Chap4 L'ATTENTION Flashcards

1
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
____________________
Deux types de processus permettent d’orienter ou de mettre en jeu l’attention vers une région spatiale.
Lesquels ?

A

les processus endogènes et les processus exogènes

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Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
____________________
- L’attention endogène (nommée également attention […] ou […]) : le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain […] ou vers un certain type d’[…], en fonction de sa […] et du contenu de sa [… de …]. Ce processus attentionnel a été mis en évidence à l’aide du protocole de […].

A
  • L’attention endogène (nommée également attention [subjective] ou [volontaire]) : le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain [endroit] ou vers un certain type d’[information], en fonction de sa [motivation] et du contenu de sa [mémoire de travail]. Ce processus attentionnel a été mis en évidence à l’aide du protocole de [Posner].
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3
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
____________________
Racontez l’expérience de Posner.

A

Posner et collaborateurs (1980) ont principalement travaillé sur l’attention visuo-spatiale chez les sujets normaux et chez les patients cérébro-lésés. Dans cette expérience, le participant fixe un point central (point de [fixation]) sur un écran et des stimuli cibles apparaissent à droite ou à gauche du point de fixation (Figure 1). Le participant a pour consigne d’appuyer sur un bouton réponse dès qu’il voit apparaître la cible (que celle-ci soit à droite ou à gauche). Cette cible est précédée d’un autre stimulus qui peut être soit :
- une flèche (indice spatial, Figure 1, en haut), pointant vers un des hémichamp visuel (droit ou gauche).
- une double flèche (condition neutre), pointant chacune un hémichamp visuel.
Dans le premier cas, la cible peut apparaître à l’endroit indiqué par l’indice (condition valide, figure 1, image à gauche en haut) ou à un autre endroit (condition non valide, figure 1, image à droite en haut).
Les auteurs ont observé que dans la condition neutre, les temps de réponse des participants étaient d’environ 250-300 ms. Cependant, lorsque l’indice (flèche) indiquait le côté d’apparition de la cible (condition valide, figure 1, image à gauche en haut), les temps de réaction étaient d’environ 30 ms plus courts que dans la condition neutre.
À l’inverse, lorsque l’indice n’indiquait pas le bon côté (condition non valide, figure 1, image à droite en haut), les temps de réaction étaient d’environ 30 ms plus longs que dans la condition neutre.
Ces résultats mettent en évidence que les participants sont capables de déduire des informations à partir d’indices (l’orientation de la flèche indique souvent le lieu d’apparition de la cible) et qu’ils peuvent volontairement en tirer bénéfice (réduction des temps de réponse lorsque l’orientation de la flèche est concordante avec le lieu d’apparition de la cible). Ainsi, les participants sont capables d’orienter volontairement leur attention et de manière stratégique.
_______________________
Cf. Figure 1. Illustration du protocole utilisé par Posner dans ses études portant sur l’orientation de l’attention. Image traduite en français à partir de http://en.wikipedia.org/wiki/Posner_cueing_task

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4
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatial
____________________
- L’attention exogène (nommée également attention [s…], [o…], [a…] ou [r…]) : le sujet est attiré vers une information de l’environnement de manière plus ou moins […] de sa […]. Elle dépend des mécanismes […] de traitement et [dure?/ne dure pas?] dans le temps. Cette attention est très vite […], nous permettant de prêter attention à d’autres éléments de l’environnement. Certains auteurs la considèrent même comme étant un processus […-…] permettant une [… …] de l’individu face aux modifications de l’environnement (Allport, 1989).

A
  • L’attention exogène (nommée également attention [spontanée], [objective], [automatique] ou [réflexe]) : le sujet est attiré vers une information de l’environnement de manière plus ou moins [indépendante] de sa [volonté]. Elle dépend des mécanismes [automatiques] de traitement et [ne dure pas] dans le temps. Cette attention est très vite [inhibée], nous permettant de prêter attention à d’autres éléments de l’environnement. Certains auteurs la considèrent même comme étant un processus [pré-attentionnel] permettant une [adaptation rapide] de l’individu face aux modifications de l’environnement (Allport, 1989).
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5
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
____________________
Comment le processus attentionnel exogène peut-il être mis en évidence ?

