APP 5 - SYNDROME MYELOPROLIFÉRATIF Flashcards
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
Les granulocytes et les monocytes sont formés dans la moelle osseuse à partir d’une cellule précurseur commune. Dans les cellules progénitrices de la série granulopoïétique :
- Les myéloblastes, promyélocytes et myélocytes forment un bassin prolifératif ou mitotique de cellules
- Les métamyélocytes, les bands et les granulocytes segmentés (neutrophiles) constituent un compartiment de maturation post-mitotique.
- Un grand nombre de bands neutrophiles (10-15 fois plus que dans le sang) sont maintenues dans la moelle normale en tant que « pool de réserve ».
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
La moelle osseuse contient normalement plus de cellules myéloïdes que de cellules érythroïdes en quel rapport?
Quelles cellules myeloides sont en plus grande proportion ?
La moelle osseuse contient normalement plus de cellules myéloïdes que de cellules érythroïdes dans le rapport de 2: 1 à 12: 1, la plus grande proportion étant des neutrophiles et des métamyélocytes.
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
Que font les granulocytes après leur libération de la moelle (inclure les lapses de temps)?
Après leur libération de la moelle, les granulocytes ne passent que 6-10 heures dans la circulation avant d’entrer dans les tissus où ils exercent leur fonction phagocytaire.
Ils passent en moyenne 4-5 jours dans les tissus avant qu’ils ne soient détruits pendant l’action défensive ou à la suite de la sénescence.
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
Dans la circulation sanguine, quels sont les 2 bassins existants?
Dans la circulation sanguine, il y a deux groupes habituellement d’une taille approximativement égale: le bassin circulant (inclus dans le compte sanguin) et un bassin de marge (non inclus dans le compte sanguin).
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PRÉCURSEURS
PRÉCURSEURS DES NEUTROPHILES:
Ceux-ci n’apparaissent pas normalement dans le sang périphérique normal mais sont présents dans la moelle.
1) Le premier précurseur reconnaissable est le myéloblaste
a. Une cellule de taille variable qui a un grand noyau avec une chromatine fine et a habituellement deux à cinq nucléoles.
b. Le cytoplasme est basophile et aucun granulé n’est présent.
c. La moelle osseuse normale contient jusqu’à 5% des myéloblastes.
2) Les myéloblastes donnent naissance à des promyélocytes :
a. Ils sont des cellules légèrement plus grandes et ont développé des granules primaires dans le cytoplasme.
3) Ces cellules donnent alors naissance à des myélocytes :
a. Ils ont des granules spécifiques ou secondaires.
b. La chromatine nucléaire est maintenant plus condensée et les nucléoles ne sont pas visibles.
c. Des myélocytes se séparent en des séries de neutrophiles, eosinophiles et basophiles et peuvent être identifiés à ce stade.
4) Les myélocytes donnent naissance à des métamyélocytes :
a. Des cellules non divisantes, qui ont un noyau en forme de fer à cheval et un cytoplasme rempli de granules primaires et secondaires.
5) Les formes de neutrophiles entre les métamyélocytes et les neutrophiles complètement matures sont appelées « band », «stab» ou «juvénile».
a. Ces cellules peuvent se produire dans le sang périphérique normal.
b. Ils ne contiennent pas la distinction filamenteuse claire entre les lobes nucléaires observée chez les neutrophiles matures.
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PRÉCURSEURS
PRÉCURSEUR EOSINOPHILE (MASTOCYTES):
Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte éosinophile → Band Éosinophile → Éosinophile mature
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PRÉCURSEURS
PRÉCURSEUR BASOPHILE (MASTOCYTES):
Précurseurs des basophiles : Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte basophiles → Band Basophile → Basophile mature
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PRÉCURSEURS
LEs bands des éosino et baso sont comptés comment?
Bands éosino/baso sont comptés comme s’ils étaient matures. Bands comptés seulement quand neutrophiles
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PRÉCURSEURS
PRÉCURSEURS DES MONOCYTES:
Les précurseurs des monocytes dans la moelle (monoblastes et promonocytes) sont difficiles à distinguer des myéloblastes et des monocytes.
Myéloblastes → Monoblastes → Pronocytes → Monocyte
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Quels sont les principaux facteurs de croissance?
GM-CSF ET G-CSF
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
De nombreux facteurs de croissance sont impliqués dans ce processus de maturation comprenant :
- L’interleukine-1 (IL-1) (Liée aux infections)
- L’IL-3
- L’IL-5 (pour les éosinophiles),
- L’IL-6, (Liée aux infections)
- L’IL-11
- Le facteur stimulant les colonies de granulocytes- macrophages (GM-CSF )
- Granulocyte CSF (G-CSF)
- Monocytes CSF (M-CSF).
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PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
Quels sont (encore une fois) les roles de facteurs de croissance?
Les facteurs de croissance stimulent la prolifération et la différenciation et affectent également la fonction des cellules matures sur lesquelles ils agissent (par exemple la phagocytose, la génération de superoxyde et la cytotoxicité dans le cas des neutrophiles). Ils inhibent également l’apoptose.
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PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
La production accrue de granulocytes et de monocytes en réponse à une infection est induite par…
une augmentation de la production de facteurs de croissance à partir de cellules stromales et de lymphocytes T stimulés par une endotoxine et des cytokines telles que IL-1 ou facteur de nécrose tumorale (TNF).
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PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
GM-CSF
Facteur de croissance multipotent avec activités se chevauchant (avec IL-3). Maintient un pool de cellules souches hématopoïétiques et progénitrices. (Agit à partir de CFUGEMM)
Ces 2 facteurs de croissance favorise la prolifération cellulaire myéloides et leur différentiation. Favorise la transformation des cellules souches myéloides en CFU-GMEo, puis leur transformation subséquente.
Par exemple, en cas d’infection, la production des granulocytes et des monocytes peut être induite par une augmentation de la production de ces facteurs de croissance, stimulés par les endotoxines et les cytokines (IL-1, TNF).
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PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
G-CSF:
Renforce l’effet de SCF, FLT-L, IL-3 et GM-CSF de survie et de différenciation des cellules hématopoïétiques précoces. Facteur agissant tardivement permettant d’augmenter la production d’une lignée cellulaire en réponse aux besoins corporels. Peut aussi agir en synergie avec des facteurs agissant précocement sur les progéniteurs pluripotents. (Agit à partir de CFUGM (progéniteur) pour former des neutrophiles). Contribue à la prolifération, différentiation, maturation, suppression de l’apoptose et à l’activation de la fonction cellulaire.
