Chapitre 13 Flashcards

1
Q

Quelle est la contrepartie des importantes capacités d’apprentissage qui caractérisent l’espèce humaine?

A

Une très grande vulnérabilité à la naissance.

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2
Q

Mentionnez un des facteurs qui contribuent à la survie des êtres humaines selon Tattersall (2002).

A

La capacité d’échanger de l’information, les activités de coopération

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3
Q

Quelle est la fonction des expressions de détresse émises par le nourrisson selon Izard (1991)?

A

Les expressions de détresse constituent de puissants signaux qui indiquent à l’adulte l’état d’inconfort du nourrisson et l’incitent à lui donner les soins nécessaires.

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4
Q

À quel âge les expressions d’intérêt sont-elles produites par l’enfant?

a) quelques heures après la naissance
b) quelques jours après la naissance
c) vers le troisième mois
d) vers le huitième mois

A

a)

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5
Q

Vrai ou faux. Selon Sroufe (1995), les échanges de sourires entre le nourrisson et les personnes de son entourage social ne jouent qu’un rôle mineur dans la consolidation des liens sociaux.

A

Faux

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6
Q

Parmi les émotions suivantes, lesquelles émergent le plus tardivement?

a) la peur et le dégoût
b) la joie et la colère
c) la honte et la fierté
d) la peur et la colère

A

c)

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7
Q

À quelles conditions l’enfant peut-il ressentir de la culpabilité?

A

La connaissance des interdits sociaux, l’intériorisation des interdits sociaux et la conscience de soi

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8
Q

Quelle est l’une des premières manifestations de la formation de la relation d’attachement?

A

L’enfant devient plus réservé ou méfiant à l’égard des personnes étrangères alors qu’il continue d’accueillir avec enthousiasme le contact avec les personnes familières.

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9
Q

Vrai ou faux. Une fois apparue, la peur de la personne étrangère se manifeste systématiquement dans toutes les circonstances.

A

Faux

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10
Q

La peur de la personne étrangère est l’une des manifestations de la formation du lien d’attachement. Nommez une autre manifestation de la formation de ce lien.

A

La peur de la séparation

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11
Q

Sur quels comportements porte essentiellement l’évaluation de l’attachement à l’aide de la situation étrange mise au point par Ainsworth, Blehar, Waters et Wall (1978)?

A

La détresse de l’enfant lorsque le parent quitte la pièce et la réaction de l’enfant au retour du parent (notamment l’aptitude du parent à réconforter l’enfant et la reprise des activités exploratoires)

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12
Q

Quel style d’attachement se caractérise par l’absence détresse lors des épisodes de séparation et par une faible tendance à initier le contact avec le parent lors des épisodes de réunion?

a) l’attachement sécurisant
b) l’attachement désorganisé
c) l’attachement caractérisé par l’évitement
d) l’attachement caractérisé par l’ambivalence

A

c)

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13
Q

Vrai ou faux. Le style d’attachement a une forte tendance à demeurer le même au cours des six premières années de vie lorsque le contexte familial est stable.

A

Vrai

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14
Q

Un certain nombre de recherches indiquent qu’un attachement sécurisant à l’égard de la mère dépendrait de la sensibilité que celle-ci porte à son enfant. Comment cette sensibilité peut-elle se manifester?

A

Par la promptitude à répondre à la détresse de l’enfant, par un mode de réponse chaleureux, par la capacité de la mère à synchroniser ses actions aux réponses de l’enfant

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15
Q

Commentez l’affirmation suivante. La relation d’attachement en bas âge prédit de façon précise le développement ultérieur de l’enfant, même à la toute fin de l’enfance.

A

Cette affirmation doit être nuancée. Il existe une certaine relation entre le type d’attachement en bas âge et les caractéristiques ultérieures de l’enfant. Cependant, les effets de la relation d’attachement ne sont pas systématiques. Plusieurs enfants ayant vécu un attachement sécurisant peuvent présenter des problèmes plus tard dans leur vie. Inversement, certains enfants ayant un attachement caractérisé par l’insécurité en bas âge peuvent se développer de façon harmonieuse plus tard dans leur vie.

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16
Q

Quel est le style d’attachement le plus fréquent dans les différentes cultures étudiées à ce jour?

A

L’attachement sécurisant

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17
Q

Nommez les trois composantes de la moralité.

