C9 Flashcards

1
Q

Que contiennent les scènes visuelles complexes comme celles qu’on voit au quotidien?

A

Une énorme quantité d’informations.

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Q

Pourquoi notre cerveau doit-il filtrer l’information visuelle?

A

Parce que la quantité d’informations dans une scène dépasse ce qu’on peut traiter à chaque instant.

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3
Q

Quel est l’objectif du filtrage d’information par le cerveau dans une scène visuelle?

A

Détecter les informations saillantes ou importantes.

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4
Q

Pourquoi ne pouvons-nous pas traiter toute l’information visuelle d’une scène en un seul moment ?

A

Parce que la quantité d’information est trop grande pour être traitée simultanément.

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5
Q

Quelle stratégie devons-nous adopter face à une surcharge d’information visuelle ?

A

Sélectionner l’information à traiter au fil du temps.

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6
Q

Que montre l’exercice avec les deux phrases séparées par des X ?

A

Qu’on ne peut pas lire deux phrases en même temps — notre attention doit se diriger vers l’une ou l’autre.

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7
Q

Que démontre l’impossibilité de lire les deux phrases en parallèle ?

A

Que notre attention est limitée et qu’on ne peut pas traiter toute l’information en même temps.

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8
Q

Quelle stratégie notre cerveau utilise-t-il face à l’impossibilité de traiter plusieurs sources en parallèle ?

A

Il déploie l’attention vers une seule source d’information à la fois.

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9
Q

Où se trouve le cavalier dans la scène complexe présentée ?

A

Au centre de la scène, sur le pont.

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10
Q

Quelle stratégie utilisons-nous pour trouver un élément précis dans une scène complexe ?

A

Nous utilisons des stratégies de recherche visuelle, comme scanner l’image.

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11
Q

Pourquoi est-ce long de trouver le cavalier dans cette œuvre ?

A

Parce qu’il y a une quantité phénoménale d’informations visuelles à traiter.

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12
Q

Pourquoi est-ce long de trouver Charlie dans ce type d’image ?

A

À cause de la similarité élevée entre Charlie et les distracteurs.

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13
Q

Quel est le rôle des distracteurs dans une scène comme “Où est Charlie ?” ?

A

Ils sont très similaires à la cible (Charlie), ce qui rend la recherche plus difficile.

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14
Q

Quel principe rend le jeu “Où est Charlie ?” particulièrement difficile ?

A

Le principe de similarité visuelle entre la cible et les distracteurs.

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15
Q

Que se passe-t-il dans le tour de cartes présenté ?

A

Aucune des cartes de la première image ne se retrouve dans la deuxième. C’est une illusion d’attention.

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16
Q

Quelle est la stratégie utilisée par les magiciens dans ce tour ?

A

Ils détournent notre attention pendant que le changement a lieu.

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17
Q

Quel rôle joue l’attention dans les tours de magie ?

A

C’est le thème central : les magiciens détournent notre attention pour réaliser leurs illusions sans qu’on s’en rende compte.

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18
Q

Quand est-ce que le tour de magie est « déjà fait » selon le principe illustré ici ?

A

Dès que notre attention est dirigée ailleurs — le changement se produit pendant qu’on ne regarde pas.

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19
Q

Définition de l’attention

A

Capacité de sélectionner un ou plusieurs stimuli parmi une grande quantité d’informations.

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20
Q

Définition de l’attention externe

A

Attention portée à des stimuli dans le monde extérieur.

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21
Q

Définition de l’attention interne

A

Attention dirigée vers une ligne de pensée ou des phénomènes internes.

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22
Q

Définition de l’attention overt (ouverte)

A

Attention dirigée vers un objet en le regardant directement (fovéa dessus).

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23
Q

Définition de l’attention covert (cachée)

A

Attention dirigée vers un objet sans le regarder directement (fovéa non dessus).

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24
Q

Exemple d’attention externe

A

Regarder cette diapo ou écouter la voix du professeur.

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25
Q

Exemple d’attention interne

A

Penser à son rythme cardiaque ou réfléchir au cours plutôt qu’à son week-end.

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26
Q

Exemple d’attention overt

A

Regarder une ambulance passer avec les gyrophares allumés.

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27
Q

Exemple d’attention covert

A

Écouter une conversation sans tourner la tête vers les gens qui parlent.

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28
Q

Définition de l’attention divisée

A

Partage de l’attention entre deux stimuli différents.

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29
Q

Définition de l’attention soutenue

A

Surveiller en permanence certains stimuli.

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30
Q

Que signifie « overt attention » en lecture ?

A

C’est l’attention dirigée : on déplace notre fovéa sur les mots grâce à des saccades oculaires.

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31
Q

Que signifie « covert attention » en lecture ?

A

C’est l’attention portée sur les mots en périphérie, sans les fixer directement.

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32
Q

Quelle est la particularité de l’attention en lecture silencieuse ?

A

On combine overt attention (sur les mots fixés) et covert attention (pré-traitement des mots à venir en périphérie).

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33
Q

Que montre la méthode du spotlight dans les études de lecture ?

A

Si on masque la périphérie (on ne voit que ce qui est sous la fovéa), la lecture devient plus lente car il n’y a plus de pré-traitement covert.

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34
Q

Que montre la méthode du blindspot dans les études de lecture ?

A

Même si le mot sous la fovéa est masqué, on peut comprendre la phrase grâce à l’information périphérique (traitée covertement).

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35
Q

Exemple d’overt attention en lecture

A

Les mouvements oculaires (saccades) pour placer la fovéa sur les mots.

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36
Q

Exemple de covert attention en lecture

A

Traitement des mots qui s’en viennent, sans les fixer directement.

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37
Q

Que suggèrent les études récentes à propos de la conscience visuelle ?

A

Que nous ne prenons conscience que d’un seul objet (ou peut-être quelques-uns) à la fois.

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38
Q

Quelle est la limite de la conscience malgré une attention qui peut être divisée ?

A

Nous ne pouvons amener qu’un nombre très limité d’objets en conscience à la fois.

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39
Q

Quelle est la différence de vitesse entre les mouvements oculaires et l’attention ?

A

Les yeux font 3 à 5 saccades par seconde, alors que l’attention peut atteindre 20 à 30 saccades attentionnelles par seconde.

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40
Q

Que montre le contraste entre la vitesse des yeux et celle de l’attention ?

A

Il n’est pas nécessaire de bouger les yeux pour être attentif à quelque chose.

