APP 5 - SYNDROME MYELOPROLIFÉRATIF Flashcards

1
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

Les granulocytes et les monocytes sont formés dans la moelle osseuse à partir d’une cellule précurseur commune. Dans les cellules progénitrices de la série granulopoïétique :

A
  • Les myéloblastes, promyélocytes et myélocytes forment un bassin prolifératif ou mitotique de cellules
  • Les métamyélocytes, les bands et les granulocytes segmentés (neutrophiles) constituent un compartiment de maturation post-mitotique.
  • Un grand nombre de bands neutrophiles (10-15 fois plus que dans le sang) sont maintenues dans la moelle normale en tant que « pool de réserve ».
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2
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

La moelle osseuse contient normalement plus de cellules myéloïdes que de cellules érythroïdes en quel rapport?

Quelles cellules myeloides sont en plus grande proportion ?

A

La moelle osseuse contient normalement plus de cellules myéloïdes que de cellules érythroïdes dans le rapport de 2: 1 à 12: 1, la plus grande proportion étant des neutrophiles et des métamyélocytes.

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3
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

Que font les granulocytes après leur libération de la moelle (inclure les lapses de temps)?

A

Après leur libération de la moelle, les granulocytes ne passent que 6-10 heures dans la circulation avant d’entrer dans les tissus où ils exercent leur fonction phagocytaire.

Ils passent en moyenne 4-5 jours dans les tissus avant qu’ils ne soient détruits pendant l’action défensive ou à la suite de la sénescence.

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4
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

Dans la circulation sanguine, quels sont les 2 bassins existants?

A

Dans la circulation sanguine, il y a deux groupes habituellement d’une taille approximativement égale: le bassin circulant (inclus dans le compte sanguin) et un bassin de marge (non inclus dans le compte sanguin).

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5
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRÉCURSEURS

PRÉCURSEURS DES NEUTROPHILES:

A

Ceux-ci n’apparaissent pas normalement dans le sang périphérique normal mais sont présents dans la moelle.

1) Le premier précurseur reconnaissable est le myéloblaste
a. Une cellule de taille variable qui a un grand noyau avec une chromatine fine et a habituellement deux à cinq nucléoles.
b. Le cytoplasme est basophile et aucun granulé n’est présent.
c. La moelle osseuse normale contient jusqu’à 5% des myéloblastes.
2) Les myéloblastes donnent naissance à des promyélocytes :
a. Ils sont des cellules légèrement plus grandes et ont développé des granules primaires dans le cytoplasme.
3) Ces cellules donnent alors naissance à des myélocytes :
a. Ils ont des granules spécifiques ou secondaires.
b. La chromatine nucléaire est maintenant plus condensée et les nucléoles ne sont pas visibles.
c. Des myélocytes se séparent en des séries de neutrophiles, eosinophiles et basophiles et peuvent être identifiés à ce stade.
4) Les myélocytes donnent naissance à des métamyélocytes :
a. Des cellules non divisantes, qui ont un noyau en forme de fer à cheval et un cytoplasme rempli de granules primaires et secondaires.
5) Les formes de neutrophiles entre les métamyélocytes et les neutrophiles complètement matures sont appelées « band », «stab» ou «juvénile».
a. Ces cellules peuvent se produire dans le sang périphérique normal.
b. Ils ne contiennent pas la distinction filamenteuse claire entre les lobes nucléaires observée chez les neutrophiles matures.

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6
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRÉCURSEURS

PRÉCURSEUR EOSINOPHILE (MASTOCYTES):

A

Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte éosinophile → Band Éosinophile → Éosinophile mature

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7
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRÉCURSEURS

PRÉCURSEUR BASOPHILE (MASTOCYTES):

A

Précurseurs des basophiles : Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte basophiles → Band Basophile → Basophile mature

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8
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRÉCURSEURS

LEs bands des éosino et baso sont comptés comment?

A

Bands éosino/baso sont comptés comme s’ils étaient matures. Bands comptés seulement quand neutrophiles

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9
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRÉCURSEURS

PRÉCURSEURS DES MONOCYTES:

A

Les précurseurs des monocytes dans la moelle (monoblastes et promonocytes) sont difficiles à distinguer des myéloblastes et des monocytes.

Myéloblastes → Monoblastes → Pronocytes → Monocyte

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10
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

Quels sont les principaux facteurs de croissance?

A

GM-CSF ET G-CSF

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11
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

De nombreux facteurs de croissance sont impliqués dans ce processus de maturation comprenant :

A
  • L’interleukine-1 (IL-1) (Liée aux infections)
  • L’IL-3
  • L’IL-5 (pour les éosinophiles),
  • L’IL-6, (Liée aux infections)
  • L’IL-11
  • Le facteur stimulant les colonies de granulocytes- macrophages (GM-CSF )
  • Granulocyte CSF (G-CSF)
  • Monocytes CSF (M-CSF).
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12
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

Quels sont (encore une fois) les roles de facteurs de croissance?

A

Les facteurs de croissance stimulent la prolifération et la différenciation et affectent également la fonction des cellules matures sur lesquelles ils agissent (par exemple la phagocytose, la génération de superoxyde et la cytotoxicité dans le cas des neutrophiles). Ils inhibent également l’apoptose.

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13
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

La production accrue de granulocytes et de monocytes en réponse à une infection est induite par…

A

une augmentation de la production de facteurs de croissance à partir de cellules stromales et de lymphocytes T stimulés par une endotoxine et des cytokines telles que IL-1 ou facteur de nécrose tumorale (TNF).

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14
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

GM-CSF

A

Facteur de croissance multipotent avec activités se chevauchant (avec IL-3). Maintient un pool de cellules souches hématopoïétiques et progénitrices. (Agit à partir de CFUGEMM)

Ces 2 facteurs de croissance favorise la prolifération cellulaire myéloides et leur différentiation. Favorise la transformation des cellules souches myéloides en CFU-GMEo, puis leur transformation subséquente.

Par exemple, en cas d’infection, la production des granulocytes et des monocytes peut être induite par une augmentation de la production de ces facteurs de croissance, stimulés par les endotoxines et les cytokines (IL-1, TNF).

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15
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

G-CSF:

A

Renforce l’effet de SCF, FLT-L, IL-3 et GM-CSF de survie et de différenciation des cellules hématopoïétiques précoces. Facteur agissant tardivement permettant d’augmenter la production d’une lignée cellulaire en réponse aux besoins corporels. Peut aussi agir en synergie avec des facteurs agissant précocement sur les progéniteurs pluripotents. (Agit à partir de CFUGM (progéniteur) pour former des neutrophiles). Contribue à la prolifération, différentiation, maturation, suppression de l’apoptose et à l’activation de la fonction cellulaire.

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16
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

SES APPLICATIONS CLINIQUES : peuvent être donner via? Effet?

A

Administration IV ou SC : augmentation des neutrophiles. Du G-CSF agissant peu longtemps est donné tous les jours. Un G-CSF PEGylé peut être donné une fois en 7-14 jours.

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17
Q
  1. DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.

PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF

SES APPLICATIONS CLINIQUES :
Administration IV ou SC : augmentation des neutrophiles. Du G-CSF agissant peu longtemps est donné tous les jours. Un G-CSF PEGylé peut être donné une fois en 7-14 jours.

Indications :

A

Post-chimiothérapie, radiothérapie ou transplantation de cellules souches : accélère le retour des granulocytes et raccourcit la période de neutropénie (réduction du temps d’hospitalisation, de l’usage d’antibios et de la fréquence d’infections, mais des périodes extrêmes de neutropénie après une chimiothérapie intensive ne peuvent être prévenues. Les injections peuvent assi permettre de la chimio répétée (ex : lymphome) sur un horaire et non retardée à cause d’une neturopénie prolongée, problème vu surtout chez les patients âgés.

Myélodysplasie et anémie aplasique : Donné seul ou en union avec l’EPO pour améliorer la fonction de la moelle osseuse et le décompte de neutrophiles

Neutropénie sévère bénigne : Pour neutropénie congénitale, acquise (dont cyclique et induite par un Rx)

Mobilisation des cellules souches du sang périphérique : Augmenter le nombre de progéniteurs multipotents en circulation de donneurs ou de patients, pour améliorer la récolte des cellules souches du sang périphérique pour les transplantations allogéniques ou autologues.

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18
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

NEUTROPHILES: (+ enzymes)

A
  • 2-5 lobes, noyau dense, cytoplasme pâle au contour irrégulier
  • Cytoplasme possède des granules azurophiles (rose-bleu) ou gris-bleu
  • Les granules sont divisés en primaires (apparaissent au stade promyélocyte : contiennent myeloperoxydase et autres hydrolases acides) et secondaires/spécifiques (apparaissent au stage myélocyte, mais surtout chez neutrophiles matures : contiennent lactoferrine, lysozyme et autres enzymes) et sont de types lysosomales
  • La durée de vie d’un neutrophile est de 6-10 heures dans le sang
  • *La lactoferrine est une protéine qui se lie au fer (bactériostatique) qui prive la bactérie de fer et qui générent des radicaux libres.
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19
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

MONOCYTES:

A
  • Plus larges que les autres leucocytes sanguins, noyau large central ovale ou dentelé avec chromatine condensée, cytoplasme abondant avec granules fines, et granules cytoplasmiques
  • Passe un temps cours dans la moelle osseuse -> circule dans le sang durant 20-40 heures -> rejoignent un tissu ou ils se transforment en macrophages (pendant plusieurs mois ou années) ils peuvent alors s’auto-répliquer
  • Ils ont des fonctions spécifiques dans différents tissus (peau, intestins, foie).
  • Les cellules dendritiques (une des lignées = celle des cellules dendritiques) sont impliquées dans la présentation des antigènes aux cellules T.
  • Les macrophages ont un rôle central dans le processus de présentation antigénique et présentent des antigènes étrangers sur des molécules de HLA au système immunitaire. Ils sécrètent aussi plusieurs facteurs de croissance et chemokines qui régulent l’inflammation et les réponses immunes.
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20
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES:

A
  • chimiotaxie
  • Phagocytose
  • Autres rôles
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21
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: CHIMIOTAXIE

A

Les phagocytes sont attirés par les bactéries ou les sites d’inflammation par des substances chimiotactique qui sont relâchées par les tissus endommagés, des éléments du complément et par des l’interaction des molécules d’adhésion des leucocytes avec des ligands sur les tissus endommagés. Les molécules d’adhésion des leucocytes interviennent également dans le recrutement et l’interaction avec d’autres cellules immunitaires. Ils sont également exprimés sur les cellules endothéliales et les plaquettes

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22
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: PHAGOCYTOSE

A

Les neutrophiles et les monocytes sont des phagocytes, c’est-à-dire des cellules capables d’avaler et de digérer des substances telles que des antigènes ou des bactéries (matériel étranger comme bactéries, cellules endommagées ou mortes de l’hôtes) Ils ont des récepteurs Fc ou C3b et peuvent donc reconnaître leur cible par opsonisation avec des Ig ou le
complément.

Le matériel étranger entre dans le neutrophile, est entouré par une surface membranaire invaginée et fusionne avec un lysosome primaire pour former un phagosome. Les enzymes du lysosome attaquent. Les granules secondaires fusionnent aussi avec les phagosomes pour attaquer. Il y a aussi différents types d’oxygène activé qui aident à tuer la bactérie. Les résidus non digérés sont excrétés par exocytose.

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23
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: PHAGOCYTOSE

MÉCANISME DE TUERIE/DIGESTION :

A

Dans les neutrophiles, le H2O2 réagit avec la myéloperoxidase (granule primaire) et
les halogénures intracellulaires pour tuer les bactéries (granules secondaires). Les espèces de l’oxygène activées agissent à ce niveau (O2-, H2O2 : à partir de O2 et de NADPH : mécanisme dépendant de l’oxygène) avec les composés générés à partir de NO (mécanisme indépendant de l’oxygène). Il y a aussi d’autres protéines microbicides pouvant agir avec H2O2 ou seules, contenues dans les granules secondaires ou à un pH faible quand les enzymes lysosomales sont libérées dans les vacuoles phagocytaires.

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24
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.

FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: AUTRES RÔLES (2) (mis à part chimiotaxie et phagocytose)

A
  • Présentation des antigènes au système immunitaire via un HLA
  • Produit des substances qui régule l’inflammation
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25
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES

ÉOSINOPHILES

A

Cellules similaires aux neutrophiles, mais grosses granules cytoplasmiques et plus rouges foncées et rarement plus que 3 lobes. Ils entrent dans les exsudats inflammatoires et ont un rôle spécial dans les réponses allergiques, défense contre les parasites et retrait de la fibrine formée lors de l’inflammation (rôle dans l’immunité locale et la réparation tissulaire)

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26
Q
  1. DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES

BASOPHILES (MASTOCYTES)

A

Vu occasionnellement dans le sang périphérique, ils ont plusieurs granules cytoplasmiques foncées recouvrant le noyau et contenant de l’héparine et de l’histamine. Ils deviennent mastocytes dans les tissus et leur dégranulation est associée à une relâche d’histamine. Ils ont un rôle dans la réponse allergique

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27
Q
  1. INTERPRÉTER UNE DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE EN FONCTION DES RÉSULTATS EN VALEUR ABSOLUE.
A

• Si supérieur à : leucocytose

Inférieur à : Leucopénie

  • Leucocytose neutrophilique
  • Neutropénie
  • Basophilie
  • Éosinophilie
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28
Q
  1. RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.

Quelle est la limite inférieure du nombre normal de neutrophiles?

A

1,8 × 109/ L, sauf chez les Noirs et au Moyen-Orient où 1,5 × 109 / L est normale

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29
Q
  1. RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.

Qu’arrive-t-il lorsque le niveau absolu de neutrophiles tombe au-dessous 0,5 × 109 / L ?

