Allergie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le système immunitaire?

A

ensemble de cellules, processus et molécules qui a pour fonction de protéger l’organisme.

distingue le soi du non soi et élimine de l’organisme les molécules et cellules potentiellement dangereuses du non soi.

Première ligne de défense: barrières physiques
–La peau, la cornée et les muqueuses des voies respiratoires, gastro-intestinales et génito-urinaires.
–Certaines de ces barrières comprennent également des fonctions immunitaires actives: présence de cellules immunitaires ou sécrétion de substances antimicrobiennes

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2
Q

Qu’elles sont les deux types de réponse déclenchées par Le passage des antigènes dangereux à travers ses barrières physiques?

A

La réponse immunitaire innée :
–présent dès la naissance
–première ligne de défense. Agit rapidement (dans les heures qui suivent le contact avec l’antigène), mais de manière non-spécifique.
–n’a pas de «mémoire»

La réponse immunitaire acquise :
–absente à la naissance, nécessite un apprentissage.
–agit en 2e ligne (agit plus tardivement, mais de manière plus spécifique)
–plus complexe
–a une «mémoire»

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3
Q

Limite et avantage du système immunitaire innée?

A

Reconnaissent un nombre limité de substances d’identification (antigènes) sur les envahisseurs étrangers.

Ces antigènes sont cependant présents sur de nombreux envahisseurs étrangers (ex: LPS sur les bactéries ou ARN double brin (virus)).

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4
Q

Éléments important du système immunitaire innée?

A

-Présent dès la naissance
-Première ligne de défense (agit rapidement (dans les heures qui suivent le contact avec l’Ag), mais de manière non-spécifique.
-N’a pas de mémoire

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5
Q

Quels sont les acteurs du système immunitaire inée?

A

Cellules:
–Phagocytaires: macrophages, neutrophiles, éosinophiles
–Polynucléaires: neutrophiles, éosinophiles, basophiles et mastocytes
–Lymphoïdes innées:cellules NK

Complément: cascade biochimique qui va engendrer la lyse des cellules étrangères et/ou l’élimination des complexes immuns et des cellules apoptotiques

Cytokines: participent au recrutement et activation des cellulaires immunitaires au site d’infection, contribue au développement de la fièvre et de l’inflammation.

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6
Q

Qu’elles sont les cellules, fonctions et principales cibles du système immunitaire innée?

A
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7
Q

Quand est-ce que le système immunitaire acquis va s’activer?

A

Essentiel lorsque la réponse innée ne suffit pas.

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8
Q

Qu’elles sont les fonctions et acteurs du système immunitaire acquis?

A

Fonctions :
–reconnaître l’antigène étranger (le distinguer d’un antigène du soi)
–générer une réponse immunologique spécifique à l’antigène ou à la –cellule infectée par l’antigène étranger
–développer une mémoire immunologique dans le cas de ré-infections.

Acteurs :
–Cellules T spécifiques à un antigène (qui vont proliférer suivant la présentation d’un antigène)
–Cellule B qui vont se différencier en plasmocyte pour produire des anticorps spécifiques à un antigène

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9
Q

2 étapes clés du système immunitaire acquis?

A

2 étapes clés:
–Développement : cellules T et B vont se développer dans les organes lymphoïdes primaires (moelle osseuse et le thymus)

–Activation : Par la suite, ils vont migrés vers les organes lymphoïdes secondaires (ganglions lymphatique, rate, amygdales, appendice et plaque de Peyer) où ils vont être activés par un antigène du non-soi.

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10
Q

Nomme moi des organes/éléments du corps impliquées dans le système immunitaire acquis?

A
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11
Q

Nomme moi le processus de développement des cellules T?

A

-T cell proviennent des cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse et vont migrer dans thymus pour y devenir matures.
-À la fin de leur maturation, T cells vont exprimer un seul type de récepteur à leur surface, spécifique à un seul type d’Ag: TRC
-Pendant ce développement, il y aura un réarrangement aléatoire des gènes qui codent pour la production du TRC. Ainsi, collectivement les cellules T vont avoir la capacité de reconnaître un nombre presque illimité d‘antigène.
-T cells apprennent à différencier les antigènes du «soi» des antigènes étrangers.
-Les lymphocytes T qui réagissent à l’Ag du soi présenté par les molécules du CMH (ou réagissent fortement aux molécules du soi du CMH quel que soit l’Ag présenté) sont éliminés par apoptose, limitant ainsi la probabilité d’une auto-immunité
-Seuls les lymphocytes T qui peuvent reconnaître l’antigène étranger complexé aux molécules CMH du soi, survivent; ils quittent le thymus pour aller dans la circulation sanguine et les tissus lymphoïdes secondaires (ganglions lymphatique, rate, amygdales, appendice et plaque de Peyer).

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12
Q

Nomme moi le processus d’activation des cellules T?

A

-Lors d’une infection, les cellules T vont être activés par des cellules présentatrices de l’antigène, qui sont des cellules qui vont présenter un peptide dérivé de l’antigène via les complexes d’histocompatibilité (CMH) aux cellules T.
–Antigène intracellulaire: présenté par n’importe quel type de cellules via leur CMH classe I
–Antigène extracellulaire: présenté par les cellules dendritiques, monocyte, macrophages ou lymphocytes B via CMH classe II, suivant la phagocytose.
—Les cellules dendritiques (ou autres cellules présentatrices de l’antigène) vont capturer l’antigène puis se diriger vers les ganglions lymphatiques où elles vont activer les lymphocytes T.

-Les cellules T sont activées lorsqu’elles rencontrent une cellule présentatrice de l’antigène, qui présente un fragment compatible avec leur récepteur TRC. Le peptide présenté par le CMH se lie au TRC de la cellule T ce qui engendre la sécrétion de cytokine par les —-cellule T et stimule la cellules T à se différencier en:
–cellule T cytotoxique (CD8+)
–cellule T auxiliaire (CD4+)
–cellule T régulatrices (CD4+)

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13
Q

Qu’est-ce que des Cellules T auxiliaires (CD4+) ? Nomme moi les 3 types

A

-n’ont pas d’activités cytotoxique ou phagocytaire.
-participent à l’activation et l’amplification réponse immunitaire en sécrétant cytokines.
-peuvent favoriser l’activité bactéricide des macrophages, activer la différenciation des cellules B en plasmocytes et favoriser le recrutement de mastocytes et éosinophiles.
-sont activées par liaison de leur TRC à un peptide présenté par CMH-II (extracellulaire)
-3 types de cellules T auxiliaires, soit Th1, Th2 et Th17 qui vont produire différents types de cytokines. (Th pour helper T cell)

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14
Q

Qu’est-ce que des Cellules T régulateurs (CD4+)?

A

-sécrètent des cytokines qui vont limiter la réponse immunitaire.
-impliquées dans la résolution de la réponse immunitaire lorsque le pathogène est éliminé.
-vont limiter et contrôler les réponses aberrantes du système immunitaire (attaque du soi).

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15
Q

Qu’est-ce que des Cellules T cytotoxiques (CD8+)?

