Anévrisme - artériopathie viscérale Flashcards

1
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : généralités ?

A

= dilatation localisée et permanente, fusiforme ou sacciforme, avec perte de parallélisme des parois et de diamètre > 2 fois la normale (18-20 mm chez homme ou 14-16 mm chez la femme), le plus souvent sous-rénal (75% des cas) ± iliaque

  • Prévalence : 2 à 5% des hommes > 65 ans, 8% des hommes et 5% des femmes > 75 ans, 12 000 décès/an en Europe
  • Vitesse de croissance non linéaire : 2 à 4 mm/an en moyenne, augmente avec la taille, le tabagisme et chez l’homme
  • Risque de rupture : très faible < 40 mm (0,4%/an), 3%/an > 50 mm, 15%/an > 60 mm, 4 fois plus élevé chez la femme
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2
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : étiologie ?

A
Athérome (90%)
FdR d’AAA : 
- Age > 65 ans 
- Antécédents familiaux
- Sexe masculin ++ (13/1) 
- Pathologie cardiovasculaire associée
- Tabagisme chronique (FdR de survenue et d’expansion)
=> La dyslipidémie et le diabète ne sont pas des facteurs de risque d’anévrysme

Autres

  • Artérite inflammatoire : maladie de Takayashu, Horton, Kawasaki, ou Behçet
  • Anévrisme infectieux (généralement sacciforme) : syphilis, endocardite infectieuse, de contiguïté
  • Maladie congénitale : maladie de Marfan, Ehlers-Danlos, dysplasie fibro-musculaire
  • Post-traumatique ou post-dissection aortique
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3
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : clinique ?

A
  • Asymptomatique dans la grande majorité des cas : dépistage chez le patient à risque (homme > 65 ans,
    tabagisme, HTA, athérosclérose, antécédents familiaux d’anévrisme) ou de découverte fortuite
  • Douleur : sourde, épigastrique ou latéralisée, parfois lombaire => signe de gravité (fait craindre une rupture)
  • Perception ou palpation d’une masse battante abdominale (anévrisme très volumineux, sujet maigre) :
    expansive, épigastrique ou latéralisée à gauche, de volume variable
  • Signe de De Bakey : AAA sous-rénal si on peut placer la main entre le pôle supérieur de l’anévrisme et les côtes
  • Complication : rupture, embolie par thrombose intra-anévrismale, syndrome compressif
  • Syndrome inflammatoire : fièvre, AEG, syndrome inflammatoire biologique
    => Recherche d’autres localisations d’athérome ou d’anévrisme (notamment poplité dans 10-20% des cas)
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4
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : examens complémentaires ?

A

Echo-Doppler abdominale
= Examen clé en urgence, de dépistage et de suivi
- Confirme le diagnostic, précise la taille, les limites et la localisation ou une rupture

Scanner abdominal injecté
= Systématique dans le bilan pré-thérapeutique
- Précise la taille, l’extension (collet supérieur, localisation par rapport à l’artère rénale), recherche de compression d’organe de voisinage, calcifications
=> En urgence en cas d’anévrisme douloureux ou de suspicion de rupture si patient stable

Bilan du terrain

  • Biologie : bilan lipidique complet, glycémie à jeun
  • Echo-Doppler des TSA systématique
  • ECG et ETT systématique ± test d’ischémie coronarienne ± coronarographie si positif
  • Echo-Doppler des MI
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5
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : complications ?

A

Rupture
=> Gravissime : 15% de survie
- Rétropéritonéale (80%) : syndrome abdominal aigu ± choc hémorragique => urgence chirurgicale
- Intra-péritonéale (rare) : décès foudroyant par hémorragie aiguë
- Duodénale : douleurs abdominales, hémorragie digestive basse
- Fistule aorto-cave : shunt vrai massif, insuffisance cardiaque à haut débit

Compression

  • Duodénale : épigastralgie, vomissements postprandiaux
  • Urétérale : colique néphrétique
  • Nerveuse : sciatalgie, radiculalgie
  • Osseuse : érosion vertébrale
  • Veineuse : OMI

Embolie
- Embolie distale sur thrombose intra-anévrismale : ischémie aiguë des MI, oblitération progressive (syndrome de Leriche), embolie de cristaux de cholestérol

Autres
- Infection (rarissime)
=> Thrombus : n’est pas une complication, présent dans tout anévrisme (sauf Marfan/Ehler-Danlos)

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6
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : indication de traitement ?