A

le patient est susceptible d’avoir des infections récurrentes

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30
Q
  1. RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.

Qu’arrive-t-il lorsque le niveau absolu de neutrophiles tombe au-dessous 0,2 × 109 / L ?

A

les risques (d’infection récurrentes) sont très graves, en particulier s’il y a aussi un défaut fonctionnel.

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31
Q
  1. RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.

Quelle sont les 2 façons générales d’avoir une neutropénie?

Quelles sont les causes possibles d’une neutropénie?

A

La neutropénie peut être sélective ou faire partie d’une pancytopénie générale.

Causes sélectives:

  1. Congénital
  2. Acquise:
    - Drug-induced ex: anti-inflammatoires, anti-bactérien, anticonvulsants, etc.
    - Benigne (racial ou familial)
  3. Cyclique
  4. Immune
    - Autoimmune
    - Lupus systemic erythemateux
    - Felty’s syndrome
    - Hypersensitivité et anaphylaxis
  5. Large granular lymphocytic leukemia
  6. Infections
    - Viral (ex: Hepatite, VIH, influenza)
    - Infection bacterienne fulminante (ex: typhoide, tuberculose militaire)
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32
Q
  1. RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.

La neutropénie sévère est particulièrement associée à quels types d’infections?

A

La neutropénie sévère est particulièrement associée aux infections de la bouche et de la gorge. Des ulcérations douloureuses et souvent insolubles peuvent survenir sur ces sites (bouche ou gorge), sur la peau ou à l’anus. La septicémie survient rapidement. Les organismes portés par des individus normaux comme Staphylococcus epidermidis ou des bactéries Gram négative dans l’intestin peuvent devenir pathogènes.

Charlies:
Une neutropénie fébrile sera définie comme un compte de neutropénie sévère (<0.5) associée à 1 épisode de fièvre buccale de 38.3C et plus ou 2 prises de température buccale de 38C à 1 heure d’intervalle minimum. S’il est aendu que le paent voit son compte de neutrophile descendre <0.5 dans les prochains 48h, cela compte dans le diagnosc.
Les manifestaons cliniques d’une neutropénie peuvent se présenter avec une infecon et des symptômes accompagnateurs comme la fièvre, un état général altéré. Les infecons de bouche et de la gorge sont les plus fréquentes. La sepcémie peut survenir rapidement.
● Ulcéraons (ou aphtes) accompagnées de douleur dans la bouche et sur la langue, ou sur la peau, voire même l’anus.
● La fièvre demeure L’ÉLÉMENT indicateur d’un processus infeceux à suspecter*
● Symptômes de sepcémie : hypotension, altéraon de l’état général, défaillance d’organe, confusion, symptômes
pulmonaires (toux, crachats, douleur pleuréque, effusion pleurale)

Micro-organismes fréquents :
Bactéries : Staphylococci et streptococci, E. coli, P. mirabilis, Proteus spp et Klebsiella spp et anaerobes, Fongi : Candida spp, Aspergillus fumigans, Mucor, P jiroveccii
Viraux : CMV, EBV, VZV (surtout avec certains agents de chimiothérapie), HSV.

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33
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AUFROTTIS

de quoi s’agit-il?

A

Une augmentation dans le nombre de neutrophiles circulants (plus haut que 7,5 x 10^9/L).

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34
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AUFROTTIS

Quelles sont les causes possibles?

A
  • Infections bactériennes (surtout aux bactéries pyogéniques, localisée ou généralisée)
  • Inflammation et nécrose tissulaire (ex : myosite, trauma, infarctus du moycarde, vasculite)
  • Désordres métaboliques (urémie, éclampsie, acidose, goutte…)
  • Grossesse
  • Néoplasmes de tout type (carcinome, lymphome, mélanome)
  • Hémorragie aigüe ou hémolyse
  • Médicaments (corticostéroïdes qui inhibent la margination)
  • LMC, maladie myéloproliférative, polycythémie vera, thrombocythémie essentielle,myélofbirose
  • Traitement avec des facteurs de croissance myéloïde (G-CSF)
  • Asplénie (post-splénectomie)
  • Quelques désordres rares héréditaires
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35
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS

Caractéristiques probables :

A
  • Souvent accompagné de fièvre (dû à la relâche de pyrogènes leucocytiques)
  • Augmentation du nombre de bands et de cellules immatures (myélocytes et métamyélocytes) dans le sang
  • Présence de granulation cytoplasmique toxique et de corps de Döhle : corps dans le cytoplasme de coloration basophile
  • Corps de Dohle : granulation toxiques pour se défendre contre un processus bactérien.
  • L’utilisation du G-CSF peut aussi donner des corps de Dohle
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36
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS

RÉACTION LEUCÉMOIDE (MIME UNE LEUCÉMIE)

de quoi s’agit-il?

A

La réaction leucémoïde est une leucocytose réactive et excessive généralement caractérisée par la présence de cellules immatures (par exemple myéloblastes, promyélocytes et myélocytes) dans le sang périphérique. Témoigne d’une hématopoièse stimulée et pour laquelle il se passe quelque chose qui chatouille la moelle.

Les réactions leucémoïdes sont souvent particulièrement marquées chez l’enfant.

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37
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS

RÉACTION LEUCÉMOIDE (MIME UNE LEUCÉMIE)

Les troubles associés comprennent des :

A
  • Infections sévères ou chroniques : rechercher aussi les signes de l’infection
  • Une hémolyse grave: rx de la moelle à une destruction importe de GR
  • Hémorragie massive : Perte importante de tout on veut en refaire
  • Un cancer métastatique : Cancer d’ailleur qui infiltre la MO
  • Nouveau-né : Le stress de l’accouchement – tout à fait physiologique
  • LMC : recherché translocation 9 ;22
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

MONOCYTOSE: de quoi s’agit-il et quelles sont les causes?

A

Non-fréquent (Augmentaon de monocytes > 0.8 x 10^9/L (dans le sang))

  • Infection bactérienne chronique (tuberculose, brucellose, endocardite, typhoïde)
  • Maladies des tissus conjonctifs (lupus érythémateux disséminé, artérite temporale, arthrite rhumatoïde)
  • Infections protozoaires
  • Neutropénie chronique
  • Lymphome de Hodgkin, LMA…
  • Leucémie myelomonocytaire chronique
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE: de quoi s’agit-il et quelles sont les causes?

A

Une augmentation du nombre d’éosinophiles au-dessus de 0,4 x 109/L

  • Prise de G-CSF, GM-CSF
  • Maladies allergiques, surtout hypersensibilité atopique (ex : urticair&e, sensibilité alimentaire, rhume des foins, urticaire)
  • Parasites
  • Certaines maladies de la peau (psoriasis, herpes,eczéma)
  • Médicaments (sensibilité)
  • Maladie de Hodgkin

Parfois, aucune cause fondamentale n’est trouvée, aucun marqueur clonal n’est détecté et si le nombre d’éosinophiles est élevé (supérieur à 1,5 × 109 / L) pendant plus de 6 mois et associé à une lésion tissulaire, le syndrome hypereosinophilique est diagnostiqué.

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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE: quelles sont les causes génétiques?

A

Réarrangement FIP1L1-PDGFRα (chromosome 4) dans 50-60 %des cas.

Autres anomalies cytogénitiques récurrentes rapportées :
• 8p11 FGFR1
• 5q32 PDGRFβ

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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE:
Dans ce cas les organes touchés peuvent être :

A
  • Les valves cardiaques
  • La peau
  • Le système nerveux central
  • Les poumons
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42
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE:

Dans 25% des cas, une population clonale quelle lignée cellulaire est présente?

A

Dans 25% des cas, une population clonale de lymphocytes T est présente.

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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE:

• Le syndrome de _______ est une forme réactive transitoire affectant les poumons

A

Loefflers

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44
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE:

• Le syndrome de Churg-Strauss consiste en quoi?

A

une vascularite avec des granulomes éosinophiles affectant les voies respiratoires.

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45
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

ÉOSINOPHILIE:

• Dans d’autres cas d’éosinophilie chronique, souvent avec des caractéristiques cliniques similaires, une anomalie cytogénétique ou moléculaire clonale est présente et le terme de ________________________ est diagnostiqué

A

leucémie éosinophile chronique

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46
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :

BASOPHILIE: def et quelles sont les causes?

A

Non-fréquent (+ que 0,1 x109/L)

Causes usuelles (maladie myéloproliférative):
• LMC
• Polyglobulie vera

Cause réactives :
• Myxoedème (due a hypothyroidisme)
• Infection à variole ou varicelle
• Colite ulcéreuse

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47
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

La polycythémie est classée selon sa physiopathologie, mais la subdivision majeure est :

A

Vrai vs fausse

  • En polycythémie absolue ou érythrocytose:Dans laquelle la masse des globules rouges (volume) est élevée à plus de 125% de celle attendue pour la masse corporelle et le sexe
  • La forme realtive ou la pseudopolycythémie :Dans laquelle le volume des globules rouges est normal mais le volume plasmatique est réduit.
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

Si l’hématocrite est supérieur à ______, il y aura toujours une masse de globules rouges élevée.

A

0,60

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49
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

L’érythrocytose est probable si :

A

Hb supérieure à 185 g / L ou hématocrite supérieur à 0,52 chez les hommes et Hb supérieure à 165 g / L ou hématocrite supérieur à 0,48 chez les femmes.

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50
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

Une fois établie, la polycythémie absolue peut être subdivisée en :

A
  • Polycythémie primaire ou polycythémie vera (dans laquelle il existe une hyperactivité intrinsèque dans la moelle osseuse)
  • Polycythémie secondaire dans laquelle la moelle osseuse est entraînée par l’augmentation de l’érythropoïétine en raison de facteurs tels que le tabagisme ou l’altitude.
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51
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :RELATIVE (AUSSI APPELÉE PSEUDOPOLYCYTHÉMIE OU POLYCYTHÉMIE APPARENTE)
A

La polycythémie apparente, également connue sous le nom de pseudopolycythémie, est le résultat de la contraction du volume plasmatique. **Par définition, la masse des globules rouges est normale.

La cause est incertaine mais elle est beaucoup plus commune que la PV. Elle survient surtout chez les hommes jeunes ou d’âge moyen et peut être associée à des problèmes cardiovasculaires tels que l’hypertension ou les crises cérébrales ischémiques transitoires.

Aussi : exercice, déshydratation

La thérapie diurétique, le tabagisme intensif, l’obésité et la consommation d’alcool sont des associations fréquentes.

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52
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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

PRIMAIRE (POLYCYTHÉMIE VERA)

A

En PV, l’augmentation du volume des globules rouges est causée par une malignité clonale d’une cellule souche de moelle osseuse.

• La maladie résulte de la mutation somatique d’une seule cellule souche hématopoïétique qui donne à sa progéniture un avantage prolifératif.

  • La mutation JAK2V617F est présente dans les cellules hématopoïétiques chez environ 97% des patients et une mutation dans l’exon 12 est observée dans une partie du reste.

Bien que l’augmentation des globules rouges soit la constatation diagnostique, chez beaucoup de patients, il y a également une surproduction de granulocytes et de plaquettes. Certaines familles ont une prédisposition héréditaire à la maladie myéloproliférative, mais les mutations JAK2 ou CALR ne sont pas présentes dans la lignée germinale.

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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

ÇA FAIT QUOI LA MUTATION JAK2 (Normalement)

A

1) La plupart des récepteurs de facteur de croissance hématopoïétique n’ont pas d’activité kinase intrinsèque mais s’associe à une protéine kinase telle que JAK2 dans le cytoplasme.
2) Lorsque le récepteur se lie à un facteur de croissance (par exemple, l’érythropoïétine), les domaines cytoplasmiques se rapprochent les uns des autres et les molécules JAK2 peuvent s’activer mutuellement par phosphorylation et phosphoryler des protéines en aval, par exemple STATS.

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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

ÇA FAIT QUOI LA MUTATION JAK2 (Pathologie)

A

La mutation JAK2 de V617F permet à la protéine JAK d’être activée même en l’absence de facteur de croissance lié. Ainsi les signaux sont continuellement transmis et des gènes sont constamment transcrit ce qui amène à une prolifération cellulaire anormale.

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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

MUTATION JAK2

MANIFESTATION CLINIQUE (HORS OBJECTIF, MAIS PEUT ÊTRE INTÉRESSANT AFIN DE RECONNAITRE)

A

PV est généralement une maladie des personnes âgées et a une incidence sexuelle égale. Les caractéristiques cliniques résultent d’hyperviscosité, d’hypervolémie, d’hypermétabolisme ou de la thrombose.

Maux de tête, dyspnée, vision floue et sueurs nocturnes. Prurit, caractéristique après un bain chaud, peut être un problème grave.

Apparition plethorique: cyanose rougeâtre (figure 15.4), suffusion conjonctivale et engorgement veineux rétinien.

Splénomégalie chez 75% des patients

On peut observer une hémorragie ou une thrombose, soit artérielle, soit veineuse.

Goutte (suite à une augmentation de la production d’acide urique)

Hypertention

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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

MUTATION JAK2

LABORATOIRE (HORS OBJECTIF)

A

L’hémoglobine, l’hématocrite et le nombre de globules rouges sont augmentés. Le volume total de globules rouges est augmenté.

Une leucocytose neutrophile est observée chez> 50% et certains ont des basophiles augmentés.
Un nombre élevé de plaquettes est présent dans environ la moitié des patients.

La mutation JAK2 est présente dans la moelle osseuse et les granulocytes du sang périphérique chez plus de 95% des patients

La moelle osseuse est hypercellulaire avec la croissance du trilinguage, telle qu’évaluée par la biopsie par trépanation

L’érythropoïétine sérique est faible.

L’urate de plasma est souvent augmenté ; La lactate déshydrogénase sérique (LDH) est normale ou légèrement augmentée.