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41
Q

Qu’est-ce que la covert attention démontre sur notre capacité à traiter l’information ?

A

On peut traiter une grande quantité d’informations plus rapidement que ce que les mouvements oculaires permettent.

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42
Q

Quelle mesure est généralement utilisée pour étudier l’attention spatiale ?

A

Les temps de réponse (ou temps de réaction) entre l’apparition d’un stimulus et la réponse du participant.

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43
Q

Que doit faire un participant dans une tâche de recherche visuelle ?

A

Identifier une cible le plus rapidement possible après l’apparition du stimulus.

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44
Q

Que mesure le temps de réaction (RT) ?

A

Le temps entre le début d’un stimulus et la réponse du participant.

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45
Q

Qu’est-ce qu’un indice (cue) en attention spatiale ?

A

Un stimulus qui indique où (ou quoi) un autre stimulus va apparaître.

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46
Q

Quels types d’indices peut-on utiliser ?

A

Valide : donne la bonne information.

Invalid : donne une mauvaise indication.

Neutre : non informatif.

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47
Q

À quoi servent les indices invalides dans les expériences d’attention spatiale ?

A

À mesurer le coût en temps quand on est orienté vers la mauvaise direction.

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48
Q

Qu’est-ce que le stimulus onset asynchrony (SOA) ?

A

Le temps entre le début d’un stimulus et le début d’un autre.

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49
Q

Que se passe-t-il quand le SOA est très court (ex : 50 ms) ?

A

La tâche devient plus difficile, car le système est bombardé de stimuli et a peu de temps pour récupérer.

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50
Q

Que se passe-t-il quand le SOA est long (ex : 500 ms ou plus) ?

A

Le système a le temps de traiter chaque stimulus et de se réinitialiser entre les essais, ce qui facilite la tâche.

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51
Q

Quel paradigme expérimental utilise les concepts de cue, RT et SOA ?

A

Le paradigme de Posner.

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52
Q

À quoi sert la condition contrôle dans le paradigme de Posner ?

A

Elle sert de ligne de base pour mesurer le temps de réaction sans indice.

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53
Q

Que fait le participant dans la condition contrôle du paradigme de Posner ?

A

Il fixe une croix et appuie sur une touche indiquant la position de la cible dès qu’elle apparaît.

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54
Q

Quelle est la variable dépendante dans la condition contrôle du paradigme de Posner ?

A

Le temps de réaction.

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55
Q

Pourquoi compare-t-on la condition contrôle avec une condition avec indice ?

A

Pour voir si l’anticipation (grâce à un indice valide) accélère la réponse.

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56
Q

Qu’est-ce qu’un indice périphérique (exogène) dans le paradigme de Posner ?

A

Un indice présenté en périphérie (hors de la fovéa) qui attire l’attention automatiquement vers l’endroit où la cible apparaîtra.

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57
Q

Où est placé un indice périphérique dans le paradigme de Posner ?

A

Près de la cible potentielle, mais loin de la croix de fixation (hors de la fovéa).

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58
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un indice exogène est invalide ?

A

Le temps de réaction augmente, car l’attention est attirée au mauvais endroit.

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59
Q

Quelle est la validité typique d’un indice périphérique dans les tâches de Posner ?

A

Environ 80 % du temps, l’indice est valide.

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60
Q

Pourquoi un indice exogène attire-t-il l’attention automatiquement ?

A

Parce qu’il agit de façon réflexe, sans que le participant ait à décider consciemment.

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61
Q

Qu’est-ce qu’un indice symbolique (endogène) dans le paradigme de Posner ?

A

C’est une instruction centrale (comme une flèche) qui oriente volontairement l’attention vers une position spatiale.

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62
Q

Où est présenté un indice symbolique dans une tâche d’attention spatiale ?

A

Au centre de l’écran, à l’endroit de la croix de fixation.

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63
Q

Exemple d’indice endogène valide vs invalide

A

Valide : la flèche pointe vers la bonne position (à gauche ici).

Invalide : la flèche pointe du mauvais côté (à droite ici).

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64
Q

Quelle est la validité typique d’un indice endogène dans les tâches de Posner ?

A

Environ 80 % des cas.

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65
Q

Quelle est la principale différence temporelle entre un indice périphérique et un indice symbolique ?

A

L’indice périphérique attire l’attention plus rapidement que l’indice symbolique.

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66
Q

Que mesure l’axe des X dans le graphique du paradigme de Posner ?

A

Le SOA (stimulus onset asynchrony), soit le temps entre l’indice et l’apparition de la cible.

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67
Q

Que mesure l’axe des Y dans le graphique du paradigme de Posner ?

A

Le gain de temps de réaction quand l’indice est valide.

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68
Q

Que montre le graphique à un SOA de 100 ms ?

A

Un gain de ~20 ms pour un indice périphérique comparé à un indice symbolique.

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69
Q

Que montre ce graphique sur la vitesse de la volition ?

A

Il faut environ 150 ms pour déployer l’attention volontairement vers un endroit (indice symbolique).

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70
Q

Pourquoi certains indices symboliques peuvent-ils agir comme des indices exogènes ?

A

Parce qu’ils attirent rapidement l’attention, comme les indices périphériques, même s’ils sont symboliques.

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71
Q

Quel est un bon exemple d’indice symbolique qui agit comme un indice exogène ?

A

La direction du regard d’une personne.

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72
Q

Pourquoi la direction du regard attire-t-elle autant l’attention ?

A

Parce qu’on est des êtres sociaux : on accorde beaucoup d’importance aux signaux venant du visage.

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73
Q

Qu’est-ce que la recherche visuelle ?

A

La recherche d’une cible prédéterminée dans un ensemble de distracteurs.

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74
Q

Que désigne la cible en recherche visuelle ?

A

L’objectif à trouver (ex. : la télécommande, une mauvaise herbe).

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75
Q

Que désigne un distracteur en recherche visuelle ?

A

Tout stimulus autre que la cible (ex. : tasses de café sur la table du salon).

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76
Q

Qu’est-ce que la taille de l’ensemble ?

A

Le nombre d’éléments présents dans un essai de recherche visuelle.

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77
Q

Quelle variable influence la rapidité de la recherche visuelle ?

A

La taille de l’ensemble : plus il y a d’éléments, plus c’est long de trouver la cible.

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78
Q

Qu’est-ce que l’efficacité en recherche visuelle ?