A

Médical

  • Prise en charge des FdRCV : arrêt du tabac impératif, équilibre du diabète, PEC d’une dyslipidémie…
  • Contrôle de l’HTA
  • Antiagrégant plaquettaire (aspirine ou clopidogrel), statine et IEC systématique

Chirurgical
- Symptomatique : urgence chirurgicale en cas de rupture ou après revascularisation en cas d’embolie
Asymptomatique :
- Diamètre = 40-50 mm : traitement médical, surveillance clinique et échographique
- Diamètre > 50 mm ou & > 1 cm en 1 an : traitement curatif systématique (hors CI)

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7
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : méthode de traitement ?

A

Risque opératoire faible
= Chirurgie conventionnelle : mise à plat et greffe de l’anévrisme par laparotomie et clampage aortique avec suture d’un tube prothétique
- Traitement radical et définitif, mais mortalité élevée (2 à 5%)

Risque opératoire élevé ou risque faible avec anatomie favorable
= Traitement endovasculaire : mise en place d’une endoprothèse par voie artérielle fémorale
- Nécessite ≥ 15 mm entre le collet proximal et les artères rénales

  • Critères de haut risque chirurgical : âge > 80 ans, FEVG < 40%, coronaropathie non revascularisable, RA serré, VEMS < 1,2L, insuffisance respiratoire chronique, insuffisance rénale chronique, abdomen hostile (multi-opéré, hypertension portale…)
  • Contre-indication à tout traitement si espérance de vie < 2 ans
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8
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : complication du traitement ?

A

Complication précoce

  • Hémorragie intra- ou rétropéritonéale => réintervention en urgence
  • IRA fonctionnelle ou embolique
  • Infarctus mésentérique
  • Ischémie/nécrose colique (habituellement entre le 2ème et 5ème jour)
  • Embolie : IDM, AVC, ischémie aiguë des MI
  • Iléus réflexe quasi-systématique pendant 2 à 5 jours

Complication tardive
- Anévrisme anastomotique
- Infection de prothèse : possible antibioprophylaxie lors de toute acte thérapeutique à risque
- Thrombose de prothèse
- Sténose vasculaire anastomotique
- Endoprothèse : risque d’endo-fuite => suivi par angioscanner à 1 mois, 6 mois puis 1/an
=> Surveillance clinique et échographique régulière (1/an) et prolongée

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9
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : suivi si non traité chirurgicalement ?

A

= Surveillance clinique et échographie abdominale :

  • A 5 ans si diamètre < 30 mm
  • A 3 ans si diamètre < 35 mm
  • Tous les ans si diamètre < 40 mm
  • Tous les 6 mois si diamètre > 40 mm
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10
Q

Anévrisme de l’aorte abdominale : dépistage ?

A

= Unique, ciblé et opportuniste chez l’homme avec ≥ 1 FdR : échographie-Doppler abdominal

  • Agé de 65 à 75 ans avec tabagisme chronique actuel ou passé
  • Agé de 50 à 75 ans avec antécédents familiaux d’AAA
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11
Q

Anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale : cause ?

A
  • Athérome (2/3 des cas) : associé à un AAA dans 30% des cas, lésions des branches aortiques dans 15% des cas
  • Post-dissection aortique, post-opératoire (faux anévrisme anastomotique), post-traumatique
  • Inflammatoire : maladie de Takayashu, Horton, Behçet, infection (de greffe ou de contiguïté)
  • Congénitale ou dystrophique (Marfan, Ehlers-Danlos)
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12
Q

Anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale : clinique ?

A
  • Asymptomatique dans la majorité des cas : découverte fortuite sur une RP/TDM ou dans le bilan d’un AAA
  • Thrombo-embolique : cérébral, rénal, artères viscérales
  • Rupture (le plus souvent dans le médiastin, la plèvre ou le rétropéritoine, rarement dans l’œsophage ou les
    bronches) : douleur vive, syndrome hémorragique, choc hémorragique

Douleur :

  • Rupture imminente
  • Modification morphologiques : inflammation, hémorragie, dissection intra-pariétale
  • Erosion osseuse de voisinage

Compression :

  • Arbre trachéo-bronchique : dyspnée
  • Œsophage : dysphagie
  • VCS : syndrome cave supérieur
  • Nerf pneumogastrique ou récurrent gauche : dysphonie
  • Oreillette gauche : AC/FA
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13
Q

Anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale : paraclinique ?

A
  • Bilan morphologique : RP + angioscanner pan-aortique + artériographie médullaire
  • Bilan pré-opératoire : échocardiographie ± coronarographie, écho-doppler des TSA
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14
Q

Anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale : classification ?