Progéniteurs érythroïdes circulants (unité de formation de colonies érythroïdes, CFUE, et unité formant des éclats érythroïdes, BFUE) sont augmentés par rapport à la normale et augmentent In Vitro indépendamment de l’addition d’érythropoïétine (colonies érythrocytaires endogènes).

Des anomalies chromosomiques (par exemple des deletions de 9p ou 20q) se retrouvent dans une minorité de sujets et des mutations dans TET-2 ou d’autres gènes épigénétiques se produisent dans 10-20%.

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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

SECONDAIRE

Quelles sont les causes?

A
  1. Congenital
    - Defauts dans le “oxygen-sensing pathway”
    - autres defauts congenitaux
  2. Aquis

a) medié par erythopoietine
- hypoxie centrale
- maladie pulmonaire chronique
- Right to left cardiopulmonary vascular shunt
- empoisonnement au CO
- tabac
- Apnee du sommeil obstructive
- haute altitude

b) Hypoxie locale
- stenose arterielle renale
- maladie terminal terminale
- hydronephrosis
- polycystic kidney disease

c) defaut dans la production d’erythopoietine
- tumeurs ex: parathyroide, cerebelleuse, meningiome, etc.

d) Drug-associated
- Erythropoietine administration
- Androgen administration

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  1. ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :

ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)

Autres détails sur les causes des formes secondaires

A

Les causes acquises sont dues à une augmentation du taux d’érythropoïétine qui va venir stimuler la moelle

  • L’hypoxie causée par le tabagisme ou les maladies obstructives chroniques des voies aériennes est une cause courante, et la mesure de la saturation en oxygène artérielle est un test précieux.
  • Les causes rénales et tumorales d’une sécrétion inappropriée d’érythropoïétine sont moins fréquentes.
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

De quoi s’agit-il?

A

Dans cette condition, il y a une augmentation soutenue du nombre de plaquettes due à la prolifération des mégacaryocytes et à la surproduction de plaquettes.

• L’hématocrite est normal et le chromosome Philadelphie ou le réarrangement BCR-ABL1 sont absents.

La moelle osseuse ne présente aucune fibrose du collagène. Un nombre de plaquettes persistant supérieur à 450 × 109 /L est la caractéristique centrale du diagnostic, mais d’autres causes d’un nombre élevé de plaquettes (en particulier une carence en fer, un trouble inflammatoire ou malin et une myélodysplasie) doivent être totalement exclues avant que le diagnostic puisse être donné.

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60
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

La mutation JAK2 (V617F) est présente chez quel % de patients? Quelle est la différence avec les mesures de patients JAK2 négatifs?

A

Cinquante à soixante pour cent des patients présentent la mutation JAK2 (V617F) et ces cas ont tendance à ressembler plus étroitement à la PV avec des taux d’hémoglobine et de globules blancs plus élevés que les cas JAK2 négatifs.

  • La mutation JAK2 affecte également la fonction plaquettaire conduisant à un état pro-thrombotique.
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61
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

Des mutations dans quel gène sont observées chez environ 75% des patients atteints d’ET et JAK2-négatif? Quelle est la caractéristique de ces patients?

A

Les mutations dans le gène CALR sont observées chez environ 75% des patients atteints d’ET et JAK2-négatif, représentant au total environ un tiers de tous les patients.

  • Ces patients ont tendance à être plus jeunes et ont un plus grand nombre de plaquettes, mais une incidence plus faible de thrombose.
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62
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

Des mutations dans quel gène sont observées chez environ 4% des patients atteints d’ET?

A

Les mutations au sein du gène MPL sont observées dans 4% des cas.

  • De rares cas primaires familiaux chez des enfants ont été associés à des mutations dans les gènes de la thrombopoïétine ou de son
    récepteur MPL.
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63
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

DIAGNOSTIC (HORS OBJECTIF)

A

Avant, cela s’appuyait d’abord sur l’exclusion d’autres causes de thrombocytose chronique mais maintenant que des lésions génétiques spécifiques ont été identifiées un diagnostic positif peut être fait dans la plupart des cas.

Les critères de diagnostic suggérés pour la thrombocythémie essentielle sont :

A1. Comptage plaquettaire supérieur à 450 × 109/ L.

A2. Présence d’une mutation pathogénique acquise (JAK2 ou CALR).

A3. Pas d’autre malignité myéloïde, PV, myélofibrose primaire, leucémie myéloïde chronique (LMC) ou myélodysplasie.

A4. Pas de cause réactive pour la thrombocytose et les réserves normales de fer.

A5 Histologie de la trépanée de la moelle osseuse montrant des mégakaryocytes augmentés avec des formes hyperlobulées importantes; La réticuline n’est généralement pas augmentée.

Le diagnostic nécessite A1-A3 ou A1 + A3-A5

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64
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  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

MANIFESTATIONS ET LABORATOIRE (HORS OBJECTIF)

A

• Les caractéristiques cliniques dominantes sont la thrombose et l’hémorrhagie.

  • La thrombose peut se produire dans les systèmes veineux ou artériels, alors que l’hémorragie, due à une fonction plaquettaire anormale, peut provoquer des saignements chroniques ou aigus
  • La plupart des cas sont asymptomatiques et diagnostiqués lors d’un bilan sanguin de routine.
  • Certains patients, en particulier ceux avec la mutation JAK2, présentent le syndrome de Budd-Chiari lorsque le nombre de plaquettes est normal en raison d’une splénomégalie.
  • Un symptôme caractéristique est l’érythromélalgie, sensation de brûlure ressentie dans les mains ou les pieds et rapidement soulagée par l’aspirine.
  • Jusqu’à 40% des patients ont une splénomégalie palpable, alors que dans d’autres il peut y avoir atrophie splénique en raison d’un infarctus.
  • Les grandes plaquettes anormales et les fragments de mégacaryocytes peuvent être observés sur le film sanguin.
  • La moelle osseuse est similaire à celle de la PV, mais un excès de mégacaryocytes anormaux est typique.
  • La cytogénétique et l’analyse moléculaire sont effectuées pour exclure la LMC de BCR-ABL1 +.
  • La condition doit être distinguée des autres causes d’un nombre élevé de plaquettes.
  • Les tests de la fonction plaquettaire sont rarement nécessaires, mais sont constamment anormaux, la défaillance de l’agrégation avec l’adrénaline étant particulièrement caractéristique
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65
Q
  1. DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:

RÉACTIVE

Source exogène:

A
  • Carence en fer (tu veux faire + de GR qui est lié avec les plaquettes)
  • Un trouble inflammatoire ou malin
  • Une myélodysplasie
  • Hémorragie, trauma, post-opération
  • Maladie des tissus conjonctifs (arthrite rhumatoïde)
  • Post-splénectomie
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66
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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

De quoi s’agit-il de façon générale?

A

Groupe de conditions découlant des cellules souches de la moelle osseuse. Ils sont caractérisés par une prolifération clonale d’une ou plusieurs des composantes hématopoïétiques dans la moelle, ainsi que dans le foie et la rate (souvent).

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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

Il y a trois désordres non leucémiques inclus dans cette qualification :

A

la polycythémie vraie, la thrombocytose essentielle et la myélofibrose primaire (accompagnée de métaplasie myéloïde)

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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

V ou F

Les désordres myéloprolifératifs sont fortement reliés les uns aux autres et des formes transitionnelles peuvent survenir avec l’évolution d’une maladie à une autre durant le cours de la maladie.

A

V

Les désordres myéloprolifératifs sont fortement reliés les uns aux autres et des formes transitionnelles peuvent survenir avec l’évolution d’une maladie à une autre durant le cours de la maladie.

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69
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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

Ces maladies sont associées à quels types de mutations?

A

Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).

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70
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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).

• Mutations de JAK2 (JAK2V617F) :

A

Elles ont lieux à l’état hétérozygote ou homozygote dans la moelle osseuse et le sang de :

Ø La plupart des patients avec une polycythémie vraie

Ø 60% des patients avec une thrombocytose essentielle ou une myélofibrose primaire

Ø Le type de maladie qui y est associé dépend en partie du dosage de l’allèle mutant (dosage plus élevé dans la PV que dans la thrombocytose essentielle).

La mutation a lieu dans une région hautement conservée du domaine pseudokinase qui régule négativement la signalisation de JAK2.

Ø JAK2 a un rôle majeur dans le développement myéloïde normal. En effet, il transduit les signaux des cytokines et des facteurs de croissance (dont l’EPO et le TPO).

Ø La mutation V617F permet à la protéine JAK2 de s’activer même sans sa liaison avec les facteurs de croissance ou les cytokines. Cela permet la transduction du signal de prolifération, menant à la prolifération cellulaire des lignées myéloïdes impliquées.

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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).

• Mutations de CALR :

A
  • CARL est une protéine multifonctionnelle impliquée dans la transduction de signaux et dans la transcription.
  • Une mutation de CALR est observée chez la majorité des personnes atteinte de PV qui n’ont pas de mutation de JAK2. Elle est aussi observée chez 30% des personnes atteintes de la thrombocytose essentielle (TE) ou de la myélofibrose primaire.
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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)

Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).

• Mutations du gène MPL :

A

• Il peut aussi y avoir une mutation du gène MPL chez 5-10% des cas de TE et de myélofibrose primaire.

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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE

De quoi s’agit-il de facon generale? Quelle est une particularité de ses syndromes?

A

Groupe de maladies dans lesquelles il y a un défaut des cellules hématopoïétiques associé avec des changements dysplasiques dans une ou plusieurs lignées cellulaires. Ce défaut provoque une défaillance de la moelle osseuse.

Une particularité des syndromes myélodysplasiques est que, simultanément, il y a une prolifération augmentée ainsi qu’une apoptose augmentée dans la moelle osseuse (hématopoïèse inefficace), ce qui mène au paradoxe d’une moelle osseuse hypercellulaire avec une pancytopénie dans le sang périphérique.

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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE

La pathogenèse des syndromes myélodysplasiques n’est pas claire, mais il est présumé qu’elle commence suite à quoi?

A

La pathogenèse des syndromes myélodysplasiques n’est pas claire, mais il est présumé qu’elle commence suite au changement génétique de cellules hématopoïétiques progénitrices multipotentes.

  • Les anormalités chromosomiques sont fréquentes
  • Les cellules myélodysplasiques ont typiquement subi 2 ou 3 mutations ponctuelles de gènes impliqués dans les processus épigénétiques, dans la méthylation de l’ADN, dans la modification de la chromatine ainsi que dans l’épissage de l’ARN.
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75
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  1. DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.

SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE

Donc, dans les syndromes myéloprolifératifs vs myélodysplasiques , il y …

A

Donc, dans les syndromes myéloprolifératifs, il y une moelle hypercellulaire, et les cellules se rendent jusqu’à leur différenciation finale pour aller dans le sang. Les cellules produites sont aussi normales, hormis le fait qu’elles prolifèrent continuellement.

Dans les syndromes myélodysplasiques, il y a également une moelle hypercellulaire, mais les cellules produites sont anormales (dysplasiques) et ne se différencient pas jusqu’à pouvoir quitter la moelle osseuse, menant à une pancytopénie.

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  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

T(9; 22) cause quelle maladie?

A

La leucémie myéloïde chronique BCR-ABL

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77
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  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

Qu’est ce que la leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1?

A

La leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1 + est un désordre clonal d’une cellule souche multipotente, la cellule souche hématopoïétique. (Syndrome myéloprolifératif)

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  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1

On peut généralement détecter le chromosome de ________

A

Philadelphie (Ph)

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  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1

On peut généralement détecter le chromosome de Philadelphie (Ph) :

A
  • Ce chromosome provient de la translocation t(9;22) (q34;q11) entre le chromosome 9 et le 22.
  • La translocation permet à une partie de l’oncogène ABL1 de se déplacer du chromosome 9 jusqu’au gène BCR du chromosome 22 et à une partie du chromosome 22 de se déplacer jusqu’au chromosome 9.
  • Plus précisément, cette translocation déplace l’exon 3’ du gène ABL1 situé sur le bras long du chromosome 9 jusqu’à l’exon 5’ du gène BCR situé sur le bras long du chromosome 22.
  • Cela entraine la formation d’un gène de fusion BCR-ABL1 codant pour une protéine de fusion, ce qui fait que le récepteur tyrosine-kinase se dimérise constitutivement, menant à une augmentation excessive de son activité. Ainsi, la protéine produite peut phosphoryler les protéines de transduction du signal et la transduction du signal prolifératif se fait de façon constitutive.

Ø La prolifération est accrue
Ø L’apoptose est diminuée
Ø L’adhésion cellulaire est diminuée (myélémie étagée)
Ø Il y a une instabilité génomique accrue (plus de transformations)

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leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1

Y a-t-il de la polyglobulie?

A

Normalement pas de polyglobulie : dans le cas polyglobulie surement à cause qu’il est un fumeur (pcq baisse alors PaO2 et reins secretent plus d’EPO(?))
Si moins de 20% peut être diagnostiqué avec un problème cytogénétique : t(8;21)

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NOTE : Le chromosome de Philadelphie peut être rarement retrouvé dans quelle autre maladie?

A

NOTE : Le chromosome de Philadelphie peut être rarement retrouvé dans la leucémie lymphoblastique aigue. En effet, puisque le chromosome de Philadelphie est une anormalité acquise dans les cellules souches hématopoïétique, il peut être retrouvé autant dans les cellules de la lignée myéloïde (granulocytaire, érythroïde et mégacaryocytaire) que la lignée lymphoïde (Lymphocyte B et T).

