APP 3 - Hémostase Flashcards

1
Q
  1. DÉCRIRE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE ET SA RÉGULATION.

PRODUCTION DES PLAQUETTES

A

Le mégacaryocyte mature par une réplication endomitotique synchrone, c’est- à-dire une réplication d’ADN en absence de division nucléaire ou cytoplasmique. Donc, la cellule grossit et grossit, les lobes nucléaires ↑ par multiples de 2.

On note aussi des invaginations de la membrane plasmique, appelée membrane de démarcation, qui évolue dans le développement du mégacaryocyte pour former un réseau « hautement branché». Ils aquièrent aussi un cytoplasme granulaire.

Les mégacaryocytes matures …

  • Sont TRÈS GROS
  • Ont un noyau unilobaire non centré (genre collé sur la membrane)
  • Ont un ratio noyau : cytoplasme bas

Les plaquettes sont produites dans la moelle osseuse par la fragmentation des extensions cytoplasmiques des mégacaryocytes, donnant ainsi chacun entre 1000 et 5000 plaquettes. Les plaquettes sont ensuite relâchées à travers l’endothélium des niches vasculaires de la moelle osseuse où sont les mégacaryoctes.

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2
Q
  1. DÉCRIRE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE ET SA RÉGULATION.

La mégakaryopoïse prend combien de temps?

Quelle est la durée de vie d’une plaquette?

A

Il faudrait 10 jours entre la différentiation des cellules souches et la production de plaquettes.

● La durée de vie d’une plaquette est de 7-10 jours

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3
Q
  1. DÉCRIRE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE ET SA RÉGULATION.

Ou sont stockées le 1/3 des plaquettes?

A

Environ le tiers des plaquettes sont stockées dans la rate (il peut y avoir jusqu’à 90% des plaquettes stockées dans la rate lors d’une splénomégalie sévère)

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4
Q
  1. DÉCRIRE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE ET SA RÉGULATION.

Quelles sont les étapes de la mégakaryopoiese?

A

● Les cellules souches hématopoïétiques se différencient cellules progénitrices myéloïdes (CFU-GEMM)

● Les cellules progénitrices myéloïdes (multipotente) se différencient en cellules précurseurs des plaquettes (BFU-MK et CFU-MK)

● Les cellules précurseurs (unipotente) se différencient en mégaloblaste/mégacaryoblaste (cellule précurseur des mégacaryocytes)

● Le mégaloblastes se différencient en mégacaryocytes matures

o Au stade d’environ 8 noyaux (3 cycles de réplication de l’ADN) : il y a granulation du cytoplasme du mégacaryocyte

o Les plaquettes sont générées suite à la fragmentation des extensions cytoplasmiques du mégacaryocyte

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5
Q
  1. DÉCRIRE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE ET SA RÉGULATION.

RÉGULATION DE LA MÉGAKARYOPOÏÈSE

Par quelle hormone? D’où provient-elle? De quelle façon est-elle produite? Quel est le taux normal de plaquettes?

A

● La thrombopoïétine (TPO) est le principal régulateur de la thrombopoïèse

o La TPO est produite :

● Par le foie (95% de la TPO produite) et les reins

● À 50% de manière constitutive

● À 50% en réponse à la destruction des plaquettes

● Son niveau plasmatique dépend de sa liaison aux plaquettes et aux mégacaryocytes

o Elle augmente le nombre et le taux de maturation des mégacaryocytes en se liant au récepteur c-MPL à la surface des mégacaryocytes

o Les plaquettes possèdent également le récepteur c-MPL : elles peuvent lier la TPO pour l’éliminer de la circulation sanguine  entraîne une diminution de la production de plaquette (rétroinhibition)

● Les niveaux de TPO sont :
▪ Élevés lors d’une thrombocytopénie
▪ Bas lors d’une thrombocytose

o La synthèse de la TPO augmente sous l’effet de l’IL-6 (en contexte inflammatoire)

o La durée de vie des plaquettes est régulée par le ratio de BAX (pro-apoptotique) et BCL-2 (anti-apoptotique)

Normalement 150-450 x 10^9 par litre.

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6
Q
  1. DÉCRIRE LA STRUCTURE DE LA PLAQUETTE, LES ANTIGÈNES DE SURFACE ET LES DIFFÉRENTES FONCTIONS PLAQUETTAIRES.

STRUCTURE DES PLAQUETTES

A

Elles sont très petites et de formes discoides. Les glycoprotéines de surface sont très importantes dans les réactions d’adhésion et d’agrégation plaquettaire (étapes initiales de la formation du clou plaquettaire : hémostase primaire) :

  • GPIa : Adhésion au collagène de l’endothelium
  • GPIb : Adhésion au facteur von Willebrand (le GPIb des plaquettes se lie au vWF qui interagit avec le collagène et la couche sous-endothéliale)
  • GPIIb-IIIa : Adhésion au facteur von Willebrand et son site de liaison est aussi le récepteur du fibrinogène

Les phospholipides de la membrane sont très importants dans la conversion de certains facteurs de coagulation :

  • X -> Xa
  • Prothrombine (facteur II) -> thrombine (facteur IIa)

La plaquette contient 3 types de granules :

  • Granules α : Facteur de coagulation, facteur de von Willebrand, PDGF (prolifération du muscle lisse pour réparation tissulaire)
  • Granules denses : ADP/ATP, sérotonine (vasoconstriction), calcium (Activation plaquettaire)
  • Lysosome : Enzymes hydrolytiques

Les plaquettes sont aussi riches en protéines de signalement et en protéines du cytosquelette, ce qui permet le changement rapide entre la forme quiescente et active.

«Open canalicular system» : Invagination de la membrane plasmique pour former une large surface réactive dans laquelle les protéines plasmatiques de la coagulation peuvent être absorbée sélectivement.

● La membrane plasmique des plaquettes peut s’invaginer vers l’intérieur pour former une large surface réactive (canalicule) qui permet d’augmenter la surface de contact (plaquette-protéines plasmatiques) et les protéines plasmatiques de coagulation peuvent être absorbées sélectivement par les plaquettes

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7
Q
  1. DÉCRIRE LA STRUCTURE DE LA PLAQUETTE, LES ANTIGÈNES DE SURFACE ET LES DIFFÉRENTES FONCTIONS PLAQUETTAIRES.

ANTIGÈNES PLAQUETTAIRES

A

Beaucoup de protéines de surface plaquettaires sont d’importants antigènes impliqués dans l’auto-immunité spécifique aux plaquettes. On les a appelé HPA (human platelet antigens) qui…

• Ont 2 allèles pour la plupart (allèle a ou allèle b, par exemple HPA-1a)

Les plaquettes expriment aussi ABO et HLA (human leucocyte antigen) de classe I mais pas de classe II

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8
Q
  1. DÉCRIRE LA STRUCTURE DE LA PLAQUETTE, LES ANTIGÈNES DE SURFACE ET LES DIFFÉRENTES FONCTIONS PLAQUETTAIRES.

FONCTIONS PLAQUETTAIRES

A

Fonction principale : Former un bouchon mécanique durant la réponse hémostatique à la lésion vasculaire Plus précisément, la plaquette a 3 fonctions :

  • Adhésion : Interaction entre l’endothélium et la plaquette avec l’aide du vWF
  • Agrégation : Interaction plaquette-plaquette en stimulant leurs récepteurs GPIIb-IIIa, ce qui permet aux plaquettes de se lier entre elles via le facteur de vWF et le fibrinogène
  • Réaction de libération (granules) et d’amplification

Les phospholipides sont seulement nécessaire à l’activation des facteurs X et II, mais on a besoin créer un milieu propice à la cascade de coagulation et cela se fait grâce aux phospholipides.

Charlies:

FACTEUR DE CROISSANCE :
● Le PDGF contenu dans les granules alpha stimule la multiplication des muscles lisses des vaisseaux sanguins → rôle probable dans la réparation tissulaire

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9
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

RÔLE DE LA CELLULE ENDOTHÉLIALE

A

Habituellement, la cellule endothéliale a un rôle anti-coagulant en faisant la synthèse de

• Prostaglandines
• NO
• Ectonucléotidase CD39 (une ADPase) (ayant des propriétés vasodilatatoires et qui inhibe l’agrégation plaquettaire)
• Thrombomoduline (protéine de surface responsable de l’activation de la protéine C)
• Antithrombine
Le charlies rajoute: a) Tissue factor pathway inhibitor (TFPI) : activé en même temps que TF lors du bris endothélial pour un contrôle négatif, b) Protéine S, c) Récepteur membranaire C endothélial qui se lie à la Protéine C. La protéine C est activée par la thrombomoduline, qui est sécrétée par la cellule endothéliale. et d) Tissue plasminogen activator : fibrinolyse

La synthèse du facteur tissulaire n’a lieu qu’après l’activation des cellules endothéliales (lésion), alors que son inhibiteur naturel, le TFPI, est également synthétisé.

L’endothélium a un rôle pro-coagulant en faisant la synthèse de
• vWF
• Tissue factor
• Facteur VIII

Agent fibrynolytique
• Activateur du plasminogène

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10
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :
  2. ADHÉSION PLAQUETTAIRE
A

Des dommage à l’endothélium mettent les plaquettes en contact avec ECM, donc avec vWF qui change de conformation et se lie simultanément au collagène et au récepteur GP1b des plaquettes

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11
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :
  2. ACTIVATION DES PLAQUETTES
A

L’activation primaire des plaquettes par des agonistes variés (ex : TxA2) entraîne un signal intracellulaire, ce qui cause la libération de ses granules et un changement de conformation.

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12
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :
  2. ACTIVATION DES PLAQUETTES
    - Changement de conformation
A

• Disques à sphères avec extensions cytoplasmiques

• Modifications de sa membrane plasmique
- ↑ des phospholipides négatifs ++ : lieu parfait pour 2 types de réactions dépendantes du calcium dans la cascade de coagulation (qui est l’autre étape)

Ø Ténase : formation du facteur Xa (par IXa, VIIIa et X)

Ø Prothrombinase : formation de la thrombine par Xa, Va et prothrombine (II)

  • Changement de conformation du GpIIb/GpIIIa permettant liaison du fibrinogène (augmentation # exprimé)
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13
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :
  2. ACTIVATION DES PLAQUETTES
    - Réaction de libération (granules) et d’amplification
A
  • Activation primaire des plaquettes (liaison vWF-plaquette) -> signal intracellulaire -> libération des granules α -> agrégation plaquettaire et stabilisation du caillot
  • Libération d’ADP (granules denses) -> promotion de l’activation des plaquettes
  • Une réaction secondaire d’amplification de l’activation des plaquettes est initiée par le thromboxane A2 qu’elles produisent (voir schéma à droite), qui est un : vasoconstricteur + active plaquettes avoisinantes + rôle dans l’agrégation

• Donc : L’amplification est médiée par la libération d’ADP et de TxA2, permettant alors une agrégation de plaquettes assez solide pour former le clou plaquettaire (hémostase primaire)
6

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14
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

LES PRINCIPAUX ACTEURS DE LA FORMATION DU CLOU PLAQUETTAIRE (HÉMOSTASE PRIMAIRE) -etapes?