A

C’est l’augmentation moyenne du temps de réaction (RT) pour chaque élément ajouté à l’ensemble.

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79
Q

Comment mesure-t-on l’efficacité de la recherche visuelle ?

A

En termes de pente de recherche (ms/élément), calculée selon la relation entre le nombre d’items et le temps de réaction.

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80
Q

Que signifie une grande pente en recherche visuelle ?

A

Que la recherche est moins efficace : le temps de réaction augmente beaucoup avec plus d’items.

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81
Q

Que signifie une petite pente en recherche visuelle ?

A

Que la recherche est plus efficace : le temps de réaction augmente peu avec plus d’items.

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82
Q

De quoi dépend l’efficacité d’une recherche visuelle ?

A

Des caractéristiques de la tâche, comme le type de cible ou la nature des distracteurs.

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83
Q

Qu’est-ce que l’inhibition du retour (IOR) ?

A

C’est la difficulté à redéployer l’attention (ou les yeux) vers un endroit récemment visité.

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84
Q

Quel est le rôle de l’inhibition du retour (IOR) en recherche visuelle ?

A

Elle empêche de revisiter continuellement la même région, favorisant l’exploration efficace de l’espace visuel.

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85
Q

Exemple concret d’IOR en action

A

Lorsqu’on cherche Charlie, l’IOR nous empêche de revenir sans cesse aux mêmes zones déjà examinées.

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86
Q

En quoi consiste le modèle Spotlight de l’attention ?

A

L’attention est comme une lampe de poche : elle est restreinte à une zone précise et se déplace d’un point à l’autre. Seules les zones éclairées reçoivent un traitement approfondi.

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87
Q

Qu’est-ce que le modèle du zoom attentionnel ?

A

L’attention peut s’agrandir ou se rétrécir en fonction de la taille de la zone à traiter, comme un zoom ajustable.

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88
Q

Que se passe-t-il en dehors de la zone visée par le « spotlight » attentionnel ?

A

Ces zones sont invisibles ou peu traitées, car l’attention ne s’y applique pas.

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89
Q

Qu’est-ce qu’une recherche de caractéristique (feature search) ?

A

Une recherche où la cible se distingue par un seul attribut (ex. : couleur ou orientation). Très efficace avec une pente nulle.

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90
Q

Exemple de recherche de caractéristique

A

Trouver une barre rouge verticale parmi des barres bleues verticales.

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91
Q

Qu’est-ce qu’une conjonction d’attributs ?

A

Une recherche où la cible se distingue par une combinaison de deux attributs (ex. : couleur + orientation).

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92
Q

Exemple de conjonction d’attributs

A

Trouver une barre rouge verticale parmi des barres rouges horizontales et des barres vertes verticales.

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93
Q

Qu’est-ce qu’une recherche de configuration spatiale ?

A

Une tâche où il faut reconnaître une forme complexe (ex. : un T formé par deux barres) parmi des distracteurs similaires.

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94
Q

Quelle recherche visuelle est la plus difficile selon la pente ?

A

La recherche de configuration spatiale : elle a une très forte pente.

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95
Q

Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une recherche de caractéristique ?

A

Elle reste constante : la taille de l’ensemble n’affecte pas le temps de réaction (pente = 0 ms/item).

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96
Q

Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une conjonction d’attributs ?

A

Elle diminue modérément : le temps de réaction augmente avec le nombre d’items (pente moyenne).

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97
Q

Comment varie l’efficacité selon la taille de l’ensemble dans une recherche de configuration spatiale ?

A

Elle diminue fortement : la tâche devient beaucoup plus longue et difficile (pente très élevée).

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98
Q

Quelles sont trois variables importantes en recherche visuelle ?

A

Le nombre d’items,

Le type de recherche (attribut simple vs conjonction),

La présence de la cible (présente dans 50 % des essais).

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99
Q

Qu’est-ce qu’une recherche d’attributs ?

A

Une recherche où la cible est définie par un seul attribut, comme la couleur ou l’orientation.

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100
Q

Qu’est-ce que la saillance d’un stimulus ?

A

Sa vivacité ou contraste par rapport à ses voisins (ex. : rouge parmi du bleu).

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101
Q

Que signifie un traitement parallèle en attention visuelle ?

A

Le fait de traiter plusieurs stimuli à la fois, comme dans la recherche d’attributs, sans être ralenti par le nombre d’éléments.

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102
Q

Quel est l’effet de la taille de l’ensemble dans une recherche d’attributs ?

A

Aucun impact : la cible est trouvée rapidement même si l’ensemble est grand.

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103
Q

Qu’est-ce que le phénomène de pop-out visuel ?

A

Lorsqu’un objet saute aux yeux car il diffère fortement de tous les autres objets de son environnement.

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104
Q

Quelle condition permet le phénomène de pop-out ?

A

Un traitement parallèle : tous les items sont analysés en même temps.

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105
Q

Pourquoi le pop-out n’existerait-il pas en traitement séquentiel ?

A

Parce qu’il faudrait examiner chaque item un par un, ce qui éliminerait la détection instantanée.

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106
Q

Que montre une pente nulle dans une tâche de recherche ?

A

Que le traitement est parallèle, comme dans les tâches avec pop-out.

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107
Q

Quels sont les quatre attributs efficaces pour une recherche visuelle rapide ?

A

La couleur,

La taille,

L’orientation,

Le mouvement.

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108
Q

Pourquoi ces attributs sont-ils considérés comme « efficaces » ?

A

Parce qu’ils permettent un traitement rapide et parallèle de la cible dans une scène visuelle.

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109
Q

Que montre la scène (a) concernant la recherche visuelle ?

A

La cible est facile à détecter grâce à une différence d’orientation dans l’espace qui crée un effet de pop-out.

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110
Q

Pourquoi la cible est-elle plus difficile à trouver dans la scène (b) ?

A

Car les attributs sont similaires, et il manque une dimension informative supplémentaire sur l’orientation dans l’espace.

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111
Q

Comment l’orientation dans l’espace influence-t-elle la recherche visuelle ?

A

Elle peut créer un effet de saillance si elle est distincte des distracteurs, facilitant la détection de la cible.

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112
Q

Que révèle une grande pente dans une tâche de recherche visuelle ?

A

Qu’il s’agit d’un traitement sériel : chaque item est vérifié un par un, ce qui ralentit la détection.

113
Q

Que révèle une pente faible dans une recherche visuelle ?