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ÉVOLUTION

  • Phase chronique
A

La différenciation et la maturation sont conservées

Il n’y a pas d’impact du clone qui prend le dessus (car arrive à maturation )

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ÉVOLUTION

  • Phase accélérée et manifestations cliniques
A

Perte de contrôle de la prolifération vers une prolifération blastique. (10 -19 %)

Cette phase peut durer plusieurs mois, dans lesquels il y a une accumulation d’anomalies génétiques.

Phase très difficile à contrôler : de nouvelles anormalités moléculaires ou clonales chromosomiques peuvent apparaître.

  • Anémie
  • Thrombocytopénie
  • ↑ des basophiles
  • ↑ des cellules blastes
  • Splénomégalie
  • La moelle osseuse peut devenir fibreuse
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ÉVOLUTION

  • Phase blastique/ aigue
A

Elle peut survenir rapidement après des jours ou des semaines
Est une leucémie aigue soit

  • 70% des cas -> LMA ou types mixtes
  • 30% des cas -> LLA

Plus de 20% de cellules blastes dans la moelle osseuse ou dans le sang

Caractérisé par une neutropénie = favorise les infections

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ÉVOLUTION

Épidémiologie

A

La leucémie myéloïde chronique représente 15% des cas de leucémie. Elle peut survenir autant chez les hommes que chez les femmes (ratio homme : femme de 1,4 :1). Elle peut survenir à n’importe quel âge, mais particulièrement entre 40 et 60 ans.

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ÉVOLUTION

Manifestations cliniques

A

Dans les cas où la maladie est cliniquement présente, on peut retrouver ces symptômes :

  1. Symptômes reliés à l’hypermétabolisme:
    - Perte de poids, Asthénie, Anorexie, Sueurs nocturnes
  2. Splénomégalie :
    - Presque toujours présente et peut être massive.
    - Peut être associé à un inconfort, une douleur ainsi que des protéines considérables de digestion
  3. Symptômes d’anémie :
    - Pâleur, Dyspnée, Tachycardie
  4. Symptômes de thrombopathie :
    - Ecchymoses
    - Épistaxis
    - Ménorragie ou hémorragie à d’autres sites
  5. Symptômes de la catalyse de purine excessive :
    - Goutte
    - Insuffisance rénale
  6. Symptômes rares :
    - Dérangements dans la vision
    - Priapisme (Érection prolongée)
  7. Hyperviscosité : manifestation thrombotique
    - Polyglobulie (la leucémie peut toucher toutes les ligées, donc une augm. De GR, peut donc mimer d’autre néoplasie myéloproliférative) thombocytose
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ÉVOLUTION

Résultats de laboratoire

A

Jusqu’à 50% des cas sont diagnostiqués par une formule et un décompte sanguin de routine (car asymptomatique).

• Leucocytose pouvant excéder 200 x109/L
- Il y a la gamme complète des cellules myéloïdes dans le sang périphérique
Ø ↑ des neutrophiles
Ø ↑ des basophiles
- Présence de myélocytes (↑), de cellules blastes et de promyélocytes.

• Anémie normochrome normocytaire
- VGM normal, Hb diminué

  • Le nombre de plaquettes peut être augmenté (le plus souvent), normal ou diminué
  • Évaluation de la moelle osseuse :
  • Hypercellulaire
  • Prédominance granulopoïétique
  • Visualisation du chromosome de Philadelphie par analyse caryotypiques (98% des cas) -> LMC Ph positive
  • Présence du gène de fusion BCR-ABL1 par une analyse par RT-PCR ou FISH.
  • ↑ de l’acide urique dans le sérum
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  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

TRAITEMENT DE LA PHASE CHRONIQUE

A

• Inhibiteurs de la tyrosine kinase touchant ABL

  • Thérapie de première ligne : Imatinib (Gleevec), Nilotinib ou Dasatinib

Ø Mécanisme d’action de l’Imatinib :
-> Bloque l’activité de la tyrosine kinase en interférant (par compétition) avec la liaison d’ATP en se liant au même site.

Ø Effets secondaires de l’Imatinib : Éruption, nausée, myélosuppression, rétention de fluides, crampes dans les muscles.

Ø Résistance possible

  • Thérapie de deuxième ligne : Nilotinib, Dasatinib, Bosutinib et Ponatinib (Résistance possible)

Ø Cette thérapie est très efficace : 85-90% de survie sans progression après 5 ans de traitement. Il est possible que le traitement guérisse certains patients (pas selon le cours théorique).

  • Chimiothérapie : Hydroxyurée (Hydroxycarbamide) : Peut contrôler et maintenir le décompte de globules blancs, mais n’a aucun effet sur le nombre de cellules BCR-ABL1-positives. Ce n’est plus vraiment utilisé.
  • α-Interféron : Permet de maintenir un bas taux de globules blancs après l’utilisation d’hydroxyurée. Ce n’est plus utilisé.

• Transplantation de cellules souches (CS) : Traitement potentiellement curatif, mais, en raison des risques reliés à la procédure, le traitement est réservé pour les cas d’échec du traitement par les inhibiteurs de la tyrosine kinase et pour les patients en phase accélérée/aigue. Les résultats sont meilleurs lorsque le traitement est performé en phase chronique. La survie après 5 ans est entre 50 et 70%, Par contre, seulement 25% des patients ont un donneur
apparenté compatible.

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89
Q
  1. RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.

TRAITEMENT DE LA PHASE CHRONIQUE

Suivie de la réponse à l’Imatinib :

A

Environ 60% des patients développent une excellente réponse au traitement. Le 40% restant remplacent leur traitement par une thérapie seconde ligne en raison d’une intolérance ou d’une réponse inadéquate.

Le suivi de la réponse aux inhibiteurs de la tyrosine kinase devrait se faire aux trois mois (3, 6 et 12 mois) afin d’identifier les patients qui développent une résistance.

• La réponse au traitement peut être définie de :

  1. Optimal : Les patients continuent leur traitement
  2. Warning : Les patients sont monitorés plus régulièrement et on peut considérer un changement de thérapie ou une plus haute dose d’Imatinib.
  3. Failure : Les patients sont traités avec une thérapie de 2ième génération ou par une transplantation de CS.

Un mécanisme possible de résistance est la sélection de clones ayant une mutation dans leur gène BCR-ABL1 (ex : T315I, qui seront dorénavant traités avec la ponatinib).

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90
Q
  1. DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:

Quels sont les 3 principaux?

A

POLYCYTHÉMIE (↑HB) VRAIE

THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE

MYÉLOFIBROSE OU MÉTAPLASIE MYÉLOIDE

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91
Q
  1. DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:

POLYCYTHÉMIE (↑HB) VRAIE:

A

L’accroissement du volume des globules rouges est provoqué par une malignité clonale d’une cellule souche de la moelle osseuse. La maladie résulte d’une mutation somatique d’une seule cellules souche hématopoïétique de la moelle osseuse, ce qui donne un avantage prolifératif à sa progéniture.

• Dans la plupart des cas, il y a la mutation JAK2V617F. Il y a rarement une mutation de l’exon 12 du gène JAK2. Il peut aussi y avoir une mutation dans le gène CALR.

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92
Q
  1. DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:

THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE:

A

Dans cette condition il y a une augmentation du nombre de plaquette en raison d’une trop grande prolifération des mégacaryocytes et d’une surproduction de plaquettes sans stimulation externe.

• La maladie est due à une mutation dans le gène JAK2, CALR ou MPL

• 50-60% des patients ont une mutation sur le gène JAK2 (V617F) : Cette mutation affecte
aussi la fonction plaquettaire, amenant un état pro-thrombotique en plus d’une
augmentation numérique des plaquettes.

• 30% des patients ont une mutation dans le gène CALR : Les patients sont souvent plus
jeunes et ont un nombre de plaquettes plus élevé que pour la mutation JAK2, mais avec
une incidence diminuée de thrombose.

• 4% des patients ont une mutation du gène MPL

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93
Q
  1. DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:

MYÉLOFIBROSE OU MÉTAPLASIE MYÉLOIDE

A
  • Anémie (normo_)
  • Splénomégalie
  • Sx hypermétabo.
  • Pancytopénie
  • Thrombocytopénie (à cause de la rate)

La myélofibrose est une fibrose réactive généralisée de la moelle osseuse qui progresse en association avec le développement de l’hématopoïèse dans la rate et le foie (Métaplasie myéloïde). La fibrose de la moelle osseuse est secondaire à l’hyperplasie de mégacaryocytes anormaux. Les mégacaryocytes ainsi que les plaquettes produites sécrètent des facteurs de croissance et d’autres cytokines qui stimulent les fibroblastes à proliférer, ce qui mène à la fibrose.

Cela est due à une mutation du gène JAK2 dans 55% des cas, du gène CALR à 25% des cas et du gène MPL dans 10% des cas.

Cliniquement, cela mène à une anémie, une splénomégalie massive, des symptômes reliés à l’hypermétabolisme (perte de poids, anorexie, fièvre et sueurs nocturnes) ainsi que des problèmes de saignements, une douleur osseuse ou goute.

Cette maladie est un genre de mixte : elle ne se présente pas toujours de la mêm façon. Il peut y avoir des cellules en larme. Habituellement pas de polyglobulie

94
Q
  1. DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:

RÔLE DE JAK2

A

JAK2 a un rôle majeur dans le développement myéloïde normal. En effet, il transduit les signaux des cytokines et des facteurs de croissance (dont l’EPO et le TPO), ce qui mène à la prolifération cellulaire.

La mutation V617F sur le gène JAK2 entraine une suppression de la régulation négative de la protéine. En effet, V617F est un domaine pseudokinase responsable d’inhiber le signal de JAK2. Ainsi, si on supprime sa fonction, JAK2 transduira son signal constitutivement (sans besoin de facteurs de croissance ou d’autres cytokines). Cela mènera donc à une augmentation de la prolifération cellulaire.

95
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Définition de la Leucémie:

A

C’est un groupe de désordres caractérisés par une accumulation de globules blancs malins dans la moelle osseuse et le sang, ce qui entraine la défaillance de la moelle osseuse et l’infiltration des organes.

96
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Classification des leucémies :

A
  1. Leucémie myéloïde aigue (LMA)
  2. Leucémie myéloïde chronique (LMC)
  3. Leucémie lymphoblastique aigue (LLA)
  4. Leucémie lymphoblastique chronique (LLC)
97
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Entraine des______. Il n’y a pas de ________.

A

Entraine des Xpénies. Il n’y a pas de maturation

98
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Les leucémies aigues sont des maladies usuellement agressives dans lesquelles…

A

la transformation maligne a lieu dans les cellules souches hématopoïétiques ou dans les progéniteurs précoces.

99
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Les dommages génétiques impliquent plusieurs des étapes biochimiques clés :

A
  • Augmentation du taux de prolifération cellulaire
  • Diminution de l’apoptose
  • Bloc de la différenciation cellulaire (maturation)
100
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Les dommages génétiques impliquent plusieurs des étapes biochimiques clés.

Cela amène une accumulation de quoi?

A

de cellules hématopoïétiques précoces, les blastes, dans la moelle osseuse, ce qui cause une défaillance de la moelle osseuse.

101
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Les dommages génétiques impliquent plusieurs des étapes biochimiques clés. Cela amène une accumulation de cellules hématopoïétiques précoces, les blastes, dans la moelle osseuse, ce qui cause une défaillance de la moelle osseuse.

Quelle est la possibilité moins fréquente vs plus fréquente?

A

L’infiltration est possible mais est moins fréquente que la défaillance de la moelle.

102
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Lorsque non traitée, les leucémies aiguës évoluent comment?

A

Lorsque non traitée, les leucémies aiguës sont habituellement rapidement fatales, même si la plupart des patients plus jeunes sont guéris avec les traitements modernes.

103
Q
  1. DÉFINIR LA LEUCÉMIE AIGUE.

Le diagnostic se fait comment?

A

Diagnostic : + de 20% de blastes, sauf si une anomalie génétique spécifique est trouvée (8;21)

104
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

Quelles sont les types de cause?

A

CAUSES VIRALES, CHIMIQUES,GÉNÉTIQUES

PATHOLOGIES HÉMATOLOGIQUES PRÉEXISTANTES (SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF OU MYÉLODYSPLASIQUE)

MÉDICAMENTS/ TRAITEMENTS ANTÉRIEURS DE CHIMIOTHÉRAPIE

105
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

Virales?

A

Virales : Contribue aux SLP : HIV, HCV, EBV, HTLV1

106
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

Chimiques?

A

Chimiques : L’exposition chronique à des solvants industriels ou à des produits chimiques comme le benzène peut (rarement) causer une leucémie myéloïde aigue et SLP

107
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

Génétiques?

A

Génétiques : Le syndrome de Down augmente l’incidence de leucémie aigüe. Le Syndrome de Bloom, l’anémie de Fanconi, L’ataxie-télangiectasie, la neurofibromatose, le syndrome de Klinefelter et le syndrome de Wiskott-Aldrich seraient d’autres causes de leucémie

108
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

PATHOLOGIES HÉMATOLOGIQUES PRÉEXISTANTES (SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF OU MYÉLODYSPLASIQUE)

Syndromes myéloprolifératifs?

A

• 5% des Polycythémies vraies -> LMA

• Moins de 5% des Thrombocytoses essentielles -> LMA

10 à 20% des Myélofibroses primaires -> LMA

109
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

PATHOLOGIES HÉMATOLOGIQUES PRÉEXISTANTES (SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF OU MYÉLODYSPLASIQUE)

Syndromes myélodysplasique?

A

Syndrome myélodysplasique : Tendance à progresser vers la LMA, mais souvent la mort arrive avant.

110
Q
  1. RECONNAITRE CERTAINES CONDITIONS QUI PRÉDISPOSENT AUX LEUCÉMIES AIGUES:

MÉDICAMENTS/ TRAITEMENTS ANTÉRIEURS DE CHIMIOTHÉRAPIE

A

Les agents alkylants, comme le chlorambucil ou le melphalan, prédisposent au développement de LMA, surtout si les médicaments sont combines à la radiothérapie.