A
  1. Vasoconstriction immédiate de l’endothélium lésé, puis contraction réflexe des artérioles voisines, ce qui entraîne un ralentissement local du flot sanguin. Ce dernier permet l’activation des plaquettes et des facteurs de coagulation par le contact avec l’endothélium.
  2. Adhésion initiale des plaquettes (via les récepteurs GP1a et GP1b) au tissu exposé grâce au vWF (pour GP1b)
  3. Activation plaquettaire
  4. Roulement des plaquettes dans le sens du flot sanguin sur les vWF exprimés (avec l’activation des récepteurs GPIIb-IIIa), ce qui solidifie l’agrégation et entasse graduellement les plaquettes -> clou plaquettaire
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15
Q
  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

COAGULATION PLASMATIQUE (GÉNÉRATION DE THROMBINE QUI PERMET LA CONVERSION DU FIBRINOGÈNE EN FIBRINE)

A

Suite au clou plaquettaire, il faut solidifier le tout avec de la fibrine. La cellule endothéliale a un rôle primordial dans la coagulation, car elle permet l’initiation de la voie extrinsèque en exposant le facteur tissulaire suite à une lésion de l’endothélium.

Simultanément à l’hémostase primaire, le facteur tissulaire (protéine ubiquitaire dans les vaisseaux sanguins) - n’est normalement pas en contact avec le sang – mais lorsqu’il y a une brèche, le facteur tissulaire entre en contact avec du facteur VIIa et cela déclenche la cascade de coagulation qui s’assemble à la surface d’une cellule (phospholipide) et cela mène à la génération de thrombine. La thrombine est l’enzyme clé qui va changer le fibrinogène en fibrine. La fibrine se polymérise simultanément et crée un filet qui emprisonne et donne de la durabilité aux plaquettes.

Comment ça marche la cascade?

Faisons une analogie et imaginons que le facteur Xa et le facteur II qui flottent sur l’océan. Le facteur Xa aimerait bien transformer le facteur II en facteur IIa, en d’autres mots : on a du facteur II qui aimerait bien se faire transformer en thrombine par du facteur Xa. En analogie, on a deux bateaux qui sont sur l’océan et leur interaction est quasi impossible, ils sont trop loin l’un de l’autre ! Pour qu’ils puissent interagir, ils doivent aller sur le rivage. Le rivage c’est la membrane de phospholipides des plaquettes. Également pour que cela fonctionne ça prend des quais. Les quais sont en l’occurrence le facteur V, le facteur VIII et le facteur tissulaire. Enfin, pour que les bateaux puissent s’amarrer, on a besoin d’amarres et les amarres sont les ions
calciques. Le facteur tissulaire permet au facteur VII d’activer le facteur X. Le facteur VIII permet au facteur IX d’activer le facteur X. Le facteur V permet au facteur X d’activer le facteur II.

Les facteurs VIII, V et le facteur tissulaire sont des cofacteurs protéiques non enzymatiques. Ils agissent comme des récepteurs qui permet à deux autres facteurs de s’assembler ensemble.

Comment ça commence et que ça s’amplifie? Voie intermédiaire.
La bougie d’allumage c’est l’activation du facteur VII par le facteur tissulaire (libéré par l’endothélium) (dans la voie extrinsèque). Normalement dans notre sang on a beaucoup de facteur VII et il y en a toujours 0,5 – 1% qui est déjà activé sous forme de facteur VIIa. Lorsqu’il y a une brèche vasculaire, le facteur VIIa se lie au facteur tissulaire et ainsi il peut changer le facteur X en facteur Xa. C’est comme ça que la coagulation plasmatique se déclenche, ça va débouler jusqu’à la formation de thrombine, mais très peu de thrombine (puisqu’il n’y a pas de cofacteur). Mais il y a assez de thrombine pour activer le facteur V, le facteur VIII et un petit peu du facteur IX, c’est ce qu’on appelle la voie intermédiaire (selon le prof – va permettre l’amplification). À ce moment-là, via la voie intrinsèque, le facteur IX (via le facteur VIIIa qui a été activé durant l’initiation ou la voie intermédiaire) va pouvoir générer beaucoup plus de facteur Xa (via le facteur V qui a été activé durant l’initiation ou la voie intermédiaire) et ça va générer une grosse explosion de thrombine et c’est ça qui va pouvoir changer notre fibrinogène en fibrine.

Donc il y a comme une première activation partielle qui fait qu’il y a une rétroaction positive et c’est cette rétroaction qui fait qu’il y a une formation beaucoup plus grande de thrombine qui va permettre de changer le fibrinogène en fibrine.

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16
Q

Charlies

  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

COAGULATION PLASMATIQUE (GÉNÉRATION DE THROMBINE QUI PERMET LA CONVERSION DU FIBRINOGÈNE EN FIBRINE)

Initiation :

A
  1. TF (exposé et activé par la lésion) se lie avec VII (proconvertine, exprimé sur les fibroblastes, les myocytes paroi vasculaire, microparticules sanguines), formant le complexe TF-VIIa
  2. TF-VIIa active IX (Christmas) et X (Stuart-Power): IXa et Xa
  3. Formation de petite quantité de thrombine (T) (sans polymérisation de fibrine)
  4. Voie extrinsèque rapidement inactivée par le TFPI (Tissue factor pathway inhibitor)
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17
Q

Charlies

  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

COAGULATION PLASMATIQUE (GÉNÉRATION DE THROMBINE QUI PERMET LA CONVERSION DU FIBRINOGÈNE EN FIBRINE)

Amplification :

A
  1. V et VIII sont activés par les petites quantités de thrombine
  2. IXa et VIIIa → activation suffisante Xa
  3. Xa forme un complexe avec Va : Xa-Va (complexe pro-thrombinase)
  4. Xa-Va clive la II (prothrombine) en T (thrombine). En absence de Va, Xa peut quand même cliver prothrombine en thrombine, ce qui va permettre de faire une amplification en amont (voir les encadrés)
  5. Thrombine clive le fibrinogène en fibrine
  6. XIIIa stabilise la fibrine.
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18
Q

Charlies

  1. DÉCRIRE LES ÉTAPES DE LA FORMATION D’UN CAILLOT NORMAL, EN UTILISANT UNE MÉTHODE SCHÉMATIQUE DE LA COAGULATION. INTÉGRER :

COAGULATION PLASMATIQUE (GÉNÉRATION DE THROMBINE QUI PERMET LA CONVERSION DU FIBRINOGÈNE EN FIBRINE)

** Thrombine active :

A

a. XI en XIa (Plasma thromboplastin antecedent)
b. VII-vWF en VIIIa (Antihaemophilic factor)
c. V en Va (Labile factor)
d. XIII en XIIIa (Fibrin-stabilizing / Prekallikrein (Fletcher) / HMWK (Fitzgerald)

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19
Q

Flanc:

  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU FOIE DANS LA SYNTHÈSE DES FACTEURS DE COAGULATION.

Quelles sont les différents rôles du foie concernant la coagulation

A

• Synthèse des facteurs de coagulation via les hépatocytes
- Tous sauf le facteur VIII : Synthétisé par les cellules endothéliales des sinusoides

  • Synthèse du fibrinogène
  • Synthèse des facteurs de croissance
  • Destruction des facteurs de croissance activés
  • Synthèse de Thrombopoïétine

Ne font PAS partie des rôles des hépatocytes:

  • Facteur de von Willebrand : par les cellules endothéliales et les mégakaryocytes (pas par les hépatocytes)
  • Facteur tissulaire : cellules endothéliales
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20
Q

Charlies:

  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU FOIE DANS LA SYNTHÈSE DES FACTEURS DE COAGULATION.
A

La synthèse des facteurs de coagulation est une fonction très importante exercée par le foie. Lors d’une dysfonction hépatique, une diminution de la synthèse des facteurs de coagulation peut être observé. Une augmentation des temps de coagulation (INR, PT, aPTT) peut être observée selon le degré d’atteinte. Leur diminution en nombre ne signifie pas que le patient est anticoagulé de manière physiologique et par conséquent protégé des thromboses. Le patient peut toujours faire une thrombose!!!!

On peut les catégoriser en 3 groupes :

● Vitamin K dépendent
● Activateur par contact
● Sensible à la thrombine

En phase terminale d’une maladie hépatique, une diminution de la majorité des facteurs procoagulants, ainsi qu’une diminution de la protéine C et de l’antithrombine sont observées. Les facteurs de von Willebrand et le facteur VIII seront toutefois augmentés, car ceux-ci ne sont pas synthétisés par le foie.

Le fibrinogène est synthétisé au foie et le facteur V est celui qui corrèlerait le mieux avec l’état hépatique.

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21
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU FOIE DANS LA SYNTHÈSE DES FACTEURS DE COAGULATION.

On peut les catégoriser en 3 groupes :

● Vitamin K dépendent :

A

● Vitamin K dépendent : Protéines C et S, Facteur X, IX, VII, II

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22
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU FOIE DANS LA SYNTHÈSE DES FACTEURS DE COAGULATION.

On peut les catégoriser en 3 groupes :

● Activateur par contact:

A

● Activateur par contact : XI, XII, pré-kallikréine, kinigogàne à haut poids moléculaire

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23
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU FOIE DANS LA SYNTHÈSE DES FACTEURS DE COAGULATION.

On peut les catégoriser en 3 groupes :

● Sensible à la thrombine:

A

● Sensible à la thrombine : V, VIII, XIII, fibrinogène

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24
Q

Quels sont les différents rôles de la thrombine?

A

Activation de plaquettes

Inhibition de la fibrinolyse

Activation du facteur V en facteur Va

Activation du facteur VIII en facteur VIIIa

Inflammation

Activation de la protéine C

Activation du facteur XI

Activation du facteur XIII et stabilisation (le facteur XIII agit au niveau de la dernière étape de la cascade de coagulation et stabilisant la fibrine produite à partir du fibrinogene)

Conversion du fibrinogène en fibrine permettant de cimenter le clou plaquettaire

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25
Q
  1. EXPLIQUER LE MÉTABOLISME DE LA VITAMINE K : SOURCES, SYNTHÈSE, ABSORPTION ET RÔLE (FACTEURS II, VII, IX, X, PROTÉINES C ET S).

SOURCES ALIMENTAIRES

A

Les sources en Vitamine K sont très répandues dans la nature.

  • Origine végétale : dans les légumes verts feuillus (épinards, broccoli, choux de bruxelles).
  • Origine animale : dans les viandes, les huiles de poisson, le lait et ses dérivés.
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26
Q
  1. EXPLIQUER LE MÉTABOLISME DE LA VITAMINE K : SOURCES, SYNTHÈSE, ABSORPTION ET RÔLE (FACTEURS II, VII, IX, X, PROTÉINES C ET S).

SYNTHÈSE

La vitamine K est principalement synthétisée par quoi?

A

les bactéries intestinales

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27
Q
  1. EXPLIQUER LE MÉTABOLISME DE LA VITAMINE K : SOURCES, SYNTHÈSE, ABSORPTION ET RÔLE (FACTEURS II, VII, IX, X, PROTÉINES C ET S).

ABSORPTION

A

La vitamine K est absorbée par l’intestin grêle avec les lipides alimentaires (nécessite sels biliaires et pancréatiques) et est transportée par les chylomicrons. Dans l’organisme, les réserves de vitamine K sont très faibles et doit donc être apportée régulièrement par l’alimentation. Cependant, le cycle de mise en réserve est rapide.

Les lieux de stockage sont : le foie (associée aux VLDV et distribuée aux tissus par les LDL), les surrénales, les poumons, la moelle osseuse, les reins et les ganglions.

Pour bien fonctionner la vitamine K a besoin des sels biliaires du foie, donc en cas d’insuffisance hépatique/manque de production de sels biliaires cela peut créer une déficience en vitamine K.