A

Un traitement parallèle est possible : on peut analyser plusieurs items à la fois, donc la détection reste rapide.

114
Q

Pourquoi dit-on que la recherche de conjonction est inefficace ?

A

Parce que le temps de réaction augmente fortement avec le nombre d’items, indiquant un traitement sériel.

115
Q

Quelle est la relation entre nombre d’items et temps de réaction dans une recherche de conjonction ?

A

Plus il y a d’items, plus le temps de réaction augmente, car le traitement est séquentiel.

116
Q

Qu’est-ce qu’une conjonction d’attributs dans la vie quotidienne ?

A

C’est la combinaison de plusieurs caractéristiques (ex. : forme + couleur) pour identifier un objet, comme une tomate ronde et rouge.

117
Q

Exemple de conjonction d’attributs au marché ?

A

Chercher un poivron rouge parmi des poivrons verts ou des tomates rouges : on combine forme + couleur.

118
Q

Pourquoi la recherche d’un objet spécifique dans un marché est une conjonction d’attributs ?

A

Parce qu’il faut croiser plusieurs caractéristiques (ex. : rouge + arrondi ≠ citron jaune, ni poivron vert).

119
Q

Qu’est-ce que le guidage basé sur les scènes en recherche visuelle ?

A

C’est l’utilisation de nos connaissances du monde réel pour orienter l’attention vers les bons endroits dans une scène.

120
Q

Exemple de guidage basé sur les scènes ?

A

On cherche une tasse sur une surface horizontale ou un cadre sur une surface verticale.

121
Q

Que montre l’exemple de la craie au tableau (Melissa Võ) ?

A

Notre compréhension des scènes oriente notre attention : on cherche la craie à la base du tableau, là où on sait qu’elle se trouve habituellement.

122
Q

Comment notre connaissance du monde influence-t-elle la recherche visuelle ?

A

Elle nous guide vers les bons endroits : on sait instinctivement où chercher certains objets selon le contexte.

123
Q

Qu’est-ce que la grammaire de la scène ?

A

C’est notre compréhension des règles implicites de l’environnement (ex. : la bouilloire est sur le comptoir, pas au plafond).

124
Q

Pourquoi trouve-t-on rapidement la bouilloire dans une cuisine ?

A

Parce qu’on connaît la disposition typique d’une cuisine, ce qui réduit l’espace de recherche visuelle.

125
Q

Quelle théorie Treisman et Gelade (1980) ont-ils proposée ?

A

La théorie de l’intégration des attributs, qui explique comment les attributs visuels sont combinés pour former une perception cohérente.

126
Q

Comment les différents attributs visuels (ex. : orientation, couleur) sont-ils traités selon Treisman et Gelade ?

A

Par un stade automatique et pré-attentif, inconscient, avant même qu’on y porte attention consciemment.

127
Q

Quelle théorie Gelade (1980) a-t-elle proposée ?

A

La théorie de l’intégration des attributs, qui explique comment les attributs visuels sont combinés pour former une perception cohérente.

128
Q

Où sont traitées les différentes dimensions visuelles dans le cerveau ?

A

Dans des aires cérébrales distinctes spécialisées pour chaque dimension (couleur, orientation, etc.).

129
Q

Quel est le rôle de l’attention dans l’intégration perceptive ?

A

L’attention intègre les attributs visuels pour créer une représentation complète de l’objet.

130
Q

Que devient l’information perçue par les différentes aires cérébrales ?

A

Elle est recombinée dans des régions de plus haut niveau grâce à l’attention, pour former un tout cohérent.

131
Q

Que sont les attributs dans la perception ?

A

Ce sont les unités de base (ex. : couleur, orientation) nécessaires à la reconnaissance complète d’un objet.

132
Q

Pourquoi faut-il un traitement sériel pour trouver certaines cibles visuelles ?

A

Parce que la cible est définie par une conjonction d’attributs, ce qui nécessite d’examiner chaque stimulus un par un.

133
Q

Que reflète la nécessité d’un traitement sériel dans certaines tâches visuelles ?

A

Elle reflète le besoin d’intégrer les attributs visuels (ex. : forme, orientation) pour identifier une cible, ce qui ne peut pas se faire automatiquement.

134
Q

Quand est-ce qu’on ne peut pas faire de traitement parallèle dans une tâche visuelle ?

A

Quand l’identification dépend d’une configuration précise d’attributs. Il faut alors focaliser l’attention séquentiellement sur chaque item.

135
Q

Qu’est-ce qu’une conjonction illusoire ?

A

Une combinaison erronée de deux attributs dans une scène visuelle, comme voir un X rouge alors qu’il n’y a que des X noirs et des lettres rouges.

136
Q

Que prouvent les conjonctions illusoires ?

A

Que les attributs sont d’abord représentés indépendamment et qu’ils doivent ensuite être liés correctement par l’attention.

137
Q

Quelle est la séquence proposée par la théorie de l’intégration des attributs (Treisman) ?

A

Traitement pré-attentif des attributs (forme, couleur…)

Liaison correcte des attributs avec l’attention pour identifier un objet.

138
Q

Que devaient faire les participants dans l’étude de Treisman et Schmidt (1982) ?

A

Identifier les chiffres noirs et identifier les couleurs et formes des lettres colorées.

139
Q

Que montre l’étude de Treisman et Schmidt (1982) à propos des conjonctions illusoires ?

A

Les participants font des conjonctions illusoires dans environ 30% des cas, en combinant incorrectement couleur et forme.

140
Q

Exemple de conjonction illusoire dans l’expérience de Treisman et Schmidt (1982) ?

A

Voir un T vert ou un O rouge, même si ces combinaisons n’étaient pas réellement présentes.

141
Q

Quelle région cérébrale est touchée dans le syndrome de Balint ?

A

Le cortex pariétal bilatéral, une région de la voie dorsale.

142
Q

Que se passe-t-il chez les patients atteints du syndrome de Balint dans les tâches simples de conjonctions ?

A

Ils présentent environ 38 % de conjonctions illusoires, même dans des tâches très simples (ex. : A rouge et R bleu présentés pendant 10 sec).

143
Q

Que suggère la présence de conjonctions illusoires fréquentes dans le syndrome de Balint ?

A

Cela montre que le cortex pariétal joue un rôle crucial dans l’intégration correcte des attributs de bas niveau.

144
Q

Comment la théorie de Treisman est-elle renforcée par les résultats liés au syndrome de Balint ?

