Affections De L'Uvée Antérieure Flashcards

1
Q

Quelle est le coloration habituelle de l’iris
A. Chez le chien?
B. Chez le chat?

A

A. Coloration habituelle de l’iris chez le chien: varie du marron au bleau selon les individus, et elle est la même sur les deux yeux. Il existe souvent une bande centrale plus claire que les cercles externe (portion ciliaire) et interne (portion pupillaire) qui l’entourent et qui apparaissent plus pigmentés.

B. Coloration habituelle de l’iris chez le chat: coloraiton plus uniforme, qui varie du bleu-vert au jaune

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2
Q
Hétérochromie irienne 
A. Définir
B. Manifestation clinique 
C. Étiologie 
D. Épidémiologie 
E. De quoi peut-elle s’accompagner et chez  quels individus en particulier?
A

A. Hétérochromie irienne: différence de coloration entre les deux iris

B. Manifestation clinique: existance d’une zone plus claire, blanc-bleuté, qui siège sur une partie de la face antérieure de l’iris (hétérochromie partielle) ou sur toute la surface (hétérochromie totale = iris bleu)

C. Étiologie: conséquence d’une hypopigmentation irienne

D. Épidémiologie

  • Colley bleu, berger Shetland, Danois arlequin, Dalmatien
  • peut accompagner l’albinisme ou le subalbinisme chez le Husky et le Malamute
  • possible association à un strabisme congénital chez le chat Siamois

E. Peut s’accompagner de surdité chez le chat blanc et les chiens à robe merle

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3
Q

Nommer l’anomalie congénitale rare: abscence presque totale de l’iris, qui est réduit à un simple rudiment de stroma à sa racine, le plus souvent bilatéral

A

Aniridie

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4
Q

A. Nommer l’anomalie congénitale rare: défaut de développement d’un secteur de l’iris
B. Étiopathogénie
C. Manifestation clinique

A

A. Colombe

B. Fermeture incomplète du bourgeon embryonnaire de l’iris

C. Fissure dans l’iris qui est plus large près du bord pupillaire et diminue vers la portion ciliaire. Elle se trouve normalement à 6h (pupille en «trou de serrure»)

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5
Q
Persistance de la membrane pupillaire 
A. Qu’est-ce que la membrane pupillaire?  
B. Manifestation clinique 
C. Étiologie 
D. Conséquences
E. Diagnostic différentiel
A

A. Membrane pupillaire: chez l’embryon la face antérieure du cristallin est recouverte par un feuillet mésodermique, la membrane pupillaire. Cette tunique vascularisée qui nourrit le cristallin en croissance dégénère en fin de gestation pour disparaître complètement vers l’âge de 4 à 6 semaines. Mais dans certains cas pathologiques elle persiste.

B. Manifestation clinique: reliquats membranaires sous forme de filaments partant de la collerette irienne et dont l’extension est variable

  • extrémité libre et flottante dans l’HA
  • attache à un autre point de la collerette irienne, réalisant parfois un pont au dessus de l’ouverture pupillaires
  • attache sur le cirstallin, s’accompagne alors d’une cataracte capsulaire antérieure qui est habituellement stationnaire
  • attache sur l’endothélium cornéen, s’accompagne d’une opacité définitive (altérations de la cornée)

C. Étiologie: Origine hériditaire seulement démontrée chez le Basenji

D. Conséquences: possibles répercussions visuelles lors d’attache cristallinienne ou cornéenne. Dans les autres cas, elle n’a pas de conséquence fonctionnelle et elle n’affecte pas les mouvements de la pupille

E. Diagnostic différentiel: synéchies antérieures

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6
Q
Kystes de l’iris
A. À partir que de quelle strucutre se forment-ils? 
B. Manifestation clinique 
C. Épidémiologie 
D. Conséquences 
E. Prise en charge
A

A. Formation à partir de l’épithélium pigmentaire postérieur

B. Manifestation clinique: petites formations arrondies et pigmentées qui siègent sur le bord pupillaire (plutôt chez le Fe) et/ou qui flottent dans la chambre antérieure (plutôt chez le Ca)