Charlies:
Absorbée dans l’intestin grêle, elle gagne l’hépatocyte où elle est réduite par oxydo-réduction, qui lui permettra d’agir sur la gamma-carboxylation des facteurs de coagulation vitamine K-dépendants. (voir Fig 26.7)

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28
Q
  1. EXPLIQUER LE MÉTABOLISME DE LA VITAMINE K : SOURCES, SYNTHÈSE, ABSORPTION ET RÔLE (FACTEURS II, VII, IX, X, PROTÉINES C ET S).

SYNTHÈSE

  • RÔLE
A

Par exemple, on a de l’ADN du facteur VII qui va faire de l’ARN messager et puis qui va faire sa chaine d’acide aminé. À un de ses bouts elle va avoir plusieurs acide glutamique, mais l’acide glutamique a seulement une seule charge négative. C’est sous l’action d’une carboxylase qui dépend de la vitamine K que les acides glutamiques de la chaine du facteur VII vont être gamma-carboxyler et cela va leur permettre d’avoir deux charges négatives ce qui va leur permettre à nos bateaux d’amarrer.

La vitamine K est un cofacteur nécessaire à la fonction de

  • Protéine S et protéine C : Ce sont des inhibiteurs des facteurs de coagulation V et VIII. Il y aurait alors un effet pro- thrombotique dans les 1ers jours de l’utilisation de médicament anti-vitamine k
  • Facteurs de coagulation :
  • II, VII, IX, X
  • Vitamine K carboxylase : enzyme qui permet la maturation des facteurs en carboxylant les résidus Glu des protéines en résidus acide gamma-carboxyglutamique (Gla) qui ont la propriété de fixer le calcium
  • Cofacteur nécessaire : K Hydroquinone→K epoxide (simultanément)
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29
Q

Charlies

  1. EXPLIQUER LE MÉTABOLISME DE LA VITAMINE K : SOURCES, SYNTHÈSE, ABSORPTION ET RÔLE (FACTEURS II, VII, IX, X, PROTÉINES C ET S).

SYNTHÈSE

  • RÔLE

Alors que la vitamine K est requise pour des processus procoagulatoires (Facteurs II, VII, IX, X) et anticoagulatoires (protéines C et S), le phénotype d’une déficience de vitamine K, ou l’effet du Warfarine sur la coagulation, est quoi?

A

Alors que la vitamine K est requise pour des processus procoagulatoires (Facteurs II, VII, IX, X) et anticoagulatoires (protéines C et S), le phénotype d’une déficience de vitamine K, ou l’effet du Warfarine sur la coagulation, est le saignement (anticoagulation).

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30
Q
  1. DÉCRIRE L’ACTION DES INHIBITEURS PHYSIOLOGIQUES DE LA COAGULATION : PROTÉINES C, PROTÉINE S, ANTITHROMBINE.

Antithrombines

A

Inhibent la thrombine + facteurs IXa à XIIa

Antithrombine III à se lie avec son cofacteur « heparin-like molecules» sur les © endothéliales

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31
Q
  1. DÉCRIRE L’ACTION DES INHIBITEURS PHYSIOLOGIQUES DE LA COAGULATION : PROTÉINES C, PROTÉINE S, ANTITHROMBINE.

Protéine C et Protéine S

A

Dépendantes de la vitamine K

Complexe qui inactive les cofacteurs Va et VIIIa

Protéine S est le cofacteur de la protéine C

La thrombomoduline active la protéine C

Prévient la formation subséquente de thrombine

La protéine C activé améliore la fibrinolyse

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32
Q
  1. DÉCRIRE L’ACTION DES INHIBITEURS PHYSIOLOGIQUES DE LA COAGULATION : PROTÉINES C, PROTÉINE S, ANTITHROMBINE.

TFPI (tissue factor pathway inhibitor) (hors objectif)

A

Sécrété par © endothéliales -> inactive facteur Xa et le complexe facteur tissulaire(III)-facteur VIIa

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33
Q

Charlies

  1. DÉCRIRE L’ACTION DES INHIBITEURS PHYSIOLOGIQUES DE LA COAGULATION : PROTÉINES C, PROTÉINE S, ANTITHROMBINE.
A

L’hémostase secondaire est un processus hautement régulé et consiste en une balance parfaitement équilibrée entre activité anticoagulante et activité pro-coagulante.

La protéine C et S sont des inhibiteurs physiologiques des cofacteurs V et VIII. La protéine C est elle-même activée par l’activité de la thrombine. La protéine S joue un rôle de cofacteur pour la liaison de la protéine C activée à la surface des plaquettes.

La protéine C permet aussi la fibrinolyse.
Elle est sujette à une inactivation par l’antithrombine. En plus de son action délétère sur la protéine C, elle permet d’inactiver directement la thrombine et les autres facteurs sérine protéase suivants : IXa, Xa, XIa.

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34
Q
  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

def fibrinolyse

A

Fibrinolyse : Processus de destruction normale qui rentre dans le système de coagulation et consiste en la modération du thrombus par la dissolution des caillots de fibrine sous l’action de la plasmine. Par ce mécanisme, la fibrinolyse diminue la quantité de fibrine dans le sang, par conséquent contribue à protéger l’organisme contre les risques de thrombose (caillot de sang).

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35
Q
  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

La fibrinolyse est principalement faite quelle molecule? Elle peut defaire quoi?

A

La fibrinolyse se fait surtout par la plasmine, qui peut défaire la fibrine, le fibrinogène, le facteur V et VIII et plusieurs autres protéines. La protéine C activé stimule la fibrinolyse en détruisant les inhibiteurs de la TPA.

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36
Q
  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

La transformation plasminogène -> plasmine est possible grâce à certaines enzymes:

A
  • Facteurs XII
  • Activateurs de plasminogène
  • t-PA (tissue plasminogen activator) est le plus important -> synthétisé par les cellules endothéliales
  • u-PA (urokinase-like plasmin activator)
  • Streptokinase (bactérien)

Charlies:

● Activation de la plasmine:
○ C’est le plasminogène qui est converti en plasmine (protéase sérine) par des facteurs intrinsèques ou extrinsèques :

▪ Facteurs intrinsèques (cellules endothéliales du vaisseau):
– Facteur XIIa
– Kallikréine

▪ Facteurs extrinsèques (tissus) : → utilisés en Tx
– Urokinase (dans l’urine) (u-PA)
– Streptokinase (bactérien)
– Activateur du plasminogène tissulaire (t-PA) (SURTOUT)
➔ Principal activateur
➔ Il est synthétisé et stocké par les cellules endothéliales des vaisseaux et libéré sous l’influence du stress, de l’exercice physique, de l’anoxie, de la stase, de l’acidose, de l’adrénaline. Il a une grande préférence à se lier à la fibrine et d’activer le plasminogène déjà sur la fibrine pour la fibrinolyse. Ainsi, la « dépendance » de la t-PA pour la fibrine fait que l’effet fibrinolytique est concentré localement là où il y a de la fibrine.
➔ Il localise la formation de plasmine proche d’un caillot
➔ La protéine C contribue à l’effet de la plasmine en inhibant les inhibiteurs de la t-PA plasmatiques.

● Fonctions de la plasmine :
○ Digère : la fibrine, fibrinogène, facteurs V et VIII afin de modérer la taille du thrombus jusqu’à le détruire
▪ Les débris de fibrinolyse (FDPs) peuvent par la suite agir comme de faibles anticoagulants, en inhibant la formation de thrombine et la polymérisation de fibrine.
▪ La plasmine libre est rapidement inactivée pour ne pas faire de dommages, elle qui détruit tous les thrombus.

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37
Q

Charlies:

  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

RÉGULATION DE LA FIBRINOLYSE

A

Il est nécessaire de réguler la fibrinolyse pour éviter de trop détruire le thrombus → équilibre entre la formation et la destruction du thrombus

Facteurs pro-thrombus/ Inhibiteurs de la fibrinolyse (de la plasmine) vs Facteurs anti-thrombus / Pro-fibrinolyse :

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38
Q

Charlies:

  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

RÉGULATION DE LA FIBRINOLYSE

Facteurs pro-thrombus/ Inhibiteurs de la fibrinolyse (de la plasmine):

A

● Inhibiteurs des activateurs de plasminogène (PAI) :
− Sécrétés par les cellules endothéliales
− Bloquent la fibrinolyse et ont un effet pro-coagulant au final

● α-antiplasmine circulante :
− Se lie à la plasmine libre et l’inactive (donc inhibe la fibrinolyse)

● Thrombine :
− Inhibe indirectement la fibrinolyse en activant la TAFI (Thombin-activated fibrinolysis inhibitor qui protège contre la dégradation de la fibrine).

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39
Q

Charlies:

  1. RECONNAÎTRE LE SYSTÈME FIBRINOLYTIQUE ET SES COMPOSANTES.

RÉGULATION DE LA FIBRINOLYSE

Facteurs anti-thrombus / Pro-fibrinolyse :

A

● Produits de dégradation de la fibrine (FDP) – inhibent la thrombine

● Protéine C :
− Stimule la fibrinolyse en détruisant les inhibiteurs de la t-PA.

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40
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

HÉMOSTASE PRIMAIRE

A

Des désordres vasculaires et des plaquettes (de l’hémostase primaire) tendent à être associés avec des saignements des membranes muqueuses et dans la peau. (Hémostase primaire : plaquettes, FvW)

  • Les troubles vasculaires sont caractérisés par des ecchymoses faciles et des saignements spontanés dans les petits vaisseaux.

Ø Le problème vient soit des vaisseaux eux-mêmes ou du tissu conjonctif péri-vasculaire.

Ø Sites de saignements superficiels : Peau (pétéchies/ecchymoses) et membranes muqueuses

Ø Les défauts vasculaires peuvent être héréditaires ou acquis

  • Les troubles des plaquettes peuvent être dues à un manque de plaquette ou à une thrombopathie.