A

Elle montre qu’il faut lier activement les attributs traités séparément via l’attention, ce qui dépend du cortex pariétal.

145
Q

Que signifie RSVP en psychologie cognitive ?

A

RSVP = Présentation visuelle en série rapide. C’est une procédure où les stimuli apparaissent rapidement (environ 8 images/sec) à un point fixe.

146
Q

Quel est l’objectif du RSVP ?

A

Étudier la dynamique temporelle de l’attention visuelle.

147
Q

Que démontre l’efficacité d’un bon indice dans le RSVP ?

A

Si l’indice est bon et bien synchronisé (ex. : 60 fps → 16,16 ms/image), on peut détecter une cible (ex. un surfer). Sans indice, la détection est aléatoire (~50/50).

148
Q

Quel rôle joue l’attention dans une tâche RSVP ?

A

L’attention permet de focaliser au bon moment, ce qui augmente considérablement la détection de la cible.

149
Q

Qui est Molly Potter et que découvre-t-elle dans les années 70-80 ?

A

Molly Potter développe les paradigmes RSVP et démontre qu’on peut détecter des cibles visuelles en aussi peu que 13 ms.

150
Q

Qu’est-ce que le RSVP a permis de découvrir ?

A

Le clignement attentionnel (Attentional Blink), découvert par Raymond et Shapiro, en manipulant la position de cibles dans une séquence rapide.

151
Q

Que montre le paradigme RSVP dans la recherche sur le clignement attentionnel ?

A

Que si une deuxième cible (T2) apparaît trop vite après la première (T1), on rate souvent T2, malgré sa présence.

152
Q

Quels types de stimuli sont utilisés dans l’Attentional Blink ?

A

Des lettres comme cibles (ex. X, B) et des chiffres comme distracteurs, présentés à environ 100 ms chacun.

153
Q

Quelle variable est cruciale dans l’Attentional Blink selon Raymond & Shapiro ?

A

La position temporelle de la 2e cible (T2) par rapport à la 1re (T1).

154
Q

Qu’est-ce que le clignement attentionnel (attentional blink) ?

A

C’est une période de 200 à 500 ms après la détection d’une première cible (T1) durant laquelle la détection d’une deuxième cible (T2) est grandement affectée.

155
Q

Quelle est la fenêtre temporelle critique du clignement attentionnel ?

A

Entre 200 et 500 millisecondes après la présentation de la première cible.

156
Q

Que se passe-t-il si T2 est présentée 200 à 500 ms après T1 ?

A

Les participants échouent souvent à la détecter ou leur performance diminue fortement.

157
Q

Pourquoi le cerveau manque souvent T2 lorsqu’elle suit rapidement T1 ?

A

Parce que l’attention est toujours mobilisée pour traiter T1, causant un goulot d’étranglement (bottleneck) cognitif.

158
Q

Donne un exemple classique illustrant le clignement attentionnel.

A

Une lettre X (T1) suivie d’une lettre B (T2) ; malgré la connaissance de la séquence, la détection du B est souvent échouée.

159
Q

Quelle est la séquence typique utilisée pour induire le clignement attentionnel ?

A

Une série de distracteurs, suivie de T1, puis un distracteur 100 ms plus tard, puis T2 (présentée à 200 ms après T1).

160
Q

Pourquoi parle-t-on d’un ‘bottleneck’ attentionnel dans le clignement attentionnel ?

A

Parce que le cerveau est occupé à encoder et traiter T1, limitant sa capacité à percevoir T2.

161
Q

Que montre la ligne rouge sur le graphique du clignement attentionnel ?

A

Elle représente la performance dans une tâche simple (une seule cible). La performance reste élevée peu importe le délai entre T1 et T2.

162
Q

Pourquoi la performance reste élevée dans une tâche avec une seule cible ?

A

Parce que l’attention n’est pas mobilisée pour traiter une première cible, donc T2 est détectée sans interférence.

163
Q

Que montre la ligne noire sur le graphique ?

A

Elle représente la performance dans une tâche à deux cibles. On observe une chute de performance lorsque T2 est présentée entre 200–500 ms après T1.

164
Q

Pourquoi observe-t-on un creux de performance (dip) entre 200 et 500 ms après T1 ?

A

Parce que le cerveau est engagé à traiter T1 à un niveau plus profond, créant un goulot d’étranglement (bottleneck) attentionnel.

165
Q

Qu’est-ce que le Lag-1 Sparing ?

A

C’est l’effet où T2 est détectée normalement lorsqu’elle suit T1 immédiatement (environ 100 ms après), car les deux sont traitées ensemble.

166
Q

Pourquoi T2 est-elle bien détectée à 100 ms malgré le traitement de T1 ?

A

Parce que T1 est encore dans les premières étapes de traitement visuel (V1/V2), donc pas encore de surcharge attentionnelle.

167
Q

À quel moment le cerveau commence-t-il à traiter T1 dans des régions supérieures comme le cortex inférotemporal ?

A

Vers 200 ms après la présentation de T1.

168
Q

Quelle est la signification du retour à la normale à 630 ms dans la tâche à deux cibles ?

A

Le cerveau a terminé de traiter T1, donc peut maintenant traiter T2 sans interférence – il n’y a plus de clignement attentionnel.

169
Q

Où se situe le goulot d’étranglement attentionnel dans le cerveau ?

A

Plus loin que V1/V2, probablement dans le cortex inférotemporal ou la jonction temporopariétale.

170
Q

Quelle analogie Marvin Chun a-t-il proposée pour expliquer le clignement attentionnel ?

A

Celle d’un filet de pêche : on peut attraper deux poissons (T1 et T2) si on les perçoit dans la même fenêtre temporelle.

171
Q

À quel rythme sont présentés les items dans une tâche de clignement attentionnel ?

A

Environ 10 items par seconde.

172
Q

Que demande-t-on aux participants dans une tâche de clignement attentionnel ?

A

D’identifier deux cibles (souvent des lettres) parmi une série d’items (souvent des chiffres).

173
Q

Que se passe-t-il si T1 et T2 sont séparées de 200–500 ms ?

A

T2 est souvent manquée par les participants.

174
Q

Pourquoi la deuxième cible (T2) est-elle souvent manquée ?

A

Parce que l’attention est encore dirigée vers la première cible (T1), donc T2 ne reçoit pas assez de traitement.

175
Q

Que rapportent Green et Bavelier (2003) à propos des joueurs de jeux vidéo de type first-person shooter ?