L’Étoposide sont associés avec des risques de développer une leucémie secondaire.

111
Q

14.DÉCRIRE L’ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES ET LES MÉCANISMES D’ONCOGENÈSE RESPONSABLES DE L’ÉMERGENCE D’UN CLONE MALIN : PRINCIPALESMUTATIONS ET LEUR IMPACT. (S’ATTARDER À CE QUI EST VU EN APP ET DANS LES COURSMAGISTRAUX.)

ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES

A

Les cellules néoplasiques hématologiques dérivent d’une seule cellule de la moelle osseuse ou du tissu lymphoïde périphérique, cellule qui a subi plusieurs altérations génétiques. Des facteurs héréditaires et environnementaux peuvent prédisposer aux hémopathies malignes.

Les cellules malignes croissent au cours d’une processus multiples étapes résultant en une accumulation de mutations dans différentes voies intracellulaires. La première mutation produite menant au cancer est un accident moléculaire qui donne un avantage de croissance à la cellule et qui survient dans une cellule avec un pouvoir d’auto-renouvèlement.

Notez que la plupart des cancers hématologiques sont causés par des événements acquis et non-héréditaires qui arrivent dans une cellule souche de la moelle osseuse ou d’un organe lymphoïde.

112
Q

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ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES

La première mutation produite menant au cancer est u accident moléculaire qui donne un avantage de croissance à la cellule et qui survient dans une cellule avec un pouvoir d’auto-renouvèlement.
Cette mutation peut être de quels deux types?

A
  • Il est possible qu’il y ait une évolution linéaire au cours de laquelle le clone final arbore toutes les mutations qui ont été développées.
  • Il est aussi possible que l’évolution soit ramifiée (branching evolution), au cours de laquelle il y a plus d’un clone de cellules, chacune caractérisée par différentes mutations, mais toutes partagent au moins une mutation qui origine de la cellule mère (ancestrale). Chaque sous-clone a donc des habiletés variables de croissance, d’invasion et de résistance. Les cellules sont extrêmement hétérogènes.
  • Un sous-clone peut donc acquérir un avantage de croissance.
  • La sélection de sous-clone peut aussi être due au traitement (qui peut tuer sélectivement certains sous-clones tout en permettant à d’autres de survivre.
113
Q

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La plupart des gènes responsables des tumeurs sont quels types de gènes?

A

La plupart des gènes responsables des tumeurs sont des oncogènes et des gènes suppresseurs de tumeurs (mutés ou perdus). Il y a aussi, entre autres, des gènes permettant d’éviter l’apoptose.

114
Q
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  2. Oncogènes
A

Les proto-oncogènes sont des gènes normaux impliqués dans la croissance cellulaire. Les oncogènes sont créés par une mutation gain de fonction ou une surexpression de proto-oncogènes. En général, ces mutations affectent le processus de signalisation, de différenciation et de survie cellulaire.

115
Q
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  2. Oncogènes

Les proto-oncogènes (et ainsi les oncogènes) peuvent coder pour (entre autres):

A
  1. Des facteurs de croissance (ce qui permet aux cellules néoplasiques de stimuler leur propre prolifération)
  2. Des récepteurs tyrosines kinase (ce qui permet aux cellules néoplasiques de répondre à de faibles quantités de facteurs de croissance, ou de proliférer continuellement, par activation constitutive de ces récepteurs)
    - Par exemple : Neu/erB-2 (cancer du sein)
  3. Des protéines des signaux de transduction
    - Tyrosines kinases intracellulaires qui phosphorylent des protéines sur des résidus de tyrosine

Ø Par exemple :
v ABL1 du gène BCR-ABL1 sur le chromosome de Philadelphie dans la LMC v JAK2 dans les syndromes myéloprolifératifs
v FLT3 dans la leucémie myéloïde aigue
v KIT dans la leucémie myéloïde aigue et la mastocytose systémique
v Bruton Kinase dans la LLC et d’autres désordres lymphoprolifératifs.

  • GTPases (RAS dans les syndromes myélodysplasiques et la leucémie myéloïde aigue)
    4. Facteurs de transcription nucléaire
  • Par exemple : MYC dans le lymphome de Burkitt
116
Q

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  1. Gènes permettant d’éviter l’apoptose (aussi des proto-oncogènes):
    donne un exemple
A
  • Par exemple : BCL-2 dans le lymphome folliculaire.
117
Q
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  2. Gènes suppresseurs de tumeurs:
A

Ce sont des composants des mécanismes de contrôles de la cellule, qui régulent l’entrée de la cellule de la phase G1 à S ou de la phase S à G2 et à la mitose. Ils empêchent ainsi les cellules anormales de se diviser et peuvent entrainer l’apoptose.

  • Les gènes peuvent acquérir une mutation perte-de-fonction (mutations ponctuelles ou délétion des deux allèles) qui mène à une transformation maligne.
  • Le plus important est p53 (muté ou inactivé dans 50% des cas de cancers, incluant plusieurs tumeurs hématopoïétiques).
118
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

A. Mutations ponctuelles

A

A. Mutations ponctuelles (entrainant une perte ou un gain de fonction). Par exemple :

  • Sur le gène JAK2, il peut y avoir la mutation Val617Phe (V617F) sur le domaine JH2, ce qui permet l’activation constitutive de la protéine JAK2 dans la majorité des cas de syndromes myéloprolifératifs, car il y a disparition de l’effet d’auto-inhibition de JH2 sur JAK2.

(hors objectif)

  • Mutations sur l’oncogène RAS ou le gène suppresseur de tumeur p53 sont communs dans plusieurs cancers hématopoïétiques
  • L’oncogène FLT3 est muté (ou dupliqué en tandem) dans 30% des cas de Leucémie myéloïde aigue.
119
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

B. Translocations :

A

Les translocations sont une manifestation caractéristique des cancers malins. Deux principaux
mécanismes contribuent au changement malin :

  1. Fusion de parties de gènes, ce qui génère un gène de fusion chimérique (qui est dysfonctionnel) ou un gène de fusion.
  2. Surexpression d’un gène cellulaire normal, entrainant un gain de fonction.
120
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

B. Translocations :

2 mecanismes possibles

  1. Fusion de parties de gènes, ce qui génère un gène de fusion chimérique (qui est dysfonctionnel) ou un gène de fusion. Par exemple :
A

Ø Le gène de fusion BCR-ABL1 lors de la translocation t(9;22) dans les leucémie myéloïdes chroniques

Ø Le gène RARα-PML lors de la translocation t(15;17) dans les leucémies promyélocytaires aigues
v Le gène RARα normal induit la différenciation des cellules hématopoïétiques en réponse à des agonistes comme l’acide rétinoïque et la vitamine D en permettant la transcription de différents gènes cibles. La transcription est initiée par le recrutement d’activateurs.

v Après translocation, il y a fusion entre le gène PML et RARα. Ce nouveau gène se lie préférentiellement aux répresseurs de la transcription et empêche la différentiation cellulaire (bloc de la maturation).

(hors objectif)
v Le gène ETV6-RUNX1 lors de la translocation t(12;21) dans les B-ALL.

121
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

B. Translocations :

2 mecanismes possibles

  1. Surexpression d’un gène cellulaire normal, entrainant un gain de fonction. Par exemple
A

Ø Surexpression du gène BCL-2 lors de la translocation t(14;18) dans les lymphomes folliculaires

Ø Surexpression du gène MYC dans les lymphomes de Burkitt

Ø L’hyperexpression implique presque toujours un TCR ou un locus du gène d’un immunoglobuline, vraisemblablement comme résultat d’une activité aberrante de l’enzyme recombinase qui est impliquée dans les réarrangements des gènes TCR ou immunoglobuline chez les cellules T ou B immatures.

122
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

C. Délétions:

A

Délétions (tout le chromosome, une petite partie, un bras…). Par exemple :

(hors objectif)

  • Délétion 13q14 dans les LLC
  • Perte de multiples chromosomes (hypoploidie), fréquente dans les LLA
123
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

D. Duplications ou amplification

A

D. Duplications (de chromosome) ou amplifications (de gènes). Par exemple :

(hors objectif)

  • Duplication chromosomale : trisomie 12 dans les LLC
  • Amplification du gène MLL dans certains cancers hématopoïétiques
124
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

E. Altérations épigénétiques

A

Altérations épigénétiques : altération dans les mécanismes lors desquels les
gènes sont transcrits.

  • Ils sont surtout importants dans les cancers myéloïdes. Les plus importants sont :

Ø Méthylation des résidus de cytosines de l’ADN

Ø Altérations enzymatiques (acétylation ou méthylation des protéines histones, qui empactent l’ADN)

Ø Altération d’enzymes qui permettent l’épissage

125
Q

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PRINCIPALES MUTATIONS ET LEUR IMPACT

F. MicroARNs

A

MicroARNs : contrôlent l’expression de gènes distants ou adjacents

  • Les anormalités chromosomiques (délétions/amplifications) peuvent résulter en une perte ou un gain de fonction des séquences de microARNs (qui sont transcrits mais non traduits). Par exemple :

(hors objectif)
Ø Délétion du locus miR15a/miR16-1 peut arriver dans le développement de la LLC avec la délétion 13q14

Ø Délétions d’autres microARN dans la LMA et d’autres cancers hématologiques.

126
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Leucémie myéloïde chronique (LMC)

A

T(9;22) BCR-ABL1

127
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Leucémie promyélocytaire

A

t(15;17) PML-RARα

128
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Lymphome de Burkitt

A

t(8;14), t(2;8), t(8;22) MYC

129
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Lymphome folliculaire

A

t(14;18) BCL2

130
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Lymphome du manteau

A

t(11;14) BCL1 ou CCND1

131
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Thrombocytose essentielle (TE) et Myélofibrose (exclusif)

A

CARL, MPL515

132
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Polyglobulie vraie (exclusif)

A

JAK2 exon 12

133
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Polyglobulie vraie, TE et Métaplasie myéloïde (MM)

A

JAK2 V617F

134
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Syndrome hyperéosinophilique

A

FIP1L1-PDGRα

135
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la mutation pour: Mastoytose

A

C-KIT D816V (+ autres)

136
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: T(9;22) BCR-ABL1

A

Leucémie myéloïde chronique (LMC)

137
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: t(15;17) PML-RARα

A

Leucémie promyélocytaire

138
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: t(8;14), t(2;8), t(8;22) MYC

A

Lymphome de Burkitt

139
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: t(14;18) BCL2

A

Lymphome folliculaire

140
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: t(11;14) BCL1 ou CCND1

A

Lymphome du manteau

141
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: CARL, MPL515

A

Thrombocytose essentielle (TE) et Myélofibrose (exclusif)

142
Q

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RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: JAK2 exon 12

A

Polyglobulie vraie (exclusif)

143
Q

14.DÉCRIRE L’ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES ET LES MÉCANISMES D’ONCOGENÈSE RESPONSABLES DE L’ÉMERGENCE D’UN CLONE MALIN : PRINCIPALESMUTATIONS ET LEUR IMPACT. (S’ATTARDER À CE QUI EST VU EN APP ET DANS LES COURSMAGISTRAUX.)

RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: JAK2 V617F

A

Polyglobulie vraie, TE et Métaplasie myéloïde (MM)

144
Q

14.DÉCRIRE L’ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES ET LES MÉCANISMES D’ONCOGENÈSE RESPONSABLES DE L’ÉMERGENCE D’UN CLONE MALIN : PRINCIPALESMUTATIONS ET LEUR IMPACT. (S’ATTARDER À CE QUI EST VU EN APP ET DANS LES COURSMAGISTRAUX.)

RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: FIP1L1-PDGRα

A

Syndrome hyperéosinophilique

145
Q

14.DÉCRIRE L’ORIGINE DES CELLULES NÉOPLASIQUES HÉMATOLOGIQUES ET LES MÉCANISMES D’ONCOGENÈSE RESPONSABLES DE L’ÉMERGENCE D’UN CLONE MALIN : PRINCIPALESMUTATIONS ET LEUR IMPACT. (S’ATTARDER À CE QUI EST VU EN APP ET DANS LES COURSMAGISTRAUX.)

RÉSUMÉ DES DIFFÉRENTES MUTATIONS IMPORTANTES

Donne la/les maladie(s) correspondant à la mutation suivante: C-KIT D816V (+ autres)

A

Mastoytose

146
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

ÉPIDÉMIOLOGIE

leucémie myéloïde aigue:

A

La leucémie myéloïde aigue est la forme la plus commune de leucémies aigues chez les adultes et devient de plus en plus commune avec l’âge (âge médian de 65 ans). La LMA ne forme qu’une fraction mineure (10-15%) des leucémies dans l’enfance.

147
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

ÉPIDÉMIOLOGIE

leucémie lymphoblastique aigue:

A

La leucémie lymphoblastique aigue est la malignité la plus retrouvée chez les enfants. L’incidence est la plus forte de 3 à 7 ans, avec 75% des cas avant l’âge de 6 ans. Il y a une augmentation secondaire de l’incidence après 40 ans.

  • 85% des cas sont de la lignée de cellules B (B-ALL) et ont une incidence égale selon le sexe.
  • 15% des cas sont de la lignée des cellules T (T-ALL), pour laquelle il y a une légère prédominance masculine.
148
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

MANIFESTATIONS CLINIQUES

Quelles sont les grandes catégories de manifestations cliniques?

