CHAP6 Comportements émotionnels Flashcards

1
Q

Les émotions peuvent être définies comme une expérience à la fois psychologique et physiologique en réponse ou en réaction à des stimuli ayant une composante affective. En ce sens elles constituent une réponse adaptative ayant 3 composantes.
Lesquelles ?

A

1/ Comportementale : Vocalisation, sursaut, fuite ou encore agression
2/ Physiologique : Modulations du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire, piloérection, rougissements, …
3/ Subjective : Sentiment, état interne.

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2
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE

Pourquoi les études sur la cognition ont-elles longtemps ignoré les émotions ?

A

Les études sur la cognition ont longtemps ignoré les émotions car elles les considéraient comme l’objet d’investigation de domaines spécifiques comme la psychologie sociale, l’étude de la personnalité, la psychologie clinique et pathologique.
Il faudra donc attendre le 19e siècle pour voir naître les premières expérimentations sur l’émotion.

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3
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
[Qui ? (Quand ?)] réussit à reproduire sur le visage de ses sujets des émotions, telles que la colère, la peur ou la joie grâce à des […]. Il distingua notamment le [… …] ([…], de circonstance) du [… …] (involontaire exprimant la […]), qui est nommé [… de …].

A

[Duchenne de Boulogne (1862)] réussit à reproduire sur le visage de ses sujets des émotions, telles que la colère, la peur ou la joie grâce à des [stimulations]. Il distingua notamment le [sourire forcé] ([volontaire], de circonstance) du [vrai sourire] (involontaire exprimant la [joie]), qui est nommé [sourire de Duchenne].

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4
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
[Qui ?] inscrira en [Quand ?] ensuite les émotions dans une vision […] et leur conférera une [valeur …] et de [… …] entre les individus d’une même […].

A

[Darwin] inscrira en [1872] ensuite les émotions dans une vision évolutive et leur conférera une [valeur adaptative] et de [communication sociale] entre les individus d’une même [espèce].

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5
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Plus tard, après Darwin, naîtront deux théories qui vont largement influencer les expérimentations sur les émotions.
Quelles sont ces 2 théories majeures des émotions ?

A

1) La théorie de James et Lange (1880)

2) La théorie de Cannon et Bard (1920-1930)

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6
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
VRAI ou FAUX ?
À la fin du 19 siècle un psychologue (James, 1884) et une physiologiste (Lange, 1887) proposent ensemble une théorie des émotions.

A

FAUX : Le psychologue James (1884) et la physiologiste Lange (1887) proposent de manière indépendante et parallèle une même théorie.

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7
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
La théorie de James et Lange (1880) tente d’établir un lien entre la composante […] d’une émotion et ses composantes […] et […].

A

La théorie de James et Lange (1880) tente d’établir un lien entre la composante [subjective] d’une émotion et ses composantes [physiologiques] et [comportementales].

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8
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
La théorie de James et Lange (1880) propose de considérer la composante subjective comme la […] de la perception des [… …] qui surviennent à la suite d’un évènement. Autrement dit, selon ces auteurs, c’est parce que nous […] des [… …] que nous développons une expérience subjective émotionnelle. Cette théorie est dite […] puisque la source de nos émotions serait issue du [… …].

A

La théorie de James et Lange (1880) propose de considérer la composante subjective comme la [résultante] de la perception des [modifications physiologiques] qui surviennent à la suite d’un évènement. Autrement dit, selon ces auteurs, c’est parce que nous [ressentons] des [modifications physiologiques] que nous développons une expérience subjective émotionnelle. Cette théorie est dite [périphéraliste] puisque la source de nos émotions serait issue du [système périphérique].

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9
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Au contraire de James et Lange (1880), Cannon (1927) et Bard (1928) affirment que les manifestations physiologiques tels que les tremblements, la transpiration ou les larmes sont issues d’un [… …] d’une […]. Autrement dit, selon ces auteurs, c’est parce que nous […] une […] que nous développons des [… …]. Cette théorie est dite […] puisque la source de nos émotions serait issue du [… … …].

A

Au contraire de James et Lange (1880), Cannon (1927) et Bard (1928) affirment que les manifestations physiologiques tels que les tremblements, la transpiration ou les larmes sont issues d’un [ressenti subjectif] d’une [émotion]. Autrement dit, selon ces auteurs, c’est parce que nous [ressentons] une [émotion] que nous développons des [modifications physiologiques]. Cette théorie est dite [centraliste] puisque la source de nos émotions serait issue du [système nerveux central].