A

1) Une composante cognitive correspondant au raisonnement moral
2) Une composante émotionnelle qui renvoie à l’autoévaluation morale
3) Une composante comportementale qui concerne la mise en oeuvre de l’action appropriée ou la résistance à la déviance

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18
Q

Combien de stades du développement moral Piaget (1932) proposait-il dans son livre Le jugement moral chez l’enfant?

a) deux
b) trois
c) quatre
d) cinq

A

a)

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19
Q

Vrai ou faux. Au cours du premier stade du développement moral (Piaget), les actes sont jugés en fonction de leurs conséquences objectives, et l’intention de l’auteur n’est pas prise en considération dans la raisonnement de l’enfant.

A

Vrai

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20
Q

À partir de quel âge environ la morale d’hétéronomie apparaît-elle?

a) 5-6 ans
b) 8-9 ans
c) 11-12 ans
d) 13-15 ans

A

b)

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21
Q

Décrivez la méthode privilégiée par Kohlberg pour recueillir les données servant à l’étude du développement moral.

A

La méthode utilisée par Kohlberg pour recueillir ses données auprès d’enfants et d’adolescents américains consiste à proposer des dilemmes moraux plaçant les intérêts personnels d’un protagoniste représenté par l’un de ses proches (sa femme, son frère, etc.) en conflit avec les lois sociales. Dans ces situations, il s’agit de choisir entre ses intérêts personnels ou le respect des lois. On demande d’abord aux répondants de se prononcer sur ce que le personnage mis en situation aurait dû faire dans le contexte et ensuite d’expliquer leur choix.

22
Q

En respectant l’ordre dans lequel elles sont mentionnées, associez chacune des affirmations suivantes au stade auquel elle correspond.

1) La bonne action est motivée par la volonté de maintenir de bonnes relations avec l’entourage et d’éviter sa désapprobation.
2) Le raisonnement moral est fondé sur le principe qu’il faut obéir aux règles pour éviter les punitions.
3) La personne se place comme un observateur impartial jugeant selon des principes orientées vers le bien commun.
4) L’obéissance aux règles est motivée par les avantages qu’elle peut apporter, par les intérêts qu’elle peut servir dans un monde ou les autres sont perçus comme agissant aussi en fonction de leurs propres intérêts.

a) l’orientation de la punition et de l’obéissance simple
b) l’orientation du relativisme utilitariste
c) l’orientation de la bonne concordance interpersonnelle
d) le contrat social

A

1) c), 2) a), 3) d), 4) b)

23
Q

Vrai ou faux. Dans la perspective de l’apprentissage social sur le jugement moral, Bandura (1986) endosse aussi l’idée que les guides de la conduite viennent d’abord de l’extérieur.

A

Vrai

24
Q

Vrai ou faux. Une même personne peut avoir des normes d’autoévaluation très variables d’une situation à l’autre.

A

Vrai

25
Q

Nommez deux facteurs responsables d’une plus ou moins grande capacité d’autocontrôle selon Perry et Bussey (1984).

A

Le style d’autorité parentale dans la famille, les modèles offerts à l’enfant, les pensées de l’enfant en situation, les caractéristiques du contexte

26
Q

Vrai ou faux. Les parents qui sont peu exigeants, inconstants dans leurs règlements et injustes dans leurs interventions ont des enfants qui se situent au bas des échelles évaluant l’intériorisation des normes sociales.

A

Vrai

27
Q

Dans la société nord-américaine, les parents ont-ils exactement les mêmes attentes envers leurs garçons qu’envers leurs filles quant au contrôle des émotions?

A

No. Les parents s’attendent à ce que les garçons masquent davantage les expressions de peur et de tristesse et que les filles inhibent davantage l’expression de la colère.

28
Q

Selon l’approche éthologique, quel est le principal facteur qui explique le maintien de certains comportements sociaux?

A

Selon les éthologistes, certains comportements sociaux se maintiennent par ce qu’ils favorisent la survie des animaux et des êtres humains.

29
Q

Nommez deux catégories de besoins dont la satisfaction serait liée à l’attachement à l’égard des parents selon l’approche éthologiste.

A

La satisfaction des besoins vitaux des jeunes, l’apprentissage de la communication avec les autres, l’exploration de l’environnement sans crainte des dangers

30
Q

Quelle fonction du développement Piaget attribue-t-il à l’interaction avec les pairs?

A

Piaget estime que l’interaction avec les pairs constitue une puissante source de stimulation cognitive.

31
Q

Nommez deux des trois mécanismes sous-jacents à l’influence des pairs selon Perry et Bussey (1984).