A

CYTOPÉNIES (ANÉMIE, LEUCO-NEUTROPÉNIE,THROMBOPÉNIE)

INFILTRATION DES TISSUS ET ORGANES (CUTANÉE, GENCIVES, GANGLIONS, HÉPATO- SPLÉNOMÉGALIE, SYSTÈME NERVEUX CENTRAL, TESTICULE)

  • LMA : LES CELLULES TUMORALES PEUVENT INFILTRER UNE VARIÉTÉ DE TISSUS.
149
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

MANIFESTATIONS CLINIQUES

CYTOPÉNIES (ANÉMIE, LEUCO-NEUTROPÉNIE,THROMBOPÉNIE)

A

L’accumulation de cellules malignes dans la moelle osseuse entraine une insuffisance médullaire, caractérisée par :

• Neutropénie : Infections

a) LMA : Infections fréquentes
b) LLA : Fièvre, malaise, infections de la bouche, la peau, les voies respiratoires, périanal ou autre

  • Anémie : Pâleur, léthargie, dyspnée
  • Thrombocytopénie : Saignements

a) LMA:
Ø Manifestations spécifiques à la leucémie promyélocytaire: Tendance aux saignements dues à la thrombocytopénie et à la CIVD.

b) LLA : diathèse hémorragique (ecchymoses spontanées, purpura, gingivorragie, ménorragie)

150
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

MANIFESTATIONS CLINIQUES

INFILTRATION DES TISSUS ET ORGANES (CUTANÉE, GENCIVES, GANGLIONS, HÉPATO- SPLÉNOMÉGALIE, SYSTÈME NERVEUX CENTRAL, TESTICULE)

LMA : LES CELLULES TUMORALES PEUVENT INFILTRER UNE VARIÉTÉ DE TISSUS.

Manifestations spécifiques à la leucémie myélomonocytaire et monocytaire:

A
  • Hypertrophie des gencives
  • Maladies du SNC.
  • Atteinte cutanée
151
Q
  1. DÉCRIRE L’ÉPIDÉMIOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DES LEUCÉMIES AIGUES :

MANIFESTATIONS CLINIQUES

INFILTRATION DES TISSUS ET ORGANES (CUTANÉE, GENCIVES, GANGLIONS, HÉPATO- SPLÉNOMÉGALIE, SYSTÈME NERVEUX CENTRAL, TESTICULE)

LLA :

A

Manifestations générales :

  • Douleur osseuse
  • Lymphadénopathie
  • Hépatomégalie et Splénomégalie modérée
  • Fièvre
  • Syndrome méningé (Céphalées, nausée, vomissement, vision floue et diplopie)
  • Possibilité d’œdème papillaire et d’hémorragies dans l’œil

Manifestations spécifiques au T-ALL:

  • Enflure des testicules
  • Signes de compression médiastinale
152
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

Quelle est la première étape d’un dx de leucémie?

A

une formule sanguine suivie d’un médullogramme

153
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

La première étape d’un dx de leucémie est une formule sanguine suivie d’un médullogramme.

Que verra-t-on à la formule sanguine?

A
  • Anémie normocytaire normochrome
  • Thrombocytopénie

• Leucocytose avec cellules blastiques (avec leucopénie de certains types) (leucocytes
totaux augmentés, normaux ou diminués)

• Taux d’acide urique augmenté, LDH élevé,(à cause du turn-over important) (p-ê
hypercalcémie pour LLA)

154
Q
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La première étape d’un dx de leucémie est une formule sanguine suivie d’un médullogramme.

Que verra-t-on au médullogramme?

A

Hypercellulaire, >20% de blastes

155
Q
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La première étape d’un dx de leucémie est une formule sanguine suivie d’un médullogramme.

Lorsque ces résultats ont été effectués, quelles sont les 3 précision qu’on doit faire?

A

Lorsque ces résultats ont été effectués, il faut confirmer le dx de leucémie, la classer comme étant lymphoblastique ou myéloblastique, puis déterminer son sous-type. Pour ce faire, il faut procéder à des tests plus poussés.

156
Q
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MORPHOLOGIE

A

La lignée des cellules blastiques (myéloïde ou lymphoïde) est définie par l’examen microscopique (morphologie)**. Elle permet aussi de déterminer les stades de différenciation et le pronostic. Par contre, il faut se rappeler que plus on remontre haut dans la lignée (donc moins les cellules sont matures), plus les cellules sont semblables entre elles et difficiles à différencier avec certitude.

Pronostic : Par exemple, pour une rémission complète, les blastes circulants doivent être absents. La moelle doit contenir moins de 5% de blastes et les corps d’Auer doivent être absents (myéloïde aiguë). Dans la LLA, les blastes doivent disparaître en moins d’une semaine pour un bon pronostic.

** La lignée est également déterminée par l’immunophénotypage, la cytogénétique et l’analyse moléculaire.

157
Q
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MORPHOLOGIE

LEUCÉMIE MYÉLOÏDE AIGUË (MOELLE)

A
  • Bâtonnets d’Auer (Cristallisation de granules azurophiles dans le cytoplasme d’une cellule leucémique myéloïde)
  • Peu de granulations (indifférencié)

• Si myélomonocytaire → certaine différenciation monocytoïde
LAM caractérisées par la prolifération des précurseurs neutrophiles et des précurseurs monocytaires. Le pourcentage de blastes (incluant les promonocytes) est d’au moins 20% dans le sang ou la moelle; les neutrophiles (et leurs précurseurs) et les monocytes (et leurs précurseurs) comprennent chacun au moins 20% des cellules de la moelle.

• Si monoblastique → plus de 80% sont des monoblastes

• Si monocytaire → - de 80% de monoblastes
LA myéloïde pour laquelle > 80 % des cellules leucémiques appartiennent à la lignée monocytaire : monoblastes, promonocytes, et monocytes. Un composant neutrophile mineur (< 20 % dans la moelle) est parfois présent.

Il existe 2 sous-groupes morphologiques :

  • leucémie aigue monoblastique : la majorité des cellules sont des monoblastes (> 80 %)
  • leucémie aigue monocytaire : la majorité des cellules sont des monocytes et des promonocytes.
  • Si érythroide → prédominance d’érythroblastes
  • Si mégacaryoblastique → blebs cytoplasmiques sur blastes
158
Q
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MORPHOLOGIE

LEUCÉMIE PROMYÉLOCYTAIRE (M3) (15;17)

A
  • Arrêt de maturation au stade promyélocyte
  • Granules +++ (potentiel d’activé les plaquettes -> CIVD)
  • Bâtonnets d’Auer
  • Fibrinogène effondré
159
Q
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MORPHOLOGIE

LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUË

A
  • Lymphoblastes avec Petit cytoplasme sans granules OU
  • Lymphoblastes larges et hétérogènes avec cytoplasme abondant OU
  • Lymphoblastes profondément basophiles avec vacuoles cytoplasmiques
160
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOCHIMIE

A

En cytochimie, on emploie des colorants pour identifier les structures tissulaires et les composants des cellules du sang ou de la moelle osseuse. Il y a des colorants qui sont attirés par des substances présentes dans certains types de cellules leucémiques, ou blastes. La coloration ainsi obtenue peut être observée au microscope. La cytochimie aide les médecins à déterminer le type de cellules présent.

Ex : pour la leucémie myéloïde aiguë : La myeloperoxydase (MPO), une enzyme dans les cellules myéloïdes, permet de voir des bâtonnets d’Auer, très MPO positifs, qu’il aurait été impossible d’observer autrement.

161
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOCHIMIE

Myéloblastique vs Lymphoblatique

A

Myéloblastique: Myéloperoxidase +, Noir Soudan +, Estérases +

Lymmphoblastique: PAS +, TdT +

162
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

MARQUEURS IMMUNOLOGIQUES (CYTOMÉTRIE EN FLUX)

A

L’immunophénotypage est l’étude des protéines exprimées par les cellules. On y a recours pour établir le type ou le sous- type de leucémie.

L’immunophénotypage se base sur une réaction antigène-
anticorps (Ac monoclonaux marqués d’une substance fluorescente) très spécifique pour identifier des protéines dans
les tissus ou les cellules. On peut aussi utiliser une « enzyme marqueur». En gros, les cellules normales ont un profil d’Ag très
précis à leur surface, alors que celui des cellules cancéreuses est abérrant.

L’immunohistochimie et la cytométrie de flux sont les 2 méthodes les plus utilisées en immunophénotypage de la leucémie.

SIg : immunoglobulines de surfacecytométrie de flux et Immunocytochémie
La cytométrie de flux est une technique de tri et de classement des cellules à l’aide des marqueurs fluorescents présents à leur surface. Les cellules sont exposées à un laser qui leur fait émettre une lumière mesurée et analysée par ordinateur. La cytométrie de flux permet

• Définir les caractéristiques uniques des cellules leucémiques, ou blastes et donc de déterminer leur sous-classe

• Établir un pronostic et à mesurer la réaction au traitement en se basant sur la maladie résiduelle minime (MRM). (La MRM fait référence à la présence de blastes dans la moelle osseuse qu’on ne peut pas trouver à l’aide des analyses de laboratoire standards, comme la microscopie, mais plutôt avec des tests plus sensibles comme la cytométrie de
flux et l’amplification en chaîne par polymérase (ACP).)
§ Quand l’immunophénotype de la LLA est de type B plutôt que C, il y a un meilleur pronostic.

(hors objectif concernant le point “Définir les caractéristiques uniques des cellules leucémiques, ou blastes et donc de déterminer leur sous-classe”)

  • Sous-types rares indifférencié, érythroïde et mégacaryoblastique. Permet de différencier le type B et T de la LLA.
  • CD34 est exprimé sur la plupart des cellules souches.
  • Une expression de TdT définit une lignée lymphoïde.
  • L’immunophénotype spécifique de la LMA est CD13, CD33+ et CD117.
  • L’immunophénotypage spécifique de la leucémie mégaloblastique aigue est CD41 et/ou CD61
  • L’immunophénotype spécifique de la LLA-B est CD10, CD19, cCD22.
  • L’immunophénotype spécifique de la LLA-T est CD2, cCD3, CD7.
163
Q
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MARQUEURS IMMUNOLOGIQUES (CYTOMÉTRIE EN FLUX)

Myéloblastique vs Lymphoblatique

A

Myéloblastique :
CD13
CD33
CD41

Lymphoblatique:
B: CD19, CD22, CD10, SIg
T: CD7, CD3

164
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

A

La nouvelle classification tend à donner beaucoup plus d’importance aux données génétiques (cytogénétique et moléculaire), comme le montre la catégorie réservée aux mutations génétiques récurrentes.

Ces analyses permettent à la fois de classer précisément la leucémie et de déterminer un pronostic et un traitement ciblé.

Par exemple, pour la LMA, t(15;17), t(8;21) et inv(16) sont associées à un bon pronostic alors que les leucémies associées à la trisomie 7 ont un mauvais pronostic. L’hyperdiploïdie (+ de 50 chromosomes par cellule) ont généralement un bon pronostic, alors que les cas d’hypodiploïdie ont généralement un mauvais pronostic.

165
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • CARYOTYPE
A

Analyse directe et morphologique des chromosomes. On cherche des délétions, translocations assez importantes pour être vues au microscope, mais la plupart des changements dans l’ADN doivent être analysés plus minutieusement lors d’autres études moléculaires dont l’hybridation in situ en fluorescence (FISH) et l’amplification en chaîne par polymérase (ACP).

166
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • CARYOTYPE

Myéloblastique vs Lymphoblatique

A
Myéloblastique:
t(8;21)
t(15;17)
INV16
del5, del17
t(9;22)
Lymphoblatique:
t(8;22), t(8;14), t(2;8) [L3]
t(4;11)
t(11;14)
t(9;22)
167
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • PRONOSTIC

AML : Bon pronostic

A
  • T(15;17)
  • T(8;21)
  • Inv16
  • T(16,16)
168
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • PRONOSTIC

AML : Mauvais pronostic

A
  • Délétion du chromosome 5 ou 7
  • Anomalie 11q23
  • Inversion 3
  • TP53 muté
  • T(3,3)
  • T(6,9)
  • T(9;11)
  • T(9;22)
169
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • PRONOSTIC

ALL : Bon pronostic

A

• B-All

170
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE

  • PRONOSTIC

ALL : Mauvais pronostic

A
  • T-all

* T(9;22)

171
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOGÉNÉTIQUE
- FISH (STOP EN MÉTAPHASE)

A

En hybridant des sondes fluorescentes à des parties spécifiques du génome, on peut mettre en évidence des anomalies impossibles à voir sur le caryotype.

172
Q
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CYTOGÉNÉTIQUE
- PCR : PRINCIPE voir pdf

A

;)

173
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOGÉNÉTIQUE
- PCR SIMPLE

A
  • Détection de translocation, mutation ponctuelles, insertions, delétions courtes
  • Une PCR couvre 1000pb
  • Sensibilité très grande (une cellule sur 10000 on peut la trouver et réussir à l’amplifier)
  • Qualitatif : présent ou absent
174
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOGÉNÉTIQUE
- RT-PCR Q-PCR

A
  • Plus tu en as plus ça va flasher vite
  • Utile dans la recherche de la maladie résiduelle

Savoir s’il y en a bcp ou non
Comme un PCR mais il y a une petite sonde et à chaque cycle d’amplification va être dégradé et à chaque fois que la sonde est dégreadée les deux fluorochromes se retrouvent séparés et quand ils sont séparés, l’émetteur flash +
L’appareil c’est comme un gros oeile t il va enregistrer les cycles d’émission de fluorescence et les quantités

175
Q
  1. DÉCRIRE LES OUTILS DIAGNOSTIQUES QUI PERMETTENT DE CLASSIFIER LES LEUCÉMIES EN DEUX GRANDES CLASSES (LYMPHOBLASTIQUE ET MYÉLOBLASTIQUE), DE DÉTERMINER LEUR SOUS-TYPE SPÉCIFIQUE AINSI QUE LEUR PRONOSTIC :

CYTOGÉNÉTIQUE
- SÉQUENÇAGE COMPLET DU CANCER

A

En faisant le séquençage de certains gènes d’intérêts, on peut mettre en évidence des anomalies propres à certains cancers. On peut donc identifier des mutations de JAK2 (myéloproliférative), KIT (mastocytose systémique), FLT3 (AML)

  • Permet de trouver la séquence exacte des nucléotides d’un fragment d’ADN précis
  • Lorsqu’il y a plusieurs mutations possibles dans un même gène
  • Lorsque la séquence complète est importante : typage HLA
176
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

Quelles sont les différentes catégories?