Ø Ils sont caractérisés par un purpura spontané de la peau, des hémorragies muqueuses et un saignement prolongé après un traumatisme. (épitaxie, ménorragie)

  • Maladies liées :
    Ø Maladie du FvW

Thrombopathies hériditaires (rare) vs Thrombopathies acquises (fréquentes)

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41
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

HÉMOSTASE PRIMAIRE

Thrombopathies hériditaires (rare):

A

Ø Thrombasthénie de Glanzmann (déficit en GP IIb/IIIa)

Ø Maladie de Bernard-Soulier (GPIb)

Ø Déficit primaire de la sécrétion granulaire

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42
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

HÉMOSTASE PRIMAIRE

Thrombopathies acquises (fréquentes):

A

Ø Médicaments anti-plaquettaires (aspirine, clopidogrel)

Ø Syndrome myelodysplasiques et myeloprolifératif (souvent baisse du nombre et de la fonction aussi. Peut avoir en même temps une thrombopathie et une thrombocytopénie)

Ø Urémie (souvent patient sous dialyse)

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43
Q

CHARLIES

  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

DÉSORDRES VASCULAIRES – HÉMOSTASE PRIMAIRE

A

● Groupe hétérogène de condition

● Caractérisés par des saignements faciles et spontanés des petits vaisseaux sanguins

● L’anomalie se trouve directement dans les vaisseaux ou dans les tissus conjonctifs périvasculaires

● Les saignements sont principalement sur la peau et produisent des pétéchies, des ecchymoses ou les deux, mais peuvent provenir de la membrane des muqueuses (sites de saignement superficiels)

● Le temps de saignement et les tests d’hémostase sont généralement normaux

● Causes des désordres vasculaires peuvent être acquis ou héréditaires

o Troubles héréditaires :

  • Télangiectasie hémorragique héréditaire
  • Syndrome de Ehlers-Danlos → Désordre des tissus conjonctif (défaut dans le collagène)
  • Hématome caverneux géant → entraine un CIVD

o Troubles acquis :

  • Ecchymose facile simple → condition bénigne
  • Purpura sénile → atrophie des tissus de support des vaisseaux sanguins
  • Purpura associé aux infections → dommage aux vaisseaux fait par le microorganisme, par un CIVD ou par la formation de complexes immuns
  • Syndrome de Henoch-Schönlein → vasculite médiée par des IgA
  • Scorbut → le manque de vitamine C entraine un défaut dans le collagène
  • Purpura stéroïdien → défaut dans les tissus de support vasculaire causé par des hormones stéroïdiennes
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44
Q

CHARLIES

  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

THROMBOCYTOPÉNIE – HÉMOSTASE PRIMAIRE

A

● Caractérisé par du purpura spontané sur la peau, des hémorragies des muqueuses et des saignements prolongés suite à un trauma

● Causes des thrombocytopénies :

o Échec dans la production des plaquettes : cause la plus commune → fait partie d’une cause générale de dysfonction de la moelle osseuse

  • Dépression sélective des mégacaryocytes :
    ▪ Lors de maladie congénitale rare
    ▪ Par certaines drogues et infections virales
  • Dysfonction générale de la moelle osseuse :
    ▪ Par certaines drogues cytotoxiques ou radiothérapie
    ▪ Lors d’anémie aplasique, leucémie, syndrome myélodysplasique, myélofibrose, myélome multiple, anémie mégaloblastique
    ▪ Lors d’une infection au VIH
    ▪ Lors d’une infiltration de la moelle osseuse

o Utilisation excessive des plaquettes :

  • Réaction immunitaire :
    ▪ Lors de réaction auto-immune
    ▪ Lors de réaction idiopathique
    ▪ Associée à un lupus systémique érythémateux, d’une leucémie lymphocytique chronique ou un lymphome
    ▪ Lors d’infection
    ▪ Induite par certaine drogue (comme l’héparine)
    ▪ Suite à une transfusion
  • Lors d’un CIVD
  • Lors d’un purpura thrombotique thrombocytopénique

o Distribution anormale des plaquettes :
- Lors d’une splénomégalie

o Dilution des plaquettes :
- Lors d’une transfusion massive

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45
Q

CHARLIES

  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

DÉFAUT DANS LA FONCTION DES PLAQUETTES – HÉMOSTASE PRIMAIRE

A

● Caractérisé par du purpura spontané sur la peau, des hémorragies des muqueuses et des saignements prolongés suite à un trauma

● Causes de la dysfonction des plaquettes :

o Troubles héréditaires :

  • Thrombasthénie (maladie de Glauzmann) → mutation dans le GPIIb/IIIa
  • Syndrome de Bernard-Soulier → mutation dans le GPIb
  • Storage pool disease → manque de certaines granules de sécrétion

o Troubles acquis :

  • Traitement antiplaquettaire → aspirine, dipyridamole, clopidogrel, prasugrel, ticagrelor
  • Hyperglobulinémie → associée au myélome multiple et interfère avec l’agrégation des plaquettes
  • Syndrome myélodysplasique et maladie myéloproliférative
  • Urémie
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46
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

HÉMOSTASE SECONDAIRE (COAGULATION)

  • manifestations cliniques?
  • causes héréditaires?
  • causes acquises?
A

Des désordres de la coagulation (manque facteur coagulation)

  • Sites de saignements profonds : articulation et tissus mous
  • Les troubles héréditaires comprennent l’hémophilie A (Déficience du facteur VIII), l’hémophilie B (Maladie de Christmas, déficience du facteur IX) et la maladie de Von Willebrand type 3 (à cause VIII)
  • Les troubles acquis impliquent souvent plusieurs déficiences en facteurs de coagulation :

Ø Déficience en vitamine K

Ø Maladie hépatique

Ø Coagulation intravasculaire disséminée

Ø Manque de coagulation causée par les anticorps

Ø Syndrome de transfusion massive

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47
Q

CHARLIES

  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

COAGULATION DÉFECTUEUSE – HÉMOSTASE SECONDAIRE

A

● Sites de saignement profonds (articulations et tissus mous

● Causes de la dysfonction de la coagulation :

o Troubles héréditaires :

  • Hémophilie A → déficience en facteur VIII
  • Hémophilie B → déficience en facteur IX
  • Maladie de vWF

o Troubles acquis :

  • Déficience en vitamine K (↓ II, VII, IX et X)
  • Maladies hépatiques
  • CIVD (consommation +++ plaquettes et facteurs de coagulation)
  • Déficience de la coagulation causée par des anticorps → anticorps qui cible des facteurs de la coagulation
  • Syndrome de la transfusion massive (les facteurs sont alors trop dilués)
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48
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

A

Le patron des saignements permettent de prédire la cause :

● Des désordres vasculaires ou de plaquettes sont plus associés à un saignement des muqueuses et dans la peau

● Des désordres dans la coagulation sont plus associés à un saignement profond dans les articulations et les tissus mous

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49
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

Dites si le saignement suivi est fréquent ou non dans les

  • Maladies affectant la paroi des vaisseaux et ou les plaquettes (Hémostase primaire)
  • Maladies affectant les facteurs de coagulation (Désordres de coagulation)

Saignement muqueux

A

Hémostase primaire: commun

Désordres de coagulation: rare

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50
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

Dites si le saignement suivi est fréquent ou non dans les

  • Maladies affectant la paroi des vaisseaux et ou les plaquettes (Hémostase primaire)
  • Maladies affectant les facteurs de coagulation (Désordres de coagulation)

Pétéchies/Purpura

A

Hémostase primaire: commun

Désordres de coagulation: rare

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51
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

Dites si le saignement suivi est fréquent ou non dans les

  • Maladies affectant la paroi des vaisseaux et ou les plaquettes (Hémostase primaire)
  • Maladies affectant les facteurs de coagulation (Désordres de coagulation)

Hématomes profonds

A

Hémostase primaire: rare

Désordres de coagulation: caractéristique

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52
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

Dites si le saignement suivi est fréquent ou non dans les

  • Maladies affectant la paroi des vaisseaux et ou les plaquettes (Hémostase primaire)
  • Maladies affectant les facteurs de coagulation (Désordres de coagulation)

Saignement d’une coupure de la peau

A

Hémostase primaire: persistant

Désordres de coagulation: minimal

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53
Q
  1. IDENTIFIER LES DÉSORDRES ENTRAINANT DES SAIGNEMENTS ET DISTINGUER LEURS MANIFESTATIONS (HÉMOSTASE PRIMAIRE VERSUS COAGULATION).

MANIFESTATIONS CLINIQUES ASSOCIÉES

Dites si le saignement suivi est fréquent ou non dans les

  • Maladies affectant la paroi des vaisseaux et ou les plaquettes (Hémostase primaire)
  • Maladies affectant les facteurs de coagulation (Désordres de coagulation)

Sex du patient

A

Hémostase primaire: pas d’influence

Désordres de coagulation: Touche >80% des hommes

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54
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

PHYSIOPATHOLOGIE

Le facteur de Von Willebrand est produit dans quelles cellules?

A

endothéliales et les mégacaryocytes.

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55
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

PHYSIOPATHOLOGIE

Quels sont les rôles facteur de Von Willebrand?

A

• Stimuler l’adhésion plaquettaire au sous-endothélium et aux autres plaquettes (aggrégation plaquettaire). En effet, il forme un pont entre le collagèe de la paroi et le GPIb de la membrane plaquettaire. Pour se faire, il se déroule pour devenir un multimère (ceux de haut poids moléculaire sont les plus efficaces).

• Transporter le facteur VIII en le protégeant d’une destruction prématurée.
- C’est ce qui expliquer la déficience en VIII dans le VWD

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56
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

PHYSIOPATHOLOGIE

Maladie de Von Willebrand, de facon generale?

A

La maladie de von Willebrand est le désordre de saignement héréditaire le plus commun. Il est due à une réduction du niveau du facteur de von Willebrand, ou à une fonction anormale de ce dernier, qui résulte d’une variété de mutations faux-sens dans différentes parties de son gène (sur le chromosome 12). (DONC PAS RELIÉ AU X)

57
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

PHYSIOPATHOLOGIE

Maladie de Von Willebrand, quels sont les 3 types?

A
  1. Déficience quantitative partielle en vWf
    65- 75% des cas
  2. Anormalité fonctionnelle du vFf
    25-45% des cas
  3. Déficience complète en vWf
    Rare
58
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

PHYSIOPATHOLOGIE

Maladie de Von Willebrand, quels sont les 3 types

Quels sont les sous-types duu type 2?

(2. Anormalité fonctionnelle du vFf
25-45% des cas)

A

Sous-types:

2A: diminution de la fonction des plaquettes, capacité de liaison du facteur VIII normale, multimères de vWf de haute masse moléculaire absent

2B: plaquettes avec affinité augmentée pour GPIb, capacité de liaison du facteur VIII normale, multimères de vWf de haute masse moléculaire souvent absent ou diminué

2C: diminution de la fonction des plaquettes, capacité de liaison du facteur VIII normale, multimères de vWf de haute masse moléculaire normal

2D: fonction des plaquettes normale, capacité de liaison du facteur VIII diminuée, multimères de vWf de haute masse moléculaire normaux

59
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

TRANSMISSION GÉNÉTIQUE

A

La transmission est autosomale dominante. (Dominante incomplète) (chromosone 12?)

60
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

MANIFESTATIONS CLINIQUES

A

La sévérité des saignements est variable (dépendamment du type de mutation et des effets génétiques épistatiques, comme le groupe sanguin ABO.

• NOTE : Effet génétique épistatique = Dépend d’autres gènes.

La femme est plus affectée que l’homme (au même taux de vWf).

Symptômes :

  • Saignements des muqueuses et cutané (épistaxis, ménorragie, ecchymoses)
  • Pertes abondantes de sang lors de coupures superficielles et abrasions.
  • Hémorragie post-traumatique ou post-opératoire
  • Les hémarthroses et les hématomes musculaires sont rares, sauf lors de la maladie de type 3.
61
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE

A
  • Test PFA-100 (Test de la fonction plaquettaire) : ANORMALE
  • Niveaux de facteur VIII souvent ↓(car vWf protège ce facteur) (s’il est bas, vérifier par un test de liaison entre le facteur VIII et le vWF)
  • APTT (Temps de céphaline activée) : possiblement PROLONGÉ (dépend du degré de sévérité - a cause de l effet sur VIII)
  • Niveaux de vWf généralement ↓

• Aggrégation plaquettaire déficiente du plasma en présence de ristocétine (Vwf : Rco) (utilisé en pratique)
- Mais généralement normale avec ADP, thrombine ou adrénaline

  • Fonction de liaison au collagène (vWf : CB) généralement ↓
  • Analyse des multimères utile pour différencier les sous-types
  • Généralement réduit ou absent : 2B
  • Absent : 2A
  • Normal : 2C et 2D
  • Décompte plaquettaire NORMAL sauf pour le type 2B (↓).
  • TP : normal
62
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MALADIE DE VON WILLEBRAND, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

TRAITEMENT

A

• Utilisation d’agent antifibrinolytique et de mesures locales.