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10
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE

La théorie de Cannon et Bard (1920-1930) a-t-elle été confirmée ?

A

1 UN PEU D’HISTOIRE
La théorie de Cannon et Bard (1920-1930) est corroborée par des études chez l’animal et chez l’homme qui ont montré que même en l’absence d’information corporelle (par exemple chez des patients paraplégiques) il existe toujours un ressenti émotionnel. Mais elle est tout de même à moduler dans les sens ou certaines données physiologiques permettent de dissocier des émotions et qu’il a été démontré que le sentiment émotionnel serait moins intense chez des patients paraplégiques.

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11
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
James et Lange vs Cannon-Bard
Ainsi selon James et Lange, l’expérience émotionnelle est la conséquence de [… …] tandis que selon Cannon-Bard, l’expérience émotionnelle est la conséquence directe de la […] d’un […] et entraine ensuite des [… …].

A

Ainsi selon James et Lange, l’expérience émotionnelle est la conséquence de [modifications physiologiques] tandis que selon Cannon-Bard, l’expérience émotionnelle est la conséquence directe de la [perception] d’un [stimulus] et entraine ensuite des [modifications physiologiques].

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12
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
En 1999, [Antonio Banderas ?] proposa une théorie dite des [… …] qui s’inscrit entre les deux précédentes théories (James et Lange/Cannon-Bard).

A

En 1999, [Antonio Damasio] proposa une théorie dite des [marqueurs somatiques] qui s’inscrit entre les deux précédentes théories (James et Lange/Cannon-Bard).

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13
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Après avoir étudié des patients présentant des lésions du [… …] et présentant des déficits [… et …] (ayant un raisonnement [de « …-… » sans …]) Damasio proposa que [l’…] entre les [… … …] et des [… …] (c’est-à-dire des [… … …]) puissent être à l’origine de l’expérience subjective émotionnelle.

A

Après avoir étudié des patients présentant des lésions du [cortex préfrontal] et présentant des déficits [émotionnels et décisionnels] (ayant un raisonnement [de « sang-froid » sans émotions]) Damasio proposa que [l’intégration] entre les [éléments environnementaux perçus] et des [marqueurs somatiques] (c’est-à-dire des [modifications physiologiques corporelles]) puissent être à l’origine de l’expérience subjective émotionnelle.

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14
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Scherer (2009)
Pour [S… (2009)] le sentiment émotionnel serait équivalent à un [… de …] regroupant différentes [… …].

A

1 UN PEU D’HISTOIRE
Pour [Scherer (2009)] le sentiment émotionnel serait équivalent à un [état de conscience] regroupant différentes [sous composantes].

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15
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Scherer (2009)
Pour Scherer (2009) le sentiment émotionnel serait équivalent à un état de conscience regroupant différentes sous composantes. Lesquelles ?

A

1) l’évaluation cognitive,
2) la physiologique périphérique,
3) la tendance à l’action,
4) l’expression motrice,
5) le sentiment subjectif.

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16
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Scherer (2009)
La composante évaluative traiterait à chaque instant les différentes […] issues des différents systèmes d’information afin d’évaluer sa […], ses […], une [… …] et une […] pour le soi, ce qui déterminerait la […] et [l’…] de l’émotion ressentie.

A

La composante évaluative traiterait à chaque instant les différentes [informations] issues des différents systèmes d’information afin d’évaluer sa [pertinence], ses [implications], une [maitrise potentielle] et une [signification] pour le soi, ce qui déterminerait la [nature] et [l’intensité] de l’émotion ressentie.

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17
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Scherer (2009)
Quel est le point important à retenir de cette théorie ?

A

Un point important dans cette théorie est que les émotions ne sont pas considérées comme un processus immuable et statique, mais plutôt comme un ensemble de processus flexibles qui interagissent les uns avec les autres, permettant ainsi une adaptation constante du sujet à son environnement.

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18
Q

1 UN PEU D’HISTOIRE
Scherer (2009)
Que propose de considérer le modèle par composantes adapté de Grandjean et Scherer, 2008 ?

A

Ce modèle propose de considérer les processus d’évaluation comme organisés en une séquence de quatre objectifs. Chaque résultat sous composante de l’évaluation conduit à des changements dans les autres composantes de l’émotion (physiologie, tendance d’action, expression de moteur, et sentiment subjectif).
Les processus d’évaluation en cours interagissent en outre avec d’autres fonctions cognitives (attention, mémoire,…).