A

Ce mécanisme peut également être mis en évidence à l’aide du protocole de Posner.
Les flèches sont remplacées par une surbrillance rapide d’une boîte (tel un flash lumineux, figure 1, images du bas) à l’éventuel endroit d’apparition de la cible. Dans cette expérience, les résultats ont montré que la réponse des participants était plus rapide lorsque la cible apparaissait à l’endroit précédemment en surbrillance. Cependant, cet effet n’était observé que si la cible était présentée très rapidement (entre 50 et 250ms) après la surbrillance. Ces résultats mettent en évidence que l’attention exogène est limitée dans le temps car elle est inhibée rapidement lorsque cela ne nécessite pas d’y prêter attention.

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6
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
____________________
Parallèlement à ces travaux sur l’attention visuo-spatiale, des équipes ont travaillé sur l’attention auditive et tactile. L’ensemble de ces études a permis de conclure que l’attention n’est pas un mécanisme unitaire. Il existe différents types de mécanismes attentionnels.
VRAI OU FAUX ?

A

VRAI

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7
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.1 L’alerte préparatoire
____________________
L’attention préparatoire se manifeste pendant quelques […] lorsqu’on prévient le sujet qu’un stimulus va apparaître appelant une […]. Une onde particulière des [… … …] : la […] ([… … …]) se développe alors dans les régions […-…]. Elle survient environ [?ms] après qu’un [… …] annonce au sujet la survenue d’un stimulus demandant une réponse motrice de sa part. Lorqu’un stimulus n’appelle pas de réponse motrice de la part du sujet, cela n’évoque pas de […].

A

L’attention préparatoire se manifeste pendant quelques [secondes] lorsqu’on prévient le sujet qu’un stimulus va apparaître appelant une réponse. Une onde particulière des [potentiels évoqués cognitifs] : la [VCN] ([variation contingente négative]) se développe alors dans les régions [fronto-centrales]. Elle survient environ [350ms] après qu’un [signal préparatoire] annonce au sujet la survenue d’un stimulus demandant une réponse motrice de sa part. Lorqu’un stimulus n’appelle pas de réponse motrice de la part du sujet, cela n’évoque pas de [VCN].

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8
Q

0 INTRODUCTION
____________________
L’attention est un pré-requis à toute autre fonction cognitive. Elle est la base de toute activité consciente et dirigée du cerveau.
Qu’en pense James (1890) ?

A

Selon James (1890), « l’attention est la sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et son maintien dans la conscience ».

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9
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.1 L’alerte préparatoire
____________________
Ainsi, cette attention (alerte préparatoire) est particulièrement altérée chez les patients atteints de démence […-…] à dominance […] et chez les patients présentant une […] avec un [… …] au niveau du [… …].

A

Ainsi, cette attention (alerte préparatoire) est particulièrement altérée chez les patients atteints de démence [fronto-temporale] à dominance [frontale] et chez les patients présentant une [épilepsie] avec un [foyer épileptique] au niveau du [lobe frontal].

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10
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.2 L’attention sélective
____________________
L’attention sélective permet de sélectionner une information […] parmi un ensemble d’informations pour pouvoir la traiter plus […] ([… … …]).
L’attention sélective peut être portée sur un [… …] parmi d’autres du même type ou sur une [… …] plutôt qu’une autre.
Pour étudier l’attention sélective, les tâches classiques font en sorte de confronter le participant à plusieurs [sources d’informations].

A

L’attention sélective permet de sélectionner une information [cible] parmi un ensemble d’informations pour pouvoir la traiter plus [profondément] ([effet cocktail party]).
L’attention sélective peut être portée sur un [signal particulier] parmi d’autres du même type ou sur une [entrée sensorielle] plutôt qu’une autre.
Pour étudier l’attention sélective, les tâches classiques font en sorte de confronter le participant à plusieurs [sources d’informations].

