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Nous sommes en juillet 2014, c’est le début de votre résidence en chirurgie et votre première nuit de garde. On vous appelle pour :
• Un enfant âgé de 4 ans à l’urgence avec épistaxis et une hémoglobine à 70 g/L;
• Un homme de 68 ans, qui doit subir une chirurgie demain matin avec une hémoglobine à 80 g/L;
• Une femme de 28 ans, 24 heures post-partum, avec une hémoglobine à 75 g/L.
EST-CE QU’IL FAUT TRANSFUSER CES PATIENTS ? SI OUI, POURQUOI ?
La médecine transfusionnelle touche à presque toutes les disciplines médicales : la médecine interne de l’adulte et de l’enfant ainsi que l’anesthésie, la chirurgie et la gynécologie obstétrique. Ce module a pour but de vous exposer à une façon d’évaluer un patient afin d’être capable de décider s’il a besoin d’être transfusé.
Annuellement, environ 500 000 produits sanguins ont été distribués aux hôpitaux québécois dont 250 000 culots globulaires. Vous serez donc un jour responsable de décider s’il faut transfuser un patient. Mais vous, et vos patients, avez entendu parler des risques associés à la transfusion sanguine. Donc, vous voulez le faire seulement si le patient en a vraiment besoin.
Identifiez 5 complications qui peuvent survenir suite à une transfusion sanguine. Indiquez brièvement l’importance de chacune de celles-ci.
Vous devriez mentionner et expliquer brièvement les complications suivantes :
- Complications immunologiques (hémolytiques, non-hémolytiques)
- Complications infectieuses
- Autres - c.-à-d. surcharge en volume, trouble électrolytique, etc.
Expliquez les mesures employées par Héma-Québec pour éviter la transmission des maladies indiquées ci-dessous par la transfusion.
- Hépatite B
- Hépatite C
- SIDA
- Malaria
Mentionner :
- L’utilisation des donneurs bénévoles
- Le questionnaire et l’examen physique du donneur
- Les analyses au laboratoire
Vous êtes le (la) résident(e) en médecine interne. On vous appelle pour évaluer Madame Blanchard qui a une hémoglobine à 60 g/L. Devriez-vous la transfuser? Justifiez votre réponse.
Avant de répondre oui ou non, il faut avoir considéré :
(5)
- Les symptômes et les signes cliniques
- L’évolution naturelle de la maladie
- Les maladies sous-jacentes
- Les traitements alternatifs
- L’étiologie de l’anémie
Dans chacune des activités qui suivent, vous devrez réagir à une question, un problème ou une information soumis pour votre réflexion.
Prenez le temps d’écrire votre réponse avant de vous corriger. Cette façon de faire peut vous sembler simpliste à prime abord, mais il est prouvé hors de tout doute qu’elle vous permettra d’apprendre beaucoup mieux et de retenir plus longtemps.
Ces activités sont regroupées en 4 sections suivant les objectifs visés.
Les complications
La prévention
La prescription
Autres produits
ok
SECTION I - LES COMPLICATIONS
Décrire brièvement les principales complications qui peuvent survenir lors d’une transfusion sanguine.
Voici quelques problèmes qui vont vous permettre de comprendre pourquoi il faut penser deux fois avant de prescrire une transfusion sanguine.
ACTIVITÉ 1 : MARIE A DES YEUX JAUNES
Marie, jeune femme de 18 ans, a été opérée, il y a trois semaines, pour une scoliose idiopathique (le chirurgien lui a installé une tige de Harrington). Comme c’est souvent le cas dans ce genre de chirurgie, elle a dû recevoir plusieurs unités de sang pendant l’intervention puis en période post-opératoire. Maintenant, dix jours après sa dernière transfusion, vous notez à l’examen physique un ictère scléral discret. Votre impression clinique est confirmée par une analyse sanguine qui démontre la présence d’une hyperbilirubinémie.
QUESTION I - 1
Même si vous êtes incertain, tentez de nommer deux causes possibles d’hyperbilirubinémie chez cette patiente
- Une réaction hémolytique retardée
- Une autre cause d’hyperbilirubinémie:
- hémolyse (destruction des globules rouges) augmentée (causes : valve mécanique, malformation artério- veineuse, autres…)
- septicémie ou virémie
- effet secondaire médicamenteux
- obstruction intestinale
- cholestase (obstruction extra hépatique des voies biliaires, maladie hépatocellulaire)
- maladies métaboliques (exemple : maladie de Gilbert)
- hypoxémie, acidose
Dans ce cas, la plupart des diagnostics cités en deuxième lieu sont peu probables mais peuvent être responsables d’une hyperbilirubinémie chez un patient hospitalisé (rappelez vous que la majorité des patients transfusés ne développent aucune réaction indésirable).