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PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
SES APPLICATIONS CLINIQUES : peuvent être donner via? Effet?
Administration IV ou SC : augmentation des neutrophiles. Du G-CSF agissant peu longtemps est donné tous les jours. Un G-CSF PEGylé peut être donné une fois en 7-14 jours.
- DÉCRIRE, DE FAÇON PLUS SPÉCIFIQUE, LA GRANULOPOÏÈSE.
PRINCIPAUX FACTEURS DE CROISSANCE : GM-CSF ET G-CSF
SES APPLICATIONS CLINIQUES :
Administration IV ou SC : augmentation des neutrophiles. Du G-CSF agissant peu longtemps est donné tous les jours. Un G-CSF PEGylé peut être donné une fois en 7-14 jours.
Indications :
Post-chimiothérapie, radiothérapie ou transplantation de cellules souches : accélère le retour des granulocytes et raccourcit la période de neutropénie (réduction du temps d’hospitalisation, de l’usage d’antibios et de la fréquence d’infections, mais des périodes extrêmes de neutropénie après une chimiothérapie intensive ne peuvent être prévenues. Les injections peuvent assi permettre de la chimio répétée (ex : lymphome) sur un horaire et non retardée à cause d’une neturopénie prolongée, problème vu surtout chez les patients âgés.
Myélodysplasie et anémie aplasique : Donné seul ou en union avec l’EPO pour améliorer la fonction de la moelle osseuse et le décompte de neutrophiles
Neutropénie sévère bénigne : Pour neutropénie congénitale, acquise (dont cyclique et induite par un Rx)
Mobilisation des cellules souches du sang périphérique : Augmenter le nombre de progéniteurs multipotents en circulation de donneurs ou de patients, pour améliorer la récolte des cellules souches du sang périphérique pour les transplantations allogéniques ou autologues.
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
NEUTROPHILES: (+ enzymes)
- 2-5 lobes, noyau dense, cytoplasme pâle au contour irrégulier
- Cytoplasme possède des granules azurophiles (rose-bleu) ou gris-bleu
- Les granules sont divisés en primaires (apparaissent au stade promyélocyte : contiennent myeloperoxydase et autres hydrolases acides) et secondaires/spécifiques (apparaissent au stage myélocyte, mais surtout chez neutrophiles matures : contiennent lactoferrine, lysozyme et autres enzymes) et sont de types lysosomales
- La durée de vie d’un neutrophile est de 6-10 heures dans le sang
- *La lactoferrine est une protéine qui se lie au fer (bactériostatique) qui prive la bactérie de fer et qui générent des radicaux libres.
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
MONOCYTES:
- Plus larges que les autres leucocytes sanguins, noyau large central ovale ou dentelé avec chromatine condensée, cytoplasme abondant avec granules fines, et granules cytoplasmiques
- Passe un temps cours dans la moelle osseuse -> circule dans le sang durant 20-40 heures -> rejoignent un tissu ou ils se transforment en macrophages (pendant plusieurs mois ou années) ils peuvent alors s’auto-répliquer
- Ils ont des fonctions spécifiques dans différents tissus (peau, intestins, foie).
- Les cellules dendritiques (une des lignées = celle des cellules dendritiques) sont impliquées dans la présentation des antigènes aux cellules T.
- Les macrophages ont un rôle central dans le processus de présentation antigénique et présentent des antigènes étrangers sur des molécules de HLA au système immunitaire. Ils sécrètent aussi plusieurs facteurs de croissance et chemokines qui régulent l’inflammation et les réponses immunes.
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES:
- chimiotaxie
- Phagocytose
- Autres rôles
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: CHIMIOTAXIE
Les phagocytes sont attirés par les bactéries ou les sites d’inflammation par des substances chimiotactique qui sont relâchées par les tissus endommagés, des éléments du complément et par des l’interaction des molécules d’adhésion des leucocytes avec des ligands sur les tissus endommagés. Les molécules d’adhésion des leucocytes interviennent également dans le recrutement et l’interaction avec d’autres cellules immunitaires. Ils sont également exprimés sur les cellules endothéliales et les plaquettes
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: PHAGOCYTOSE
Les neutrophiles et les monocytes sont des phagocytes, c’est-à-dire des cellules capables d’avaler et de digérer des substances telles que des antigènes ou des bactéries (matériel étranger comme bactéries, cellules endommagées ou mortes de l’hôtes) Ils ont des récepteurs Fc ou C3b et peuvent donc reconnaître leur cible par opsonisation avec des Ig ou le
complément.
Le matériel étranger entre dans le neutrophile, est entouré par une surface membranaire invaginée et fusionne avec un lysosome primaire pour former un phagosome. Les enzymes du lysosome attaquent. Les granules secondaires fusionnent aussi avec les phagosomes pour attaquer. Il y a aussi différents types d’oxygène activé qui aident à tuer la bactérie. Les résidus non digérés sont excrétés par exocytose.
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: PHAGOCYTOSE
MÉCANISME DE TUERIE/DIGESTION :
Dans les neutrophiles, le H2O2 réagit avec la myéloperoxidase (granule primaire) et
les halogénures intracellulaires pour tuer les bactéries (granules secondaires). Les espèces de l’oxygène activées agissent à ce niveau (O2-, H2O2 : à partir de O2 et de NADPH : mécanisme dépendant de l’oxygène) avec les composés générés à partir de NO (mécanisme indépendant de l’oxygène). Il y a aussi d’autres protéines microbicides pouvant agir avec H2O2 ou seules, contenues dans les granules secondaires ou à un pH faible quand les enzymes lysosomales sont libérées dans les vacuoles phagocytaires.
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES.