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19
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
Il existe un grand nombre de classifications des expressions émotionnelles. Deux grandes approches ont majoritairement influencé les recherches en neurosciences cognitives. Lesquelles ?

A

L’approche catégorielle et l’approche dimensionnelle.
Ces deux approches sont complémentaires pour permettre de caractériser les expressions faciales émotionnelles et ont souvent été utilisées conjointement.

20
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
L’approche catégorielle soutient l’existence de deux types d’émotions. Lesquelles ?

A

1) les émotions primaires

2) les émotions secondaires

21
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS

  1. 1 Approche catégorielle
    1) les émotions primaires seraient des [… de …] dont l’organisation reposerait sur des mécanismes [… et …].
A

1) les émotions primaires seraient des [émotions de base] dont l’organisation reposerait sur des mécanismes [innés et automatiques].

22
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
2) les émotions secondaires (ou mixtes) sont des […] des [… de …].
Par exemple, la honte est un […] de [… et de …] [(… ou … contre soi)].

A

2) les émotions secondaires (ou mixtes) sont des [mélanges] des [émotions de base].
Par exemple, la honte est un [mélange] de [peur et de colère] [(bloquée ou retournée contre soi)].

23
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
VRAI ou FAUX ?
Pour Damasio, les émotions secondaires seraient acquises dès l’enfance.

A

FAUX : Pour Damasio, les émotions secondaires seraient acquises uniquement à l’âge adulte, sur la base des émotions primaires développées dans l’enfance et à partir de nos expériences passées.

24
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
À l’heure actuelle, il est généralement admis qu’il y aurait six émotions de base. Lesquelles ?

A

la joie, la colère, la tristesse, le dégoût, la peur et la surprise.

25
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
Cette classification des six émotions de base a été proposée par [Paul Newman ?] et ses collègues, qui ont mis en évidence des [… …] dans la […] et [l’…] de ces six expressions émotionnelles (…, 1992), [Newman ?] en déduit donc la [… …] de ces émotions.

A

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche catégorielle
Cette classification des six émotions de base a été proposée par [Paul Ekman] et ses collègues, qui ont mis en évidence des [analogies transculturelles] dans la [production] et [l’interprétation] de ces six expressions émotionnelles (Ekman, 1992), [Ekman] en déduit donc la [caractéristique universelle] de ces émotions.

26
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche dimensionnelle
L’approche dimensionnelle s’intègre dans une [… … des …]. Elle considère les expressions faciales émotionnelles comme un […] qui génère une [… …] chez l’observateur, au même titre qu’une image [… ou …]. Cette approche décrit les émotions selon un [… …] de dimensions qui les caractérisent. En particulier, une dimension nommée la « […] » de l’émotion classe les émotions selon une [… …/…] (ou encore […/…, …/…]), liée au [… …] face au […] (Adolphs, 2002).

A

L’approche dimensionnelle s’intègre dans une [théorie générale des émotions]. Elle considère les expressions faciales émotionnelles comme un [stimulus] qui génère une [réaction émotionnelle] chez l’observateur, au même titre qu’une image [agréable ou désagréable]. Cette approche décrit les émotions selon un [nombre défini] de dimensions qui les caractérisent. En particulier, une dimension nommée la « [valence] » de l’émotion classe les émotions selon une [dichotomie positive/négative] (ou encore [plaisir/douleur, agréable/désagréable]), liée au [ressenti émotionnel] face au [stimulus] (Adolphs, 2002).

27
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche dimensionnelle
Par ailleurs, plusieurs auteurs ont également proposé un classement selon une dimension d’ « [… …] » qui serait […] et […] de la valence ([C…, 19..] ; [L… et al., 19..]). Cet […] fait allusion à [l’…] de l’expérience émotionnelle ressentie face à un stimulus donné.

A

Par ailleurs, plusieurs auteurs ont également proposé un classement selon une dimension d’ « [éveil émotionnel] » qui serait [dissociable] et [indépendante] de la valence ([Cacioppo, 1994] ; [Lang et al., 1994]). Cet [éveil] fait allusion à [l’intensité] de l’expérience émotionnelle ressentie face à un stimulus donné.

28
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
2.1 Approche dimensionnelle
Deux émotions ayant une valence négative seront-elles identiques en termes d’éveil émotionnel ?