• Infusion de DDAVP (Desmopressine) pour les personnes de type 1
- Cela permet la relâche du vWf des cellules endothéliales (30 minutes après l’infusion)

• Concentré de vWf pour les gens avec un niveau très bas de vWF (utilisation de concentrés des facteurs VIII/vWf dérivés du plasma, le vWf recombinant est en essais cliniques).

63
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE A
PHYSIOPATHOLOGIE

A

L’hémophilie A résulte de l’absence ou d’une diminution du facteur VIII dans le plasma.
Le facteur est activé par la thrombine, puis le facteur VIIIa est le cofacteur du facteur IXa dans la voie intrinsèque. En effet, le facteur VIII accélère la réaction qui active le facteur X, catalysée par le facteur IXa. Dans la voie intermédiaire.

64
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE A
TRANSMISSION GÉNÉTIQUE

A

L’hémophilie A est la déficience de la coagulation héréditaire la plus commune (30-100 sur 1 million). Elle est majoritairement héréditaire. Par contre, jusqu’à 1/3 des cas sont acquis et résultent de mutation récente.

La transmission génétique est liée au sexe (la majorité des patients sont des hommes). Le gène du facteur VIII est situé près de la pointe du long bras du chromosome X. Le gène est extrêmement large et est constitué de 26 exons.

La protéine du facteur VIII inclue une région triplée A1A2A3, une région dupliquée C1C2 et un domaine B fortement glycosylé qui est enlevé lorsque le facteur VIII est activé par la thrombine. La protéine est synthétisée dans les cellules endothéliales des veinules sinusoïdes du foie.

Mutation :

  • Chez la moitié des patients atteints d’hémophilie A, il y a des mutations faux sens, des mutations entrainant un décalage du cadre de lecture ou des délétions dans le gène du facteur VIII.
  • Chez d’autres patients, il peut y avoir une inversion flip-tip (dans laquelle le gène du facteur VIII est brisé par une inversion à la fin du chromosome X) qui mène à une forme sévère de l’hémophilie A.
65
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE A
MANIFESTATION CLINIQUE

A

La sévérité des symptômes est inversement proportionnelle au niveau de facteur VIII.

Hémorragies abondantes et récurrentes :

Saignements des articulations et des tissus mous

Hémarthrose (épanchement de sang dans une cavité articulaire) et hématome musculaire chez les patients sévèrement atteints
- Peuvent mener à des déformation/incapacités articulaires (sans traitement adéquat)
Ecchymoses excessives

Hémorragies post circoncision, post chirurgicales, extraction dentaire, traumatique importantes

Hématurie et hémorragie gastro-intestinale spontanée

Une grande pression locale peut mener à la compression d’un nerf ou à une nécrose ischémique.

Hémorragie spontanée intracérébrale plus fréquente que dans la population générale (cause de mort si maladie sévère)

Pseudotumeurs hémophiliques (hématomes musculaires et osseux encapsulés suite à une hémorragie répétée avec gonflement kystique)

  • Visualisé en IRM.
  • Ils sont localisés dans le os long, le crâne, les os pelviens, les grands groupes musculaires, etc.

50% des hémophiles sont devenus infectés par le VIH (qui cause une thrombocytopénie et peut donc exacerber les symptômes d’hémophilie

La maladie se présente souvent durant l’enfance avec des hémarthroses, c’est-à-dire des saignements qui proviennent de la synoviale (couche cellulaire qui isole le liquide synovial qui agit comme lubrifiant dans les articulations). La membrane synoviale est soumise à beaucoup de tension et elle est très vascularisé, c’est un endroit privilégié pour des traumatismes même léger. Des hémophiles sévères non traité dans les pays en voie de développement vont souvent se retrouver en fauteuil roulant à l’adolescence, car leur genoux et chevilles sont toutes « pêtés » à force d’avoir fait des saignements dans l’articulation ça la finit par les détruire.

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Q
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HÉMOPHILIE A

Activité du facteur VIII IX (Normal = 100%): < 1 %

Donne la sévérité de l’hémophilie A ou B et manifestation cliniques

A

Sévère

  • Saignements spontanés fréquents dans les articulations, les muscles, les organes internes.
  • Déformation/incapacité articulaire (sans traitement adéquat)
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Q
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HÉMOPHILIE A

Activité du facteur VIII IX (Normal = 100%): 1-5 %

Donne la sévérité de l’hémophilie A ou B et manifestation cliniques

A

Moyen

  • Saignement après traumatisme mineur
  • Épisodes de saignements spontanés occasionnels
68
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE A

Activité du facteur VIII IX (Normal = 100%): 6-30 %

Donne la sévérité de l’hémophilie A ou B et manifestation cliniques

A

Légère

• Saignement seulement après un traumatisme significatif, post-chirurgie

69
Q
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HÉMOPHILIE A

ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE

A

Le PFA-100 (Test de l’agrégation plaquettaire) et le temps de prothrombine (INR) sont normaux.

  • ↑ de l’APTT (Temps de céphaline activé)
  • Dosage du facteur VIII anormal
  • Décompte plaquettaire : normal
  • PT : normal
  • APTT : augmenté
  • Facteur IX normal
  • FvW : normal
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Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE A

TRAITEMENT

A

La majorité des patients vont en centre spécialisés d’hémophilie avec une équipe multidisciplinaire.

• Injection de facteur VIII

  • Des préparations de facteur VIII recombinant et de facteur VIII purifié à partir de plasma sont utilisés
  • Le niveau de facteur VIII doit être au moins 30-50% de la normale, et 100% avant une chirurgie majeure, pendantune hémorragie à un site dangereux ou suite à un traumatisme

• La desmopressine (DDAVP) est une alternative pour les patients avec une hémophilie légère.

  • Elle augmente la sécrétion de VIII par les cellules endothéliales des veinules sinusoïdes du foie dans les 30-60 minutes suivant l’injection.
  • Le médicament a une action antidiurétique (≠ pour les vieux; restriction de liquide indiquée suite à l’administration)

• Mesure de support local

  • Pour traiter les hémarthroses et les hématomes
  • Les mesures incluent le repos du membre touché, l’application de glace et la prévention d’un futur trauma.

Traitement prophylactique : Ce sont des concentrés de facteur VIII qui peuvent être gardés au réfrigérateur, à la maison. Ainsi, les hémophiles peuvent l’utiliser 3 fois par semaine afin de garder un taux de facteur VIII plus haut que 1%. On recommande aux patients qu’ils aient des soins dentaires réguliers, qu’ils évitent les sports à grand contact physique et qu’ils reçoivent une aide psychologique et social si besoin.

Thérapie de gène : De nombreux essais tentent de corriger les gènes par des vecteurs viraux.
Complications au traitement: 30-40% des hémophiles sévères développent des anticorps contre le facteur VIII.

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Q
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HÉMOPHILIE B (MALADIE DE CHRISTMAS)
Physiopathologie et role du facteur touché

A

L’hémophilie B résulte de l’absence ou d’une diminution du facteur IX dans le plasma. Il est 5 fois moins fréquent que l’hémophilie A.

Le facteur IX est activé par le facteur XIa de la voie intrinsèque ou bien le complexe entre le facteur VIIa et le facteur tissulaire de la voie extrinsèque. Par la suite, le facteur IXa permet l’activation du facteur X (dans la voie commune). Aussi activé suite à l’amplification(voie intermédiaire) grâce au facteur VIII (TF – VIIa -IXa/VIII)

71
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE B (MALADIE DE CHRISTMAS)

TRANSMISSION GÉNÉTIQUE

A

Identique à l’hémophilie A (autosomique dominante)

Le facteur IX est codé par un gène près du gène codant le facteur VIII, près de la pointe du bras long du chromosome X. Sa synthèse dépend de la vitamine K (comme la prothrombine, le facteur VII et X).

72
Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE B (MALADIE DE CHRISTMAS)

MANIFESTATION CLINIQUE

A

Identique à l’hémophilie A.

La sévérité des symptômes est inversement proportionnelle au niveau de facteur IX.

Hémorragies abondantes et récurrentes :

Saignements des articulations et des tissus mous

Hémarthrose (épanchement de sang dans une cavité articulaire) et hématome musculaire chez les patients sévèrement atteints
- Peuvent mener à des déformation/incapacités articulaires (sans traitement adéquat)
Ecchymoses excessives

Hémorragies post circoncision, post chirurgicales, extraction dentaire, traumatique importantes

Hématurie et hémorragie gastro-intestinale spontanée

Une grande pression locale peut mener à la compression d’un nerf ou à une nécrose ischémique.

Hémorragie spontanée intracérébrale plus fréquente que dans la population générale (cause de mort si maladie sévère)

Pseudotumeurs hémophiliques (hématomes musculaires et osseux encapsulés suite à une hémorragie répétée avec gonflement kystique)

  • Visualisé en IRM.
  • Ils sont localisés dans le os long, le crâne, les os pelviens, les grands groupes musculaires, etc.

50% des hémophiles sont devenus infectés par le VIH (qui cause une thrombocytopénie et peut donc exacerber les symptômes d’hémophilie

La maladie se présente souvent durant l’enfance avec des hémarthroses, c’est-à-dire des saignements qui proviennent de la synoviale (couche cellulaire qui isole le liquide synovial qui agit comme lubrifiant dans les articulations). La membrane synoviale est soumise à beaucoup de tension et elle est très vascularisé, c’est un endroit privilégié pour des traumatismes même léger. Des hémophiles sévères non traité dans les pays en voie de développement vont souvent se retrouver en fauteuil roulant à l’adolescence, car leur genoux et chevilles sont toutes « pêtés » à force d’avoir fait des saignements dans l’articulation ça la finit par les détruire.)

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Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE B (MALADIE DE CHRISTMAS)

ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE

A

L’hémophilie B peut être distinguée de l’hémophilie A par le dosage des facteurs de coagulation VIII et IX.

Le PFA-100 (Test de l’agrégation plaquettaire) et le temps de prothrombine (INR) sont normaux.

  • ↑ de l’APTT (Temps de céphaline activé)
  • Dosage du facteur IX anormal
  • Décompte plaquettaire : normal
  • PT : normal
  • APTT : augmenté
  • Facteur VIII normal
  • FvW : normal
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Q
  1. RECONNAÎTRE LA PHYSIOPATHOLOGIE DES HÉMOPHILIES A ET B, LA TRANSMISSION GÉNÉTIQUE, LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LES ANOMALIES DIAGNOSTIQUES AU LABORATOIRE. ABORDER LE TRAITEMENT DE FAÇON SOMMAIRE.

HÉMOPHILIE B (MALADIE DE CHRISTMAS)

TRAITEMENT

A

Le traitement est similaire à l’hémophilie A :

• Concentré du facteur IX (donné moins fréquemment en raison de sa demi-vie plus longue).
- Le facteur IX recombinant est préféré, mais on a besoin d’une plus grande dose qu’avec le facteur IX dérivé du plasma pour atteindre la même réponse.

75
Q
  1. DISTINGUER LES HÉMOPHILIES HÉRÉDITAIRES ET ACQUISES AU NIVEAU DU TABLEAU CLINIQUE ET LABORATOIRE.

L’hémophilie acquise est due à quoi?

A

L’hémophilie acquise est due au développement d’auto-anticorps dirigés contre le facteur de coagulation (VIII, plus rarement le IX).