FONCTIONS DES NEUTROPHILES ET MONOCYTES: AUTRES RÔLES (2) (mis à part chimiotaxie et phagocytose)
- Présentation des antigènes au système immunitaire via un HLA
- Produit des substances qui régule l’inflammation
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES
ÉOSINOPHILES
Cellules similaires aux neutrophiles, mais grosses granules cytoplasmiques et plus rouges foncées et rarement plus que 3 lobes. Ils entrent dans les exsudats inflammatoires et ont un rôle spécial dans les réponses allergiques, défense contre les parasites et retrait de la fibrine formée lors de l’inflammation (rôle dans l’immunité locale et la réparation tissulaire)
- DÉCRIRE LES FONCTIONS DES GRANULOCYTES : NEUTROPHILES, MONOCYTES, ÉOSINOPHILES ET BASOPHILES
BASOPHILES (MASTOCYTES)
Vu occasionnellement dans le sang périphérique, ils ont plusieurs granules cytoplasmiques foncées recouvrant le noyau et contenant de l’héparine et de l’histamine. Ils deviennent mastocytes dans les tissus et leur dégranulation est associée à une relâche d’histamine. Ils ont un rôle dans la réponse allergique
- INTERPRÉTER UNE DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE EN FONCTION DES RÉSULTATS EN VALEUR ABSOLUE.
• Si supérieur à : leucocytose
•
Inférieur à : Leucopénie
- Leucocytose neutrophilique
- Neutropénie
- Basophilie
- Éosinophilie
- RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.
Quelle est la limite inférieure du nombre normal de neutrophiles?
1,8 × 109/ L, sauf chez les Noirs et au Moyen-Orient où 1,5 × 109 / L est normale
- RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.
Qu’arrive-t-il lorsque le niveau absolu de neutrophiles tombe au-dessous 0,5 × 109 / L ?
le patient est susceptible d’avoir des infections récurrentes
- RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.
Qu’arrive-t-il lorsque le niveau absolu de neutrophiles tombe au-dessous 0,2 × 109 / L ?
les risques (d’infection récurrentes) sont très graves, en particulier s’il y a aussi un défaut fonctionnel.
- RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.
Quelle sont les 2 façons générales d’avoir une neutropénie?
Quelles sont les causes possibles d’une neutropénie?
La neutropénie peut être sélective ou faire partie d’une pancytopénie générale.
Causes sélectives:
- Congénital
- Acquise:
- Drug-induced ex: anti-inflammatoires, anti-bactérien, anticonvulsants, etc.
- Benigne (racial ou familial) - Cyclique
- Immune
- Autoimmune
- Lupus systemic erythemateux
- Felty’s syndrome
- Hypersensitivité et anaphylaxis - Large granular lymphocytic leukemia
- Infections
- Viral (ex: Hepatite, VIH, influenza)
- Infection bacterienne fulminante (ex: typhoide, tuberculose militaire)
- RECONNAITRE LES MANIFESTATIONS CLINIQUES ET LE RISQUE D’INFECTION SÉVÈRE LORS DE NEUTROPÉNIE.
La neutropénie sévère est particulièrement associée à quels types d’infections?
La neutropénie sévère est particulièrement associée aux infections de la bouche et de la gorge. Des ulcérations douloureuses et souvent insolubles peuvent survenir sur ces sites (bouche ou gorge), sur la peau ou à l’anus. La septicémie survient rapidement. Les organismes portés par des individus normaux comme Staphylococcus epidermidis ou des bactéries Gram négative dans l’intestin peuvent devenir pathogènes.
Charlies:
Une neutropénie fébrile sera définie comme un compte de neutropénie sévère (<0.5) associée à 1 épisode de fièvre buccale de 38.3C et plus ou 2 prises de température buccale de 38C à 1 heure d’intervalle minimum. S’il est aendu que le paent voit son compte de neutrophile descendre <0.5 dans les prochains 48h, cela compte dans le diagnosc.
Les manifestaons cliniques d’une neutropénie peuvent se présenter avec une infecon et des symptômes accompagnateurs comme la fièvre, un état général altéré. Les infecons de bouche et de la gorge sont les plus fréquentes. La sepcémie peut survenir rapidement.
● Ulcéraons (ou aphtes) accompagnées de douleur dans la bouche et sur la langue, ou sur la peau, voire même l’anus.
● La fièvre demeure L’ÉLÉMENT indicateur d’un processus infeceux à suspecter*
● Symptômes de sepcémie : hypotension, altéraon de l’état général, défaillance d’organe, confusion, symptômes
pulmonaires (toux, crachats, douleur pleuréque, effusion pleurale)
Micro-organismes fréquents :
Bactéries : Staphylococci et streptococci, E. coli, P. mirabilis, Proteus spp et Klebsiella spp et anaerobes, Fongi : Candida spp, Aspergillus fumigans, Mucor, P jiroveccii
Viraux : CMV, EBV, VZV (surtout avec certains agents de chimiothérapie), HSV.
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AUFROTTIS
de quoi s’agit-il?
Une augmentation dans le nombre de neutrophiles circulants (plus haut que 7,5 x 10^9/L).
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AUFROTTIS
Quelles sont les causes possibles?
- Infections bactériennes (surtout aux bactéries pyogéniques, localisée ou généralisée)
- Inflammation et nécrose tissulaire (ex : myosite, trauma, infarctus du moycarde, vasculite)
- Désordres métaboliques (urémie, éclampsie, acidose, goutte…)
- Grossesse
- Néoplasmes de tout type (carcinome, lymphome, mélanome)
- Hémorragie aigüe ou hémolyse
- Médicaments (corticostéroïdes qui inhibent la margination)
- LMC, maladie myéloproliférative, polycythémie vera, thrombocythémie essentielle,myélofbirose
- Traitement avec des facteurs de croissance myéloïde (G-CSF)
- Asplénie (post-splénectomie)
- Quelques désordres rares héréditaires
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS
Caractéristiques probables :
- Souvent accompagné de fièvre (dû à la relâche de pyrogènes leucocytiques)
- Augmentation du nombre de bands et de cellules immatures (myélocytes et métamyélocytes) dans le sang
- Présence de granulation cytoplasmique toxique et de corps de Döhle : corps dans le cytoplasme de coloration basophile
- Corps de Dohle : granulation toxiques pour se défendre contre un processus bactérien.
- L’utilisation du G-CSF peut aussi donner des corps de Dohle
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS
RÉACTION LEUCÉMOIDE (MIME UNE LEUCÉMIE)
de quoi s’agit-il?
La réaction leucémoïde est une leucocytose réactive et excessive généralement caractérisée par la présence de cellules immatures (par exemple myéloblastes, promyélocytes et myélocytes) dans le sang périphérique. Témoigne d’une hématopoièse stimulée et pour laquelle il se passe quelque chose qui chatouille la moelle.