A

-impliquées principalement dans la destruction des cellules infectées par des pathogènes ou les cellules tumorales.
-activées par la liaison de leur récepteur TRC à un peptide présenté par les CMH classe I (intracellulaire).

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16
Q

Comment sont formées les cellules T mémoires et à quoi elles servent?

A

Après l’infection, la majorité des cellules T (CD4+ et CD8+) vont mourir, mais quelques-unes resteront «en vie» qui seront des cellules T mémoires. Les cellules T mémoires seront plus rapides pour répondre à une ré-infection par le même pathogène, puisqu’elles n’auront pas à repasser par l’étape d’activation avant de pouvoir défendre l’organisme.

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17
Q

Peux-tu me faire un tableau du type de cellule T, de la fonction primaire et des substance produites?

A
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18
Q

Comment sont activé les cellules T effectrices et en quoi elles peuvent devenir?

A
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19
Q

Comment se développent les cellules B et anticorps?

A

-Les cellules B proviennent des cellules souches hématopoïétiques de la moelle osseuse. Dans la moelle osseuse, les cellules B vont se développer et, à la fin de leur développement, vont exprimer un seul type d’anticorps à leur surface.
-Pendant ce développement, il y aura un réarrangement aléatoire des gènes qui codent pour la production d’anticorps. Ainsi, collectivement les cellules B vont avoir la capacité de reconnaître un nombre presque illimité d’antigène.
-Les cellules B apprennent à différencier les antigènes du «soi» des antigènes étrangers.
-Les B cells qui expriment des anticorps qui reconnaissent les antigènes du «soi» sont inactivées (anergie) ou détruites (apoptose).
-Les cellules qui ne sont pas éliminées (c’est-à-dire, celles qui reconnaissent l’Ag du non soi) continuent à se développer jusqu’au stade de lymphocytes B matures naïfs et vont quitter la moelle pour se rendre dans les organes lymphoïdes périphériques.

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20
Q

Comment sont activés les cellules B et anticorps?

A

-Lors d’une infection, les cellules B matures vont reconnaître directement l’antigène à l’aide de leur anticorps membranaire (ne nécessite pas de cellules présentatrices de l’antigène).
-Les cellules B matures produisent un seul type d’anticorps membranaire, c’est-à-dire dirigé contre un seul type d’antigène.
-Les lymphocytes B peuvent activer les lymphocytes T en leur présentant des antigènes étrangers, mais leur fonction première est de se développer en plasmocytes qui synthétisent et sécrètent des anticorps.
-Lorsque l’anticorps exprimé à la surface de la B cell se lie à son antigène spécifique, les cellules B vont proliférer et se différencier:
–en plasmocytes (cellules sécrétrices d’anticorps identique à celui qui était exprimé à sa surface) (aidé par Th2)
ou
–en cellules B mémoires
-Les cellules B mémoires ont une longue demi-vie et pourront être mises à profit lors d’une ré-infection. Elles pourront produire plus rapidement des anticorps spécifiques à l’antigène en question.
-Les plasmocytes ont une demi-vie plus courte et meurent lorsque l’infection est terminée. Les plasmocytes peuvent produire une quantité surprenante d’Ac, soit 2000 molécules par seconde.
-Après la première exposition, il existe une période de latence de plusieurs jours avant que les anticorps soient produits.
-Lors de la première infection seul des anticorps de type IgM sont synthétisés par les plasmocytes (réponse immunitaire primaire).
-Lors d’une seconde infection par le même pathogène, les lymphocytes B vont réorganiser leurs gènes d’Ig(commutation isotypique) et se mettre à produire des IgG, IgA ou IgE. Même si l’anticorps change de classe, il sera toujours dirigé contre le même antigène.
-Ainsi, après la première exposition, la réponse est lente et procure initialement une immunité protectrice limitée.

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21
Q

Qu’est-ce que peuvent faire les anticorps produient par les plasmocytes?

A

-favoriser la phagocytose,
-neutraliser les toxines bactériennes,
-attaqués directement l’agent pathogène,
-activer la cascade du complément,
-séquestrer le pathogène pour l’empêcher de se fixer aux cellules,
-aider certaines cellules (ex. NK) à tuer des cellules infectées ou cancéreuses.

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22
Q

Les anticorps sont efficaces et pas efficaces pour quoi?

A

Les anticorps sont surtout efficaces pour contrôler la prolifération virale au tout début de l’infection et ne sont pas très efficaces pour éliminer le virus une fois que l’infection est bien installée. À ce moment, c’est plutôt les cellules T qui sont efficaces.

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23
Q

Nomme moi 5 types d’anticorps produites par les plasmocytes

A

IgG, IgA, IgM, IgE et IgD.

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24
Q

Comment est structuré un anticorps?

A

-Forme en Y
-partie variable (spécifique à l’antigène) et partie constante (une des 5 structures qui déterminent la classe de l’anticorps).
-Sont bivalent, c’est-à-dire qu’il possède 2 site de liaisons à l’antigène
Composé de 4 chaînes polypeptidiques: 2 lourdes (440 aa) et 2 légères (220 aa).
-Les 4 chaînes sont liées ensembles via des ponts disulfures (liaison non-covalentes) et les 2 types de chaînes participent à la formation du site de liaison à l’antigène. Les 2 chaînes lourdes sont identiques et les 2 chaînes légères sont identiques.
-Les chaînes légères et les chaînes lourdes possèdent chacune une partie variable à leur extrémité N-terminale (spécifique à l’antigène) et partie constante à leur extrémité C-terminal (déterminent la classe de l’anticorps).
-Chaque cellules B produit une seule espèce d’Ac (une seule chaîne lourde et une seule chaîne légère). Une cellule B peut modifier la partie constante de son Ac et changer alors de classe (commutation isotypique), mais sa partie variable reste la même.
-Il y a 2 types de chaînes légères : kappa et lambda dont les fonctions sont similaires. Chaque type de chaîne légère peut être associée à n’importe quelle chaîne lourde. La proportion de kappa:lambda est généralement de 2:1 sur les immunoglobulines.
-Il existe également des sous-classes d’Ig. Pour les IgG, il existe 4 sous-classes (IgG1, IgG2, IgG3 et IgG4) en fonction du type de chaîne lourde qui compose l’Ac(γ1, γ2, γ3 ou γ4), pour les IgA, il existe 2 sous-classes (IgA1, IgA2). Les différentes chaînes lourdes donnent une conformation différente à l’Ac.