76
Q
  1. DISTINGUER LES HÉMOPHILIES HÉRÉDITAIRES ET ACQUISES AU NIVEAU DU TABLEAU CLINIQUE ET LABORATOIRE

Quels sont les manifestations cliniques et les résultats de labo pour hémophilies héréditaires

A

Manifestations:
• Survient plus chez le garçon (tôt dans la vie)

• Surtout des hémorragies musculaires et des hémarthroses

Labo:
• En procédant à l’APTT sur un mélange 1 :1 avec un plasma normal : On peut voir que l’APTT est corrigé, ce qui veut dire que le problème était le manque de facteur VIII (ou IX).

77
Q
  1. DISTINGUER LES HÉMOPHILIES HÉRÉDITAIRES ET ACQUISES AU NIVEAU DU TABLEAU CLINIQUE ET LABORATOIRE

Quels sont les manifestations cliniques et les résultats de labo pour hémophilies acquises

A

Manifestations:
• Survient plus chez le sujet âgé (autant l’homme que la femme)

  • Le tableau est peu sévère (parfois) avec des ecchymoses spontanées plus ou moins étendu
  • Moins d’hémorragies musculaires et hémarthroses (à prouver)

Labo:
• En procédant à L’APTT sur un mélange 1 :1 avec un plasma normal : On peut voir que l’APTT n’est pas corrigé, ce qui veut dire qu’il y a un inhibiteur du facteur VIII (ou IX) dans le sang, c’est-à-dire un anticorps anti-VIII (ou anti-IX)

78
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

La thrombophilie décrit les désordres héréditaires ou acquis des mécanismes hémostatiques qui prédisposent à

A

La thrombophilie décrit les désordres héréditaires ou acquis des mécanismes hémostatiques qui prédisposent à la thrombose. Dans cet objectif, on ne parlera que de la thrombophilie héréditaire. Troubles d’ordre plus veineux. Ils pourraient donner des problèmes au niveau de la grossesse.

79
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

DÉFICIENCE EN PROTÉINE C

A

Rarement, les enfants naissent homozygotes et présentent une coagulation intravasculaire disséminée (DIC) et un purpura fulminans.

Plusieurs développent de la nécrose de la peau s’ils utilisent de la Warfarine (la protéine C sera inhibée avant que les facteurs de coagulation soient inhibés, ce qui amène la formation de thrombus, et ainsi une occlusion des vaisseaux de la peau). Il n’y a pas plus de rique de thrombose artériel , mais le risque de thombose veineuse est augmenté.

80
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

DÉFICIENCE EN PROTÉINE S

A

Similaire à la déficience en protéine C (tendance à la nécrose de la peau avec thérapie à Warfarine)

81
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

DÉFICIENCE EN ANTITHROMBINE

A

Thromboses veineuses récurrentes débutant habituellement au début de l’âge adulte et possibilité de thrombus artériels (moins courant). Le plus sévère de la gang, + de signes et évolution plus rapide.

82
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

MUTATION FACTEUR V LEIDEN

A

Explication de la mutation : La protéine C détruit habituellement le facteur V et devrait inhiber la coagulation, augmentant ainsi le temps de céphaline activé. Cependant, une mutation du facteur V empêche sa destruction par la protéine C et son cofacteur, la protéine S.

Augmente le risque de thrombose veineuse (mais pas le risque de thrombose artérielle).

83
Q

12.DÉCRIRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES PRINCIPALES DES DIFFÉRENTES THROMBOPHILIES (ÉTATS D’HYPERCOAGULABILITÉ HÉRÉDITAIRES) :

MUTATION DE LA PROTHROMBINE.

A

La mutation de la prothrombine amène une augmentation du niveau de prothrombine dans le plasma et augmente ainsi le risque de thrombose de 5 fois.

84
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉTAT D’HYPERCOAGULABILITÉ ACQUISE QU’EST LE SYNDROME ANTIPHOSPHOLIPIDE, SES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET L’IMPACT DES ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIPIDES SUR LES TESTS DE COAGULATION. (ARTÉRIEL ET VEINEUX)

SYNDROME ANTIPHOSPHOLIPIDE, de quoi s’agit-il?

Quels sont les antiphospholipides qui peuvent etre impliqués?

A

Le syndrome antiphospholipide est caractérisé par la formation de thrombus (veineux et artériels) et/ou par des fausses couches récurrentes ET par la présence persistante d’anticorps antiphospholipides.

Les phospholipides sont particulièrement présents sur les membranes cellulaires, dont les cellules sanguines et les cellules de l’endothélium. Lorsque les anticorps attaquent les phospholipides in vivo cela crée un état d’hypercoagulabilité en :

  • Endommageant les cellules endothéliales
  • En activant les plaquettes ou le complément directement
• En intéragissant avec des domaines catalytiques de certains facteurs de coagulation
In vitro (en absence des plaquettes ou d’un endothélium) les anticorps interviennent directement avec les complexes des phospholipides, causant l’inhibition de la coagulation.

Les antiphospholipides impliqués peuvent être :

  • L’anticoagulant Lupus (LA), retrouvé chez les patients avec le Lupus.
  • L’anticorps anti-cardiolipine
  • L’anticorps anti-β2-GPI-1
85
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉTAT D’HYPERCOAGULABILITÉ ACQUISE QU’EST LE SYNDROME ANTIPHOSPHOLIPIDE, SES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET L’IMPACT DES ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIPIDES SUR LES TESTS DE COAGULATION. (ARTÉRIEL ET VEINEUX)

MANIFESTATIONS CLINIQUES

A

• Associé avec les thromboses artérielles et veineuses
La thrombose artérielle peut causer une ischémie de membres périphériques, un AVC ou un infarctus myocardique

  • La thrombose veineuse inclut la thrombophlébite profonde, l’embolie pulmonaire et la thrombose des vaisseaux déservant les organes abdominaux.
  • Associé avec des fausses-couches, causé par des infarctus placentaires.
  • Thrombocytopénie
  • Livedo réticulaire (érythème, généralement violacé, qui dessine un réseau en maille)
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Q
  1. DÉCRIRE L’ÉTAT D’HYPERCOAGULABILITÉ ACQUISE QU’EST LE SYNDROME ANTIPHOSPHOLIPIDE, SES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET L’IMPACT DES ANTICORPS ANTIPHOSPHOLIPIDES SUR LES TESTS DE COAGULATION. (ARTÉRIEL ET VEINEUX)

IMPACT DES ANTICORPS ANTIPPHOSPHOLIPIDES SUR LES TESTS DE COAGULATION

A
  • Temps de céphaline activé : Augmenté : Les antiphospholipides sont des Ac, ainsi dans le test de la TCA ils vont venir bloquer les phospholipides, empêchant les facteurs de venir interagir avec eux empêchant ainsi la coagulation.
  • Temps de céphaline activé corrigé (50 :50) : Augmenté, puisqu’il y a présence d’un anticorps qui joue un rôle d’inhibiteur de la coagulation
  • Test dépendant de quantités limites de phospholipides (comme le dilute Russell’s viper venom test)
  • L’anticoagulant Lupus est détecté dans la phase liquide
  • Les anticorps anticardiolipine et anti β2-GPI-1 sont détectés dans la phase solide.
87
Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

FACTEURS DE RISQUE DE THROMBOSE VEINEUSE

Quelles sont les 3 catégories?

A

Désordres hémostatiques héréditaires

Désordres hémostatiques héréditaires ou acquis

Désordres acquis

88
Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

FACTEURS DE RISQUE DE THROMBOSE VEINEUSE

Quels sont les facteurs de risque de la catégorie “Désordres hémostatiques héréditaires”?

A

Mutation facteur V Leiden

Mutation de la prothrombine

Déficience en protéine C

Déficience en protéine S

Déficience en antithrombine

Dysfibrinogénémie

Groupe sanguin ABO non- O (relié à leur plus haut taux de vWf et de facteur VIII sérique)

ATCD familial de thrombose veineuse profonde

89
Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

FACTEURS DE RISQUE DE THROMBOSE VEINEUSE

Quels sont les facteurs de risque de la catégorie “Désordres hémostatiques héréditaires ou acquis “?

A

↑ du facteur VIII plasmatique

↑ du fibrinogène plasmatique

↑ de l’homocystéine

90
Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

FACTEURS DE RISQUE DE THROMBOSE VEINEUSE

Quels sont les facteurs de risque de la catégorie “Désordres acquis “?

A

Âge, obésité, varices, déshydratation

Grossesse, thérapie aux œstrogènes

Thrombocytopénie induite par l’héparine

Désordres sanguins : Hyperviscosité, polycythémie

ATCD de thrombose veineuse superficielle

Traumatisme majeur

Hospitalisation

Post-opératoire (abdominale, hanche, genou)

Stase veineuse et immobilité

AVC

Anticoagulant lupus

Obstruction pelvienne

Syndrome néphrotique

Hémoglobinurie paroxydique nocturne

Inflammation (Maladie de Behçet’s, tuberculose, maladie inflammatoire de l’intestin, Lupus érythémateux systémique, diabète)

Cancer et maladies myéloprolifératives

91
Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

MANIFESTATIONS DE THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE

A
  • Membre douloureux et gonflé (surtout si ATCD de thrombose veineuse, cancer, ou confinement recent au lit)
  • Dans la jambe:
  • Un seul mollet ou cuisse enflé ou sensible
  • Présence de veines collatérales superficielles sans varice
  • Œdème de Godet

NOTE: Le signe de Homan (Douleur au mollet en flexion de la cheville) n’est pas fiable.

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Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES

A

Les D-dimères sont les produits de dégradation de la fibrine.

  • Leur concentration est augmentée lors d’une thrombose récente
  • Notez qu’il y a aussi une élévation des D-dimères lors de cancer, d’inflammation, après une chirurgie ou un traumatisme, ce qui limite son utilité
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Q
  1. RECONNAÎTRE LES FACTEURS DE RISQUE, LES MANIFESTATIONS DE LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE ET L’UTILISATION DIAGNOSTIQUE DES D-DIMÈRES. NOMMER LA PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉE.

PRINCIPALE COMPLICATION ASSOCIÉ À LA THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE

A

La principale complication associée est l’embolie pulmonaire.

94
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).TEMPS DE SAIGNEMENT IN VIVO (TS)

Quelle est la méthode?
Les valeurs normales?
Qu’est ce qu’elle détecte?

A

MÉTHODE

  • Appliquer un brassard (pression maintenue à 40 mm Hg).
  • Pratiquer une scarification standardisée à la face antérieure de l’avant-bras.
  • Mesurer la durée du saignement

VALEURS NORMALES
3 à 9 minutes

DÉTECTE
Désordres de l’hémostase primaire

95
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).

TEMPS DE SAIGNEMENT IN VIVO (TS)

Influence du temps obtenu?

A
  • Contraction des vaisseaux
  • Nombre et qualité des plaquettes
    § Thrombopénie, Thrombopathie
  • Facteurs plasmatiques intervenant dans la fonction normale des plaquettes (vWf et fibrinogène)
    § Maladie de von Willebrand
    § Afibrinogénémie
  • Pas influencé par la coagulation
96
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).

TEMPS DE SAIGNEMENT IN VIVO (TS)

CRITIQUE?

A
  • Ce n’est pas une évaluation fiable de la fonction plaquettaire (Insensible et peu reproductible)
  • Normal dans les causes vasculaires de saignements anormaux (?)
  • Pas utilisé dans la pratique clinique
  • Maintenant remplacé par :
    § Test d’agrégation des plaquettes
    § Test d’adhésion des plaquettes
    § PFA-100
97
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).