Les réactions leucémoïdes sont souvent particulièrement marquées chez l’enfant.
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
LEUCOCYTOSE NEUTROPHILIQUE AVEC OU SANS PRÉCURSEURS AU FROTTIS
RÉACTION LEUCÉMOIDE (MIME UNE LEUCÉMIE)
Les troubles associés comprennent des :
- Infections sévères ou chroniques : rechercher aussi les signes de l’infection
- Une hémolyse grave: rx de la moelle à une destruction importe de GR
- Hémorragie massive : Perte importante de tout on veut en refaire
- Un cancer métastatique : Cancer d’ailleur qui infiltre la MO
- Nouveau-né : Le stress de l’accouchement – tout à fait physiologique
- LMC : recherché translocation 9 ;22
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
MONOCYTOSE: de quoi s’agit-il et quelles sont les causes?
Non-fréquent (Augmentaon de monocytes > 0.8 x 10^9/L (dans le sang))
- Infection bactérienne chronique (tuberculose, brucellose, endocardite, typhoïde)
- Maladies des tissus conjonctifs (lupus érythémateux disséminé, artérite temporale, arthrite rhumatoïde)
- Infections protozoaires
- Neutropénie chronique
- Lymphome de Hodgkin, LMA…
- Leucémie myelomonocytaire chronique
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ÉOSINOPHILIE: de quoi s’agit-il et quelles sont les causes?
Une augmentation du nombre d’éosinophiles au-dessus de 0,4 x 109/L
- Prise de G-CSF, GM-CSF
- Maladies allergiques, surtout hypersensibilité atopique (ex : urticair&e, sensibilité alimentaire, rhume des foins, urticaire)
- Parasites
- Certaines maladies de la peau (psoriasis, herpes,eczéma)
- Médicaments (sensibilité)
- Maladie de Hodgkin
Parfois, aucune cause fondamentale n’est trouvée, aucun marqueur clonal n’est détecté et si le nombre d’éosinophiles est élevé (supérieur à 1,5 × 109 / L) pendant plus de 6 mois et associé à une lésion tissulaire, le syndrome hypereosinophilique est diagnostiqué.
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE: quelles sont les causes génétiques?
Réarrangement FIP1L1-PDGFRα (chromosome 4) dans 50-60 %des cas.
Autres anomalies cytogénitiques récurrentes rapportées :
• 8p11 FGFR1
• 5q32 PDGRFβ
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE:
Dans ce cas les organes touchés peuvent être :
- Les valves cardiaques
- La peau
- Le système nerveux central
- Les poumons
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE:
Dans 25% des cas, une population clonale quelle lignée cellulaire est présente?
Dans 25% des cas, une population clonale de lymphocytes T est présente.
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE:
• Le syndrome de _______ est une forme réactive transitoire affectant les poumons
Loefflers
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE:
• Le syndrome de Churg-Strauss consiste en quoi?
une vascularite avec des granulomes éosinophiles affectant les voies respiratoires.
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
ÉOSINOPHILIE:
• Dans d’autres cas d’éosinophilie chronique, souvent avec des caractéristiques cliniques similaires, une anomalie cytogénétique ou moléculaire clonale est présente et le terme de ________________________ est diagnostiqué
leucémie éosinophile chronique
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES BÉNINS ET MALINS QUI ENTRAÎNENT LA LEUCOCYTOSE EN FONCTION DES ANOMALIES RETROUVÉES À LA DIFFÉRENTIELLE LEUCOCYTAIRE :
BASOPHILIE: def et quelles sont les causes?
Non-fréquent (+ que 0,1 x109/L)
Causes usuelles (maladie myéloproliférative):
• LMC
• Polyglobulie vera
Cause réactives :
• Myxoedème (due a hypothyroidisme)
• Infection à variole ou varicelle
• Colite ulcéreuse
- ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :
La polycythémie est classée selon sa physiopathologie, mais la subdivision majeure est :
Vrai vs fausse
- En polycythémie absolue ou érythrocytose:Dans laquelle la masse des globules rouges (volume) est élevée à plus de 125% de celle attendue pour la masse corporelle et le sexe
- La forme realtive ou la pseudopolycythémie :Dans laquelle le volume des globules rouges est normal mais le volume plasmatique est réduit.
- ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :
Si l’hématocrite est supérieur à ______, il y aura toujours une masse de globules rouges élevée.
0,60
- ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :
L’érythrocytose est probable si :
Hb supérieure à 185 g / L ou hématocrite supérieur à 0,52 chez les hommes et Hb supérieure à 165 g / L ou hématocrite supérieur à 0,48 chez les femmes.
- ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :
Une fois établie, la polycythémie absolue peut être subdivisée en :
- Polycythémie primaire ou polycythémie vera (dans laquelle il existe une hyperactivité intrinsèque dans la moelle osseuse)
- Polycythémie secondaire dans laquelle la moelle osseuse est entraînée par l’augmentation de l’érythropoïétine en raison de facteurs tels que le tabagisme ou l’altitude.
- ÉTABLIR UNE CLASSIFICATION DE LA POLYCYTHÉMIE ET DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI L’ENTRAINENT :RELATIVE (AUSSI APPELÉE PSEUDOPOLYCYTHÉMIE OU POLYCYTHÉMIE APPARENTE)
La polycythémie apparente, également connue sous le nom de pseudopolycythémie, est le résultat de la contraction du volume plasmatique. **Par définition, la masse des globules rouges est normale.
La cause est incertaine mais elle est beaucoup plus commune que la PV. Elle survient surtout chez les hommes jeunes ou d’âge moyen et peut être associée à des problèmes cardiovasculaires tels que l’hypertension ou les crises cérébrales ischémiques transitoires.
Aussi : exercice, déshydratation
La thérapie diurétique, le tabagisme intensif, l’obésité et la consommation d’alcool sont des associations fréquentes.
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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)
PRIMAIRE (POLYCYTHÉMIE VERA)
En PV, l’augmentation du volume des globules rouges est causée par une malignité clonale d’une cellule souche de moelle osseuse.
• La maladie résulte de la mutation somatique d’une seule cellule souche hématopoïétique qui donne à sa progéniture un avantage prolifératif.