ACTIVITÉ 1 : MARIE A DES YEUX JAUNES
Marie, jeune femme de 18 ans, a été opérée, il y a trois semaines, pour une scoliose idiopathique (le chirurgien lui a installé une tige de Harrington). Comme c’est souvent le cas dans ce genre de chirurgie, elle a dû recevoir plusieurs unités de sang pendant l’intervention puis en période post-opératoire. Maintenant, dix jours après sa dernière transfusion, vous notez à l’examen physique un ictère scléral discret. Votre impression clinique est confirmée par une analyse sanguine qui démontre la présence d’une hyperbilirubinémie.
QUESTION I – 2
Étant un clinicien avisé, vous vous posez la question suivante : est-ce que cet ictère pourrait être associé aux transfusions que Marie a reçues?
Parmi la liste des principales complications associées aux transfusions sanguines. Laquelle pensez-vous explique l’ictère de Marie?
- Une réaction hémolytique immédiate (causée le plus souvent par une incompatibilité ABO)
- Une réaction hémolytique retardée (causée par un anticorps anti-érythrocytaire autre que anti-A ou anti-B)
- Une réaction allergique majeure ou anaphylactique (La plupart des réactions allergiques majeures demeurent inexpliquées. Elles peuvent parfois être causées par des anticorps anti-IgA chez un receveur déficient en IgA)
- Une réaction allergique mineure (urticaire; causée par des IgE antiprotéiniques)
- Une réaction fébrile non hémolytique (causée par des anticorps anti-globules blancs ou anti-plaquettes chez le receveur ou par la présence de cytokines dans produit transfusé)
- Lésion pulmonaire aiguë (« TRALI » : Transfusion Related Acute Lung Injury) (causé par la présence d’anticorps anti-globules blancs chez le donneur ou par la présence de lipides bioactifs dans le produit transfusé)
- Un choc toxique ou une septicémie (causé par la transfusion d’une unité contaminée avec des bactéries)
- Une surcharge volémique (« TACO » : Transfusion Associated Circulatory Overload)
- Une hypothermie (surtout retrouvée lorsqu’une grande quantité de sang froid est administrée en peu de temps. Exemple : réanimation d’un patient traumatisé)
- Un trouble électrolytique (surtout retrouvé lorsqu’une grande quantité de sang est administrée rapidement. Exemples : hypocalcémie, hyperkaliémie, autres…)
- Une infection virale post-transfusionnelle (VIH, hépatites B ou C, autres…)
- Une réaction hémolytique retardée (causée par un anticorps anti-érythrocytaire autre que anti-A ou anti-B)
ACTIVITÉ 1 : MARIE A DES YEUX JAUNES
Marie, jeune femme de 18 ans, a été opérée, il y a trois semaines, pour une scoliose idiopathique (le chirurgien lui a installé une tige de Harrington). Comme c’est souvent le cas dans ce genre de chirurgie, elle a dû recevoir plusieurs unités de sang pendant l’intervention puis en période post-opératoire. Maintenant, dix jours après sa dernière transfusion, vous notez à l’examen physique un ictère scléral discret. Votre impression clinique est confirmée par une analyse sanguine qui démontre la présence d’une hyperbilirubinémie.
QUESTION I - 3
Supposons que l’ictère de Marie soit apparu six semaines après sa chirurgie orthopédique. Faut-il chercher une étiologie différente? Parmi les causes suivantes, laquelle est la plus probable?
a) Une réaction hémolytique immédiate (causée le plus souvent par une incompatibilité ABO)
b) Lésion pulmonaire aiguë (« TRALI » : Transfusion Related Acute Lung Injury) (causé par la présence d’anticorps anti-globules blancs chez le donneur ou par la présence de lipides bioactifs dans le produit transfusé)
c) Une hépatite post-transfusionnelle
d) Une réaction allergique mineure (urticaire; causée par des IgE antiprotéiniques)
c) Une hépatite post-transfusionnelle
ACTIVITÉ 1 : MARIE A DES YEUX JAUNES
Marie, jeune femme de 18 ans, a été opérée, il y a trois semaines, pour une scoliose idiopathique (le chirurgien lui a installé une tige de Harrington). Comme c’est souvent le cas dans ce genre de chirurgie, elle a dû recevoir plusieurs unités de sang pendant l’intervention puis en période post-opératoire. Maintenant, dix jours après sa dernière transfusion, vous notez à l’examen physique un ictère scléral discret. Votre impression clinique est confirmée par une analyse sanguine qui démontre la présence d’une hyperbilirubinémie.
