Bloc 7 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une mutilation?

A

Les mutilations sexuelle féminines désignent toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilsation des organes génitaux féminins, pratiquées à des fins non thérapeutiques.

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2
Q

Quels sont les 4 types de mutilations sexuelles féminines?

A

Type I : Clitoridectomie

  • ablation partielle ou totale du clitoris

Type II : Excision

  • ablation partielle ou totale du clitoris ET des petites lèvres avec ou sans excision des grandes lèvres

Type III : Infabulation

  • Rétricissement de l’orifice vaginal avec recouvrement par l’ablation et l’accolement des petites lèvres et/ou des grandes lèvres, avec ou sans excision du clitoris

Type IV : Autres

  • Toutes les autres interventions nocives pratiquées sur les organes génitaux féminins à des fins non thérapeutiques
  • Exemples :
    → Ponction
    → Percement
    → Incision
    → Scarification
    → Cautérisation
    → Étirement du clitoris
    → Substances corrosives
    → Piqûre
    → perforations
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3
Q

Qu’est-ce que la désinfibulation?

A

Réouverture de l’orifice vulvo-vaginal chez une femme qui a subi une infibulation, en vue de relations sexuelles ou de l’accouchement.

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4
Q

Qu’est-ce que la réinfibulation?

A

Resuture l’orifice vulvo-vaginal ou des lèvres après la désinfibulation

le but est d’avoir un contrôle sur le corps et les activités de la femme

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5
Q

Par qui sont faites les mutilations?

A

souvent par des femmes
ex : Indonésie, cliniques où on le fait plus chirurgicale
mais assez rare,
souvent par des femmes de la communauté, pas stérile, pas gelé, on utilise ce qui est disponible, n’importe quoi qui coupe
crée des infections importantes
parfois canal urétrale perforé car intervention mal faite

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6
Q

Que peut-on dire contre l’argument de la religion dans les mutilations?

A

Peu importe le type de mutilation, il s’agit d’un crime contre la personne
aucune religion peut appuyer/ justifier les crimes contre la personne
Bcp de religions tente d’avoir un contrôle sur la sexualité féminine, mais aucune religion dit clairement qu’on doit faire des mutilations génitales pour contrôler le désir sexuel des femmes.

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7
Q

Quelle est la prévalence mondiale des mutilations?

A

200 millions de filles et de femmes (en vie) ont subie des MGF
Prévalence diffère selon pays
Toujours pratiqué dans 30 pays

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8
Q

Quelle est la prévalence des femmes ayant vécu des mutilations en Occident?

A

Selon l’Organisation mondiale de la santé 10% (12,5 millions) de filles et femmes vivent en Occident.

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9
Q

Pourquoi on n’a pas de données sur les mutilations au Québec?

A

on a des femmes ici qui ont subies des mutilations
mais rien qui nous permet de comptabiliser
rentre dans la loi 39 DPJ, donc pas de données exactes et quand on envoit faire la mutilation dans le pays d’origine avant de ramener la fille ici, ça entre pas dans les données non plus

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10
Q

Que peut-on dire sur les mutilations faites en tant qu’armes de guerre?

A

les violences sexuelles = armes de guerres. Communautés d’un même pays qui se discriminent et combattent entre eux et l’arme de guerre ultime = faire en sorte que les femmes des tributs ennemies ne puissent plus jamais avoir d’Enfants pour qu’ils ne se reproduisent plus
Donc, on agresse les femmes pour les rendre stériles, détruire l’appareil reproducteur féminin

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11
Q

Dans quels pays la prévalence des mutilations est la plus élevée?