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25
Parle moi le l'IgM?
-Première Ig produite par les cellules B qui est à la surface de la cellule -Principale Ig sécrétée dans le sang lorsqu’un antigène est rencontré pour la première fois (réponse immunitaire primaire). -L’IgM sécrété à une forme de pentamère regroupant 5 Ac reliés (= 10 sites de liaison à l’antigène) entre eux par une structure appelée «chaîne J» sécrétée les plasmocytes. -Mécanisme: La liaison d’un seul antigène au pentamère va engendrer l’activation du système du complément, pour favoriser la phagocytose ou pour directement tuer l’agent pathogène.
26
Parle moi de l'IgG
-Principale Ig dans le sang, sous forme de monomère -Principale Ig durant la réponse immunitaire secondaire (lorsqu’on rencontre à nouveau l’antigène). Commutation isotypique IgM vers IgG -Principale mécanisme d’action: opsonisation agents pathogènes pour favoriser leur phagocytose par les macrophages et neutrophiles (possèdent des récepteurs spécifiques à la portion constante des IgG). -La seule Ig qui peut passer à travers le placenta. Ce sont les IgG maternels qui confèrent l’immunité chez les NN les premiers mois de vie, avant qu’il puisse en produire lui-même. -ll y a 4 sous-classe d’IgG (1 à 4). Demi-vie dans le plasma: IgG1, IgG2 et IgG4 = 22 jours, IgG3 = 7 jours.
27
Parle moi de l'IgA
-Principale classe d’Ig dans les sécrétions, telles que la salive, le lait maternel, les larmes, les sécrétions pulmonaires et intestinales. -Dans le sang sous forme de monomère. Dans les sécrétions, sous forme de dimères. -Mécanisme: Protège les muqueuses des micro-organismes ou toxines (nez, yeux, poumons, tube digestif) en s’y liant directement ou en les empêchant de se lier à la muqueuse. -2 sous-classes: IgA1 et IgA2
28
Parle moi de l'IgD
-Lorsque la cellules B quitte la moelle osseuse, en plus d’une IgM, elle exprime également une IgD à sa surface dirigé contre le même antigène que l’IgM. -Aide à leur maturation. Fonction mal connue. -Retrouvé en petite concentration dans le sang. Fonction mal connue.
29
Parle moi de l'IgE
-Se lie (portion Fc) à des récepteurs qu’on retrouve principalement à la surface des mastocytes dans les tissus et à la surface des basophiles dans la circulation sanguine. -La liaison d’un antigène à une IgE exprimée à la surface des mastocytes ou basophiles, engendre le relâchement de médiateur (dégranulation) des basophiles et mastocytes, tel que l’histamine. -Ces médiateurs vont engendrer la dilatation des vaisseaux sanguins pour les rendre plus perméable au passage des cellules immunitaires et permettre leur déplacement vers le site d’infection et vont également attirer et activer les éosinophiles au site d’infection. -IgE peuvent également favoriser la phagocytose des parasites par les éosinophiles (opsonisation) -Impliquée dans les allergies
30
Propriétés importantes de chaque immunoglobulines?
31
Pré-analytique et analytique du dosage des Ag au labo?
o Pré-analytique: Très stable. 14 jours à TP, 28 jours réfrigéré. Éviter la lipémie o Analytique: Turbidimétrie ou néphélométrie. Immunodiffusion radiale (IgD)
32
Nomme moi des principales causes de diminution des anticorps (primaire et secondaire)
Primaire -Défaut génétique de synthèse -Généralisée ou spécifique: toutes les Igou seulement un type -la plus commune IgA: Souvent asymptomatique. Patient plus à risque réaction hémolytique transfusionnelle, car ils produisent est anti-IgA. Faux négatif possible pour les tests coeliaque. Secondaire: -À une perte protéiques (syndrome néphrotique, brûlure, entéropathie exsudative) -Défaut de synthèse secondaire à un myélome, lymphome, leucémie -Défaut de synthèse secondaire à la prise de certains médicaments Transitoire chez les NN: IgG(max 3 mois) -Période entre laquelle les IgG maternelles sont éliminés et le NNé n’est pas encore capable de produire des IgG.
33
Principales causes d'augmentation des anticorps?
o Infections chroniques ou récurrentes IgA surtout pour des infections de la peau, des intestins et du système respiratoire IgM infections primaires o Maladies auto-immunes (Arthrite rhumatoïde, sarcoïdose, lupus…) o Maladies hépatiques Cirrhose biliaire primaire: IgM est fortement augmenté Hépatite chronique active: IgG est augmenté et parfois IgM Cirrhose portal: IgA est augmenté et parfois IgG o Gammapathies monoclonales (augmentation monoclonale)
34
Informations générales, filtration et élimination des chaînes légères?
o Les chaînes légères sont produites en excès par rapport aux chaînes lourdes = chaînes légères non-associées à une chaîne lourde = chaîne légères libres o Une petite quantité de chaînes légères libres (0,1% du total des immunoglobulines) est retrouvée dans le plasma. o N’ont pas de fonctions biologiques o Sont librement filtrées par le glomérule et éliminés dans l’urine: --Les chaînes kappa sont sous forme de monomères (23 kDa) et les lambda sous formes de dimères (46 kDa). --Ainsi, les chaînes kappa sont éliminées environ 3 fois plus rapidement que les lambda. --Même si on produit plus de chaînes kappa, la concentration plasmatique des chaînes lambda est plus élevée (élimination plus lente), sauf en insuffisance rénale. ---Kappa: 3,30 à 19,40 mg/L ---Lambda: 5,70 à 26, 30 mg/L
35
Qu'est-ce qui augmente et diminue les chaînes légères?
o Augmentation Synthèse en raison d’une réponse inflammatoire Insuffisance rénale (diminution de l’excrétion) Gammapathie monoclonale o Diminution Immunosuppression
36
Quelles pathologies peuvent être engendrées par des défauts dans la réponse immunologique innée ou acquise ?
-Ces pathologies sont habituellement engendrée par : -Une réponse exagérée du système immunitaire –hypersensibilité -Une réaction inappropriée au «soi» -auto-immunité -Une réponse inefficace –immunodéficience
37
Qu'elles sont les différents types d'hypersensibilité selon Gell et Coombs?
38
Que veut dire le mot allergie?
Réaction d’hypersensibilité immunologique (réponse du système immunitaire excessive ou aberrante) face à une substance (allergène) apparemment inoffensive, qui est inhalée, ingérée, injectée ou en contact avec la peau.
39
Nomme moi des étiologies de l'hypersensibilité de type I
Facteurs génétique: Atopie -Le polymorphisme dans certains gènes apporterait une prédisposition à développer des allergies. Composante héréditaire. -L'atopie est définie comme la prédisposition génétique à former des anticorps IgE en réponse à une exposition à des allergènes. Facteurs environnementaux: -Exposition aux pathogènes -Exposition à la pollution -Exposition aux détergents chimiques
40
Pourquoi y a t-il de plus en plus de personnes avec des réactions allergiques ?
-L’exposition à un jeune âge à des agents pathogènes favorise le développement des cellules T reg. -Le rôle T reg = inhiber la réponse immunitaire, notamment la réponse Th2 qui favorise les allergies. -Dans les pays industrialisés les contacts avec des agents pathogènes sont diminués (moins d’enfants dans une même famille, environnement très propre, l’utilisation d’antibiotiques). -Moins de T reg produits et donc moins d’inhibition de la réponse Th2, ce qui pourrait expliquer l’augmentation des réactions allergiques
41
Qu'elles sont les deux phases de la physiopathologie de l'hypersensibilité de type I?
