APP 5 - Néoplasies Flashcards
Comment se fait le développement d’un cancer?
Accumulation de mutations sur l’ADN.
On observe aussi des changements épigénétiques, telles qu’une méthylation augmentée de l’ADN et des altérations dans les modifications des histones.
Expansion clonale.
Le fait que, dans un cancer, les mutations se transmettent de la ¢ mère aux ¢ filles lors de la divison cellulaire.
Sélection Darwinienne dans un cancer.
Les plus aptes (dans ce cas-ci les mutations ayant de mielleures capacités de survie ou de croissance) prendront l’espace.
Cette sélection Darwinienne permet l’émergence de sous-clones génétiquement distincts avec des caractéristiques plus agressives (progression, hétérogénéité).
Pourquoi est-ce qu’un traitement ne va souvent pas fonctionner contre un cancer s’il n’a pas fonctionné la première fois?
Car les mutations développenet des résistances aux traitements et au système immunitaire de l’hôte.
Donc, lorsqu’une récidive se présente après un triatement de chimiothérapie, le même traitement sera presque inefficace à coup sûr, puisque les ¢ responsables de la récidive sont celles ayant résistées à la première chimiothérapie.
3 manières d’acquérir des mutations sur nos ¢.
1) Agents environnementaux : radiations, virus, agents chimiques, etc.
2) Spontanément.
3) Héréditaire.
La prédiction clé ici = Chaque cellule d’une tumeur possède des mutations qui étaient présentes chez la cellule mère au moment de la transformation.
4 types de génes majeurs liés aux cancers.
1) Oncogènes : c-RAS, c-MYC.
2) Gèns suppresseurs de tumeur.
3) Gènes régulant l’apoptose.
4) Gènes régulant l’interaction ¢ tumorale - ¢ de l’hôte.
Expliquer le fonctionnement des gènes oncogènes : c-RAS, c-MYC.
Ce sont des gènes induisant un phénotype transformé en promouvant une augmentation de la croissance cellulaire.
On va donc avoir une surexpression ou une version mutée d’un gène normal d’une ¢ saine, appelé proto-oncogène, qui va se développer.
Le proto-oncogène, initialement un gène normal, va être transformer pour devenir un gène transformant, i.e. susceptible de conférer un phénotype cancéreux à une ¢ eucaryote. Souvent, c’est un gène dont la fonction était de stimuler la croissance.
Ce sont des gènes dominants, car besoin d’un seul allèle.
Expliquer le fonctionnement des gènes suppresseurs de tumeurs.
Normalement, ils préviennent la croissance non-contrôlée. Mais, si les deux allèles du gènes sont endommagées, il ne fonctionne plus correctement. Donc, laissent place à une prolifération cellulaire non contrôlée en mourrant.
Deux types :
1) Gouverneur : frein de la prolifération cellulaire.
2) Gardien : senseur des dommages génomiques.
La dysfonction de ces gènes permet la transformation du phénotype de la cellule.
Expliquer le fonctionnement des gènes régulant l’apoptose.
Normalement vont promouvoir la survie cellulaire (protège contre l’apoptose), mais ils vont être surexprimés dans les ¢ tumorales de façon à ce qu’elle ne puissent pas subir d’apoptose (downregulation).
Expliquer le fonctionnement des gènes régulant l’interaction ¢ tumorale-¢ de l’hôte.
Souvent ce sont des gènes qui augmentaient ou inhibaient la reconnaissance des ¢ tumorales par le système immunitiares qui se retrouvent mutés ou altérés dans certains types de cancers.
V ou F : la majorité des mutations proviennent de l’héridité.
FAUX!!
La majorité des mutations sont acquises au courant de la vie (confinées aux cellules touchées initialement). Une petite proportion provient de l’hérédité (présente dans toutes les cellules du corps).
Mutation entraînante (driver mutation) VS mutation passagèe (passenger mutation)
Mutation entrainante :
- Altère la fonction de gènes d’un cancer et promeut directement le développement et la progression de ce cancer.