A

Ils ont un clignement attentionnel réduit.

176
Q

Que suggèrent les résultats de Green et Bavelier (2003) ?

A

Que les performances d’attention visuelle peuvent être améliorées avec la pratique.

177
Q

Pourquoi les joueurs de FPS pourraient-ils avoir un clignement attentionnel réduit ?

A

Parce qu’ils sont habitués à traiter rapidement des stimuli visuels et à réagir à des changements subtils, ce qui entraîne une plus grande efficacité attentionnelle.

178
Q

Que montre l’étude de Green et Bavelier concernant les différences individuelles ?

A

Qu’il existe des différences naturelles dans le clignement attentionnel, même chez des personnes sans entraînement spécialisé.

179
Q

Que pourrait-on chercher à comprendre chez les personnes qui ne présentent pas de clignement attentionnel ?

A

Ce qui, dans leur cerveau, pourrait les protéger contre ce phénomène.

180
Q

Pourquoi est-il difficile de modéliser le clignement attentionnel avec des lettres et chiffres ?

A

Parce que ce sont des stimuli simples avec peu d’attributs, ce qui limite la modélisation computationnelle des niveaux de traitement.

181
Q

Quelle innovation cette étude a-t-elle apportée à la recherche sur le clignement attentionnel ?

A

L’utilisation de scènes visuelles complexes plutôt que de simples lettres ou chiffres.

182
Q

Quelle technologie a été utilisée pour modéliser la réponse aux scènes visuelles ?

A

Des réseaux de neurones convolutifs (deep learning).

183
Q

Quel était l’objectif principal de l’étude ?

A

Identifier ce qui distingue les scènes associées à un clignement attentionnel des autres.

184
Q

Quelle différence a été observée entre les objets animés et inanimés ?

A

Les objets animés induisent moins de clignement attentionnel que les objets inanimés.

185
Q

Quelle pourrait être une explication évolutive au traitement privilégié des objets animés ?

A

Les objets animés peuvent représenter un danger potentiel, d’où l’avantage évolutif de les détecter rapidement.

186
Q

Comment l’étude mesurait-elle la magnitude du clignement attentionnel ?

A

En comparant des essais identiques où T2 était soit dans la fenêtre du clignement (200 ms), soit en dehors (800 ms).

187
Q

Quelle était la tâche des participants à la fin de chaque essai ?

A

Identifier quelle image était la première cible et quelle image était la deuxième cible.

188
Q

Que révèle l’analyse couche par couche des réseaux de neurones ?

A

À partir de la 3e couche, les représentations internes commencent à prédire la magnitude du clignement attentionnel.

189
Q

Que signifie le fait que les premières couches du réseau ne prédisent pas le clignement attentionnel ?

A

Les attributs visuels simples ne suffisent pas à expliquer le phénomène ; il émerge à un niveau de traitement plus abstrait.

190
Q

À quoi les couches profondes du réseau peuvent-elles être comparées dans le cerveau humain ?

A

À des régions comme le cortex inférotemporal, impliquées dans un traitement visuel de haut niveau.

191
Q

Quel autre facteur important influence la détection de la deuxième cible (T2) selon Lindh et al. (2019) ?

A

La similarité entre T1 et T2.

192
Q

Quel effet la similarité entre T1 et T2 a-t-elle sur la performance ?

A

Plus T1 et T2 sont similaires, plus il est difficile de détecter T2.

193
Q

Que montrent les résultats en lien avec les couches profondes du réseau de neurones (ex : fc7, fc8) ?

A

Les similarités calculées dans ces couches prédisent bien la difficulté à détecter T2.

194
Q

Pourquoi la similarité entre T1 et T2 rend-elle la détection de T2 plus difficile ?

A

Parce que des cibles similaires sollicitent des ressources cognitives semblables, ce qui amplifie le clignement attentionnel.

195
Q

Quel paramètre a été manipulé essai par essai pour moduler le clignement attentionnel ?

A

La similarité entre T1 et T2.

196
Q

Comment la similarité entre les cibles T1 et T2 a-t-elle été mesurée ?

A

À partir des patrons d’activation neuronale extraits du réseau de neurones, notamment à la couche 3.

197
Q

Que signifie une forte corrélation entre les patrons d’activation de T1 et T2 dans la couche 3 ?

A

Cela indique une forte similarité perceptive à un niveau intermédiaire de traitement visuel.

198
Q

Que montre la performance T2/T1 sur le graphique (panel B) ?

A

La performance diminue lorsque les cibles sont similaires, surtout si elles appartiennent à la même catégorie.

199
Q

Qu’est-ce que la couche 1 d’un réseau de neurones représente dans le traitement visuel ?

A

Un traitement de bas niveau (ex. : bords, contrastes).

200
Q

Que permet de déterminer l’analyse par couches d’un réseau de neurones ?

A

À quel niveau du traitement de l’information visuelle le clignement attentionnel est le plus influencé par la similarité.

201
Q

Quelles techniques ont été utilisées pour étudier les corrélats cérébraux du clignement attentionnel ?

A

L’électroencéphalographie (EEG) et l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).

202
Q

Quel était l’objectif principal de cette nouvelle phase de l’étude ?

A

Répliquer les résultats obtenus avec les réseaux de neurones, mais à l’aide des patrons d’activité mesurés directement dans le cerveau.

203
Q

Quelles tâches ont été utilisées dans cette expérience ?

A

Une tâche de mémoire de travail et une tâche de clignement attentionnel avec des images visuelles.

204
Q

Quelle avancée majeure a été faite en comparant les données cérébrales humaines aux réseaux de neurones ?

A

Les mêmes effets de clignement attentionnel liés à la similarité des images ont été observés avec les mesures cérébrales.

205
Q

Quel nouveau phénomène a été observé dans cette phase de recherche ?

A

Des différences individuelles dans la susceptibilité au clignement attentionnel.

206
Q

Que montrent les cartes cérébrales illustrées dans cette étude ?

A

Une corrélation entre la performance dans la tâche de clignement attentionnel et l’activité cérébrale dans certaines régions.

207
Q

Quelle région cérébrale est particulièrement impliquée dans ces différences individuelles ?

A

La jonction temporopariétale (TPJ).

208
Q

Que signifie une richesse représentationnelle élevée dans une région cérébrale ?

A

Que les représentations neuronales dans cette région sont plus différenciées ou informatives.

209
Q

Que suggèrent les résultats sur la richesse représentationnelle et la performance ?