Sensibilisation et déclenchement
42
Peux-tu me nommer les étapes de la phase de sensibilisation?
Première exposition -Internalisation et dégradation de l’allergène. -Présentation de fragments d’allergène (via CMH II) aux lymphocytes T (activation en Th2). -Sécrétion de cytokines par les T cells et liaison de l’allergène aux Ac de surface des B cells. -Différenciation des lymphocytes B en plasmocytes et sécrétion d’IgE spécifiques à l’allergène. -Liaison de la partie constante des IgE à leur récepteur (Fc epsilon RI) sur les mastocytes (tissus) et basophiles (sang).
43
Peux-tu me nommer les étapes de la phase de déclenchement?
-Entrée de l’allergène dans l’organisme (voie orale, voie respiratoire…) -Liaison de l’allergène aux IgE membranaires (mastocytes, basophiles). -Relâche (dégranulation) et synthèse de médiateurs par les mastocytes.
44
Nomme moi des médiateurs de l'hypersensibilité de type I? Qu'est-ce qu'ils font?
Les médiateurs (histamine, tryptase, prostaglandines, leucotriènes, cytokines, etc) provoquent les symptômes associés aux allergies (vasodilatation et contraction des muscles lisses) Agissent à différents endroits et provoquent les symptômes allergiques: -Vaisseaux sanguins: vasodilatation (érythème; rougeur), augmente la perméabilité des capillaires (enflure) -Nerfs: stimule les nerfs sensitifs: démangeaisons -Glandes: augmente la sécrétion des glandes salivaires et bronchiques -Muscles lisses: contraction des muscles des voies respiratoires: constriction bronchique Engendre le recrutement d’autres cellules immunitaires (éosinophiles): amplification réaction
45
Manifestations cliniques de l'hypersensibilité de type I?
o Dépend de la classe d’allergène (dépend de la porte d’entrée de l’allergène) o Aéroallergène: pollens, acariens, poils d’animaux… --Symptômes: nasaux, oculaires. o Aliments: noix, fruits de mer, légumineuse, oeufs… --Symptômes: cutanés, digestifs, respiratoires, cardiovasculaires. o Médicaments: pénicilline, quinolone, agents de chimiothérapie… --Symptômes: cutanés, pulmonaires, gastro-intestinaux. o Piqûres d’insectes: guêpes, abeilles… --Symptômes: cutanés + respiratoires + cardiovasculaires (systémique).
46
Comment diagnostique l'hypersensibilité de type 1?
Le diagnostic des allergies comprend 3 étapes 1)Identification de l’allergène et du type d’allergie via l’histoire clinique ◦ Est-ce qu’il s’agit d’une réaction allergique? (ex: intolérance au lactose vs allergie au lait) ◦ Quel est ou quels sont les allergènes suspectés ◦ Le type de réaction allergique 2)Démontrer la présence d’IgE spécifiques à l’allergène (patient sensibilisé) par des tests d’allergies 3)Établir une relation symptômes-exposition à l’allergène via histoire clinique ou test de provocation
47
Peux-tu me décrire la première étape de l'hypersensibilité de type I?
1. Identification de l’allergène et du type d’allergie via l’histoire clinique -Très important pour identifier l’allergène potentiel et le type d’allergie -Pour déterminer quels tests d’allergies seront effectués (tests différents selon type suspecté) -Plus l’histoire du patient est claire et détaillée, plus ce sera facile d’identifier l’allergène et le type d’allergie. --Présentation: Quels sont les symptômes du patient? --Temps: à quel moment les symptômes se sont développés par rapport à l’exposition? --Constance: Est-ce que les symptômes se développent à chaque contact avec l’allergène? Saisonnalité et géographie: ---Allergie au pollen d’arbre: printemps ---Allergie au gazon: été ---Allergie à l’herbe à poux: fin de l’été
48
Quels sont les deux tests qui peuvent être faits à l'étape 2 du diagnostique de l'hypersensibilité?
Tests cutanés et tests in vitro
49
Peux-tu me décrire la troisième étape de l'hypersensibilité de type I?
3. Établir une relation entre les symptômes et l’exposition à l’allergène *nécessaire car les tests d’allergie (cutanés ou in vitro) sont importants pour le diagnostic des allergies, mais ne sont pas suffisants pour établir un diagnostic. Il faut établir un lien entre l’exposition à l’allergène et l’apparition des symptômes par un test de provocation ou par l’histoire clinique. Les patients peuvent être sensibilisés (test cutané ou in vitro positif) mais asymptomatiques. Tests de provocation -On expose le patient à l’allergène suspecté et on observe ses symptômes. -Le site de provocation dépend de l’histoire clinique (conjonctive, poumon, sinus, gastro-intestinal…). -On utilise des concentrations croissantes de l’allergène suspecté et un placebo comme contrôle neg. -Pour déterminer si le test est positif ou non, des évaluations subjectives (symptômes rapportés par le patient) et objectives (enflure, rougeur, nombre d’éternuement, FEV…) sont effectuées. -Utilisé en clinique pour confirmer une allergie ou confirmer l’absence d’allergie. Souvent utilisé pour exclure une allergie alimentaire ou une allergie aux médicaments. -Représente un certain danger de choc anaphylactique (supervision médicale). -Méthode de référence: test auquel on compare les autres tests pour établir leur sensibilité et leur spécificité.
50
Peux-tu m'expliquer le test cutané de l'étape 2 du diagnostique de l'hypersensibilité?
Objectif: démontrer la présence d’IgE spécifiques à un allergène donné Test de scarification: l’épiderme est percé par une aiguille (1 mm) à travers une goutte d’extrait d’allergène préalablement déposée sur la peau (avant-bras ou haut du dos). Pour que l’allergène entre en contact avec les mastocytes au niveau du derme qui expriment des IgE spécifiques à l’allergène. Test intradermique: Généralement utilisé lorsqu’une plus grande sensibilité est nécessaire. Injection d’un faible volume de 100 à 1000 fois moins concentré que le test de scarification (avant-bras). -Contrôle positif = histamine -Contrôle négatif = solution saline -Plusieurs allergènes sont testés à la fois (distance de 2 cm entre eux). L’emplacement de chaque allergène doit être identifié -La lecture est effectuée de 15 à 20 min après l’injection ou la scarification. -Un test est considéré positif lorsqu’il y a présence d’un oedème superficiel entouré d’un érythème de dimension supérieure au contrôle positif (> 3 mm). -Démontre la présence d’IgE spécifiques à l’allergène analysé à la surface des mastocytes cutanés = patient sensibilité à l’allergène -Il n’y a pas de corrélation entre la taille de l’oedème et/ou l’érythème et l’intensité des symptômes. -Un résultat positif signifie que le patient est sensibilisé à l’allergène, mais ne veut pas dire qu’il est allergique. Ex: pour les allergies alimentaires, seulement 50% des patients avec résultat positif vont réellement souffrir d’allergie. Nécessite un test de provocation pour confirmer un résultats positif.
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Avantages et limites du test cutané?
