporte une forme d’échange: pour compenser les pertes physiques et cognitives, les personnes âgées ont un gain de sagesse.

38
Q

VRAI OU FAUX? Les personnes âgées font preuve de moins de résilience que les adultes.

A

FAUX, ils font preuve de PLUS de résilience, et sont habituellement capables de conserver un fort sentiment de soi et un bien-être personnel.

39
Q

Qui est derrière la théorie de la sélectivité socioaffective?

A

Carstensen.

40
Q

Qu’est-ce que la théorie de la sélectivité socioaffective?

A

S’intéresse aux processus de changements des motivations sociales tout au long d’une vie.

41
Q

Qu’implique la théorie de la sélectivité socioaffective?

A

Les individus sont conscients des possibilités et des contraintes associés aux différentes étapes de la vie, ce qui influe sur les objectifs de vie.

42
Q

Que prédit la théorie de Carstensen (théorie de la sélectivité socioaffective) ?

A

L’adulte âgé, comparativement au jeune adulte, sera plus susceptible de consacrer son énergie à un nombre restreint de relations sociales qui agrémentent son expérience affective.

43
Q

Quelles sont les deux stratégies qui permettent d’amorcer une réflexion sur la personnalité et la culture?

A
  1. Personnalité… et culture?

2. Culture et personnalité

44
Q

Qu’est-ce que la stratégie «personnalité… et culture?» ?

A

On part d’une théorie de la nature humaine (fondée sur la culture occidentale) et ensuite on regarde si cette idée est applicable à toutes les cultures («généralisabilité»)

45
Q

Quelles sont les limites de la stratégie «personnalité… et culture?» ? (2)

A

1- Possibilité d’omettre des aspects de la personnalité importants dans d’autres cultures, mais pas dans celle des chercheurs
2- On peut simplement se demander si les résultats d’une recherche donnée peuvent être généralisés d’un contexte culturel à un autre.

46
Q

Qu’est-ce que la stratégie «la culture et la personnalité» ? (3)

A
  • La culture est au centre de la psychologie de la personnalité.
  • Les individus acquièrent leur identité individuelle suite aux interactions avec leur culture
  • La culture et la personnalité se créent mutuellement: Pas de personnalité sans culture et pas de culture sans individus
47
Q

Qu’est-ce que la psychologie culturelle cherche à déterminer?

A

Si les résultats d’une recherche sont généralisables d’une culture à l’autre tout en se posant des questions plus fondamentales sur la nature humaine.

48
Q

Quelle est l’idée derrière les travaux sur la construction sociale de la personnalité et du soi au sein d’une culture?

A

L’idée au centre de ces travaux est l’existence possible de variation d’une culture à une autre dans les conceptions du soi implicites des individus.

49
Q

Quelles sont les deux types de vision du soi?

A
  1. Vision indépendante

2. Vision interdépendante

50
Q

Qu’est-ce que la vision indépendante?

A

Le soi est perçu comme étant doté d’un ensemble de qualités psychologiques distinctes de celles des autres (soi indépendant)

51
Q

Qu’est-ce que la vision interdépendante?

A

Le soi est perçu comme jouant un rôle en relation avec la famille, la société et la communauté (soi interdépendant)

52
Q

Quels sont les trois objectifs d’évaluation suggérés par la recherche sur la personnalité?

A
  1. Identifier les contexte
  2. Dégager les structures de la personnalité
  3. Dresser une carte conceptuelle sur les liens entre la personnalité et le contexte
53
Q

Qu’entend-t-on par «identifier le contexte» ?

A

Isoler les types de situations/contextes sociaux pertinents dans la vie psychologique del’individu à l’étude

54
Q

Qu’entend-t-on par «dégager les structures de la personnalité» ?

A

Évaluer les qualités personnelles stables, incluant les croyances à propos de soi et des autres qui sont importantes pour l’individu à l’étude

55
Q

Qu’entend-t-on par «dresser une carte conceptuelle sur les liens entre la personnalité et le contexte» ?

A

Cerner les structures de la personnalité qui sont les plus étroitement liées à chaque contexte sociale et qui peuvent influer sur l’expérience comportementale/émotionnelle vécue à l’intérieur de ce contexte

56
Q

Dans l’étude de cas de S.L., décrivez de quelle façon les contextes ont été identifiés.

A

La thérapeute a demandé à S.L. de se concentrer sur les situation de sa vie quotidienne qui suscitent de fortes émotions, pour dresser une liste de 20 situations. Ensuite, ils ont regroupé les situations entre elles, selon celles qui étaient similaires, en 9 types.

57
Q

Nommez des exemples de contextes sociaux identifiés par S.L.

A
  1. Quand je pense à ma vie ;
  2. Quand j’ai peur qu’une catastrophe se produise ;
  3. Quand j’essaie de paraître plus fort que je ne le suis ;
  4. Quand les gens m’abordent, sont gentils ou recherchent ma compagnie.
58
Q

Quelles des exemples de catégories de croyances générales que S.L. entretenait à propos d’elle-même?

A
  1. Soi au bout du rouleau, pas à la hauteur
  2. Soi inférieure, incompétente
  3. Soi travailleuse-compétente
59
Q

Expliquez la façon dont des chercheurs ont pu susciter un changement dans une société toute entière.

A

En appliquant les principes de la psychologie de la personnalité de façon adaptée aux contextes sociaux des gens de Tanzanie, les chercheurs ont pu amener des changements dans le comportement à risque par rapport au VIH, qui touchait l’ensemble de la société.

60
Q

Comment le téléroman a-t-il suscité un changement en Tanzanie? (3)

A

Radioroman «vivre avec son temps»…

  1. Présentation de modèles négatifs (comportements à risque)
  2. Modèles positifs (infos plus conseils)
  3. Des modèles transitionnels (augmente la perception d’autoefficacité des individus, peuvent s’identifier au personnage)