- Généralement acquise, mais peut être héritée.
- Souvent regroupée et localisée dans les gènes cancéreux.
Mutation passagère :
- Mutation acquise qui n’a aucun impact (effet neutre) et n’affecte pas la comportement cellulaire.
- Répandues à travers le génome.
- Plus nombreuses que les mutations entrainantes suite à l’exposition à un agent carcinogène.
- Elles peuvent créer des variantes génétiques parmi les ¢ cancéreuses au sein d’une tumeur qui est neutre au départ, masi qui pourrait donner un avantage sélectif dans une thérapie.
La mutation “passagère” ne donne pas d’avantage initialement et peut être présente dans une petite population de cellules de la tumeur, mais parfois, cette mutation permet de résister à un agent chimiothérapeutique, fait une sélection positive des cellules ayant cette mutation, se retrouve dans la majorité des cellules tumorales et devient une mutation “entrainante” à ce moment-là.
Mutation ponctuelle.
- Changement d’un nucléotide (susbtitution, insertion ou délétion).
- Peut activer ou inactiver la protéine résultante.
- Si activation : conversion d’un gène proto-oncogène en oncogène suite à la mutation (ex : RAS).
- Si inactivation : réduction ou inactivation de la fonction de la protéine correspondante à un gène suppresseur de tumeur (ex : TP53 = gardien du génome).
Réarrangement génétique.
- Translocation ou inversion chromosomale.
- Certains sont fortement associés au caractère malin du cancer.
- Si surexpression du proto-oncogène : déplacement du gène proto-oncogène de son endroit régulé à un endroit inapproprié (contrôlé par un autre promoteur / activateur plus actif). (Ex : lymphome de Burkitt et Lymphome folliculaire).
- Si fusion de gènes et création de protéines chimériques : on transloque à un autre endroit et on fusionne les gènes pour donner une nouvelle activité (Ex : leucémie myéloïde chronique (LMC)).
Quels trois types de tumeurs sont souvent associés à un réarrangement génique?
1) Tumeurs lymphoïdes : les lymphocytes induisent des bris dans leur ADN durant la maturation de leur immunoglobulines ou de leur TCR (ces bris peuvent mener à une mauvaise réparation et à un réarrangement génique).
2) Néoplasie myéloïde (leucémie myéloïde chronique ou désordre myéloprolifératif) : due à un bris d’ADN inconnu.→ Crée un gène fusion qui a une hyperactivité tyrosine kinase (ex : BCR-ABL).
3) Sarcomes : dû à un bris d’ADN inconnu.→Crée un nouveau facteur de transcription oncogénique.
Délétion
- Perte d’une région spécifique d’un gène qui résulte généralement en la perte d’un gène suppresseur de tumeur.
- Pour que la modification du gène suppresseur de tumeur contribue à la carcinogénèse, les deux allèles doivent être inactivés.→Souvent, un allèle est inactivé par une mutation ponctuelle et l’autre allèle est perdu par délétion.
Amplification génique.
- Amplification d’un gène proto-oncogène, qui le convertit en oncogène par sa surexpression et sa suractivité (la protéine reste la même).
- Cette amplification peut produire plusieurs centaines de copie d’un gène.
Aneuploïdie. Pourquoi serait-ce considéré comme une cause de cancer?
- Nombre anormal de chromosome (qui n’est pas un multiple de 23).
- Commune dans les cancers → surtout dans les carcinomes.
- Due à une erreur dans les contrôles mitotiques.→Mauvaise ségrégation des chromosomes.
- Perçue comme une cause dans le développement des cancers : peut réduire le nombre de chromosome sur
lequel se trouve un gène suppresseur de tumeur (TP53) et augmenter le nombre de chromosome sur lequel se trouve un oncogène (MYC).
Rôle des micro-ARN dans la carcinogénèse.
- Petit ARN à simple brin non codant d’environ 22 nucléotides.