TEMPS DE SAIGNEMENT IN VITRO (PFA-100)

Quelle est la méthode?
Les valeurs normales?
Qu’est ce qu’elle détecte?

A

MÉTHODE

  • Le sang complet (pas juste le plasma) passe au travers d’une membrane imbibée d’un agoniste de l’activation plaquettaire, l’ADP ou l’épinéphrine.
  • Mesurer le temps d’occlusion (fermeture de la membrane)

VALEURS NORMALES
60 à 105 secondes

DÉTECTE
Désordres de l’hémostase primaire

98
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).

TEMPS DE SAIGNEMENT IN VITRO (PFA-100)

Influence du temps obtenu?

A
  • Nombre et qualité des plaquettes
    § Thrombopénie, thrombopathie
  • Facteurs plasmatiques intervenant dans la fonction normale des plaquettes (vWf et
    fibrinogène)
    § Maladie de von Willebrand
    § Afibrinogénémie
  • Pas influencé par la coagulation
  • Pas influencé par les facteurs vasculaires
99
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DU TEMPS DE SAIGNEMENT DANS L’ÉVALUATION DES TROUBLES DE L’HÉMOSTASE PRIMAIRE. (ANOMALIES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES DES PLAQUETTES, VON WILLEBRAND).

TEMPS DE SAIGNEMENT IN VITRO (PFA-100)

Critique?

A

Il peut y avoir des résultats faux-négatifs avec des défauts plaquettaires communs.

SI ANOMALIE AU TEST DE LA PFA-100
S’il y a une anomalie au test de la PFA-100 on effectue un test de l’agrégation et de l’adhésion plaquettaire, puisqu’on soupconne une anomalie au niveau des récepteur (GP)

100
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DES TESTS SUIVANTS DANS L’ÉVALUATION DE LA COAGULATION : TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT), TEMPS DE PROTHROMBINE (PT, INR) ET TEMPS DE THROMBINE. DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 : 1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE.

Les tests de dépistage fournissent quelle info?

A

Les tests de dépistage fournissent une évaluation des systèmes « extrinsèque » et « intrinsèque » de la coagulation du sang ainsi que la conversion centrale du fibrinogène en fibrine.

101
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DES TESTS SUIVANTS DANS L’ÉVALUATION DE LA COAGULATION : TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT), TEMPS DE PROTHROMBINE (PT, INR) ET TEMPS DE THROMBINE. DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 : 1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE.

TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT) (INTRINSÈQUE) et temps normal

A

Permet de voir la voie intrinsèque. Le temps de thromboplastine partielle activée (APTT) mesure les facteurs VIII, IX, XI et XII en plus des facteurs X, V, de la prothrombine et du fibrinogène. Trois substances - phospholipide, un activateur de surface et calcium - sont ajoutées au plasma citraté (plasma décoagulé)

Le temps normal pour la coagulation est d’environ 30-40 s.

102
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DES TESTS SUIVANTS DANS L’ÉVALUATION DE LA COAGULATION : TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT), TEMPS DE PROTHROMBINE (PT, INR) ET TEMPS DE THROMBINE. DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 : 1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE.

TEMPS DE PROTHRHOMBINE (PT, INR) (EXTRINSÈQUE)

A

Le temps de prothrombine (PT) mesure les facteurs VII, X, V, la prothrombine et le fibrinogène. La thromboplastine tissulaire ou le facteur tissulaire (permet de voir la voie extrinsèque) avec les lipides et le calcium est ajouté au plasma citraté.

Le temps normal pour la coagulation est de 10-14 s.

Il peut être exprimé comme le rapport international normalisé (INR)

  • International Normalized ratio (ratio entre un donneur sain et un autre donneur)
  • INR= (TQ patient / TQ témoin)^ISI (exposant négatif)
  • ISI = facteur du réactif utilisé
103
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DES TESTS SUIVANTS DANS L’ÉVALUATION DE LA COAGULATION : TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT), TEMPS DE PROTHROMBINE (PT, INR) ET TEMPS DE THROMBINE. DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 : 1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE.

TEMPS DE THROMBINE (TT)

+ temps normal?

A

Le temps de thrombine (coagulation) (TT) est sensible à une déficience en fibrinogène ou à une inhibition de la thrombine. La thrombine bovine diluée est ajoutée au plasma citraté à une concentration donnant un temps de coagulation de 14-16 s avec des sujets normaux.

104
Q
  1. RECONNAÎTRE LE RÔLE DES TESTS SUIVANTS DANS L’ÉVALUATION DE LA COAGULATION : TEMPS DE CÉPHALINE ACTIVÉE (TCA, APTT), TEMPS DE PROTHROMBINE (PT, INR) ET TEMPS DE THROMBINE. DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 : 1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE.

DISCUTER DE LA RATIONNELLE DE L’UTILISATION DU MÉLANGE 1 :1 DANS L’APPROCHE DIAGNOSTIQUE

A

Lorsque les temps de coagulation sont prolongés pour le PT et l’APTT on effectue un test où l’on ajoute du plasma normal au plasma anormal (mélange 50 : 50).

  • Si le temps est corrigé, cela veut dire qu’il s’agit d’une déficience en facteurs de coagulation chez le patient
  • Si le temps n’est pas corrigé, c’est qu’il y a présence d’un inhibiteur de la coagulation dans le plasma du patient (peut être un Mx ou un Ac)
105
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTIPLAQUETTAIRES

Quels sont les 3 types?

A

AAS : INHIBITEUR CYCLO-OXYGÉNASE,

CLOPIDOGREL (PLAVIX) : ANTI-PLAQUETTAIRES PLUS RÉCENTS : INHIBITEURS RÉCEPTEUR P2Y12 (ADP): TICAGRELOR ET PRASUGREL

INHIBITEURS DE LA GLYCOPROTÉINE IIB-IIIA

106
Q

-

A

-

107
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTIPLAQUETTAIRES: AAS : INHIBITEUR CYCLO-OXYGÉNASE,

A

L’aspirine inhibe irréversiblement la cyclo-oxygénase des plaquettes, réduisant ainsi la production de thromboxane plaquettaire A2 (il stimule l’activation de nouvelles plaquettes tout en augmentant l’agrégation plaquettaire). Son action dure toute la durée de vie de la plaquette.

L’aspirine est contre-indiquée chez les patients souffrant de saignements gastrointestinaux ou génito-urinaires, de saignements rétiniens, d’ulcères peptiques, d’hémophilie ou d’hypertension incontrôlable

108
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTIPLAQUETTAIRES:

CLOPIDOGREL (PLAVIX) : ANTI-PLAQUETTAIRES PLUS RÉCENTS : INHIBITEURS RÉCEPTEUR P2Y12 (ADP): TICAGRELOR ET PRASUGREL

A

Clopidogrel : Cet antagoniste des récepteurs de l’adénosine diphosphate (ADP) inhibe l’agrégation plaquettaire dépendant de l’ADP, et l’activation de nouvelles plaquettes. Il est activé par le cytochrome p450 dans le foie et dans certains sujets cette activation est réduite de sorte que le médicament est inefficace.

Prasugrel : Il a la même action, mais est plus efficace avec un risque plus élevé de saignement.

Ticragelor: Il inhibe l’agrégation plaquettaire à un site différent. Il ne nécessite pas d’activation hépatique et est un inhibiteur allostérique réversible, ce qui est un avantage si le saignement se produit ou si une chirurgie est nécessaire de toute urgence.

109
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTIPLAQUETTAIRES: : INHIBITEURS DE LA GLYCOPROTÉINE IIB-IIIA

A

Ce sont des anticorps monoclonaux qui inhibent le récepteur plaquettaire GPIIb / IIIa. Ils peuvent être utilisés une seule fois. (Bloque l’hémostase secondaire, trop puissant , on ne veut pas que le monde utilise ça chez eux)

110
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

HÉPARINE NON FRACTIONNÉE STANDARD ET HÉPARINE DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE

  • HÉPARINE NON FRACTIONNÉE STANDARD
A

Ce mucopolysaccharide acide non fractionné de poids moléculaire moyen (MW) 15 000-18 000 est un inhibiteur de la coagulation du sang en raison de son action qui potentialise l’activité de l’antithrombine. Comme il n’est pas absorbé par le tractus gastro-intestinal, il doit être administré par injection. Il est inactivé par le foie et excrété dans l’urine. La demi- vie biologique efficace est d’environ 1 heure.

L’héparine potentialise la formation de complexes entre l’antithrombine et les facteurs de coagulation de serine-protéase activés, la thrombine (IIa) et les facteurs IXa, Xa et XIa. Cette formation de complexes inactive ces facteurs de manière irréversible. De plus, l’héparine altère la fonction plaquettaire.

111
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

HÉPARINE NON FRACTIONNÉE STANDARD ET HÉPARINE DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE

  • HÉPARINE DE BAS POIDS MOLÉCULAIRE
A

Les préparations d’héparine de faible poids moléculaire (MWH 2000-10 000) ont une plus grande capacité à inhiber le facteur Xa que d’inhiber la thrombine et interagisse moins avec les plaquettes que l’héparine standard. Ils peuvent donc avoir une moins grande tendance à provoquer un saignement. Ils ont également une plus grande biodisponibilité et une demi-vie plus prolongée dans le plasma, ce qui rend possible l’administration une fois par jour. Nécessite moins de monitoring.

112
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTI-VITAMINE K (WARFARINE)

A

La warfarine est associée à une diminution de l’activité fonctionnelle des facteurs II, VII, IX et X et des protéines C et S, mais les méthodes immunologiques montrent des niveaux normaux de ces facteurs. Les protéines non fonctionnelles sont appelées PIVKA (protéines formées en absence de vitamine K).

La conversion des facteurs PIVKA en leurs formes biologiquement actives est un événement post-traductionnel impliquant la carboxylation de résidus d’acide glutamique dans la région N-terminale. L’acide glutamique gamma-carboxylé lie les ions calcium, induisant un changement de forme réversible dans les extrémités N des protéines dépendantes de la vitamine K. Ceci expose les résidus hydrophobes qui se lient au phospholipide. Dans le procédé de carboxylation, la vitamine K est convertie en époxyde de vitamine K, qui est recyclé à la forme réduite par une réductase (VKORC-1). La warfarine interfère avec l’action de la vitamine K époxyde réductase conduisant à une carence en vitamine K fonctionnelle.

Après la warfarine, les taux de facteur VII diminuent considérablement en 24 heures, mais la prothrombine a une demi- vie plasmatique plus longue et ne tombe qu’à 50% de la normale à 3 jours ; Alors seulement le patient est totalement anticoagulé.

113
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTI-FACTEUR XA ORAUX (RIVANOXABAN, APIXABAN),

A

Ce sont des inhibiteurs directs du facteur Xa.