A

Non, deux émotions ayant une valence négative, comme par exemple la tristesse et la rage, ne seront pas identiques en termes d’éveil émotionnel.

29
Q

2 CLASSEMENT DES EMOTIONS
Le plus fréquemment, une approche […] est utilisée pour classifier les expressions émotionnelles, considérant deux axes : un axe de […] et un axe d’[… …].

A

Le plus fréquemment, une approche [bidimensionnelle] est utilisée pour classifier les expressions émotionnelles, considérant deux axes : un axe de [valence] et un axe d’[éveil émotionnel].

30
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Une expérience réalisée en 1946 par [H…] a montré que la stimulation de [l’… …] provoque, chez le chat, des comportements [d’…] tandis qu’une stimulation de [l’… …] provoque des comportements de […].

A

Une expérience réalisée en 1946 par [Hess] a montré que la stimulation de [l’hypothalamus médian] provoque, chez le chat, des comportements [d’agression] tandis qu’une stimulation de [l’hypothalamus latéral] provoque des comportements de [prédation].

31
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Chez des sujets épileptiques agressifs, une lésion chirurgicale de l’hypothalamus rend le sujet plus […] voire […] et incapable de [s’… à une … …].

A

Chez des sujets épileptiques agressifs, une lésion chirurgicale de l’hypothalamus rend le sujet plus [passif] voire [indifférent] et incapable de [s’adapter à une situation nouvelle].

32
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUÉES

Ainsi l’hypothalamus est le [… …] des réponses [s… c…] et [p… v…].

A

Ainsi l’hypothalamus est le [centre régulateur] des réponses [somatiques comportementales] et [physiologiques végétatives].

33
Q
3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
En [19..], [J... P...] décrit un ensemble de structures dans la [... ...] du cerveau, qui prendrait en charge [l’... des ...] et [l’... ...].
Ces structures ([... ...], [...], [...] et [...]) situées sous le [...] sont reliées entre elles par des [... de ...] ([...] et [... ...-...]) et constituent le « [... de ...] ».
A
En [1937], [James PAPEZ] décrit un ensemble de structures dans la [paroi médiane] du cerveau, qui prendrait en charge [l’expression des émotions] et [l’expérience subjective].
Ces structures ([gyrus cingulaire], [hippocampe], [hypothalamus] et [thalamus]) situées sous le [cortex] sont reliées entre elles par des [faisceaux de fibres] ([trigone] et [faisceau mamillo-thalamique]) et constituent le « [circuit de Papez] ».
34
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Selon Papez, les messages sensoriels en lien avec des stimuli émotionnels qui arrivent au […] sont ensuite dirigés vers le […] et vers [l’…]. [L’… …] serait connecté au [… …] lui même lié au [… …]. L’expérience émotionnelle naitrait de l’activation du [… …] qui intègrerait les […] issus de [l’…] et les […] issues de [… …].
La connection du [… … à l’…], puis à [l’…] permettrait un […] des [… …].

A

Selon Papez, les messages sensoriels en lien avec des stimuli émotionnels qui arrivent au [thalamus] sont ensuite dirigés vers le [cortex] et vers [l’hypothalamus]. [L’hypotalamus antérieur] serait connecté au [thalamus antérieur] lui même lié au [cortex cingulaire]. L’expérience émotionnelle naitrait de l’activation du [cortex cingulaire] qui intègrerait les [signaux] issus de [l’hypothalamus] et les [informations] issues de [cortex sensoriels].
La connection du [cortex cingulaire à l’hippocampe], puis à [l’hypothalamus] permettrait un [contrôle] des [réactions émotionnelles].

35
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
En 1952, [M…L…] décrivit lui aussi un ensemble de structures impliquant également [l’…] et les [… de la …]. Il y inclura plus tard [l’…] et le [… …]. Cet ensemble de structure est nommée [… …].

A

En 1952, [MacLean] décrivit lui aussi un ensemble de structures impliquant également [l’amygdale] et les [ganglions de la base]. Il y inclura plus tard [l’hippocampe] et le [cortex préfrontal]. Cet ensemble de structure est nommée [système limbique].