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11
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.2 L’attention sélective
____________________
Quel a été utilisé par la majeure partie des études sur l’attention sélective ? En quoi consiste-t-il ?

A

La majeure partie des études sur l’attention sélective a utilisé le paradigme de l’écoute dichotique (Cherry, 1953).
Il consiste en la présentation simultanée de deux mots différents, un dans chaque oreille à l’aide d’un casque. Ainsi, les mots délivrés à l’oreille droite ne parviennent pas à l’oreille gauche. L’expérimentateur demande au participant de focaliser son attention sur une oreille afin de créer une situation d’ « attention focalisée ou sélective ». Une composante négative des potentiels évoqués cognitifs, la N100 (ou N1), produite par le cortex auditif et survenant 100ms après l’écoute d’un son, est plus ample pour les sons sur lesquels l’attention du sujet est portée. Cette onde met en évidence qu’il y a un effet de l’attention sur les traitements perceptifs.
Dans le cas de stimuli visuels, une composante positive des potentiels évoqués cognitifs, la P100 (ou P1) générée par l’aire visuelle primaire (cortex occipital) est observée. Ainsi, l’attention sélective intervient très tôt dans la chaîne de traitement de l’information.

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12
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
En parallèle du protocole d’écoute dichotique, un autre protocole a été largement utilisé dans les études portant sur l’attention dans le domaine de la mémoire auditive. De quel paradigme s’agit-il ?

A

Il s’agit du paradigme oddball dans lequel deux types de stimuli se succèdent selon une probabilité différente (stimulus rare et stimulus fréquent, proportion apparition est respectivement de 33% et de 66%).

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13
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
Ce type de paradigme (oddball) a mis en évidence une onde : la [… …] ([…] ou […]). Celle-ci constitue un indice […] de la détection d’un […] dans un environnement.

A

Ce type de paradigme (oddball) a mis en évidence une onde : la [MisMatch Negativity] ([MMN] ou [N2a]). Celle-ci constitue un indice [neurophysiologique] de la détection d’un [changement] dans un environnement.

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14
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
La MMN est induite par le [… …] et reflète la détection d’un [… …] par rapport au standard.

A

La MMN est induite par le [stimulus déviant] et reflète la détection d’un [changement acoustique] par rapport au standard.

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15
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
Par ailleurs une autre composante positive a pu être déterminée : la […] ([…]) qui marque l’orientation […] et [… …] de l’attention vers le stimulus déviant.

A

Par ailleurs une autre composante positive a pu être déterminée : la [P300] ([P3a]) qui marque l’orientation [automatique] et [non volontaire] de l’attention vers le stimulus déviant.

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16
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
Deux autres composantes représentent les processus volontaires de l’attention. Lesquels ?

A

1) la N2b

2) la P3b

17
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
1) la N2b survient entre [? et ?ms] après la survenue d’un stimulus dans les régions centrales.
2) la P3b survient [? à ?ms] après la survenue d’un stimulus dans les régions pariétales.
Ces deux composantes sont présentes lors de tâches de [… …] de stimuli (il est explicitement demandé aux sujets de porter leur attention sur les stimuli) dans les modalités […] et […] et sont plus amples lorsque les stimuli sont […].

A

1) la N2b survient entre [150 et 300ms] après la survenue d’un stimulus dans les régions centrales.
2) la P3b survient [300 à 600ms] après la survenue d’un stimulus dans les régions pariétales.
Ces deux composantes sont présentes lors de tâches de [discrimination explicite] de stimuli (il est explicitement demandé aux sujets de porter leur attention sur les stimuli) dans les modalités [visuelles] et [auditives] et sont plus amples lorsque les stimuli sont [rares].

18
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.3 L’orientation contrôlée de l’attention
____________________
La N2b est interprétée comme reflétant des processus attentionnels […] et […] sur un stimulus […].
La P3b reflèterait les processus attentionnels […] liés à l’[… de la …].