114
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

ANTI-THROMBINIQUES ORAUX (DABIGATRAN)

A

Dabigatran est un inhibiteur direct de la thrombine par voie orale avec une demi-vie courte. Ainsi, il empêche aussi l’agrégation plaquettaire induite par la fibrine. En bloquant soit le site actif seul, soit le site actif et l’exosite 1 les inhibiteurs directs de la thrombine inhibent spécifiquement l’activité de la thrombine

115
Q
  1. DÉCRIRE LE MÉCANISME D’ACTION GÉNÉRAL DES AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES LES PLUS COURAMMENT UTILISÉS EN CLINIQUE (NE PAS ABORDER LES DOSES NI LES INDICATIONS):

AGENTS FIBRINOLYTIQUES. (nomme les)

A
  • Streptokinase
  • Activateur de plasminogène tissulaire (tPA)

Permette passage de plasminogene a plasmin qui pourra alors permettre degradation de la fibrine du clot plaquettaire

116
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Héparine

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: normal ou diminué (rarement)
  2. PT: Légèrement augmenté
  3. TCA: Augmenté
  4. TT: Augmenté
  5. Temps de saignement: Augmenté (agit sur les plaquettes)
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring:
    De bas poids moléculaire : Pas nécessaire, mais sinon anti-Xa chez patients sélectionnés (grossesse, obésé, insuffisance rénale, grosse obésité, enfants)
    Héparine non fractionnée :
    TCA 1,5-2,5 x la limite supérieure de la normale
117
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Warfarine

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: normal
  2. PT: très augmenté
  3. TCA: augmenté
  4. TT: normal
  5. Temps de saignement: normal
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring:
    INR (varie selon la condition)
    Si supérieur à 4,5 arrêter 1- 2 jours et ajuster la dose
118
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Aspirine

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: Normal
  2. PT: Normal
  3. TCA: Normal
  4. TT: Normal
  5. Temps de saignement: augmenté
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring: aucun
119
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Clopidogrel

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: Normal
  2. PT: Normal
  3. TCA: Normal
  4. TT: Normal
  5. Temps de saignement: augmenté
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring: aucun
120
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Ticagrelor et Prasugrel

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: Normal
  2. PT: Normal
  3. TCA: Normal
  4. TT: Normal
  5. Temps de saignement: augmenté
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring: aucun
121
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Inhibiteurs de la glycoprotéine IIb/IIIa

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: diminué (D-dimère : Produit de la dégradation du fibrinogène
    * * https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17146606)
  2. PT: Normal
  3. TCA: Normal
  4. TT: Normal
  5. Temps de saignement: augmenté
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring: aucun
122
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Agents fibrinolytiques

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: normal
  2. PT: augmenté
  3. TCA: augmenté
  4. TT: augmenté
  5. Temps de saignement: normal
  6. D- dimère: augmenté
  7. Méthode de monitoring: aucun
123
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Anti-Xa

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A
  1. Décompte plaquettaire: normal
  2. PT: augmenté
  3. TCA: augmenté
  4. TT: normal
  5. Temps de saignement: normal
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring:
    Aucun du dosage mais mais tests de labo pour le degré d’anticoagulation si (hémorragie, thrombose, avant une procédure invasive, problème rénal, obèse/anorexique, enfants, pour compliance ou si prise avec autres Rx pouvant interragir
124
Q
  1. RECONNAITRE LES RÉPERCUSSIONS DES DIFFÉRENTS AGENTS ANTI-THROMBOTIQUES SUR LES ÉPREUVES DE COAGULATION COURANTES ET LEUR MÉTHODE DE MONITORING RESPECTIF, S’IL Y A LIEU.

Anti- thrombiniques (Dabigratran)

  1. Décompte plaquettaire
  2. PT
  3. TCA
  4. TT
  5. Temps de saignement
  6. D- dimère
  7. Méthode de monitoring
A

*** Selon le prof les résultats aux tests sont variables selon les personnes

  1. Décompte plaquettaire: normal
  2. PT: augmenté
  3. TCA: augmenté
  4. TT: augmenté
  5. Temps de saignement: normal
  6. D- dimère: diminué
  7. Méthode de monitoring:
    Aucun du dosage mais mais tests de labo pour le degré d’anticoagulation si (hémorragie, thrombose, avant une procédure invasive, problème rénal, obèse/anorexique, enfants, pour compliance ou si prise avec autres Rx pouvant interragir
125
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

SURDOSE DE WARFARINE

cause quel type d’effet?

A

Cause un effet de déficience en vitamine K.

126
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

SURDOSE DE WARFARINE

Cas 1: INR > 4,5 avec saignement léger ou sans saignement

A
  1. Arrêt de la Warfarine pendant 1-2 jours (INR sous 5.0)
  2. Ajustement de la dose selon le INR

*** La demi-vie de la warfarine est de 40 heures, ainsi l’ajustement est long et peur prendre jusqu’à 4-5 jours

127
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

SURDOSE DE WARFARINE

Cas 2 : INR > 8 sans saignement

A
  1. Arrêt de la warfarine
  2. Dose orale de vitamine K (si risque de saignement)
  3. Reprendre la warfarine quand le INR est sous 5.0
128
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

SURDOSE DE WARFARINE

Cas 3 : Saignement sérieux

A
  1. Arrêt warfarine
  2. Vitamine K
  3. Concentré de prothrombine ou plasma frais congelé (renverse rarement les effets)
129
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE :

A

On ne fabrique plus de facteurs de coagulation donc on en a besoin. Donner du plasma frais congelé pour donner les facteurs qui ne sont plus synthétiser par les hépatocytes

130
Q
  1. IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PRODUITS DISPONIBLES EN BANQUE DE SANG QUI PERMETTENT DE CORRIGER LES TROUBLES DE LA COAGULATION DANS DES SITUATIONS CLINIQUES PRÉCISES, PAR EXEMPLE : SURDOSE DE COUMADIN, MALADIE HÉPATIQUE SÉVÈRE, COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE (COMPLÉTER AVEC LE MODULE D’AUTO-APPRENTISSAGE SUR LA MÉDECINE TRANSFUSIONNELLE ET LE COURS MAGISTRAL).

COAGULOPATHIE DILUTIONNELLE

A

On a trop dilué les protéines et les facteurs en raison de transfusions importantes ou de solutés. Plasma frais congelé pour donner des facteurs qui sont trop dilués

131
Q
  1. RECONNAITRE QUE LES HABITUDES DE VIE DU PATIENT NE SONT PAS EN CAUSE DANS SON INFECTION PAR LE VIRUS DE L’HÉPATITE C ; NOTAMMENT, PAR L’ABSENCE DE PRISE DE DROGUES INTRAVEINEUSES.
A

Les facteurs de risque de l’hépatique C sont :

  • Avoir eu des relations sexuelles non-protégés avec une personne étant infectée par le virus. Le risque augmente lorsqu’il y a présence également d’une autre infection transmise sexuellement.
  • La prise de drogue intraveineuse, particulièrement lorsqu’il y a échange de seringue ou d’objet associés à l’injection de drogues.
  • Le fait de s’être fait tatouer ou percer la peau avec des outils non stérilisés

Si les habitudes de vie du patient ne sont pas en cause, alors on peut évoquer qu’il y aurait eu transmission via une transfusion sanguine, même si les risques sont minimes. (Patient a eu une transfusion en bas âge)

132
Q
  1. RECONNAITRE L’EXISTENCE DE MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LA TRANSFUSION SANGUINE ; BIEN QUE LE RISQUE DE TRANSMISSION EST ACTUELLEMENT NÉGLIGEABLE, IL A ÉTÉ PLUS IMPORTANT DANS LE PASSÉ LORS DE CERTAINES PÉRIODES.

Les infections transmissibles par transfusion peuvent être dues à :

A

virus

parasites

bactéries

133
Q
  1. RECONNAITRE L’EXISTENCE DE MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LA TRANSFUSION SANGUINE ; BIEN QUE LE RISQUE DE TRANSMISSION EST ACTUELLEMENT NÉGLIGEABLE, IL A ÉTÉ PLUS IMPORTANT DANS LE PASSÉ LORS DE CERTAINES PÉRIODES.

Les infections transmissibles par transfusion peuvent être dues à : virus, parasites et bacteries

Quels sont les virus?

A
  • VHA, VHB, VHC, VHD, virus de l’hépatite G/ virus GB-C (VHG/GBV-C)
  • VIH-1/2
  • HTLV-I/II
  • CMV
  • EBV
  • Le virus TT
  • Herpes virus de type 6 et 8 (HHV-6/8)
  • Parvovirus humain (HPV-B19)
  • WNV (le virus du nil)
134
Q
  1. RECONNAITRE L’EXISTENCE DE MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LA TRANSFUSION SANGUINE ; BIEN QUE LE RISQUE DE TRANSMISSION EST ACTUELLEMENT NÉGLIGEABLE, IL A ÉTÉ PLUS IMPORTANT DANS LE PASSÉ LORS DE CERTAINES PÉRIODES.

Les infections transmissibles par transfusion peuvent être dues à : virus, parasites et bacteries

Quels sont les parasites?

A

• Plasmodium falciparum

135
Q
  1. RECONNAITRE L’EXISTENCE DE MALADIES TRANSMISSIBLES PAR LA TRANSFUSION SANGUINE ; BIEN QUE LE RISQUE DE TRANSMISSION EST ACTUELLEMENT NÉGLIGEABLE, IL A ÉTÉ PLUS IMPORTANT DANS LE PASSÉ LORS DE CERTAINES PÉRIODES.

Les infections transmissibles par transfusion peuvent être dues à : virus, parasites et bacteries

Quelles sont les bactéries?

A

Contamination bactérienne

Babesiose

T. cruzi

Treponema pallidum

Yersinia enterocolitica et

Les espèces de Staphylococcus et de Streptococcus

136
Q
  1. RECONNAITRE L’IMPORTANCE DE DEMANDER LES SÉROLOGIES APPROPRIÉES POUR LES PATIENTS POTENTIELLEMENT EXPOSÉS À CES INFECTIONS.
A

Si ces patients ne sont pas dépistés, la maladie pourrait évoluer et pourrait même entrainer leur mort.

  • VIH : évolution en SIDA
  • VHB : développement d’un cancer
  • VHC : risque d’être une porteur chronique, évolution en carcinome hépatocellulaire, cirrhose du foie

et risque de le transmettre à leur(s) partenaire(s)

137
Q
  1. RECONNAITRE LE RÔLE DE LA DIRECTION DE LA SANTÉ PUBLIQUE DANS LA PROTECTION DE LA SANTÉ DES COLLECTIVITÉS ; PAR EXEMPLE, PAR LE DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE DES PATIENTS EXPOSÉS AUX TRANSFUSIONS SANGUINES EN PÉRIODE À RISQUE.
A

À l’intérieur du système du sang, elles (les directions) ont un rôle à jouer quant à l’hémovigilance et à la surveillance des risques reliés à la transfusion, notamment en ce qui concerne les maladies à déclaration obligatoire transmissibles par le sang et les produits sanguins

L’hémovigilance est l’ensemble des procédures destinées à assurer la qualité du sang collecté pour les transfusions.

138
Q
  1. RECONNAITRE LE RÔLE DE LA DIRECTION DE LA SANTÉ PUBLIQUE DANS LA PROTECTION DE LA SANTÉ DES COLLECTIVITÉS ; PAR EXEMPLE, PAR LE DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE DES PATIENTS EXPOSÉS AUX TRANSFUSIONS SANGUINES EN PÉRIODE À RISQUE.

L’hémovigilance est l’ensemble des procédures destinées à assurer la qualité du sang collecté pour les transfusions.
Elle comporte:

A
  • Le signalement de tout effet inattendu ou indésirable lié ou susceptible d’être lié à l’usage thérapeutique des produits sanguins labiles
  • Le recueil, la conservation et l’accessibilité des informations relatives à son prélèvement, à sa préparation, à son utilisation ainsi qu’aux effets susmentionnés.
  • L’évaluation et l’exploitation de ces informations en vue de prévenir la survenue de tout effet inattendu ou indésirable résultant de l’utilisation thérapeutique des produits sanguins labiles.