36
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
[L’…] est une structure bilatérale qui doit son nom à sa forme qui rappelle celle d’une amande. Elle est située tout près de [l’…], dans la partie […] du [lobe …] (ou [pôle …]). Elle joue un rôle important pour notre capacité de […] et de […] les émotions, notamment la […] (Phelps et al. 2001)

A

[L’amygdale] est une structure bilatérale qui doit son nom à sa forme qui rappelle celle d’une amande. Elle est située tout près de [l’hippocampe], dans la partie [frontale] du [lobe temporal] (ou [pôle temporal]). Elle joue un rôle important pour notre capacité de [ressentir] et de [percevoir] les émotions, notamment la [peur] (Phelps et al. 2001)

37
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES

L’amygdale communique avec de nombreuses autres structures nerveuses qui lui sont connectées. Pour produire quoi ?

A

1/ des réponses comportementales : mouvements d’approche ou de fuite, production de gestes ou de sons exprimant notre état émotionnel.
2/ des modulations de l’activité des systèmes nerveux végétatif et endocrinien : pression artérielle, fréquence cardiaque ; sécrétion d’adrénaline (pour mobiliser l’organisme) ou d’autres hormones, comme la testostérone (favorise les comportements sexuels).
3/ des modifications du tonus nerveux général : les changements d’état d’âme, euphorie ou tristesse.

38
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Les émotions sont largement […] et […]. Cette […] s’explique en grande partie par la […] de l’amygdale, qui comprend [… … de traitement].

A

Les émotions sont largement [automatiques] et [involontaires]. Cette [automaticité] s’explique en grande partie par la [connectivité] de l’amygdale, qui comprend [deux voies de traitement].

39
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Les stimuli sensoriels seront tout d’abord traités au sein du thalamus, puis par une des deux voies vers l’amygdale. Quelles sont ces deux voies ?

A

1) la voie thalamo-amygdalienne (ou voie courte)

2) la voie thalamo-cortico-amygdalienne (ou voie longue).

40
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Lorsqu’un stimulus est fortement émotionnel il sera encodé en mémoire par l’intermédiaire de [l’…] tandis que [l’…] établira un lien avec les différents aspects émotionnels de la situation.

A

Lorsqu’un stimulus est fortement émotionnel il sera encodé en mémoire par l’intermédiaire de [l’hippocampe] tandis que [l’amygdale] établira un lien avec les différents aspects émotionnels de la situation.

41
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Le cortex préfrontal
Des expériences chez le singe ont montré qu’une [… du lobe …] rend l’animal apaisé.

A

Des expériences chez le singe ont montré qu’une [lobotomie du lobe frontal] rend l’animal apaisé.

42
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Le cortex préfrontal
Dans les années 50, Moniz proposa de réaliser de petites lésions chirurgicales frontales pour soigner des patients présentant des troubles émotionnels. Quand et pourquoi ce type de méthode a-t-il été abandonné ?

A

Ce type de méthode a été abandonné dans les années 60 à cause des nombreux effets secondaires sur le plan social et émotionnel (apathie, absence d’expression faciale, incapacité à planifier ou à organiser).

43
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Hypothèse de l’asymétrie fonctionnelle
De nombreuses études ont proposé l’hypothèse d’une [… …] des émotions. Tandis que l’hémisphère […] traiterait les émotions négatives, l’hémisphère […] traiterait les émotions positives.

A

De nombreuses études ont proposé l’hypothèse d’une [spécialisation hémisphérique] des émotions. Tandis que l’hémisphère [droit] traiterait les émotions négatives, l’hémisphère [gauche] traiterait les émotions positives.

44
Q

3 STRUCTURES CEREBRALES IMPLIQUEES
Hypothèse de l’asymétrie fonctionnelle
Depuis quelques années, plusieurs méta-analyses ont permis de mettre en doute l’hypothèse de l’asymétrie fonctionnelle (Phan et al., 2002 ; Sergerie et al., 2008). Comment ?

A

En montrant qu’il existe autant d’études ayant observé des activations gauches pour des émotions négatives que d’études ayant observé des activations droites (de même pour des émotions positives).

45
Q

Les émotions sont généralement associées à des [… …]. De manière plus stricte les émotions peuvent être définies comme une expérience à la fois […] et […] en réponse ou en réaction à des stimuli ayant une composante […]. En ce sens elles constituent une [… …].

A

Les émotions sont généralement associées à des [sentiments ressentis]. De manière plus stricte les émotions peuvent être définies comme une expérience à la fois [psychologique] et [physiologique] en réponse ou en réaction à des stimuli ayant une composante [affective]. En ce sens elles constituent une [réponse adaptative].