COMMENTAIRES
Avec les informations qui vous ont été présentées, cette patiente aurait pu présenter une des deux complications suivantes reliées à la transfusion sanguine : dans la première situation, une réaction hémolytique retardée (témoin de la présence d’un anticorps anti-érythrocytaire irrégulier) ou, dans la deuxième situation, une hépatite post-transfusionnelle. La première se manifeste par un ictère 10 à 14 jours après la transfusion tandis que la deuxième, si cliniquement décelable, se manifeste 6 à 8 semaines après la transfusion.
Nous transfusons des globules rouges de groupe ABO (groupe A,, B AB ou O) et D (Rh positif ou négatif) compatibles avec celui du receveur. Il existe cependant d’autres antigènes à la surface des globules rouges pour lesquels il peut y avoir des différences entre le receveur et le donneur. Lorsqu’exposé à ces antigènes étrangers, le receveur peut fabriquer un anticorps correspondant. Dans la première situation, ceci est arrivé à Marie : suite à ses transfusions, elle a été sensibilisée à un antigène donné, par exemple le Kell (ou le Jka, le E ou d’autres) et elle a produit un anti-Kell correspondant. Cet anti- Kell s’attache aux globules rouges transfusés qui portent l’antigène Kell. L’interaction entre l’anticorps et l’antigène amène la destruction des hématies transfusées avec une hyperbilirubinémie secondaire. Lors de transfusions subséquentes, Marie devrait toujours recevoir du sang Kell négatif (c’est-à-dire dépourvu de l’antigène Kell). En plus de l’hémolyse actuelle, un tel anticorps pourrait être, lors d’une grossesse éventuelle, la cause d’une maladie hémolytique du nouveau- né. Heureusement, la plupart des receveurs de transfusions sanguines ne fabriquent pas d’anticorps anti-érythrocytaires; cela arrive chez environ 1 à 2% des patients transfusés par épisode transfusionnel.
La fréquence de la transmission d’une maladie infectieuse (hépatites B ou C, VIH, bactériémie ou autres) est très petite mais réelle. Avant d’en dire plus, procédez à la prochaine activité.
ACTIVITÉ 2 : ÉVALUER LE RISQUE
Chaque transfusion d’une unité de sang comporte un risque de transmission de maladie infectieuse.
QUESTION I - 4
Selon vous, pour les maladies virales inscrites ci-dessous, quel est le risque encouru par la transfusion (en chiffres ronds) d’une unité de sang au début du 21ième siècle au Canada?
- Virus hépatite B
- Virus hépatite C
- VIH
- Virus hépatite B
environ 1 : 1,000, 000 U sang - Virus hépatite C
environ 1 : 36,000,000 U sang - VIH
environ 1 : 30,000,000 U sang
ACTIVITÉ 2 : ÉVALUER LE RISQUE
Chaque transfusion d’une unité de sang comporte un risque de transmission de maladie infectieuse.
COMMENTAIRES
À titre d’information, environ 250,000 U de sang sont prélevées au Québec par année. Dans les années 1960, jusqu’à 10% des receveurs des produits sanguins développaient une infection virale significative (surtout hépatites B et C). Au courant des années, les organismes préleveurs ont instauré des protocoles de vérification des donneurs afin de diminuer les risques de transmission d’infections virales aux receveurs. Ces activités ont été renforcées suite à l’épidémie de transmission du VIH lors des années 1980 et le début des années 1990.
Un développement continu des technologies de dépistage a contribué à diminuer les risques infectieux résiduels. Par exemple, au début des années 1990, 1 receveur sur 3000 développait une infection à l’hépatite C (dont 20% de ceux-ci progressaient à des stades graves de la maladie) contre le risque actuel de 1 :36,000,000 environ. Ces diminutions du risque transfusionnel sont dues à l’amélioration des tests ELISA pour les virus, et de l’ajout des tests pour la présence des séquences d’acides nucléiques viraux spécifiques pour le VIH et l’hépatite C (TAN). Notez bien que malgré cela ces risques n’atteindront jamais zéro, d’où l’importance de toujours bien juger de la pertinence d’une transfusion sanguine.
CONCLUSION DE LA SECTION I
Les principales complications des transfusions sanguines sont celles indiquées dans la section précédente. Certaines sont rares (moins de 1:5 000 transfusions) mais potentiellement graves :
- Une réaction hémolytique immédiate
- Lésion pulmonaire aiguë (TRALI)
- Une septicémie
- Une réaction allergique majeure/anaphylactique
- Une infection au VIH
- Une hépatite C chronique
- Une hépatite B aiguë, fulminante ou chronique
- Une surcharge volémique
Il faut donc réfléchir avant d’exposer votre patient à toutes ces complications possibles.