A

AGENTS ALKYLANTS

ANTIMÉTABOLITES

ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES

DÉRIVÉS DE PLANTES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

  • INHIBITEURS DU SIGNAL DE TRANSDUCTION
  • INHIBITEURS DES PROTÉASOMES

et autres

177
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AGENTS ALKYLANTS

De quoi s’agit il et quels sont les principaux

A

Ils vont exposer des groupes alkyls réactifs qui font des liaisons covalentes avec des molécules dans la cellule (affinité particulière pour les purines), ce qui créera une liaison croisée avec le brin d’ADN et altérera la réplication d’ADN. Il bloquera alors en G2 et la cellule s’apoptosera.

Chlorambucil
Cyclophosphamide (a savoir!)
Melphalan
Dacarbazine

178
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AGENTS ALKYLANTS

PAS A SAVOIR!

EFFETS SECONDAIRES: Chlorambucil
+ ce qu’il traite

A

LLC

  • Aplasie médullaire
  • Toxicité hépatique
  • Dermatite
  • Ulcère buccaux
179
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AGENTS ALKYLANTS

A SAVOIR!!!

EFFETS SECONDAIRES: Cyclophosphamide
+ ce qu’il traite

A

PPT:
Cyclophosphamide
Agent alkylant qui fait des ponts dans ADN nuisant à réplication et transcription
- Cystite hémorragique

Flanc:
LNH,LLA,LLC

  • Cystite hémorragique
  • Cardiomyopathie
  • Perte de cheveux
  • Myélosupression
180
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AGENTS ALKYLANTS

PAS A SAVOIR!

EFFETS SECONDAIRES: Melphalan

A

• Aplasie médullaire

181
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AGENTS ALKYLANTS

PAS A SAVOIR!

EFFETS SECONDAIRES: Dacarbazine
+ ce qu’il traite

A

LH

  • Myélosuppression
  • Vésicant
  • Réaction anaphylactoïde
182
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIMÉTABOLITES

De quoi s’agit il et quels sont les principaux

A

Ils bloquent des cascades métaboliques utilisées dans la synthèse de l’ADN

Hydroxycarbamide

Methotrexate

Cytosine arabinoside (cytarabine, ara-C) (SAVOIR CYTARABINE)

Fludarabine Azathioprine (SAVOIR)

183
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIMÉTABOLITES

PAS A SAVOIR!
Hydroxycarbamide

Type, Effets secondaires, et utilisé pour quelle maladie?

A

Inhibiteur de la ribonucléotide réductase (synthèse ADN de novo)

Pour LMC

  • Pigmentation
  • Dystrophie des ongles
  • Kératose de la peau
  • Épithéliomes
  • Réaction cutanée
  • Macrocytose
  • Myélosuppression
184
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIMÉTABOLITES

PAS A SAVOIR!
Methotrexate

Type, Effets secondaires, et utilisé pour quelle maladie?

A

Antagoniste du folate (inhibe la synthèse/incorporation de purine ou pyrimidine)

Pour LLA

  • Ulcères buccaux
  • Toxicité intestinale
  • Macrocytose
  • Myélosupression
  • Insuffisance rénale
  • Mucosite
185
Q
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ANTIMÉTABOLITES

A SAVOIR CYTARABINE!

Cytosine arabinoside (cytarabine, ara-C)

Type, Effets secondaires, et utilisé pour quelle maladie?

A

PPT:
Analogue pyrimidine qui inhibe synthèse ADN
Si haute dose : toxicité cérébelleuse et conjonctivite

FLanc:

Analogues de la pyrimidine. Incorporé dans l’ADN, inhibe l’ADN polymérase et bloque la réplication

Antimétabolite (analogue 2 ’ Deoxycytidine et s ’ incorpore ADN et inhibe ADN polymérase)

Pour LMA

  • Toxicité SNC, cervelet surtout
  • Conjonctivite
  • Mucosite
  • Myélosuppression
  • Neurotoxicité (cérébelleuse)
186
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIMÉTABOLITES

SAVOIR FLUDARABINE

Fludarabine Azathioprine

Type, Effets secondaires, et utilisé pour quelle maladie?

A

PPT:
Analogue de purines
Anémie hémolytique auto-immune

Flanc:

Analogues de la purine (inhibe adénosine déaminase)

Pour LLC

  • Immunosuppression (CD4+)
  • Neurotoxicité
  • Néphrotoxicité
187
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES

quels sont les principaux

A

Anthracyclines (Daunorubicine, Adriamycine)

Bleomycine

SAVOIR LES 2!

188
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES

A SAVOIR!

Anthracyclines (Daunorubicine, Adriamycine)

Mecanisme, effets secondaire et pour quelle maladie?

A

PPT:
Agent intercalant ADN et inhibition topoisomérase II
Toxicité cardiaque aiguë ou tardive
Arythmie, péricardite, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde…

Flanc:

S’attachent à l’ADN pour interférer avec la mitose
Antibiotiques cytotoxiques
Anthracyclines (intercalation à ADN et se lie à l’enzyme topoisomérase et interfère dans la mitose

Pour: LNH, LH,LLA, LMA

  • Toxicité cardiaque
  • Perte de cheveux
  • Myélosuppression
189
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES

A SAVOIR!

Bleomycine

Mecanisme, effets secondaire et pour quelle maladie?

A

PPT:

Antibiotique causant des bris dans ADN et dommage via radicaux libres
Fibrose pulmonaire

Flanc:

Antibiotiques cytotoxiques (bris ADN en créant des radicaux libres)
Chélateur de métaux qui génère des superoxides capables de détruire de l’ADN préformé. Il est donc actif sur des cellules qui ne sont pas en division

Pour LH

  • Fibrose pulmonaire
  • Pigmentation de la peau
  • Rx allergique cutané
190
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

DÉRIVÉS DE PLANTES

quels sont les principaux

PAS A SAVOIR

A

Vincristine (Oncovin), vinblastine

Etoposide

191
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

DÉRIVÉS DE PLANTES

PAS A SAVOIR

Vincristine (Oncovin), vinblastine

Mecanisme, effets secondaire et pour quelle maladie?

A

S’attache à la tubuline et prévient donc sa polymérisation en microtubules (bloc en métaphase) Alcaloïde de la vinca Inhibiteur du fuseau mitotique

pour LNH, LH, LLC

  • Neuropathie (périphérique, vessie ou intestins)
  • Vésicant
  • Neurotoxicité (paresthésie)
  • Constipation (iléus paralytique)
  • SIADH (hyponatrémie)
192
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

DÉRIVÉS DE PLANTES

PAS A SAVOIR

Etoposide

Mecanisme, effets secondaires?

A

Inhibe la topoisomérase et donc la mitose

  • Perte de cheveux
  • Ulcérations orales
193
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

INHIBITEURS DU SIGNAL DE TRANSDUCTION

Quels sont les principaux?

A

Imatinib, nilotinib, dasatinib (A SAVOIR!)

Ibrutinib

Idelasib

194
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

INHIBITEURS DU SIGNAL DE TRANSDUCTION

A SAVOIR!

Imatinib, nilotinib, dasatinib

Mecanusme, effets secondaire et maladies ciblées?

A

Inhibe la tyrosine kinase BCR-ABL (Pour Leucémie myéloïde chronique et BCR-ABL+ ALL)

Pour LMC et LLA

  • Myélosuppression
  • Rétention de liquides
  • Perméabilité vasculaire

**Effet secondaire d’un médicament qui ressemble à une réaction allergique (rouge, prurit) sans composante allergique.

195
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

ANTICORPS MONOCLONAUX

Quels sont les principaux?

A

Rituximab (a savoir)

Alemtuzumab

Ibritumomab

196
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

ANTICORPS MONOCLONAUX

A SAVOIR!

Rituximab

Mecanusme, effets secondaire et maladies ciblées?

A

PPT:

Réaction infusionnelle
Mécanisme incertain mais conduit à libération de cytokines inflammatoires pouvant causer entre autres prurit, rash, rougeur, fièvre, dyspnée, hypotension, douleur, nausée ou vomissement lors de l’infusion ou dans les heures suivantes
Peut ressembler à une réaction allergique (mécanisme distinct toutefois)

Flanc:

Anti-CD20
Induit l’apoptose

  • Myélosuppression
  • « Réactions d’infusions »**
  • Immunosupression

LNH,LLC (aussi truc immun AHAI, PTI)

197
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

INHIBITEURS DU SIGNAL DE TRANSDUCTION

PAS A SAVOIR

Alemtuzumab

Mecanusme, effets secondaire?

A

Anti- CD52
Lyse des cellules par fixation du complément

  • Myélosuppression
  • «Réactions d’infusion»
198
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

INHIBITEURS DU SIGNAL DE TRANSDUCTION

PAS A SAVOIR

Ibritumomab

Mecanusme, effets secondaire?

A

Inhibe PI3K delta (Pour lymphocytes B)

• Colites

199
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

MÉDICAMENTS CIBLÉS

INHIBITEURS DES PROTÉASOMES

PAS A SAVOIR

Quels sont les 2 principaux et leur effet secondaire?

A

Bortezomib et carfilzomib

• Neuropathie

200
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

Quels sont les autres medicaments?

A

Corticostéroïdes (A SAVOIR)

Acide trans-rétinoïque (ATRA)

Arsenic

L-Asparaginase

201
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AUTRES

A SAVOIR

Corticostéroïdes

Mecanisme, effets secondaires et pour quelles maladies?

A

PPT:

Lymphotoxique
Plusieurs effets secondaires : diabète, hypertension, insomnie, psychose, pyrosis, ostéoporose, cataracte, glaucome…

Flanc:

Lyse des lymphoblastes

Pour LNH,LLC

  • Diabète
  • Ostéoporose
  • Phychose
  • Ulcère gastrique
  • Hypertension
202
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AUTRES

PAS A SAVOIR

Acide trans-rétinoïque (ATRA)

Mecanisme, effets secondaires et pour quelles maladies?

A

Induit la différenciation en enlevant la répression transcriptionnelle induite par la protéine de fusion PML-RARA

Pour leucémie promyélocytaire

– Réaction d’hypersensibilité

– éperméabilité vasculaire

– Hyperkératose cutanée

– Leucocytose

– Effusions pleurales

203
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AUTRES

PAS A SAVOIR

Arsenic

Mecanisme, effets secondaires?

A

Induit la différenciation ou l’apoptose

  • Hyperleucocytose
  • Cardiopathies
204
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AUTRES

PAS A SAVOIR

L-Asparaginase

Mecanisme, effets secondaires et pour quelles maladies?

A

Prive les cellules de l’asparaginase
Enzyme dérivé d’une bactérie qui détruit l’asparagine des cellules

Pour LLA

  • Hypersensibilité
  • ↓ albumine et facteurs de coagulation
  • Pancréatite
  • Coagulopathie
205
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

AUTRES

PTT (A SAVOIR):
Alkaloid vinca (vincristine ou vinblastine)

Mecanisme, effets secondaires et pour quelles maladies?

A

Inhibition formation microtubule au niveau mitose

Neuropathie : périphérique (paresthésie ou parésie) ou constipation

Secondaire à atteinte des microtubules axonales

206
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE AIGUE
Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide aigue

Quels sont les 3 produits?

A

ARA-C (cytarabine) (A SAVOIR)

Idarubice/Daunorubicine

ATRA (acide trans rétinoique)

207
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE AIGUE
Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide aigue

  1. ARA-C (cytarabine) (A SAVOIR)

Mecanisme d’action et effets secondaires?

A

Cytarabine
Analogue pyrimidine qui inhibe synthèse ADN
Si haute dose : toxicité cérébelleuse et conjonctivite

Antimétabolite (analogue 2 ’ Deoxycytidine et s ’ incorpore ADN et inhibe ADN polymérase)

Analogues de la pyrimidine. Incorporé dans l’ADN, inhibe l’ADN polymérase et bloque la réplication

Mucosite

Myélosuppression

Neurotoxicité (cérébelleuse)

Toxicité SNC, cervelet surtout

Conjonctivite

208
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE AIGUE
Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide aigue

  1. Idarubice/Daunorubicine (PAS savoir)

Mecanisme d’action et effets secondaires?

A

S’attachent à l’ADN pour interférer avec la mitose

Antibiotiques cytotoxiques

Anthracyclines (intercalation à ADN et se lie à l’enzyme topoisomérase et interfère dans la mitose

Toxicité cardiaque

Perte de cheveux

Myélosuppression

209
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE AIGUE
Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide aigue

  1. ATRA (acide trans rétinoique) (PAS savoir)

Mecanisme d’action et effets secondaires?

A

Induit une différentiation en enlevant la répression transcriptionnelle induite par la protéine de fusion PML- RARA

Réaction d’hypersensibilité

Augmentation perméabilité vasculaire

Hyperkératose cutanée

Leucocytose

Effusions pleurales

210
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE CHRONIQUE Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide chronique

Quels sont les 2 meds utilisés?

A

Gleevec (Imatinib) (SAVOIR)

Hydroxyurée (PAS savoir)

211
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE CHRONIQUE Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide chronique

Gleevec (Imatinib) (SAVOIR)

Mécanisme d’action/classe?
Effets secondaire?