- La mutation JAK2V617F est présente dans les cellules hématopoïétiques chez environ 97% des patients et une mutation dans l’exon 12 est observée dans une partie du reste.
Bien que l’augmentation des globules rouges soit la constatation diagnostique, chez beaucoup de patients, il y a également une surproduction de granulocytes et de plaquettes. Certaines familles ont une prédisposition héréditaire à la maladie myéloproliférative, mais les mutations JAK2 ou CALR ne sont pas présentes dans la lignée germinale.
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ÇA FAIT QUOI LA MUTATION JAK2 (Normalement)
1) La plupart des récepteurs de facteur de croissance hématopoïétique n’ont pas d’activité kinase intrinsèque mais s’associe à une protéine kinase telle que JAK2 dans le cytoplasme.
2) Lorsque le récepteur se lie à un facteur de croissance (par exemple, l’érythropoïétine), les domaines cytoplasmiques se rapprochent les uns des autres et les molécules JAK2 peuvent s’activer mutuellement par phosphorylation et phosphoryler des protéines en aval, par exemple STATS.
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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)
ÇA FAIT QUOI LA MUTATION JAK2 (Pathologie)
La mutation JAK2 de V617F permet à la protéine JAK d’être activée même en l’absence de facteur de croissance lié. Ainsi les signaux sont continuellement transmis et des gènes sont constamment transcrit ce qui amène à une prolifération cellulaire anormale.
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MUTATION JAK2
MANIFESTATION CLINIQUE (HORS OBJECTIF, MAIS PEUT ÊTRE INTÉRESSANT AFIN DE RECONNAITRE)
PV est généralement une maladie des personnes âgées et a une incidence sexuelle égale. Les caractéristiques cliniques résultent d’hyperviscosité, d’hypervolémie, d’hypermétabolisme ou de la thrombose.
Maux de tête, dyspnée, vision floue et sueurs nocturnes. Prurit, caractéristique après un bain chaud, peut être un problème grave.
Apparition plethorique: cyanose rougeâtre (figure 15.4), suffusion conjonctivale et engorgement veineux rétinien.
Splénomégalie chez 75% des patients
On peut observer une hémorragie ou une thrombose, soit artérielle, soit veineuse.
Goutte (suite à une augmentation de la production d’acide urique)
Hypertention
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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)
MUTATION JAK2
LABORATOIRE (HORS OBJECTIF)
L’hémoglobine, l’hématocrite et le nombre de globules rouges sont augmentés. Le volume total de globules rouges est augmenté.
Une leucocytose neutrophile est observée chez> 50% et certains ont des basophiles augmentés.
Un nombre élevé de plaquettes est présent dans environ la moitié des patients.
La mutation JAK2 est présente dans la moelle osseuse et les granulocytes du sang périphérique chez plus de 95% des patients
La moelle osseuse est hypercellulaire avec la croissance du trilinguage, telle qu’évaluée par la biopsie par trépanation
L’érythropoïétine sérique est faible.
L’urate de plasma est souvent augmenté ; La lactate déshydrogénase sérique (LDH) est normale ou légèrement augmentée.
Progéniteurs érythroïdes circulants (unité de formation de colonies érythroïdes, CFUE, et unité formant des éclats érythroïdes, BFUE) sont augmentés par rapport à la normale et augmentent In Vitro indépendamment de l’addition d’érythropoïétine (colonies érythrocytaires endogènes).
Des anomalies chromosomiques (par exemple des deletions de 9p ou 20q) se retrouvent dans une minorité de sujets et des mutations dans TET-2 ou d’autres gènes épigénétiques se produisent dans 10-20%.
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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)
SECONDAIRE
Quelles sont les causes?
- Congenital
- Defauts dans le “oxygen-sensing pathway”
- autres defauts congenitaux - Aquis
a) medié par erythopoietine
- hypoxie centrale
- maladie pulmonaire chronique
- Right to left cardiopulmonary vascular shunt
- empoisonnement au CO
- tabac
- Apnee du sommeil obstructive
- haute altitude
b) Hypoxie locale
- stenose arterielle renale
- maladie terminal terminale
- hydronephrosis
- polycystic kidney disease
c) defaut dans la production d’erythopoietine
- tumeurs ex: parathyroide, cerebelleuse, meningiome, etc.
d) Drug-associated
- Erythropoietine administration
- Androgen administration
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ABSOLUE (LES DISTINGUER EN TERME DE RÔLE JOUÉ PAR L’ÉRYTHROPOÏÉTINE DANS LEUR PHYSIOPATHOLOGIE)
Autres détails sur les causes des formes secondaires
Les causes acquises sont dues à une augmentation du taux d’érythropoïétine qui va venir stimuler la moelle
- L’hypoxie causée par le tabagisme ou les maladies obstructives chroniques des voies aériennes est une cause courante, et la mesure de la saturation en oxygène artérielle est un test précieux.
- Les causes rénales et tumorales d’une sécrétion inappropriée d’érythropoïétine sont moins fréquentes.
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
De quoi s’agit-il?
Dans cette condition, il y a une augmentation soutenue du nombre de plaquettes due à la prolifération des mégacaryocytes et à la surproduction de plaquettes.
• L’hématocrite est normal et le chromosome Philadelphie ou le réarrangement BCR-ABL1 sont absents.
La moelle osseuse ne présente aucune fibrose du collagène. Un nombre de plaquettes persistant supérieur à 450 × 109 /L est la caractéristique centrale du diagnostic, mais d’autres causes d’un nombre élevé de plaquettes (en particulier une carence en fer, un trouble inflammatoire ou malin et une myélodysplasie) doivent être totalement exclues avant que le diagnostic puisse être donné.
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
La mutation JAK2 (V617F) est présente chez quel % de patients? Quelle est la différence avec les mesures de patients JAK2 négatifs?
Cinquante à soixante pour cent des patients présentent la mutation JAK2 (V617F) et ces cas ont tendance à ressembler plus étroitement à la PV avec des taux d’hémoglobine et de globules blancs plus élevés que les cas JAK2 négatifs.
- La mutation JAK2 affecte également la fonction plaquettaire conduisant à un état pro-thrombotique.
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
Des mutations dans quel gène sont observées chez environ 75% des patients atteints d’ET et JAK2-négatif? Quelle est la caractéristique de ces patients?