A

Les pairs constituent une source de récompenses et de punitions, les pairs servent de modèles, les pairs alimentent un processus actif de comparaison

32
Q

Nommez trois comportements prosociaux généralement bien accueillis par les pairs.

A

Les sourires, les approches de jeu, les manifestations d’intérêt à l’égard des autres, les félicitations, le partage

33
Q

Vrai ou faux. L’arrivée d’un pair inconnu peut susciter chez l’enfant, une certaine appréhension comparable en intensité et en durée à la réaction vis-à-vis d’un adulte étranger.

A

Faux

34
Q

Indiquez deux avantages liés à l’accès à la pensée réversible chez l’enfant dans ses interactions sociales.

A

Elle rend plus apte

1) à mieux saisir le point de vue des autres
2) à exprimer sa pensée de façon cohérente
3) à mieux anticiper les conséquences de ses gestes
4) à mieux comprendre les règles des jeux et leurs fonctions

35
Q

Vrai ou faux. De 6 à 11 ans environ, la fréquence des interactions sociales incluant un adulte augmente graduellement, comparativement à celle des interactions comprenant un pair, qui diminue au cours de cette période.

A

Faux

36
Q

Nommez trois des quatre types de relations possibles entre les pairs.

A

Les amis intimes, les amis sociaux, les partenaires d’activité, les connaissances

37
Q

Selon Oden (1988), quelle proportion des pairs seraient classés “meilleurs amis” en 4e, en 5e et en 6e année?

a) +- 50%
b) +- 10%
c) +- 25%
d) +- 45%

A

c)

38
Q

Nommez trois des grandes catégories d’enfants que les échelles sociométriques permettent typiquement d’identifier.

A

Populaire, rejeté, controversé, négligé

39
Q

Nommez deux des trois distinctions entre le jeu et les autres activités de l’enfant.

A

1) Il répond à une motivation intrinsèque plutôt qu’à des récompenses extrinsèques ou à des exigences du milieu.
2) Il est orienté vers les moyens et non pas nécessairement vers les buts.
3) Il n’est pas sérieux.

40
Q

Vrai ou faux. Selon Piaget, le jeu représente l’effort de l’enfant pour comprendre les choses et leur donner un sens.

A

Vrai

41
Q

Quel est le rôle principal du jeu sur le plan social?

A

Sur le plan social, le jeu est un lieu privilégié d’exploration des rôles que l’enfant sera appelé à jouer plus tard.

42
Q

Vrai ou faux. D’après l’approche humaniste psychanalytique, le jeu remplit un rôle cathartique du point de vue affectif: il permet l’expression des sentiments, de fantasmes, tout en permettant à l’enfant de réinterpréter ses expériences négatives.

A

Vrai

43
Q

Quel est le pourcentage d’enfants du début du primaire qui manifestent fréquemment des comportements agressifs (selon Gagnon, 1989)?

a) de 1% à 3%
b) de 4% à 10%
c) de 12% à 17%
d) 18% et plus

A

b)

44
Q

Quelle acquisition chez l’enfant permet de développer des substituts au règlement physique des conflits?

A

Le langage

45
Q

Quelle hormone présente en quantité supérieure chez le garçon associe-t-on à une plus grande impatience, à l’irritabilité et à la tendance à l’agressivité?

A

La testostérone

46
Q

Vrai ou faux. On observe des prédispositions biologiques à l’agressivité chez certains invididus.

A

Vrai

47
Q

Nommez deux caractéristiques familiales typiques des enfants antisociaux.

A

Discipline rude et incohérente, engagement parental faible auprès des enfants, faible supervision des activités de l’enfant

48
Q

Vrai ou faux. Selon Patterson et autres (1989), les comportements agressifs mènent au rejet de la part des pairs mais non l’inverse (c’est-à-dire le rejet qui amène l’agressivité).

A

Vrai

49
Q

Vrai ou faux. Il est relativement facile d’obtenir la participation des parents dans le traitement de leur enfant délinquant.

A

Faux

50
Q

Nommez deux des trois conditions pour la prévention de la délinquance établies par Patterson et autre (1989).

A

1) Intervenir le plus tôt possible auprès de l’enfant pour développer chez lui les habiletés sociales requises
2) Intervenir aussi sur le plan des apprentissages pour favoriser l’intégration à l’école et, en même temps, la prévention des retards irrécupérables
3) Obtenir de l’aide des parents