- Régulation négative des gènes (se lie à l’ARNm pour induire sa dégradation ou inhibe la traduction des ARNm).
- Augmentation de l’activité de certains miARN, dont leur cible est un gène suppresseur de tumeur, peut réduire la quantité de protéines suppresseuses de tumeur produites.→appelé oncomIRs.
- Diminution de l’activité ou réduction du nombre de certains miARN, dont leur cible est un oncogène (peut augmenter la quantité de la protéine correspondante)”
Impact de la modification épigénétique sur le cancer.
Épigénétique : Modification de l’ADN réversible et dont on peut hériter, qui se produit sans mutation due à une modification post-traductionnelle des histones et à la méthylation de l’ADN qui affecte l’expression génique (répriment la transcription des gènes lorsqu’elles sont présentes).
- L’ADN des cellules cancéreuses est :
o En général, hypométhylé → L’hypométhylation dans tout le génome est associée à l’instabilité chromosomique.
o Certains promoteurs sont hyperméthylés (les promoteurs qui contrôlent l’expression de gènes suppresseurs de
tumeur).
Les ¢ cancéreuses ont souvent une mutation dans les gènes qui régule l’épigénétique.
Aussi, le contexte épigénétique modifie la réponse d’une ¢ selon un signal (croissance ou différenciation par ex).
8 Hallmarks du cancer.
Chgmnt fndmntx dans physio de la ¢ qui caractérisent une tumeur maligne.
1) Autosuffisance face aux signaux de croissance : Les tumeurs ont la capacité de proliférer sans stimuli externes suite à l’activation d’un oncogène.
2) Insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance : les tumeurs ne répondent pas aux molécules qui inhibent la prolifération des cellules normales (TGF-β et CDKIs).
3) Évitement de l’apoptose : résistance à la mort cellulaire programmée en conséquence à l’inactivation de p53 ou à l’activation de gènes anti-apoptotiques.
4) Potentiel de réplication illimitée (immortalité) : les tumeurs évitent la sénescence et la catastrophe mitotique.
5) Angiogénèse soutenue : les tumeurs induisent une angiogenèse pour assurer leur apport en nutriments et en oxygène.
6) Activation de la capacité d’invasion et de métastase : ces habiletés dépendent de processus intrinsèques à la cellule et sont initiées par des signaux provenant du tissu environnant. C’est un potentiel de métastase et non le fait de se métastaser en tant que tel.
7) Métabolisme cellulaire altéré : reprogrammation du métabolisme énergétique.
8) Évitement du système immunitaire.
TOUS les cancers présentent ces 8 changements fondamentaux.
2 facteurs favorisants (dans le même schéma que les Hallmarks)
1) Instabilité génomique : système de réparation de l’ADN défectueux.
2) Inflammation favorisant la tumeur.
Ils accélèrent l’acquisition des 8 Hallmarks.
Autosuffisance des signaux de croissance du cancer.
L’autosuffisance de la croissance des cellules cancéreuses provient généralement d’un gain de fonction par des mutations qui convertissent des proto-oncogènes en oncogènes. Les oncogènes codent pour des protéines, les oncoprotéines, qui promeuvent la croissance cellulaire et ce, même en l’absence de signaux de croissance normaux.
Étapes normales de la prolifération cellulaire et sur quelles étapes agit le cancer?
- Liaison du facteur de croissance à son récepteur sur la membrane plasmique.
- Activation du récepteur de façon transitoire et limitée, qui va ensuite activer des molécules de signalisation au feuillet interne de la membrane plasmique.
- Transmission du signal au noyau par les messagers seconds ou cascades de signalisation à l’intérieur du cytoplasme.
- Induction et activation de facteurs de régulation nucléaires qui initient et régulent la transcription d’ADN et la biosynthèse de composants cellulaires nécessaires à la division cellulaire (organelles, composantes membranaires, ribosomes).
- Entrée et progression de la cellule dans le cycle cellulaire, résultant en la division.