A
  • Type I : aorte thoracique descendante en totalité + aorte abdominale haute
  • Type II : aorte thoracique descendante en totalité + aorte abdominale sus-, inter- et sous-rénale
  • Type III : partie basse de l’aorte thoracique descendante + aorte abdominale
  • Type IV : seulement l’aorte abdominale haute
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15
Q

Anévrisme de l’aorte thoraco-abdominale : traitement ?

A

= Opération sous CEC avec protection cérébrale par hypothermie profonde
- Indication opératoire : rupture, diamètre > 55-60 mm, croissance > 1 cm/an, morphologie sacciforme (10%), anévrisme disséquant > 40 mm, anévrisme infectieux, syndrome de Marfan

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16
Q

Anévrisme poplité : cause ?

A
  • Athérosclérose ± maladie anévrismale (= associé à un AAA dans 30% des cas)
  • Cause générale : maladie de Behçet, neurofibromatose, dysplasie fibro-musculaire, endocardite
  • Syndrome de l’artère poplitée piégée
    => Touche quasi-exclusivement les hommes
17
Q

Anévrisme poplité : diagnostic ?

A
  • Asymptomatique : palpation d’une masse battante extensible dans le creux poplité (pouls trop bien perçu)
  • Embolies distales répétées avec destruction à bas bruit du lit d’aval, jusqu’à l’ischémie aiguë distale
  • Thrombose aiguë : urgence absolue, taux élevé d’amputations
  • Autre complication (rare) : compression locale (veine, nerfs), rupture
    => Bilatéral dans > 50% des cas

PC

  • Echographie-Doppler artériel : dépistage avec recherche systématique d’un anévrisme poplité controlatéral
  • Angioscanner ou angio-IRM : recherche d’AAA associé
  • Artériographie des MI
18
Q

Anévrisme poplité : traitement ?

A

Anévrisme symptomatique

  • Ischémie critique : exclusion chirurgicale de l’anévrisme + pontage
  • Thrombose aiguë : revascularisation en urgence par thrombolyse in situ
  • Rupture : chirurgie en urgence

Anévrisme asymptomatique
= Exclusion chirurgicale de l’anévrisme + pontage selon la taille, le thrombus pariétal et le lit d’aval
- Indication : taille ≥ 20 mm, surtout si thrombosé

19
Q

Artériopathie digestive : généralités ?

A

= Oblitération chronique ou aiguë des artères digestives, le plus souvent d’origine athéromateuse

  • Ischémie intestinal chronique : hypoperfusion post-prandiale relative, responsable de douleur d’intensité et de durée proportionnelle au volume et à la composition des aliments ingérés angor mésentérique
  • Ischémie intestinale aiguë : occlusion artérielle aiguë ou bas débit avec ischémie permanente => infarctus mésentérique
20
Q

Artériopathie digestive : angor mésentérique ?

A

= Plus fréquent chez le sujet âgé, prédominance féminine (70% des cas), sur un terrain athéromateux évolué et diffus
- Douleur abdominale post-prandiale = claudication du grêle : douleur intense, à type de crampe, généralement péri-ombilicale, débutant 15-30 minutes après ingestion et disparaissant lentement en 1-2h, au début pour des repas important puis pour ingestion d’un volume d’aliment modeste
- Crainte de s’alimenter
- Risque d’amaigrissement et de dénutrition sévère
- Souffle abdominal : inconstant, peu sensible
=> Recherche d’autres localisations athéromateuses

  • Echo-Doppler : recherche d’une sténose ou d’une occlusion du tronc coeliaque et des artères mésentériques
  • Angioscanner : diagnostic des lésions artérielles, analyse des voies de suppléance et du retentissement digestif

TTT

  • Evolution spontanée défavorable : ischémie aiguë, dénutrition sévère
  • Revascularisation systématique : endovasculaire (angioplastie-recanalisation) ou chirurgicale (pontage)
21
Q

Artériopathie digestive : infarctus mésentérique ?

A

= Occlusion artérielle aiguë par embolie, thrombose ou dissection => urgence absolue
=> A évoquer systématiquement dans tous contexte à risque : sujet > 60 ans, polyvasculaire, cardiopathie emboligène

  • Douleur abdominale : soudaine, intense, à type de crampes, avec examen physique pauvre (sans défense) et état général conservé au début, souvent ombilicale et en FID
  • Hyper-péristaltisme au stade précoce (fréquent) : diarrhées glairo-sanglantes
  • Occlusion intestinale en quelques heures : vomissements
  • Fièvre, état de choc progressif, défaillance multiviscérale
  • Syndrome ischémique aigu mésentérique réversible : douleurs très importantes, sans signes péritonéaux
  • Infarctus intestinal mésentérique constitué : douleurs permanentes importantes, état occlusif puis état de choc
  • Hyperlactatémie : corrélé à la gravité
  • Angioscanner en urgence : diagnostic des lésions artérielles, retentissement digestif

TTT

  • Mesures de réanimation
  • Revascularisation endovasculaire ou chirurgicale (pontage) : en urgence absolue
  • En cas de signes généraux ou péritonéaux : laparotomie ± exérèse des anses nécrotiques
22
Q

Colite ischémique : généralités ?