A

La N2b est interprétée comme reflétant des processus attentionnels [orientés] et [contrôlés] sur un stimulus [attendu].
La P3b reflèterait les processus attentionnels [contrôlés] liés à l’[identification de la cible].

19
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
Comment le niveau général de vigilance peut-il être évalué ?

A

Le niveau général de vigilance peut-être évalué à l’aide de tests de détection de cibles qui apparaissent à des intervalles de temps aléatoires durant un long laps de temps. Après la seconde guerre mondiale, des tests de repérage d’ennemis sur un radar ont été développés. Ils ont mis en évidence que la vigilance était altérée après trente minutes de tâche. Par exemple, la recherche d’étoiles filantes dans le ciel, est un test de niveau de vigilance.

20
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
L’attention focalisée est la base de la concentration mentale.
VRAI OU FAUX ?

A

VRAI

21
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
L’attention focalisée nous permet de cibler des stimuli […] et d’éviter des phénomènes de […] en nous concentrant sur certains stimuli de notre environnement et en ne prêtant pas (ou peu) attention aux [… …].

A

L’attention focalisée nous permet de cibler des stimuli [spécifiques] et d’éviter des phénomènes de [distraction] en nous concentrant sur certains stimuli de notre environnement et en ne prêtant pas (ou peu) attention aux [éléments distracteurs].

22
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
L’attention soutenue permet de […] l’attention sur une durée assez […] pour exécuter une tâche […]. Les tâches sur […] sollicitent particulièrement l’attention soutenue.

A

L’attention soutenue permet de [maintenir] l’attention sur une durée assez [longue] pour exécuter une tâche [spécifique]. Les tâches sur [ordinateur] sollicitent particulièrement l’attention soutenue.

23
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
L’attention alternante repose sur la capacité à [… …] son attention sur une durée assez […] pour exécuter une tâche […]. Elle fait intervenir la [… de …].

A

L’attention alternante repose sur la capacité à [déplacer rapidement] son attention sur une durée assez [longue] pour exécuter une tâche [spécifique]. Elle fait intervenir la [mémoire de travail].

24
Q

1 LES MODELES DE L’ATTENTION
1.1 La mise en jeu de l’attention visuo-spatiale
1.2 Les composantes des mécanismes de l’attention - 1.2.4 Les autres types de processus attentionnels
____________________
L’attention divisée est un modèle de la [… de …]. Elle permet au sujet de [… … … … … …] ou bien [… …] dans une tâche […].

A

L’attention divisée est un modèle de la [mémoire de travail]. Elle permet au sujet de [traiter plusieurs tâches à la fois] ou bien [plusieurs opérations] dans une tâche [complexe].

25
Q

2 LES RESEAUX CEREBRAUX DE L’ATTENTION ____________________
Un certain nombre de structures cérébrales ont été citées comme susceptibles de participer à la génération des ondes marquant les processus attentionnels. Qui postule des réseaux impliqués ? Et combien ? Précisez lesquels.

A

Le modèle de l’attention visuo-spatiale de Posner (1994) postule trois réseaux imbriqués, interconnectés et complémentaires :

1) Le réseau de l’éveil et de la vigilance
2) Le réseau postérieur
3) Le réseau antérieur

26
Q

2 LES RESEAUX CEREBRAUX DE L’ATTENTION
____________________
Le réseau de l’éveil et de la vigilance implique le [… …] du [… …] et ses connexions avec le [… …] et le […] qui joue un rôle dans le maintien de la vigilance. Des études en imagerie ont également mis en évidence des activations au niveau du [… … …] lors de tâches de vigilance. Ainsi, il semblerait que l’activation […] soit plus importante lors d’un contrôle […] de l’attention (attention […]) et l’activation […] serait la même que l’attention soit endogène ou exogène.

A

Le réseau de l’éveil et de la vigilance implique le [locus coeruleus] du [tronc cérébral] et ses connexions avec le [lobe pariétal] et le [colliculus] qui joue un rôle dans le maintien de la vigilance. Des études en imagerie ont également mis en évidence des activations au niveau du [lobe frontal droit] lors de tâches de vigilance. Ainsi, il semblerait que l’activation [frontale] soit plus importante lors d’un contrôle [stratégique] de l’attention (attention [endogène]) et l’activation [pariétale] serait la même que l’attention soit endogène ou exogène.