Les mécanismes qui confèrent aux cellules cancéreuses la capacité de proliférer peuvent être regroupés en fonction de leur rôle dans la cascade de transduction des signaux induits par les facteurs de croissance et dans la régulation du cycle cellulaire. En effet, chacune des étapes énumérées est susceptible d’être corrompue dans les cellules cancéreuses.
Rôle des proto-oncogènes.
- Prolifération ¢ et croissance ¢.
- Codent pour diverses protéines qui ont comme fonction : facteurs de croissance / récepteurs à facteurs de croissance, transducteurs de signaux, facteurs de transcription.
- Lorsque mutés, ces derniers deviennent des oncogènes codant pour des oncoprotéines.
Permettront aux ¢ de développer leur autosuffisance.
Mécanismes d’autosuffisance.
Quelles mutations dans les ¢ cancéreuses sont liées aux facteurs de croissance?
1) Capables de stimulation autocrine (au lieu de paracrine dans une ¢ normale), ce qui leur permet d’avoir des récepteurs pour leurs propres facteurs d’assurer un feedback positif.
2) Capacité de surexprimer le facteur de croissance auquel ils répondent.
3) Interaction avec les ¢ stromales, qui vont ensuite sécréter des facteurs de croissance pour promouvoir la prolifération tumorale.
Bref, en augmentant la prolifération cellulaire, ce type de mutation génique augmente les risques de tomber sur des mutations induites ou sporadiques.
Expliquer l’impact des récepteurs de facteurs de croissance mutés.
Dans les ¢ cancéreuses, plusieurs récepteurs agissent eux-même comme des oncoprotéines ou vont être mutés ou surexprimés, alors que dans une ¢ normale il est impératif d’être activé par la liaison du même facteur de croissance.
Quel nom donne-t-on au stroma quand il est envahit par des ¢ tumorales?
Stroma desmoplasique.
C’est ce qui est devenu dur quand on palpe une masse. C’EST ÇA QU’ON VA PALPER. Aussi dure qu’une pierre; si c’est un peu plus mou ça pourrait être un kyste.
Les tumeurs bénignes ne créent pas de stroma desmoplasique.
Stroma = tissu de soutien. Quand réagit aux ¢ tumorales = desmoplasique
Le stroma est du tissu conjonctif, comme le champ sur lequel repose nos ¢, car sinon ce serait vide. Le stroma desmoplasique est comme si le champ était rempli de bombes.
Est-ce qu’un carcinome in situ va causer un stroma desmoplasique?
NON!!!
Car pas encore traversé la membrane basale, donc ne se rend pas dans le stroma.
Le carcinome envahissant aurait traversé et donc causerait un stroma desmosomique.
Expliquer l’impact des mutations des protéines de transduction des récepteurs aux hormones de croissance sur les ¢ cancéreuses.
- Lorsque les récepteurs aux facteurs de croissance sont stimulés, les mutations entraînent une plus grande transmission au noyau.
- Transduction du signal : Processus qui permet de transformer un type de signal en un autre par la relâche d’un messager, soit une molécule de signalisation.
- 2 molécules de signalisation les plus importantes : RAS et ABL.
RAS.
- Oncogène le plus fréquemment muté dans les tumeurs humaines.
- Membre de la famille des protéines G, qui est lié au GTP (RAS actif) ou GDP (RAS inactif).
- Active la transcription pour assurer la prolifération des ¢.
- Une mutation permettant l’activation d’un des messagers va mimer les effets d’une activation de RAS.
ABL.
- Molécule de transduction du signal.
- Tyrosine kinase non- récepteur.
- Liée avec BCR dans la leucémie myéloïde chronique pour déclencher une activationd e la tyrosine kinase et activer les signaux de RAS pour stimuler la prolifération ¢.
Oncogene addiction.
Tumeur qui est dépendante d’une molécule de signalisation. On peut donc traiter le patient en visant cette molécule de signalisation en particulier (ex : cas expliqué avec BCR-ABL).