Avantages : -Résultat plus rapide -Plus flexible: on peut tester les allergènes moins communs. Faire un extrait «maison» à partir d’un élément apporté par le patient(médicament, aliment). -Peu coûteux -Plus concret pour le patient -Très sensible, mais peu spécifique. VPP en général est de 50%, mais varie beaucoup en fonction de l’allergène et du type d’extrait utilisé. ---Excellente VPN (>95%), à l’exception des aliments. -Aéroallergènes: sensibilité et spécificité > 85% -Aliments: moins bonne performance Limitations: -Doit-être effectué par des professionnels de la santé (peut être long avant d’avoir un RV) -Le patient doit arrêter certains médicaments qui vont diminuer la réponse au test cutanés: -Antihistaminiques quelques jours avant le test (interférence) -Antidépresseurs tricycliques -Glucocorticoïdes topiques -Faux positif chez les patients souffrant de dermographisme (peau qui rougit et gonfle à l'endroit où l'on exerce un léger frottement ou une griffure). -Peau moins réactive en post-anaphylaxie (2 à 4 semaines) -Peut engendrer des réactions systémiques (rare) (c’est pour cette raison que c’est fait par des professionnels) -Extraits d’allergène non-standardisés (variation inter-lots et inter-fournisseurs), surtout aliments. Préparations aqueuses à pH neutre. Moins bien adapté notamment pour certains allergènes liposolubles ou pour certains allergènes qui sont extraits à pH plus acide). Pour les allergies alimentaires, plusieurs allergologues préfères utiliser des aliments frais.
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Quel est l'utilité du test in vitro de l'IgE spécifique?
démontrer la présence d’IgE spécifiques à un allergène donné
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Par qu'elle méthode est fait l'IgE spécifique?
1)Principale méthode (ELISA): -Un extrait d’allergène d’intérêt est lié sur un support solide -Les IgE spécifiques à l’allergène dans le sérum du patient réagissent avec cet allergène -Ajout d’un Ac anti-IgE couplé à un enzyme ou autre marqueur -Ajout du substrat et mesure de l’intensité du signal (fluorescence, chimiluminescence ou autre). -Signal est directement proportionnel à la quantité d’IgE spécifiques -Courbe de calibration = IgE totales -traçable matériel de référence WHO -Bonne concordance entre les résultats positifs et négatifs pour les différents immunoessaies -Moins bonne corrélation entre les résultats numériques pour les différents immunoessaies (différence principalement dû aux extraits utilisés). 2)RAST test -Ancienne technique utilisée pour le dosage des IgE spécifiques -Utilise de la radioactivité comme signal -Moins rapide, sensible et spécifiques que les tests utilisés de nos jours -Le terme «RAST test» est encore utilisé pour désigner le dosage des IgE spécifiques peu importe la méthode. Terme désuet.
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Comment sont utilisés les résultats du test in vitro?
-Considéré positif lorsque la concentration IgE spécifiques est détectable --Auparavant la LOQ était de 0,35 kUI/L --Maintenant la LOQ est de 0,10 kUI/L --Des concentrations entre 0,10 kUI/L et 0,35 kUI/L = une zone grise. -Un résultat positif = patient est sensibilisé à l’allergène, ne veut pas dire qu’il est allergique. --Doit être interprété en fonction du contexte clinique et de l’histoire clinique du patient --On peut retrouver des IgE spécifiques à un allergène chez des gens qui ne sont pas allergiques. ex: 25% de la population générale a des IgE spécifiques à des venins d’insectes et 60% a des IgE spécifiques à des allergènes alimentaires. -La concentration d’IgE spécifiques est habituellement proportionnelle à la probabilité de développer des symptômes allergiques. -Il n’y a pas nécessairement de corrélation entre la quantité d’IgE spécifiques et l’intensité des symptômes allergiques
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Comment interpréter les résultats du test in vitro?
-Certains seuils ont été établis pour évaluer la probabilité de présenter des symptômes allergiques pour certains allergènes alimentaires, chez les enfants seulement. Ceux-ci sont dépendants de l’allergène et de l’âge du patient. -Ces études ont été effectuées avec le Phadia. Comme il n’y a pas une bonne corrélation entre les différentes plateformes, ces seuils s’appliquent seulement aux résultats obtenus avec cette méthode de dosage.
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Qu'elle est la performance du test in vitro?
-Sensibilité et spécificité: dépend de la méthode utilisée et de la qualité des extraits d’allergène utilisé -Sensibilité de 60 à 95% -Spécificité de 30 à 95% -Sensibilité et spécificité (> 90%) pour les pollens de gazon, d’arbres, acariens et allergène de chat -Excellente performance pour la majorité des allergies alimentaires chez les enfants, mais plus problématique avec les venins et les médicaments.
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Qu'elles interférences pour le test in vitro?
-Présence d’IgG spécifiques à l’allergène (retrouvés chez des patients sous protocole de désensibilisation ou chez certains patients allergiques) dans le sérum du patient = résultat faussement abaissé (compétition avec les IgE pour la liaison aux allergènes immobilisés sur le support solide). -Destruction ou masquage de l’épitope lors de la liaison chimique de l’allergène au support solide = résultat faussement abaissé -Sensibilité croisée = difficulté à identifier l’allergène responsable des symptômes allergiques (allergènes moléculaires). -Omalizumab(anti-IgE): peut engendrer une sous-estimation des résultats (diminue également la réactivité aux tests cutanés.)
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Dans qu'elle situation il est préférable d'utiliser le test in vitro?
-Pour les très jeunes enfants (plus convivial). < 12 mois, la peau réagit moins bien aux tests cutanés. -Patients qui ne peuvent cesser leurs médications qui influencent les résultats aux tests cutanés -Patients qui n’ont pas une surface de peau normale assez grande (problème de peau généralisée comme psoriasis ou eczéma) -Patients souffrant de dermographisme ou dermatite généralisée -Patients non coopératifs -Patients à haut risque de réactions anaphylactiques -En post-anaphylaxie, les résultats au tests cutanés peuvent rester négatif (faux-négatifs) sur plusieurs semaines. Les tests in vitro ne sont pas affectés par l’anaphylaxie. -Plus performant que le test cutané pour la détection de certaines allergies alimentaires
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Considérations analytiques du test in vitro?
-Au Québec, > 280 allergènes différents disponibles effectués dans 5 laboratoires désignés (utilisent la même méthode, soit les Immuno CAP de la compagnie ThermoFisher.) -Des codes (nomenclature de la compagnie) sont utilisés pour identifier les allergènes et sont indiqués dans l’annexe M du « Répertoire québécois et système de mesure des procédures de biologie médicale » : nomenclature de la compagnie ThermoFisher (utilisée au Québec) lettre suivi d’un chiffre. La lettre identifie la catégorie d’allergène. Peut être utile cas certain cas ex plume du poulet (E) vs viande de poulet (F) -Il est recommandé d’utiliser ces codes accompagné du nom pour la prescription des analyses (évite de la confusion au niveau de l’enregistrement) -Ces codes sont les codes utilisés dans le SILP pour la saisie des IgEs. -Chaque allergène est spécifique à une espèce en particulier. Difficulté avec certaines prescriptions et enregistrement dans le SIL (réception de demandes en anglais, en français et en latin) -En raison de la difficulté à enregistrer ces demandes, un test a été créé dans le SIL pour pouvoir inscrire en commentaire les demandes d’IgEs problématiques/imprécises et elles sont revues par le biochimiste clinique: 1)Synonymes: Ex: E78: Perruche (Plumes) - Synonyme: Cockatiel *Ajout de l’analyse sur requête 2)Demandes imprécises reçues: Ex: Moisissures = 12 allergènes différents disponibles au Qc *Ajout d’un message au rapport mentionnant de préciser les espèces voulues en se référant au répertoire des analyses du CHUM. Nous conservons les échantillons pendant 2 mois 3)Allergènes non-disponible au Qc: Ex: Haricot noir *Ajout d’une non-conformité mentionnant que l’analyse n’est pas disponible au répertoire du Qc, se référer répertoire analyses du CHUM.