Les mutations dans le gène CALR sont observées chez environ 75% des patients atteints d’ET et JAK2-négatif, représentant au total environ un tiers de tous les patients.
- Ces patients ont tendance à être plus jeunes et ont un plus grand nombre de plaquettes, mais une incidence plus faible de thrombose.
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
Des mutations dans quel gène sont observées chez environ 4% des patients atteints d’ET?
Les mutations au sein du gène MPL sont observées dans 4% des cas.
- De rares cas primaires familiaux chez des enfants ont été associés à des mutations dans les gènes de la thrombopoïétine ou de son
récepteur MPL.
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
DIAGNOSTIC (HORS OBJECTIF)
Avant, cela s’appuyait d’abord sur l’exclusion d’autres causes de thrombocytose chronique mais maintenant que des lésions génétiques spécifiques ont été identifiées un diagnostic positif peut être fait dans la plupart des cas.
Les critères de diagnostic suggérés pour la thrombocythémie essentielle sont :
A1. Comptage plaquettaire supérieur à 450 × 109/ L.
A2. Présence d’une mutation pathogénique acquise (JAK2 ou CALR).
A3. Pas d’autre malignité myéloïde, PV, myélofibrose primaire, leucémie myéloïde chronique (LMC) ou myélodysplasie.
A4. Pas de cause réactive pour la thrombocytose et les réserves normales de fer.
A5 Histologie de la trépanée de la moelle osseuse montrant des mégakaryocytes augmentés avec des formes hyperlobulées importantes; La réticuline n’est généralement pas augmentée.
Le diagnostic nécessite A1-A3 ou A1 + A3-A5
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ENDOGÈNE : THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
MANIFESTATIONS ET LABORATOIRE (HORS OBJECTIF)
• Les caractéristiques cliniques dominantes sont la thrombose et l’hémorrhagie.
- La thrombose peut se produire dans les systèmes veineux ou artériels, alors que l’hémorragie, due à une fonction plaquettaire anormale, peut provoquer des saignements chroniques ou aigus
- La plupart des cas sont asymptomatiques et diagnostiqués lors d’un bilan sanguin de routine.
- Certains patients, en particulier ceux avec la mutation JAK2, présentent le syndrome de Budd-Chiari lorsque le nombre de plaquettes est normal en raison d’une splénomégalie.
- Un symptôme caractéristique est l’érythromélalgie, sensation de brûlure ressentie dans les mains ou les pieds et rapidement soulagée par l’aspirine.
- Jusqu’à 40% des patients ont une splénomégalie palpable, alors que dans d’autres il peut y avoir atrophie splénique en raison d’un infarctus.
- Les grandes plaquettes anormales et les fragments de mégacaryocytes peuvent être observés sur le film sanguin.
- La moelle osseuse est similaire à celle de la PV, mais un excès de mégacaryocytes anormaux est typique.
- La cytogénétique et l’analyse moléculaire sont effectuées pour exclure la LMC de BCR-ABL1 +.
- La condition doit être distinguée des autres causes d’un nombre élevé de plaquettes.
- Les tests de la fonction plaquettaire sont rarement nécessaires, mais sont constamment anormaux, la défaillance de l’agrégation avec l’adrénaline étant particulièrement caractéristique
- DÉCRIRE LES MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES QUI ENTRAINENT LA THROMBOCYTOSE:
RÉACTIVE
Source exogène:
- Carence en fer (tu veux faire + de GR qui est lié avec les plaquettes)
- Un trouble inflammatoire ou malin
- Une myélodysplasie
- Hémorragie, trauma, post-opération
- Maladie des tissus conjonctifs (arthrite rhumatoïde)
- Post-splénectomie
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
De quoi s’agit-il de façon générale?
Groupe de conditions découlant des cellules souches de la moelle osseuse. Ils sont caractérisés par une prolifération clonale d’une ou plusieurs des composantes hématopoïétiques dans la moelle, ainsi que dans le foie et la rate (souvent).
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
Il y a trois désordres non leucémiques inclus dans cette qualification :
la polycythémie vraie, la thrombocytose essentielle et la myélofibrose primaire (accompagnée de métaplasie myéloïde)
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
V ou F
Les désordres myéloprolifératifs sont fortement reliés les uns aux autres et des formes transitionnelles peuvent survenir avec l’évolution d’une maladie à une autre durant le cours de la maladie.
V
Les désordres myéloprolifératifs sont fortement reliés les uns aux autres et des formes transitionnelles peuvent survenir avec l’évolution d’une maladie à une autre durant le cours de la maladie.
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
Ces maladies sont associées à quels types de mutations?
Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).
• Mutations de JAK2 (JAK2V617F) :
Elles ont lieux à l’état hétérozygote ou homozygote dans la moelle osseuse et le sang de :
Ø La plupart des patients avec une polycythémie vraie
Ø 60% des patients avec une thrombocytose essentielle ou une myélofibrose primaire
Ø Le type de maladie qui y est associé dépend en partie du dosage de l’allèle mutant (dosage plus élevé dans la PV que dans la thrombocytose essentielle).
La mutation a lieu dans une région hautement conservée du domaine pseudokinase qui régule négativement la signalisation de JAK2.
Ø JAK2 a un rôle majeur dans le développement myéloïde normal. En effet, il transduit les signaux des cytokines et des facteurs de croissance (dont l’EPO et le TPO).
Ø La mutation V617F permet à la protéine JAK2 de s’activer même sans sa liaison avec les facteurs de croissance ou les cytokines. Cela permet la transduction du signal de prolifération, menant à la prolifération cellulaire des lignées myéloïdes impliquées.
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).
• Mutations de CALR :
- CARL est une protéine multifonctionnelle impliquée dans la transduction de signaux et dans la transcription.
- Une mutation de CALR est observée chez la majorité des personnes atteinte de PV qui n’ont pas de mutation de JAK2. Elle est aussi observée chez 30% des personnes atteintes de la thrombocytose essentielle (TE) ou de la myélofibrose primaire.
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SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS (OU NÉOPLASMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS)
Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).
• Mutations du gène MPL :
• Il peut aussi y avoir une mutation du gène MPL chez 5-10% des cas de TE et de myélofibrose primaire.
- DISTINGUER LA PHYSIOPATHOLOGIE DES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET DES SYNDROMES MYÉLODYSPLASIQUES.
SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE
De quoi s’agit-il de facon generale? Quelle est une particularité de ses syndromes?
Groupe de maladies dans lesquelles il y a un défaut des cellules hématopoïétiques associé avec des changements dysplasiques dans une ou plusieurs lignées cellulaires. Ce défaut provoque une défaillance de la moelle osseuse.
Une particularité des syndromes myélodysplasiques est que, simultanément, il y a une prolifération augmentée ainsi qu’une apoptose augmentée dans la moelle osseuse (hématopoïèse inefficace), ce qui mène au paradoxe d’une moelle osseuse hypercellulaire avec une pancytopénie dans le sang périphérique.
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SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE
La pathogenèse des syndromes myélodysplasiques n’est pas claire, mais il est présumé qu’elle commence suite à quoi?
La pathogenèse des syndromes myélodysplasiques n’est pas claire, mais il est présumé qu’elle commence suite au changement génétique de cellules hématopoïétiques progénitrices multipotentes.
- Les anormalités chromosomiques sont fréquentes
- Les cellules myélodysplasiques ont typiquement subi 2 ou 3 mutations ponctuelles de gènes impliqués dans les processus épigénétiques, dans la méthylation de l’ADN, dans la modification de la chromatine ainsi que dans l’épissage de l’ARN.
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SYNDROME MYÉLODYSPLASIQUE
Donc, dans les syndromes myéloprolifératifs vs myélodysplasiques , il y …
Donc, dans les syndromes myéloprolifératifs, il y une moelle hypercellulaire, et les cellules se rendent jusqu’à leur différenciation finale pour aller dans le sang. Les cellules produites sont aussi normales, hormis le fait qu’elles prolifèrent continuellement.
Dans les syndromes myélodysplasiques, il y a également une moelle hypercellulaire, mais les cellules produites sont anormales (dysplasiques) et ne se différencient pas jusqu’à pouvoir quitter la moelle osseuse, menant à une pancytopénie.
- RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.
T(9; 22) cause quelle maladie?
La leucémie myéloïde chronique BCR-ABL
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Qu’est ce que la leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1?
La leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1 + est un désordre clonal d’une cellule souche multipotente, la cellule souche hématopoïétique. (Syndrome myéloprolifératif)
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leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1
On peut généralement détecter le chromosome de ________
Philadelphie (Ph)
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leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1
On peut généralement détecter le chromosome de Philadelphie (Ph) :
- Ce chromosome provient de la translocation t(9;22) (q34;q11) entre le chromosome 9 et le 22.
- La translocation permet à une partie de l’oncogène ABL1 de se déplacer du chromosome 9 jusqu’au gène BCR du chromosome 22 et à une partie du chromosome 22 de se déplacer jusqu’au chromosome 9.
- Plus précisément, cette translocation déplace l’exon 3’ du gène ABL1 situé sur le bras long du chromosome 9 jusqu’à l’exon 5’ du gène BCR situé sur le bras long du chromosome 22.
- Cela entraine la formation d’un gène de fusion BCR-ABL1 codant pour une protéine de fusion, ce qui fait que le récepteur tyrosine-kinase se dimérise constitutivement, menant à une augmentation excessive de son activité. Ainsi, la protéine produite peut phosphoryler les protéines de transduction du signal et la transduction du signal prolifératif se fait de façon constitutive.
Ø La prolifération est accrue
Ø L’apoptose est diminuée
Ø L’adhésion cellulaire est diminuée (myélémie étagée)
Ø Il y a une instabilité génomique accrue (plus de transformations)
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leucémie myéloïde chronique BCR-ABL1
Y a-t-il de la polyglobulie?
Normalement pas de polyglobulie : dans le cas polyglobulie surement à cause qu’il est un fumeur (pcq baisse alors PaO2 et reins secretent plus d’EPO(?))
Si moins de 20% peut être diagnostiqué avec un problème cytogénétique : t(8;21)
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NOTE : Le chromosome de Philadelphie peut être rarement retrouvé dans quelle autre maladie?
NOTE : Le chromosome de Philadelphie peut être rarement retrouvé dans la leucémie lymphoblastique aigue. En effet, puisque le chromosome de Philadelphie est une anormalité acquise dans les cellules souches hématopoïétique, il peut être retrouvé autant dans les cellules de la lignée myéloïde (granulocytaire, érythroïde et mégacaryocytaire) que la lignée lymphoïde (Lymphocyte B et T).
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ÉVOLUTION
- Phase chronique
La différenciation et la maturation sont conservées
Il n’y a pas d’impact du clone qui prend le dessus (car arrive à maturation )
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ÉVOLUTION
- Phase accélérée et manifestations cliniques
Perte de contrôle de la prolifération vers une prolifération blastique. (10 -19 %)
Cette phase peut durer plusieurs mois, dans lesquels il y a une accumulation d’anomalies génétiques.
Phase très difficile à contrôler : de nouvelles anormalités moléculaires ou clonales chromosomiques peuvent apparaître.
- Anémie
- Thrombocytopénie
- ↑ des basophiles
- ↑ des cellules blastes
- Splénomégalie
- La moelle osseuse peut devenir fibreuse
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ÉVOLUTION
- Phase blastique/ aigue
Elle peut survenir rapidement après des jours ou des semaines
Est une leucémie aigue soit
- 70% des cas -> LMA ou types mixtes
- 30% des cas -> LLA
Plus de 20% de cellules blastes dans la moelle osseuse ou dans le sang
Caractérisé par une neutropénie = favorise les infections
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ÉVOLUTION
Épidémiologie
La leucémie myéloïde chronique représente 15% des cas de leucémie. Elle peut survenir autant chez les hommes que chez les femmes (ratio homme : femme de 1,4 :1). Elle peut survenir à n’importe quel âge, mais particulièrement entre 40 et 60 ans.
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ÉVOLUTION
Manifestations cliniques
Dans les cas où la maladie est cliniquement présente, on peut retrouver ces symptômes :
- Symptômes reliés à l’hypermétabolisme:
- Perte de poids, Asthénie, Anorexie, Sueurs nocturnes - Splénomégalie :
- Presque toujours présente et peut être massive.