A

= Pathologie ischémique la plus fréquente du tube digestive : âge moyen = 70 ans, prédominance féminine (2/1)

Vascularisation :
- Colon ascendant et 2/3 droit du colon transverse : artère mésentérique supérieure
- 1/3 gauche du colon transverse, colon descendant et haut rectum : artère mésentérique inférieure
- 2/3 inférieurs du rectum : artère rectale moyenne, branche de l’artère iliaque interne
=> Reliées par des arcades bordantes, avec 2 points faibles : point de Griffiths (arcade de Riolan grêle, voire absente, au niveau de l’angle gauche) et point de Südek (arcade bordante inconstante entre le sigmoïde et le haut rectum)

Généralement multifactorielle :
- Bas débit relatif : état de choc, insuffisance cardiaque, effet physique prolongé…
- Obstruction : thrombose ou embolie mésentérique, thrombose des veines mésentériques, vascularite, chirurgie de l’aorte abdominale…
=> Cause non obstructive dans la majorité des cas
=> Du fait des arcades vasculaires de substitution, un infarctus colique est quasi-impossible

23
Q

Colite ischémique : clinique ?

A
  • Douleur abdominale : d’apparition brutale, à type de crampes, du flanc et de la fosse iliaque gauche ± défense
  • Diarrhée aiguë
  • Rectorragies, généralement modérées sans déglobulisation
  • Signes parfois associé : fièvre, syndrome sub-occlusif
  • Forme gangréneuse (10%) : péritonite, choc septique, rectorragies massives
24
Q

Colite ischémique : paraclinique ?

A

TDM abdominal injecté
= Examen souvent réalisé en 1ère intention : bonne sensibilité, faible spécificité
- Epaississement non spécifique de la paroi colique : image colique « en cible »
- Cinétique de prise de contraste de la paroi colique : selon la viabilité et la sévérité
- Autres signes : pneumatose pariétale, aéromésentérie, aéroportie

Recto-sigmoïdoscopie
= Examen de référence : visualisation directe de la muqueuse + biopsies
- Lésions peu spécifiques : muqueuse congestive, pétéchiales, puis ulcérations longitudinales ou confluentes « à l’emporte pièce », puis hématome avec aspect noirâtre
- Topographie : lésions segmentaires, à limites nettes
=> Risque de perforation colique : éviter une insufflation trop importante

25
Q

Colite ischémique : traitement ?

A
  • Suppression des facteurs favorisants : rétablissement d’une volémie normale…
  • Mise au repos du tube digestif ± alimentation parentérale stricte ou entérale sans résidu
  • Antibiothérapie en cas de forme compliqué
  • Forme gangréneuse => intervention de Hartmann en urgence
26
Q

Syndrome de compression vasculaire : syndrome de Cockett ?

A

= Compression de la veine iliaque gauche par l’artère iliaque droite
- Manifestations : varices, insuffisance veineuse chronique, TVP récidivante du membre
inférieur gauche

27
Q

Syndrome de compression vasculaire : syndrome de la pince aorto-mésentérique ?

A

= « Nutt cracker syndrom » : compression de la veine rénale gauche dans la pince aorto-mésentérique (entre l’aorte et l’artère mésentérique supérieure)

  • Prédominance féminine
  • Manifestations : varices pelviennes (pesanteur pelvienne), hématurie microscopique, dyspareunie profonde
28
Q

Syndrome de compression vasculaire : syndrome du défilé thoraco-brachial ?

A

= Compression des éléments vasculo-nerveux au niveau du passage entre les scalènes antérieur et moyen : plexus brachial ++ (95%), veine, exceptionnellement artère

  • Principalement chez le sportif ou sur malformation anatomique (côte cervicale, anomalie d’insertion du scalène, cal osseux sur fracture de clavicule…)
  • Manifestations : paresthésie, parésie, TVP du membre supérieur, syndrome de Raynaud
  • Manœuvre dynamique : déclenchement des signes cliniques (paresthésie, faiblesse musculaire, œdème veineux, abolition du pouls) lors de la levée du bras à 90°
  • TTT : kinésithérapie si atteinte neurologique ou chirurgie si atteinte artérielle/veineuse