CONCLUSION DE LA SECTION I
Les principales complications des transfusions sanguines sont celles indiquées dans la section précédente. Certaines sont fréquentes (1% des transfusions) et inconfortables pour le patient mais qui ont rarement des séquelles significatives :
- Une réaction fébrile non hémolytique
- Une réaction allergique mineure
Il faut donc réfléchir avant d’exposer votre patient à toutes ces complications possibles.
CONCLUSION DE LA SECTION I
Les principales complications des transfusions sanguines sont celles indiquées dans la section précédente. Certaines complications surviennent surtout lorsqu’une grande quantité de sang est transfusée rapidement (transfusion massive) :
- Hypothermie
- Troubles électrolytiques (ex : hyperkaliémie, hypocalcémie, etc.)
Il faut donc réfléchir avant d’exposer votre patient à toutes ces complications possibles.
CONCLUSION DE LA SECTION I
Les principales complications des transfusions sanguines sont celles indiquées dans la section précédente. Une autre complication peut compliquer l’administration de transfusions subséquentes ou le décours d’une grossesse future :
• Développement d’un anticorps érythrocytaire irrégulier
Il faut donc réfléchir avant d’exposer votre patient à toutes ces complications possibles.
SECTION II - LA PRÉVENTION
Expliquer les mesures et les procédés employés par Héma-Québec pour prévenir des complications qui peuvent survenir suite à une transfusion sanguine.
De la deuxième guerre mondiale jusqu’en 1998, la Croix-Rouge canadienne était responsable de la collecte de sang pour tout le Canada. En septembre 1998, Héma-Québec est devenu le seul organisme attitré au Québec pour le recrutement des donneurs bénévoles, la collecte de produits sanguins frais, la sécurité des donneurs ainsi que la vérification des dons de sang avant distribution aux centres hospitaliers.
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SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 1 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? AVANT L’AIGUILLE
Si vous avez déjà donné du sang à Héma-Québec, vous avez répondu à un questionnaire visant à assurer votre sécurité au moment du don ainsi que celle du receveur suite à la transfusion du produit.
Indiquez au moins trois questions qui vous ont été posées (si vous n’avez jamais eu l’expérience de donner du sang, tentez d’imaginer des questions pertinentes à poser aux donneurs potentiels)
Voir le Dossier du don de sang
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Groupage ABO:
Oui - Effectué sur chaque don de sang.
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Groupage D:
Oui - Effectué sur chaque don de sang.
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Groupages d’autres antigènes érythrocytaires:
Non de routine - sur demande spéciale seulement. Par exemple, si un patient avait fabriqué un anticorps érythrocytaire irrégulier, tel un anti-Kell.
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Recherche du virus de l’hépatite A (HAV):
Non - Évalué au questionnaire seulement.
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Recherche d’antigène de surface de l’hépatite B (HBsAg):
Oui - Effectué sur chaque don de sang.
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Recherche d’anticorps anti-VIH:
Oui - Depuis novembre 1985, cette analyse est effectuée sur chaque don de sang. On vérifie aussi chaque don pour la présence du génome viral. Actuellement, on estime qu’il y a environ un don sur 30,000,000 qui serait capable de transmettre ce virus (c.-à-d. un don venant d’une personne porteuse du virus mais dont le taux d’anticorps ainsi que la quantité de génomes viraux seraient trop faibles pour être détectés).
SECTION II - LA PRÉVENTION
ACTIVITÉ 2 : AVEZ-VOUS DÉJÀ DONNÉ DU SANG? APRÈS L’AIGUILLE
Vous êtes en bonne santé et vous ne semblez pas à risque de transmettre une maladie par votre sang. Vous êtes donc accepté comme donneur de sang. On vous prélève 450 ml de sang (environ 10% de votre volume sanguin total). Avant de permettre que votre sang soit transfusé, un certain nombre d’analyses sont effectuées à Héma-Québec. De la liste suivante, cochez les analyses que vous croyez effectuées de façon routinière :
Recherche de plasmodium falciparum (parasite de la malaria) :
Non - La malaria peut être transmise par la transfusion sanguine mais en Amérique du Nord, on utilise le questionnaire seulement afin d’identifier et éliminer les donneurs qui pourraient présenter un risque de transmission de cette maladie (situation d’ailleurs exceptionnelle).