- Peut être associé à un inconfort, une douleur ainsi que des protéines considérables de digestion - Symptômes d’anémie :
- Pâleur, Dyspnée, Tachycardie - Symptômes de thrombopathie :
- Ecchymoses
- Épistaxis
- Ménorragie ou hémorragie à d’autres sites - Symptômes de la catalyse de purine excessive :
- Goutte
- Insuffisance rénale - Symptômes rares :
- Dérangements dans la vision
- Priapisme (Érection prolongée) - Hyperviscosité : manifestation thrombotique
- Polyglobulie (la leucémie peut toucher toutes les ligées, donc une augm. De GR, peut donc mimer d’autre néoplasie myéloproliférative) thombocytose
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ÉVOLUTION
Résultats de laboratoire
Jusqu’à 50% des cas sont diagnostiqués par une formule et un décompte sanguin de routine (car asymptomatique).
• Leucocytose pouvant excéder 200 x109/L
- Il y a la gamme complète des cellules myéloïdes dans le sang périphérique
Ø ↑ des neutrophiles
Ø ↑ des basophiles
- Présence de myélocytes (↑), de cellules blastes et de promyélocytes.
• Anémie normochrome normocytaire
- VGM normal, Hb diminué
- Le nombre de plaquettes peut être augmenté (le plus souvent), normal ou diminué
- Évaluation de la moelle osseuse :
- Hypercellulaire
- Prédominance granulopoïétique
- Visualisation du chromosome de Philadelphie par analyse caryotypiques (98% des cas) -> LMC Ph positive
- Présence du gène de fusion BCR-ABL1 par une analyse par RT-PCR ou FISH.
- ↑ de l’acide urique dans le sérum
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TRAITEMENT DE LA PHASE CHRONIQUE
• Inhibiteurs de la tyrosine kinase touchant ABL
- Thérapie de première ligne : Imatinib (Gleevec), Nilotinib ou Dasatinib
Ø Mécanisme d’action de l’Imatinib :
-> Bloque l’activité de la tyrosine kinase en interférant (par compétition) avec la liaison d’ATP en se liant au même site.
Ø Effets secondaires de l’Imatinib : Éruption, nausée, myélosuppression, rétention de fluides, crampes dans les muscles.
Ø Résistance possible
- Thérapie de deuxième ligne : Nilotinib, Dasatinib, Bosutinib et Ponatinib (Résistance possible)
Ø Cette thérapie est très efficace : 85-90% de survie sans progression après 5 ans de traitement. Il est possible que le traitement guérisse certains patients (pas selon le cours théorique).
- Chimiothérapie : Hydroxyurée (Hydroxycarbamide) : Peut contrôler et maintenir le décompte de globules blancs, mais n’a aucun effet sur le nombre de cellules BCR-ABL1-positives. Ce n’est plus vraiment utilisé.
- α-Interféron : Permet de maintenir un bas taux de globules blancs après l’utilisation d’hydroxyurée. Ce n’est plus utilisé.
• Transplantation de cellules souches (CS) : Traitement potentiellement curatif, mais, en raison des risques reliés à la procédure, le traitement est réservé pour les cas d’échec du traitement par les inhibiteurs de la tyrosine kinase et pour les patients en phase accélérée/aigue. Les résultats sont meilleurs lorsque le traitement est performé en phase chronique. La survie après 5 ans est entre 50 et 70%, Par contre, seulement 25% des patients ont un donneur
apparenté compatible.
- RECONNAITRE L’ONCOGENÈSE (RÔLE DE LA T(9; 22)), LES MANIFESTATIONS CLINIQUES, LES RÉSULTATS DE LABORATOIRE, LE TRAITEMENT SOMMAIRE ET L’ÉVOLUTION DE LA LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE.
TRAITEMENT DE LA PHASE CHRONIQUE
Suivie de la réponse à l’Imatinib :
Environ 60% des patients développent une excellente réponse au traitement. Le 40% restant remplacent leur traitement par une thérapie seconde ligne en raison d’une intolérance ou d’une réponse inadéquate.
Le suivi de la réponse aux inhibiteurs de la tyrosine kinase devrait se faire aux trois mois (3, 6 et 12 mois) afin d’identifier les patients qui développent une résistance.
• La réponse au traitement peut être définie de :
- Optimal : Les patients continuent leur traitement
- Warning : Les patients sont monitorés plus régulièrement et on peut considérer un changement de thérapie ou une plus haute dose d’Imatinib.
- Failure : Les patients sont traités avec une thérapie de 2ième génération ou par une transplantation de CS.
Un mécanisme possible de résistance est la sélection de clones ayant une mutation dans leur gène BCR-ABL1 (ex : T315I, qui seront dorénavant traités avec la ponatinib).
- DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:
Quels sont les 3 principaux?
POLYCYTHÉMIE (↑HB) VRAIE
THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE
MYÉLOFIBROSE OU MÉTAPLASIE MYÉLOIDE
- DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:
POLYCYTHÉMIE (↑HB) VRAIE:
L’accroissement du volume des globules rouges est provoqué par une malignité clonale d’une cellule souche de la moelle osseuse. La maladie résulte d’une mutation somatique d’une seule cellules souche hématopoïétique de la moelle osseuse, ce qui donne un avantage prolifératif à sa progéniture.
• Dans la plupart des cas, il y a la mutation JAK2V617F. Il y a rarement une mutation de l’exon 12 du gène JAK2. Il peut aussi y avoir une mutation dans le gène CALR.
- DÉFINIR LES AUTRES SYNDROMES MYÉLOPROLIFÉRATIFS ET LE RÔLE DEJAK2:
THROMBOCYTOSE ESSENTIELLE:
Dans cette condition il y a une augmentation du nombre de plaquette en raison d’une trop grande prolifération des mégacaryocytes et d’une surproduction de plaquettes sans stimulation externe.
• La maladie est due à une mutation dans le gène JAK2, CALR ou MPL
• 50-60% des patients ont une mutation sur le gène JAK2 (V617F) : Cette mutation affecte
aussi la fonction plaquettaire, amenant un état pro-thrombotique en plus d’une
augmentation numérique des plaquettes.
• 30% des patients ont une mutation dans le gène CALR : Les patients sont souvent plus
jeunes et ont un nombre de plaquettes plus élevé que pour la mutation JAK2, mais avec
une incidence diminuée de thrombose.
• 4% des patients ont une mutation du gène MPL