A

Les participants ayant une plus grande richesse représentationnelle dans certaines régions cérébrales performent mieux dans la tâche de clignement attentionnel.

210
Q

Quelle est la principale différence entre un “blinker” et un “non-blinker” ?

A

Les blinkers montrent un clignement attentionnel marqué lorsque T2 est présentée à 200 ms, alors que les non-blinkers n’en montrent pas ou très peu.

211
Q

Que montre la performance T2/T1 des non-blinkers selon le graphique ?

A

Elle est stable, que T2 soit présentée à 200 ms ou 700 ms après T1.

212
Q

Que montre la performance T2/T1 des blinkers ?

A

Une chute de performance importante lorsque T2 est présentée dans la fenêtre du clignement (200 ms après T1).

213
Q

Quelle région du cerveau est au centre de l’analyse des différences individuelles dans le clignement attentionnel ?

A

La jonction temporoparietale.

214
Q

Que révèle la géométrie des représentations neuronales chez les blinkers ?

A

Leurs patrons d’activation pour différentes images sont plus similaires, donc moins distincts.

215
Q

Que suggèrent les représentations cérébrales des non-blinkers ?

A

Elles sont plus différenciées et riches, facilitant la détection de T2, même lorsqu’elle est proche de T1.

216
Q

Comment la similarité neuronale entre T1 et T2 influence-t-elle le clignement attentionnel ?

A

Plus les représentations sont similaires dans la jonction temporoparietale, plus il est difficile de détecter T2.

217
Q

Qu’est-ce que la négligence unilatérale ?

A

Une tendance à ne pas détecter, explorer ou prêter attention aux stimuli situés dans l’hémi-espace controlatéral à une lésion cérébrale.

218
Q

Dans quel hémi-espace la négligence unilatérale se manifeste-t-elle généralement ?

A

Dans l’hémi-espace controlatéral à la lésion.

219
Q

Quelles fonctions sont touchées par la négligence unilatérale ?

A

L’attention, l’orientation, l’exploration et la détection des stimuli.

220
Q

La négligence unilatérale est-elle causée par un déficit sensoriel ou moteur ?

A

Non, elle n’est pas causée par des difficultés sensorielles ou motrices.

221
Q

Quelle région cérébrale est souvent lésée chez les patients présentant une négligence unilatérale ?

A

La jonction temporo-pariéto-occipitale.

222
Q

Pourquoi la jonction temporo-pariéto-occipitale est-elle considérée comme une région critique ?

A

Parce qu’elle est impliquée dans l’intégration multisensorielle et l’orientation spatiale de l’attention.

223
Q

Où se situe la jonction temporo-pariéto-occipitale dans le cerveau ?

A

À l’intersection des lobes temporal, pariétal et occipital.

224
Q

Quelle est la lésion cérébrale classique observée dans la négligence unilatérale ?

A

Une lésion au cortex temporo-pariéto-occipital.

225
Q

Dans quel hémisphère la négligence unilatérale est-elle la plus fréquente ?

A

Dans l’hémisphère droit.

226
Q

Quelle est la sévérité de la négligence unilatérale lorsqu’elle est causée par une lésion à droite ?

A

Elle est plus sévère qu’avec une lésion à gauche.

227
Q

Quel lien a été observé entre la négligence unilatérale et le clignement attentionnel ?

A

Les effets du clignement attentionnel sont également latéralisés à droite, comme la négligence.

228
Q

Dans quel hémisphère la richesse représentationnelle influence-t-elle le plus la performance dans le clignement attentionnel ?

A

Dans l’hémisphère droit.

229
Q

Que reflète une représentation plus nette dans la jonction temporoparietale droite ?

A

Une meilleure performance dans une tâche de clignement attentionnel.

230
Q

Quelle consigne est donnée au patient dans cette tâche de négligence unilatérale ?

A

Faire un trait sur toutes les barres visibles.

231
Q

Quelle est la localisation de la lésion du patient dans cet exemple ?

A

Dans la jonction temporoparietale droite.

232
Q

Quel comportement typique est observé chez un patient avec une lésion à droite dans cette tâche ?

A

Il ne marque que les barres situées dans l’hémi-espace droit, ignorant celles à gauche.

233
Q

Que révèle cette performance sur la tâche de cancellation ?

A

Une négligence unilatérale de l’hémi-espace gauche, malgré l’absence de déficits sensoriels ou moteurs.

234
Q

Dans quel hémichamp visuel se manifeste la négligence unilatérale ?

A

Dans l’hémichamp controlatéral à la lésion cérébrale.

235
Q

Pourquoi un patient atteint de négligence unilatérale ne dessine-t-il qu’une moitié de la maison ?

A

Parce qu’il ne dirige pas son attention vers l’hémichamp controlatéral à la lésion, même si les informations y sont présentes.

236
Q

Le problème du patient est-il lié à une déficience visuelle ?

A

Non, il voit les deux côtés, mais il ne porte pas attention à l’un d’eux.

237
Q

Quel exemple du quotidien illustre bien la négligence unilatérale ?

A

Un patient mange seulement la moitié de son assiette, ignorant complètement l’autre moitié.

238
Q

Que montre l’illustration B comparée à A sur la diapo ?

A

Le dessin incomplet d’une maison, représentant la négligence de l’hémichamp gauche par un patient avec une lésion à droite.

239
Q

Quels sont les trois éléments caractéristiques du syndrome de Balint ?

A

Paralysie psychique du regard, ataxie optique, et déficit attentionnel (simultanagnosie).

240
Q

Qu’est-ce que la paralysie psychique du regard dans le syndrome de Balint ?

A

L’incapacité de diriger le regard volontairement vers une cible visuelle, bien que la motilité oculaire soit intacte.

241
Q

Pourquoi les personnes atteintes du syndrome de Balint ont-elles des difficultés à diriger leur regard ?

A

Parce qu’elles sont incapables de déployer leur attention vers une cible visuelle, même si leurs yeux peuvent bouger normalement.

242
Q

Qu’est-ce que l’ataxie optique dans le syndrome de Balint ?

A

L’incapacité à saisir ou pointer un objet, non pas parce qu’ils ne peuvent pas le reconnaître, mais parce qu’ils ne peuvent pas diriger leur attention vers cet objet.

243
Q

Que signifie la simultanagnosie dans le contexte du syndrome de Balint ?

A

L’incapacité de voir plus d’un objet à la fois, en raison d’un déficit attentionnel.