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Qu'elle est l'intérêt de doser des IgE totaux pour le test in vitro? Pourquoi il pourrait être utile?
Utilité limité pour les allergies: -De façon générale, les patients allergiques ont une plus grande concentration sanguine d’IgE comparativement aux personnes non allergiques. Une quantité normale d’IgE totales n’exclut pas la possibilité d’une allergie -Manque de spécificité: une augmentation d’IgE totales dans le sang peut être causée par des infections parasitaires, des désordres immunitaires ou un myélome à IgE -Le dosage des IgE totales n’identifie pas l’allergène en question Est utile pour: -Faire le ratio IgE spécifiques/ IgE total pour augmenter la performance des tests lorsque IgE totales très bas ou très élevée (résultats mitigés). -Identifier candidats potentiels au traitement par l’omalizumab (interférence) et posologie nécessaire.
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Traitements contre l'hyperensibilité de type 1?
o Éviter l’allergène : N’est pas toujours possible o Médicaments: o Immunothérapie
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Nomme des médicaments contre l'hypersensibilité de type 1
Les antihistaminiques -Antihistaminique pour les récepteurs H1 (récepteur H2 pour traiter les problèmes gastro-intestinaux) -Première génération: Traverse la barrière hémato-encéphalique et se lie aux récepteurs de l’histamine-1 central et périphérique. Effet dure 4 à 6 heures. Effets secondaires: sédation, bouche sèche, vertiges (effet anticholinergique). -Deuxième génération: Ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique se lie seulement aux récepteurs périphériques. Effet dure de 12 à 24 heures. Peu d’effets secondaires puisque ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique. -Efficace pour rhinite, conjonctivite, urticaire, mais moins efficace pour bronchoconstriction, et vasodilatation systémique. Les stabilisateurs des mastocytes -Inhibent la libération de médiateurs par les mastocytes. -Utiles pour prévenir une crise, mais pas pour la traiter. Doivent être pris régulièrement, même si la personne ne présente pas de symptômes (goutte, inhalateur, vaporisateur nasal). -Utiliser lorsque les antihistaminiques ne sont pas suffisants. Inhibiteurs de leucotriènes Omalizumab -Anticorps monoclonal humanisé qui se lie à l’IgE (partie Fc) bloquant ainsi les interactions entre les IgE et les récepteurs présents sur les mastocytes et les basophiles. -Pour le traitement de l’asthme allergique persistant modéré ou grave chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans
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Qu'est-ce que fait l'immunothérapie?
-Donner des doses de l’allergène croissante au patient -Administration répétée d’un extrait d’allergène avec des doses croissantes jusqu’à atteindre une dose de maintien (élevée) qui sera administrée régulièrement pendant 3 à 5 ans (selon le protocole). -Induit une tolérance à long terme à l’allergène, ne garantit pas la résolution complète des manifestations allergiques et pour certains patients, il est possible que les manifestations allergiques surgissent de nouveau après un certain temps. -Requiert une supervision par un spécialiste en raison des risques d’anaphylaxie.
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C'est quoi l'admissibilité et le protocole pour l'immunothérapie?
Admissibilité: -patient avec effets secondaire des médicaments. -patients qui prennent plusieurs médicaments pour contrôler leur symptômes. -le patient doit être prêt à s’engager dans ce type de traitement. -patient avec manifestations allergiques non contrôlées par les médicaments et mesure environnementale. Protocoles: -Traitement annuel: au moins une injection par semaine pendant 4 à 6 mois avec dose croissante d’extrait d’allergène. Dose de maintien à chaque mois pendant 3 à 5 ans. -Traitement pré-saisonnier: 4 à 11 injections administrées avant la saison du pollen en question. Répété pendant 3 à 5 ans -Sublingual: le premier comprimé est pris sous supervision de l’allergologue. Ensuite un comprimé par jour à la maison pendant 6 mois. Début de 3 à 4 mois avant la saison allergique et répété à chaque année pour une période d’au moins 3 ans. -Très demandant pour le patient
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C'est quoi le mécanisme pour l'immunothérapie?
-Engendre la diminution de la susceptibilité des mastocytes et des basophiles à la dégranulation malgré l’augmentation du taux d’IgE spécifiques (au début de l’immunothérapie) -Augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui vont sécréter notamment l’IL-10 et TGFß et engendrer: --un rééquilibrage de la balance Th1/Th2 (Th2 favorise la réaction allergique) --diminuent la circulation des cellules effectrices de l’allergie (mastocytes, basophiles, éosinophiles) --favorise la commutation isotypique au niveau des cellules B pour favoriser la production d’IgG4 et IgA spécifiques à l’allergène. -Les IgG4 spécifiques vont interférer avec les IgE spécifiques de différentes façons: --IgG4s peuvent compétitionner avec les IgE pour la liaison aux allergènes --IgG4s peuvent se lier à des récepteurs à la surface des mastocytes et empêchent leur dégranulation. -IgG4 spécifiques seraient en partie responsables de la tolérance induite par l’immunothérapie. --Dosage des IgG4 spécifiques à des allergènes – utile pour le suivi de l’immunothérapie: --Le ratio IgEs/IgG4s mesurés pendant l’immunothérapie pour les allergènes alimentaires, tels que les œufs, le lait et l'arachide, sont associés à la prédiction de la tolérance immunitaire à ces allergènes. --Les IgG4s sont considérées comme un outil de surveillance de l'immunothérapie et un outil pour prédire la rémission(tolérance). --Le test pourrait être utile pour prendre des décisions par rapport à l'espacement ou l'arrêt des doses de maintien pendant l’immunothérapie.
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C'est quoi des allergènes moléculaires?
-Certains allergènes peuvent avoir une composition moléculaire très complexe(pollen, les acariens, les aliments) ou peuvent être composés d’une molécule unique comme les produits chimiques ou les médicaments. --Pour les allergènes complexes, il a été démontré que seulement quelques protéines dans leur composition peuvent engendrer une réaction allergique (c’est-à-dire de favoriser la production d’IgE dirigée contre elle-même). --Un patient qui développe une sensibilité à un allergène plus complexe est sensibilisé à certaines molécules qui composent cet allergène. C’est ce qu’on appelle les allergènes moléculaires.