27
Q

2 LES RESEAUX CEREBRAUX DE L’ATTENTION
____________________
Le réseau postérieur comprend le [… …], le [… …] et le […]. Il est impliqué dans l’orientation de l’attention vers les stimuli […]. Alors que le cortex […] aurait un rôle de […] de l’attention, le […] permettrait [l’…] de l’attention vers une [… …]. Le [… …] agirait de manière à permettre ce […] de l’attention.

A

Le réseau postérieur comprend le [cortex pariétal], le [colliculus postérieur] et le [pulvinar]. Il est impliqué dans l’orientation de l’attention vers les stimuli [pertinents]. Alors que le cortex [pariétal] aurait un rôle de [désengagement] de l’attention, le [pulvinar] permettrait [l’engagement] de l’attention vers une [nouvelle cible]. Le [colliculus supérieur] agirait de manière à permettre ce [déplacement] de l’attention.

28
Q

2 LES RESEAUX CEREBRAUX DE L’ATTENTION
____________________
Le réseau antérieur comprend le [… …] et [l’… … …]. Il est impliqué dans la […] de cibles […] ([… …]) et la sélection de la [… …] de la réponse ([… … …]).

A

Le réseau antérieur comprend le [cortex cingulaire] et [l’aire motrice supplémentaire]. Il est impliqué dans la [détection] de cibles [visuelles] ([cortex cingulaire]) et la sélection de la [programmation motrice] de la réponse ([aire motrice supplémentaire]).

29
Q

2 LES RESEAUX CEREBRAUX DE L’ATTENTION
____________________
En général les études en imagerie fonctionnelle mettent en évidence l’implication de plusieurs zones cérébrales dans les mécanismes attentionnels. Lesquelles ?

A
  • le lobe pariétal postérieur (droit principalement),
  • le cortex frontal ou préfrontal (droit principalement),
  • le cortex cingulaire antérieur
  • le colliculus supérieur.
30
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.1 Les troubles de la vigilance
____________________
Ces troubles sont souvent évalués avec des tâches […] de [courte?/longue?] durée qui nécessitent un […] de l’attention.

A

Ces troubles sont souvent évalués avec des tâches [monotones] de [longue] durée qui nécessitent un [maintien] de l’attention.

31
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.1 Les troubles de la vigilance
____________________
Quel est le test le plus fréquemment utilisé pour évaluer les troubles de la vigilance ?

A

l’empan numérique auditif

32
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.1 Les troubles de la vigilance
____________________
En quoi consiste l’empan numérique auditif ?

A

L’empan numérique auditif consiste en la répétition de listes de chiffres de 1 à 7 par le sujet (par exemple : 2-6-5-3, le sujet répète, puis 7-4-2-5-6 jusqu’à un empan de 7 chiffres).
Ce test est inclus dans les batteries d’évaluation de la mémoire.

33
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.1 Les troubles de la vigilance
____________________
Il est également possible de mesurer l’empan mnésique à l’aide de tests de [… de …] ou de [… …] (par exemple à l’aide des [… de …]). Ces tests permettent de différencier des troubles de la mémoire d’un [… …] des processus mentaux.

A

Il est également possible de mesurer l’empan mnésique à l’aide de tests de [répétition de phrases] ou de [reproduction spatiale] (par exemple à l’aide des [cubes de Corsi]). Ces tests permettent de différencier des troubles de la mémoire d’un [ralentissement général] des processus mentaux.

34
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.2 Les troubles de l’attention focalisée
____________________
Quel est le test le plus utilisé pour évaluer les troubles de l’attention focalisée et en quoi consiste-t-il ?