244
Q

Quelle est la conclusion principale du syndrome de Balint concernant la perception visuelle ?

A

Sans attention spatiale, la perception visuelle normale est impossible.

245
Q

Quel impact l’incapacité à déployer l’attention dans l’espace a-t-elle sur la perception visuelle ?

A

Cela empêche de percevoir plus d’un objet à la fois, d’orienter le regard vers une cible, et d’interagir avec des objets.

246
Q

Pourquoi l’attention est-elle essentielle à la perception des scènes ?

A

Parce qu’elle permet de sélectionner et d’organiser l’information pertinente dans l’environnement.

247
Q

Que se passe-t-il lorsqu’on navigue dans notre environnement sans attention ?

A

Il devient difficile de percevoir correctement les scènes qui nous entourent.

248
Q

Quelle est la relation entre attention et perception des scènes ?

A

Elles sont étroitement liées : la perception efficace d’une scène requiert le déploiement de l’attention.

249
Q

Quelle est l’impression subjective que nous avons lorsque nous percevons une scène ?

A

Que notre expérience visuelle est fluide et extrêmement riche.

250
Q

En réalité, quel pourcentage de l’information visuelle est traité par notre cerveau ?

A

Un faible pourcentage ; une grande partie est complétée par le cerveau.

251
Q

Qu’est-ce qui permet au cerveau de ‘compléter’ une scène perçue ?

A

Notre connaissance du monde et les attentes perceptives.

252
Q

En quoi l’expérience des patients atteints du syndrome de Balint diffère-t-elle de la nôtre ?

A

Leur expérience visuelle est morcelée, contrairement à notre impression d’une perception globale et continue.

253
Q

Quelles sont les deux voies vers la perception d’une scène ?

A

La voie sélective et la voie non sélective.

254
Q

Que permet la voie sélective dans la perception de la scène ?

A

La reconnaissance d’un ou de très peu d’objets à la fois, en passant par le bottleneck de l’attention sélective.

255
Q

Que fournit la voie non sélective ?

A

Des informations sur la distribution des caractéristiques dans la scène et sur le gist (l’essentiel).

256
Q

Est-ce que la voie non sélective passe par le bottleneck attentionnel ?

A

Non, elle ne passe pas par le goulot d’étranglement de l’attention.

257
Q

À quoi la perception non sélective fait-elle écho dans les théories de l’attention ?

A

À l’idée de traitement préattentif des caractéristiques, comme dans la Feature Integration Theory de Treisman.

258
Q

Quand commence l’effet de l’attention selon la Feature Integration Theory ?

A

Lorsqu’on doit lier ou combiner plusieurs attributs (binding).

259
Q

Qu’est-ce que ces limites attentionnelles impliquent pour la perception ?

A

Qu’on ne peut pas tout percevoir ni tout intégrer, ce qui influence aussi d’autres systèmes comme la mémoire.

260
Q

Pourquoi est-il difficile d’identifier quelles photos ont changé entre deux diapos ?

A

Parce que la quantité d’informations visuelles à mémoriser dépasse les capacités de stockage de l’attention.

261
Q

Qu’est-ce qui rend cette tâche de reconnaissance des scènes particulièrement difficile ?

A

Le nombre élevé de scènes, leur repositionnement, et la nécessité de comparer avec précision.

262
Q

Avions-nous assez de temps pour observer les images initiales ?

A

Oui, mais malgré cela, la reconnaissance reste difficile à cause des limites attentionnelles et mnésiques.

263
Q

Quelle est la limite principale évoquée ici pour expliquer la difficulté de rappel des scènes ?

A

La limite de ce que notre attention peut encoder et transmettre à la mémoire.

264
Q

Pourquoi notre expérience visuelle semble plus riche qu’elle ne l’est vraiment ?

A

Parce que notre cerveau complète l’information, mais nos capacités d’attention et de mémoire restent limitées.

265
Q

Qu’est-ce que la cécité au changement ?

A

L’incapacité à remarquer un changement entre deux scènes, même s’il est important.

266
Q

Pourquoi peut-on rater des changements pourtant évidents dans une scène ?

A

Parce que le changement ne modifie pas l’essentiel ou le sens global de la scène.

267
Q

Que révèle la cécité au changement sur nos capacités d’encodage visuel ?

A

Que nous encodons bien moins d’informations que ce que nous croyons.

268
Q

Quelle illusion cognitive est liée à la cécité au changement ?

A

L’illusion que notre perception du monde est pleine, fluide et riche, alors qu’elle ne l’est pas en réalité.

269
Q

Quelle est la principale cause de la cécité au changement ?

A

Les limites de l’attention et de la mémoire visuelle, qui empêchent de traiter toute l’information d’une scène.

270
Q

Quelle impression avons-nous de notre perception des scènes ?

A

Celle de voir beaucoup de détails et de tout percevoir dans notre environnement.

271
Q

Que révèle la cécité au changement sur notre perception ?

A

Que nous encodons beaucoup moins de détails que ce que nous croyons.

272
Q

Qu’est-ce qui influence ce que nous percevons dans une scène ?

A

Nos attentes de ce que nous « devrions » voir.

273
Q

Qu’est-ce que la cécité inattentionnelle ?

A

C’est l’échec à remarquer un stimulus évident parce que notre attention est dirigée ailleurs.

274
Q

Donne un exemple célèbre illustrant la cécité inattentionnelle.

A

L’expérience du gorille : on ne remarque pas un gorille qui traverse la scène car notre attention est focalisée sur une autre tâche.

275
Q

Quelle est la condition pour éviter la cécité inattentionnelle ?

A

Il faut que l’attention soit dirigée vers le stimulus en question.

276
Q

Quelle expérience célèbre a été adaptée dans un contexte médical avec des radiologistes ?

A

Celle du gorille invisible, où un gorille a été inséré dans des radiographies.

277
Q

Pourquoi les radiologistes n’ont-ils pas détecté le gorille dans l’image ?

A

Parce que leur attention était exclusivement dirigée vers la détection de masses cancéreuses.

278
Q

Que démontre cette expérience sur l’attention ?

A

Que l’attention limite fortement ce que l’on perçoit et encode de notre environnement.

279
Q

Quelle conclusion peut-on tirer de cette étude sur la perception des scènes ?

A

Même des experts peuvent passer à côté d’éléments évidents s’ils ne correspondent pas à leurs attentes ou objectifs attentionnels.