A
  • Somalie
  • Guinée
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Mali
  • Sierra Leone
  • Soudan -
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12
Q

Quelles sont les lois au Canada pour punir/prévenir les mutilations

A

Article 268 - Voies de fait graves :

  • quiconque blesse, mu:le ou défigure le plaignant ou met sa vie en danger. Même si ce n’est pas le parent qui commet l’acte, s’il passe la commande, il peut être accus.
  • Note marginale : Excision (3) : Il demeure entendu que l’excision, l’infibulation ou la mutilation totale ou partielle des grandes lèvres, des petites lèvres ou du clitoris
    SAUFune opération chirurgicale qui est pratiquée, par une personne qui a le droit d’exercer la médecine en vertu des lois de la province, pour la santé physique de la personne ou pour lui permettre d’avoir des fonctions reproductives normales, ou une apparence sexuelle ou des fonctions sexuelles normales;

Article 39 - LPJ :

  • Pour les enfants de moins de 18 ans:
  • Signalement obligatoire selon l’article 39 de la Loi de la protection de la jeunesse.
  • Abus physiques -article 38e
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13
Q

Que peut-on faire contre les mutilations?

A
  • Communautaire
  • National
  • Responsabilité des acteurs
  • Recherche, suivi, évaluation
  • Prévention au plan international
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14
Q

Qu’est-ce que la culture du viol?

A

La culture du viol fait référence à un ensemble de comportements, croyances, attitudes et normes sociales qui banalisent, excusent et justifient les agressions sexuelles, ou les transforment en plaisanteries et divertissements. (Conseil du statut de la femme, 2023).

La culture du viol est l’environnement social qui permet de normaliser et de justifier la violence sexuelle, alimentée par les inégalités persistantes entre les sexes et les attitudes à leur égard. (ONU Femmes, 2019)

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15
Q

D’où la culture du viol prend-elle ses racines?

A

La culture du viol prend racine des stéréotypes sexuels qui sont transmis au niveau sociétal, et qui créent une construction sociale des rapports sexuels et intimes.

L’homme doit être compétitif, agressif, dominant, etc. Selon ces stéréotypes sexuels, l’homme doit convaincre la femme d’avoir une relation sexuelle avec lui.

La femme, elle doit être douce, séductrice, discrète, soumise, etc. Son rôle est de dire non, un certain temps, afin de conserver sa pureté.

Pourtant, on oublie que les femmes ont aussi des envies et besoins sexuels à combler…

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16
Q

Quelles sont les types de manifestations de la culture du viol?

A

Déresponsabiliser l’agresseur : « Boys will always be boys » (Les garçons seront toujours des garçons)

Responsabiliser la victime :

  • « She was asking for it with the clothes she wore » (Elle demandait à avoir une relation sexuelle dû à son habillement).
  • « Elle n’a pas clairement dit « non ». « Elle aurait dû barrer ses portes. »
  • « Les femmes disent trop souvent « non », quand en fait elles veulent dire « oui ». »

Discréditer les présumées victimes : Décourager une victime de dénoncer son agresseur en soulignant tout le tort que cette dénonciation pourrait causer à l’agresseur (détruire sa carrière, chicane dans la famille, etc.).

17
Q

pourquoi parler de la culture du viol aujourd’hui?

A

Le terme « Culture du viol » aurait été employé pour la première fois dans le livre Rape : The First Sourcebook for Women en 1974.

Depuis 2014 : #MeToo, les agressions sexuelles dans les résidences de l’UL, la question du Stealthing au niveau juridique

En 2018, création des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle et de violence conjugale

18
Q

Comment lutter contre la culture du viol?

A

D’abord, il faut s’éduquer sur le sujet.

Ensuite, il importe de :

  • Arrêter d’objectifier les femmes.
  • Créer une culture du consentement enthousiaste
  • Redéfinir la masculinité
  • Changer le discours du blâme envers les victimes, car le seul responsable de l’agression est l’agresseur.
  • Avoir une tolérance zéro. Aucune blague d’agression sexuelle est drôle ni correcte à faire, et ce, dans aucun contexte.
  • Trouver des stratégies concrètes pour éviter toute forme de comportement s’apparentant à la culture du viol.