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Comment est la nomenclaire pour les allergènes moléculaires?
Provient du nom latin: 3 premières lettres du genre, suivi de la première lettre de l’espèce, suivi d’un chiffre qui correspond à l’ordre de la découverte de la molécule. Ex: Ara h 1= Arachis hypogaea 1
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Nomme moi des exemples de famille d'allergènes moléculaires avec leur risque de réaction systémique, caractéristiques et réactivité croisé
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Est-ce vrai que : plus l’allergène est stable, plus il a de risque d’engendrer une réaction allergique sévère (exemple de l’arachide)
Oui
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Qu'est-ce que des allergies croisées?
-Certains allergènes moléculaires présentent une homologie de structure entre différentes espèces. -Ainsi, les IgE spécifiques à un allergène peuvent également reconnaître un autre allergène ayant une structure similaire dans une autre espèce = Réactivité croisée (Exemple classique de l’allergène moléculaire du bouleau Bet v 1) -Ex: patient sensibilisé à Betv 1 (exprime des IgEs à Betv1) --Lors de l’inhalation du pollen de bouleau, les IgE spécifiques à Betv 1 des mastocytes des voies respiratoires vont reconnaître Betv 1 (symptômes nasaux et/ou pulmonaires). --Lors de la consommation de pêches, d’arachides ou de céleri-rave, les IgE spécifiques à Betv 1 à la surface des mastocytes du système digestif vont reconnaître Prup 1, ou Ara h 8, ou Api g 1 qui ont des structures similaires à Betv 1, ce qui va engendrer des symptômes au niveau du système digestif (essentiellement la bouche). --Une personne allergique au bouleau n’est pas nécessairement sensibilisée à Bet v 1. Il n’est pas le seul allergène moléculaire présent dans le bouleau (Bet v 2 à Bet v 8). --Une personne sensibilisée à Bet v 1 n’est pas nécessairement sensibilisée à tous les allergènes homologues. --Une personne sensibilisée ne présente pas nécessairement de symptômes allergiques. Les allergies croisées peuvent être entre les espèces d’une même famille. --Ex: un patient allergique aux crevettes a 75% de chance de développer une allergie à un autre crustacé. --Ex: un patient allergique au saumon a 50% de chance de développer -une allergie à un autre poisson. Ou entre les espèces de famille différente : --ex: un patient allergique au latex a 35% de chance de développer des allergies à certains fruits (kiwi, avocat, banane). --Ex: un patient allergique au pollen de bouleau a 55% de chance de développer des allergies à certains fruits (pêche, pomme, poire)
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Comment est dosé une allergène moléculaire?
Dosage d’IgE spécifiques à un allergène moléculaire: -Même méthode de dosage que les IgE spécifiques. La seule différence est qu’il y a un seul allergène moléculaire (ou lieu d’un extrait d’allergène) fixé au support solide. -Test réflexe. Effectué seulement lorsque l’allergène «parent» est positif. $$$ -Même principe qu’avec les allergènes complets, ce n’est pas parce qu’un patient a des IgE spécifiques à un allergène moléculaire qu’il aura nécessairement des allergies. Révèle seulement que la personne est «sensibilisée» à un allergène en particulier.
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Utilité clinique de doser les allergènes moléculaires?
Utilité clinique: -Aider à déterminer la sévérité des réactions allergiques. -Définir la thérapie (quelle forme allergène éviter et quel type d’extrait utilisés pour l’immunothérapie). -Connaître les réactivités croisées possibles. -Peut également être utile pour augmenter la sensibilité des tests --pour des allergènes qui sont en très faible qté dans les aliments (ex: Gly m 4 est peu présent dans l’extrait de soya). Glycine max
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Physiopathologie de l'anaphylaxie?
-Réaction allergique sévère et rapide (hypersensibilité de type I) -Libération massive et rapide de médiateurs par les mastocytes et basophiles engendrée par la présence d’un allergène chez un individu sensibilité (qui exprime des IgE spécifiques à l’allergène en question) -La tryptase et l’histamine sont les 2 principaux médiateurs responsables des symptômes anaphylactiques. -Les principaux organes touchés lors d’un choc anaphylactique sont le cœur, les vaisseaux sanguins et les poumons. -La mort peut être causée par un arrêt respiratoire ou par un collapsus circulatoire.
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Principaux allergènes et facteurs précipaux de l'anaphylaxie?
Principaux allergènes: -Les principaux allergènes responsables de choc anaphylactique chez les adultes sont les venins d’insectes, la nourriture et les médicaments. Chez les enfant, c’est la nourriture -Piqûre d’insecte: guêpe, abeille -Aliments: noix, arachides, lait et fruits de mer -Médicaments: antibiotiques, produits de radio-contrastes, anesthésiants -Allergène de contact: latex Facteurs précipitants -Exercice -Certains médicaments (salicylates, bêta bloquant, inhibiteur ACE…) -Infection aiguë -Stress psychologique -Abus d’alcool -Exposition simultané à différents allergènes
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Manifestations cliniques de l'anaphylaxie?
-Principaux symptômes: *Environ 15 min après le contact avec l-allergène -Urticaire -Angioedème (visage, mains, bouche, yeux, pieds) -Difficultés respiratoires -Nausée, vomissement, diarrhée -Hypotension, perte de conscience
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Principaux traitements contre l'anaphylaxie?
-Intubation (parfois) -Anti-histaminique -Bêta-agoniste inhalés pour la bronchoconstriction -Épinéphrine -Doit être administrée immédiatement -Se lie aux récepteurs adrénergiques; alpha1, alpha2, bêta1, bêta2, bêta3 pour contrer principalement l’hypovolémie (vasodilatation), la détresse respiratoire (bronchoconstriction) et l’arrêt cardiaque.
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Diagnostique de l'anaphylaxie?
*Le diagnostic est essentiellement basé sur la présentation clinique et l’histoire du patient --Il n’y a pas de test pour diagnostiquer l’anaphylaxie en temps réel à l’urgence --Symptômes cliniques = pas spécifiques et anaphylaxie peut-être confondue avec d’autres maladies *Tests de laboratoire sur des prélèvements obtenus tôt après le choc sont utiles pour: --Confirmer le diagnostic (exclure les autres pathologies) après coup --Confirmer la cause du décès *Test de laboratoire: dosage des principaux médiateurs de l’anaphylaxie, soit la tryptase et l’histamine
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Nomme moi 2 molécules qui pourraient être utilisés pour déterminer si la personne a une anaphylaxie?
Tryptase Histamine
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Qu'est-ce que la tryptase? Dosage, physiopathologie, manifestations cliniques?