A

Inhibe la tyrosine kinase BCR-ABL

(Pour Leucémie myéloïde chronique et BCR-ABL+ ALL)

  • Myélosuppression
  • Rétention de liquides
  • perméabilité vasculaire
212
Q
  1. RECONNAITRE LES DIFFÉRENTS AGENTS ANTINÉOPLASIQUES COURAMMENT UTILISÉS POUR LE TRAITEMENT DES LEUCÉMIES AIGUES, LEURS CLASSES ET LEURS EFFETS SECONDAIRES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

LEUCÉMIE MYÉLOIDE CHRONIQUE Protocole de chimiothérapie – Leucémie myéloide chronique

Hydroxyurée (PAS savoir)

Mécanisme d’action/classe?
Effets secondaire?

A

Inhibiteur de la ribonucléotide réductase (synthèse ADN de novo)

Réaction cutanée

Macrocytose

Myélosuppression

Dystrophie des ongles

Kératose de la peau

Épithéliomes

Pigmentation

213
Q
  1. DÉCRIRE BRIÈVEMENT LE SYNDROME DE LYSE TUMORALE ET SA PRÉVENTION AU MOYEN D’UNE HYDRATATION VIGOUREUSE ETD’ALLOPURINOL.
A

La chimiothérapie peut déclencher une augmentation accrue d’acide urique, de potassium et de phosphate et causer une hypocalcémie à cause de la lyse rapide des cellules. On voit ce syndrome surtout avec les cellules se divisant rapidement comme les lymphomes lymphoblastiques ou la leucémie aigüe. Ce syndrome cause une insuffisance rénale aigue.

214
Q

La chimiothérapie peut déclencher une augmentation accrue d’acide urique, de potassium et de phosphate et causer une hypocalcémie à cause de la lyse rapide des cellules. On voit ce syndrome surtout avec les cellules se divisant rapidement comme les lymphomes lymphoblastiques ou la leucémie aigüe. Ce syndrome cause une insuffisance rénale aigue. On prévient cet effet en donnant…

A
  • Allopurinol (Inhibiteur de la xanthine oxydase. Réduit la production d’acide urique.)
  • Fluides intraveineux
  • Remplacements en électrolytes
215
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

Quelles sont les 2 possibilités?

A

INHIBITEUR SPÉCIFIQUE DE TYROSINE KINASE (GLEEVEC, DASATINIB, NILOTINIB) DANS LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE

ACIDE TRANSRÉTINOÏQUE (ATRA) DANS LA LEUCÉMIEPROMYÉLOCYTAIRE

216
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

INHIBITEUR SPÉCIFIQUE DE TYROSINE KINASE (GLEEVEC, DASATINIB, NILOTINIB) DANS LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE

Quels 3 meds?

A

Imatinib, nilotinib, dasatinib

217
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

INHIBITEUR SPÉCIFIQUE DE TYROSINE KINASE (GLEEVEC, DASATINIB, NILOTINIB) DANS LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE

Mecanisme et ES pour Imatinib, nilotinib, dasatinib

A

Inhibe la tyrosine kinase BCR-ABL
(Pour Leucémie myéloïde chronique et BCR-ABL+ ALL)

  • Myélosuppression
  • perméabilité vasculaire
  • Rétention de liquides
218
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

ACIDE TRANSRÉTINOÏQUE (ATRA) DANS LA LEUCÉMIEPROMYÉLOCYTAIRE

Quel med?

A

Acide trans-rétinoïque

219
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

ACIDE TRANSRÉTINOÏQUE (ATRA) DANS LA LEUCÉMIEPROMYÉLOCYTAIRE

Acide trans-rétinoïque

Mecanisme et ES?

A

Induit la différenciation en enlevant la répression transcriptionnelle induite par la protéine de fusion PML-RARA (Pour leucémie promyélocytaire)

  • Réaction d’hypersensibilité
  • Leucocytose
  • augmentation Perméabilité vasculaire
  • Hyperkératose cutanée
  • Effusions pleurales
220
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

ACIDE TRANSRÉTINOÏQUE (ATRA) DANS LA LEUCÉMIEPROMYÉLOCYTAIRE

Il y a fusion entre ___ (chromosome 15) et ____ (chromosome 17) : cela donne quoi?

A

Il y a fusion entre PML (chromosome 15) et RARα (chromosome 17) :

• Le gène PML/RARα se lie préférentiellement aux répresseurs de la transcription et empêche la différentiation cellulaire.
- Bloc de maturation (commun à toutes les leucémie aiguës)

• L’ATRA à dose pharmacologique favorise la dissociation des répresseurs de RARα et la transcription peut avoir lieu, levant le bloc de différentiation.

221
Q

19.RECONNAÎTRE LES APPROCHES THÉRAPEUTIQUES CIBLÉES DISPONIBLES SELON L’ANOMALIE MOLÉCULAIRE IDENTIFIÉE :

ACIDE TRANSRÉTINOÏQUE (ATRA) DANS LA LEUCÉMIEPROMYÉLOCYTAIRE

Utilisation de l’ ATRA permet la ________ et même la __________ sans chimiothérapie.

A

Utilisation de l’ ATRA permet la différentiation cellulaire et même la rémission complète sans chimiothérapie.

• Rémission complète peut être atteinte mais sera de courte durée.

222
Q
  1. RECONNAITRE, DE FAÇON SOMMAIRE, LA MODALITÉ THÉRAPEUTIQUE QU’EST LA TRANSPLANTATION MÉDULLAIRE DE CELLULES SOUCHES ALLOGÉNIQUE (DITE APPARENTÉE LORSQU’UN DONNEUR FAMILIAL COMPATIBLE EST DISPONIBLE).

La transplantation de cellules souches allogéniques réduit quoi et est offerte a quels patients?

A

La transplantation de cellules souches allogéniques réduit le taux de rechute et est offert pour les patients à risque intermédiaire à élevé (phase aigüe, traitement non efficace) lors de leur première rémission. À moins qu’ils aient eu des rechutes auparavant, la transplantation médullaire n’est pas recommandée pour les patients à faible risque à cause du risque de morbidité et de mortalité.

223
Q
  1. RECONNAITRE, DE FAÇON SOMMAIRE, LA MODALITÉ THÉRAPEUTIQUE QU’EST LA TRANSPLANTATION MÉDULLAIRE DE CELLULES SOUCHES ALLOGÉNIQUE (DITE APPARENTÉE LORSQU’UN DONNEUR FAMILIAL COMPATIBLE EST DISPONIBLE).

TRANSPLANTATION AUTOLOGUE

A
  • On prélève les cellules souches dans la moelle osseuse ou le sang de la personne atteinte, puis on les congèle (cryoconservation) dans le but de les utiliser plus tard. Une fois que le receveur a reçu de fortes doses de chimiothérapie, de radiothérapie ou des deux, on décongèle les cellules souches avant de les lui redonner.
  • Attention : © tumorales peuvent aussi être transplantées en même temps que les cellules souches

• Il n’y a aucun risque de réaction du greffon contre l’hôte (GVH) quand on fait une autogreffe. Le risque de récidive est
plus élevé cependant.

224
Q
  1. RECONNAITRE, DE FAÇON SOMMAIRE, LA MODALITÉ THÉRAPEUTIQUE QU’EST LA TRANSPLANTATION MÉDULLAIRE DE CELLULES SOUCHES ALLOGÉNIQUE (DITE APPARENTÉE LORSQU’UN DONNEUR FAMILIAL COMPATIBLE EST DISPONIBLE).

TRANSPLANTATION ALLOGÉNIQUE

A
  • Cellules souches prélevées chez quelqu’un d’autre
  • Haute mortalité et morbidité
  • Incompatibilités immunologiques entre donneur et receveur (malgré matching HLA)
  • Moins de morbidité/mortalité quand le donneur est de la famille, car les Ag non testés sont plus compatibles.
  • L’un des plus grands risques est le Graft versus host disease (GVHD) -> lorsque les cellules (lymp. T ++) du donneur attaquent les tissus du receveur. Néamnmoins, il y a aussi une réaction « Graft versus leukemia » (GVL) qui contribue au succès de la procédure -> lorsque les cellules immunitaires du donneur attaquent toutes les cellules cancéreuses qui sont encore présentes dans le corps, réduisant ainsi le risque de réapparition du cancer après le traitement
  • On détermine la compatibilité de la moelle osseuse par le biais d’un procédé appelé typage des antigènes d’histocompatibilité (typage HLA).
225
Q
  1. DÉFINIR SOMMAIREMENT LES ANTIGÈNES D’HISTOCOMPATIBILITÉ (HLA), LEUR FONCTION ET LEUR UTILISATION DANS LA GREFFE DE CELLULES SOUCHES.

Le rôle de HLA est

A

Le rôle de HLA est de coder pour une protéine, soit CHM 1 ou CMH 2, qui enclenchera une réponse des lymphocytes T.

226
Q
  1. DÉFINIR SOMMAIREMENT LES ANTIGÈNES D’HISTOCOMPATIBILITÉ (HLA), LEUR FONCTION ET LEUR UTILISATION DANS LA GREFFE DE CELLULES SOUCHES.

Complexes majeures d’histocompatibilité: (types)

A
  • Classe I (présentent aux CD8+) : HLA A, B, C
  • Classe II (présentent aux CD4+) : HLA DR, DQ, DP

• **Pour la compatibilité, on regarde majoritairement A,B,DR lors de la sélection d’un donneur
32

227
Q
  1. DÉFINIR SOMMAIREMENT LES ANTIGÈNES D’HISTOCOMPATIBILITÉ (HLA), LEUR FONCTION ET LEUR UTILISATION DANS LA GREFFE DE CELLULES SOUCHES.

Dans une transplantation de cellules souches?

A

Dans une transplantation de cellules souches, les antigènes présents sur les cellules souches du donneur doivent être identiques ou très semblables aux antigènes des cellules du receveur. Il faut qu’au moins 6 à 10 antigènes spécifiques soient compatibles. Une compatibilité parfaite est de 6 sur 6 (6/6) ou de 10/10, mais on peut faire une greffe avec une compatibilité imparfaite (5/6 ou 9/10). La plus grande probabilité de trouver un donneur parfaitement compatible réside dans la famille du receveur, habituellement une sœur ou un frère.

228
Q
  1. DÉFINIR SOMMAIREMENT LES ANTIGÈNES D’HISTOCOMPATIBILITÉ (HLA), LEUR FONCTION ET LEUR UTILISATION DANS LA GREFFE DE CELLULES SOUCHES.

Si les CMH du donneur ont une compatibilité imparfaite avec le receveur, il peut y avoir 2 phénomènes :

A
  • Rejet du greffon : Le système immunitaire du receveur peut penser que les nouvelles cellules souches ne lui appartiennent pas et les attaquer. Cela ne se produit habituellement pas, car le patient est immunosupprimé massivement avant la greffe. Il faudrait alors que le HLA soit assez peu compatible.
  • «Graft versus host disease» : Ce sont les cellules souches du donneur qui considèrent les cellules du receveur comme étrangères et les attaquent. On parle alors de réaction du greffon contre l’hôte (GVH).

On procède donc à un typage HLA afin de d’assurer que le donneur et le receveur sont compatibles à 100% (ou presque).

229
Q
  1. DÉFINIR SOMMAIREMENT LES ANTIGÈNES D’HISTOCOMPATIBILITÉ (HLA), LEUR FONCTION ET LEUR UTILISATION DANS LA GREFFE DE CELLULES SOUCHES.

Mais alors, pourquoi devoir préférer (idéalement) un donneur apparenté à un donneur non apparenté si les deux sont parfaitement compatibles au niveau du HLA?

A

Il existe, en plus des antigènes majeurs d’histocompatibilité, les antigènes mineurs d’histocompatibilité qui correspondent à des fragments peptidiques issus de la dégradation de protéines intracellulaires pour lesquelles il existe un polymorphisme génétique, mais n’appartenant pas au CMH. La présentation d’un antigène mineur est cependant restreinte par le CMH et fait intervenir l’alloréactivité indirecte. Les gènes codant les protéines présentant un polymorphisme allélique se situent sur divers chromosomes ce qui explique leur transmission autosomique ou gonosomique. Il existe aussi un polymorphisme des cytokines et de leurs récepteurs, ainsi que des antigènes du système KIR (Killer Immunoglobulin Receptors) présents sur les cellules NK. Donc, même si en apparence, le CMH du donneur non apparenté semble parfaitement compatible avec le receveur, il est possible qu’il ait des différences autres qui sont aussi capables de déclencher une GVHD. Les antigènes mineurs d’histocompatibilité ne jouent toutefois pas de rôle déterminant dans la transplantation d’organes.

230
Q
  1. RECONNAITRE LA DIFFICULTÉ DE L’ANNONCE D’UN DIAGNOSTIC MENAÇANT LA VIE À UN PATIENT ET SES PROCHES ET L’IMPORTANCE DES EXPRESSIONS EMPATHIQUES.
A

Un patient ayant un diagnostic grave peut être très concerné par l’inconfort apporté par le traitement, ses finances, sa sexualité et la peur de la mort. Même s’ils entrent en rémission complète, ils peuvent vivre une grande peur du retour de la maladie. La soutien psychologique et l’empathie devraient alors faire partie intégrante de la thérapie et les patients devraient pouvoir exprimer leur peur et leurs inquiétudes.

Le travail d’équipe (incluant un support par des intervenants et psychologues) et la communication sont essentiels. Cette dernière peut devenir la cause la plus commune d’échecs médicaux si elle est inadéquate.

231
Q
  1. RECONNAITRE LA DIFFICULTÉ D’EXPLIQUER AU PATIENT LES ÉLÉMENTS D’INCERTITUDE QUANT À SON PRONOSTIC EN FONCTION DES EFFETS SECONDAIRES EXPÉRIMENTÉS ET DE SA RÉPONSE AU TRAITEMENT.
A

Ok, je le reconnais.