A

L’effet Stroop qui a été défini par J. R. Stroop (1935) et désigne un [effet d’interférence] lors de la présentation d’une information non pertinente à l’exécution d’une tâche. Cette tâche consiste en la présentation de mots de couleurs écrits en encre de couleurs. Stroop remarqua que la dénomination de la couleur de l’encre d’un mot de couleur était plus facile lorsque celle-ci était concordante avec le nom de couleur (par exemple le mot « vert » écrit en vert) que lorsqu’elle ne correspondait pas (par exemple le mot « vert » écrit en rouge). Comme la lecture est un comportement automatique et irrépressible, la lecture du mot interfère sur la dénomination de la couleur de l’encre de ce mot. Ainsi, si la couleur lui correspond, le traitement de la couleur est facilité. Si la couleur ne lui correspond pas, le traitement est inhibé par la lecture.

35
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.3 Les troubles de l’attention soutenue
____________________
Quel est le test le plus utilisé pour évaluer les troubles de l’attention soutenue et en quoi consiste-t-il ?

A

Le test le plus utilisé est le « Paced Auditory Serial Addition Test » (PASAT).
Lors de cette évaluation, le sujet entend 61 chiffres avec une fréquence d’apparition constante et a pour consigne d’additionner ces chiffres 2 à 2 et d’annoncer le résultat à haute voix (par exemple : La bande son annonce : 2, 8, 5, 6. Le patient doit noter : 10, 13, 11, …). Ce test permet d’analyser les capacités d’attention, de concentration, de traitement de l’information (sous leurs aspects cognitifs).

36
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.4 Les troubles de l’attention alternante
____________________
Citez un test couramment utilisé pour évaluer les troubles de l’attention alternante et en quoi consiste-t-il ?

A

L’un des tests permettant d’évaluer l’attention alternante est le Trail Making Test (TMT). Cette épreuve constituée en deux parties (A et B) implique également des capacités visuo-motrices (recherche visuelle, surtout dans la partie B).
Dans la partie A du test le sujet doit, à l’aide d’un crayon, relier des nombres par ordre croissant, alors qu’ils sont répartis aléatoirement sur une page. Dans la partie B, le sujet doit relier alternativement un nombre à une lettre de manière croissante (1-A-2-B-3-C-4-D…). Le participant doit faire cet exercice le plus rapidement possible sans lever le crayon de la feuille. Si l’expérimentateur voit que le sujet se trompe, il doit le lui faire remarquer.

37
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.5 Les troubles de l’attention divisée
____________________
On peut examiner l’attention divisée à l’aide d’épreuves bien spécifiques. Par exemple ?

A

L’un des tests demande de retenir une série d’une ou plusieurs informations pendant que le sujet effectue une autre tâche (par exemple : retenir des noms d’animaux qui sont lus à voix haute par l’examinateur en même temps qu’effectuer une tâche de calcul).

38
Q

3 LES TROUBLES DE L’ATTENTION
3.6 Le cas de l’héminégligence
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L’héminégligence est une […] ou une […] de réponses à des stimuli visuels présentés dans l’hémichamp visuel [ipsilatéral?/controlatéral?] à la lésion cérébrale (le plus souvent dans l’espace [droit?/gauche?]). Les patients se comportent comme s’ils ignoraient la moitié de [l’…] voire de leur propre […]. Elle est la conséquence de lésions […] de l’hémisphère [droit] et plus rarement de l’hémisphère […]. Longtemps considérée comme un trouble […], l’héminégligence est maintenant attribuée à une difficulté [d’… … de l’…].

A

L’héminégligence est une [diminution] ou une [absence] de réponses à des stimuli visuels présentés dans l’hémichamp visuel [controlatéral] à la lésion cérébrale (le plus souvent dans l’espace [gauche]). Les patients se comportent comme s’ils ignoraient la moitié de [l’espace] voire de leur propre [corps]. Elle est la conséquence de lésions [pariétales] de l’hémisphère [droit] et plus rarement de l’hémisphère [gauche]. Longtemps considérée comme un trouble [perceptif], l’héminégligence est maintenant attribuée à une difficulté [d’orientation volontaire de l’attention].