Sérine protéase. Principalement retrouvé dans les mastocytes et les basophiles. 2 formes importantes: monomères α et β (inactive; sécrétés de façon constitutive) tétramère β (active; sécrétés lors de la dégranulation des mastocytes et des basophiles). Augmentation de sa concentration sérique entre 15 min et 3 heures (pic 30 à 60 min) après le début des symptômes de l’anaphylaxie. Prélèvement idéal: 1 à 2 heures après le début des symptômes. Dosage sérique: test immunologique (ELISA) qui mesure la tryptase totale (forme active et inactive). La tryptase totale peut-être élevée dans d’autres conditions que l’anaphylaxie (ex mastocytose) Pour augmenter spécificité, évaluation de cinétique sur un prélèvement effectué avant et après apparition des symptômes lorsque possible Surtout utilisée pour évaluer la mastocytose (cutané ou systémique): concentration de base ≈ concentration symptômes = mastocytose concentration de base << concentration symptômes = anaphylaxie – Petite parenthèse sur la Mastocytose: caractérisées par une prolifération des mastocytes et une infiltration de la peau et/ou d'autres organes. Causée majoritairement par une mutation génétique. Physiopathologie résulte principalement de la libération des médiateurs des mastocytes. Une infiltration importante d'un organe peut également entraîner le dysfonctionnement de cet organe. Manifestation cliniques: atteinte cutanée prurigineuse, douleur épigastriques, arthralgies, douleur osseuses. Dépend de l’organe infiltré. Complication: risque de choc anaphylactique. La libération de médiateurs peut être déclenchée par le toucher physique, l'effort, l'alcool, les AINS, les opiacés, les piqûres d'insectes ou les aliments.
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Qu'est-ce que l'histamine? Limite? Prélèvement? Alternative?
Amine retrouvée dans les mastocytes et basophiles. Augmentation de sa concentration sérique très tôt (pic 5 à 10 min) après le début des symptômes de l’anaphylaxie. Retour à la normale en 15 à 30 min. Prélèvement sérique idéal < 30 min après le début des symptômes. Limitation à cause de sa cinétique trop rapide et des conditions de prélèvement. Dans l’urine, l’histamine et ses métabolites demeurent élevés jusqu’à 24 heures. Alternative au dosage sérique: dosage de l’histamine et ses métabolites (N-méthyl histamine) dans l’urine de 24 heures.
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Limitations des tests de laboratoire pour doser l'anaphylaxie?
-Une concentration normale de tryptase ou d’histamine n’exclut pas un choc anaphylactique. -La tryptase et l’histamine peuvent être élevées dans d’autres conditions que l’anaphylaxie telle que dans la mastocytose systémique. -Consommation d’aliments riches en histamine (certains poissons, chocolat, vin rouge, aubergine, tomates, épinards...) = faux positif. -Production d’histamine par certaines bactéries = faux positif. Prélèvement en temps opportun. -Méthode de dosage peu répandue. -La tryptase est plus spécifique que l’histamine pour la confirmation d’un choc anaphylactique.
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Qu'est-ce que la dermatite de contact? Acteurs? Mécanismes?Manifestations cliniques/pathologies?
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Parle moi des symptômes cutanés de la dermatite de contacte?
-Éruption cutanée prurigineuse très érythémateuse, souvent accompagnée d'un gonflement et d'un œdème évoluant vers des vésicules et des bulles. -Les lésions ont souvent un aspect et/ou une distribution qui suggère une exposition spécifique, comme un érythème circonférentiel (sous une montre ou une ceinture). -Le site de contact est l'endroit où l'allergène entre en contact avec la peau, très souvent les mains, car elles touchent de nombreuses substances.
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Exemples d'allergènes qui peuvent engendrer une dermatite de contact?
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Est-ce que l'herbe à poux et l'herbe a puce sont la même chose?
Ne pas confondre herbe à poux (Type I) et herbe à la puce (Type IV). Herbe à poux (type I): pollen (fin été début automne), rhinite allergique, conjonctivite, asthme allergique. Apparition des symptômes < 30 min Herbe à la puce (type IV): sève (plante vivace), dermatite de contacte, 50 –75% des gens sont sensibilisé. Apparition des symptômes 24 à 48 h
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Traitements de la dermatite de contact?
-Éviter l’allergène : N’est pas toujours possible -Soin de support : compresses fraîche, pansements -Corticostéroïdes:topique, mais parfois orale (dans les cas plus graves)
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Parle de la physiopathologie de la dermatite de contact
Phase de sensibilisation (10 à 14 jours) -Internalisation et dégradation de l’allergène. -Présentation de fragments d’allergèneaux cellules T. -Activation et différenciation des lymphocytes T naïfsenlymphocytes T sensibilisés à l’allergène. -Les lymphocytes T sensibilisés atteignent le site exposé à l’allergène. Phase de déclenchement (2e exposition) -Internalisation et dégradation de l’allergène. -Présentation de fragments d’allergèneaux lymphocytes T sensibilisés -Sécrétion de cytokines par les lymphocytes T, responsables de la réaction inflammatoire (activation des macrophages) entraîne inflammation de la peau accompagnée de gonflement, démangeaison et douleur. -Les symptômes apparaissent de 12 à 48 h après la ré-exposition
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Comment diagnostiquer la dermatite de contact? Comment aussi interpréter les résultats et limites des tests?
Diagnostique : 1)L’histoire clinique: Est-ce qu’il s’agit d’une réaction allergique (certaines infections peuventengendrer des symptômes cutanés similaires). Quel est ou quels sont les allergènes suspectés. Le type de réaction allergique (ex du latex qui peut être de type I ou de type IV). Une substance contient plusieurs allergènes qui peuvent engendrer des réactions allergiques différentes. 2)Test cutané (pour identifier l’allergène responsable) --Test intra-dermique (lecture tardive) ---Généralement utilisé lorsqu’un plus grande sensibilité est nécessaire Injection d’un faible volume de préparation d’allergène peu concentré --Patch test ---Une préparation de l’allergène est déposée dans des cupules, qui sont ensuite mises en contact avec la peau et recouvert d’un ruban adhésif. ---Laissé en place pendant au moins 48 h avant d’effectuer la lecture Interprétation des résultats -Résultat positif quand les symptômes (cutanés) du patient sont reproduits par le test. Se comparer à une échelle internationale. --Démontre la présence de lymphocytes T sensibilisé à l’allergène. -Lecture à 96 h (48h après avoir retiré l’allergène) est plus spécifiques qu’à 48h; l’irritation (non-allergique) ne sera plus apparente 48h après le retrait de l’élément irritant -Lecture à 96 h est plus sensible qu’à 48h; 30% des résultats négatifs à 48h deviennent positifs à 96 h Limites du test -Difficile à interpréter (irritation causée par le produit ou réaction allergique?) -FN: corticostéroïdes et inhibiteur de la calcineurine (pas d’influence par anti-histaminiques.) -Les préparations d’allergènes standardisées n’existent pas pour tous les types d’allergènes. Tests «maison» non-standardisés. -Longueur du test. Lecture à 48 heures, 96 heures…