C. Épidémiologie

  • plus communs chez le Ca
  • adultes d’âge vairé
  • prédisposition raciale: labrador, golden retriever, berger allemand

D. Conséquences: n’ont pas habituellement de conséquence fonctionnelle, sauf s’ils sont nombreux et/ou volumineux, auquel cas ils peuvent obstruer la pupille et diminuer la vision ou gêner l’écoulement de l’humeur aqueuse en chambre antérieure et entraîner une augmentation de la PIO

E. Prise en chage: exérèse chirurgicale dans les cas ou les kystes entraînent des conséquences fonctionnelles

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7
Q
Uvéites antérieures
A. Définir l’uvérite 
B. Établir l’importance de cette affection
C. Quel est le mode de classification en clinique? Établir cette classification
D. Manifestations cliniques 
E. Évolution de la crise d’uvéite 
F. Stigmates de la crise d’uvéites 
G. Étiologie 
H. Démarche diagnostique 
I. Prise en charge
A

A. Uvéite: inflammation de la tunique vasculaire (tunique uvéale) de l’oeil

B. L’uvéite est une affection grave qui peut entraîner des lésions oculaires irréversibles et responsables d’une perte de vision

C. Classification en clinique selon la localisation

  • uvéite antérieure: inflammation de l’iris et du corps ciliaire (iridocyclite)
  • uvéite postérieure: inflammation de la choroïde (choroïdite)
  • panuvéite: inflammation de toute la tunique uvéale (iridocyclochoroïdite)

D. Manifestations cliniques

  • signes locaux: hyperhémie et exsudation durant la crise, lésions cicatricielles post-inflammatoires lors de phase aigue
  • uni- ou bi-latérale

E. Évolution de la crise d’uvéite

  • Phase de début: douleur oculaire (se traduisant par du larmoiement, photophobie et blépharospasme) résultant du spasme du msucle ciliaire déclenché par l’inflammation, injection ciliaire (rougeur conjonctivale marquée juste en arrière du limbe), myosis avec une pupille qui réagit lentement à la lumire, couleur plus terne de l’iris, +/- vasodilatation des fins vaisseaux à la surface de l’iris, chambre antérieure trouble (HA s’enrichit de protéines plasmatiques sous l’effet de l’exsudation qui s’opère depuis les vaisseaux iriens)
  • phase d’état: diminution de la PIO (inflammation des procès ciliaires), amplification de l’exsudation dans la chambre antérierue caractérisée par précipités rétro-cornéens ou un hypopion ou un hyphéma, éventuellement oedème cornéen (lésions inflammatoires de l’endothélium - endothélite), néovascularisation cornéenne profonde (vaisseaux rectilignes, parallèles, peu divisés, localisés à la périphérie de la cornée)

F. Stigmates de la crise d’uvéite: séquelles sur l’iris et/ou tissus voisins

  • iris: synéchies postéireures ou antérieures, atrophie menant à la polycorie, pigmentation
  • cristallin: dépot de pigments iriens sur la cristalloïde antérieure (points marron), cataracte, sub-luxation ou luxation par rupture des fibres zonulaires
  • cornée: oedème chronqiue, néovascularisation chronique
  • globe oculaire: glaucome si l’uvéite entraîne une fermeture de l’angle irido-cornéen, ou au contraire phtisie du globe oculaire

G. Étiologie

  • trumatisme oculaire (contusion, blessure perforante)
  • infectieux: PIF, FeLV, FIV , adénovirus de la maladie de Rubarth, infections bactériennes à germes spécifiques (tuberculose, leptospirose) ou non-spécifiques (truamatisme péntérant, infection à distance ex. Métritre)
  • paraistaire: toxopasmose, leishmaniose
  • auto-immuniaire: uvéite phako-antigénique

H. Démarche diagnostique

  • suspicion clinique: injection ciliaire, myosis, trouble de l’HA puis hypopion, oedème cornéen, diminution de la PIO
  • diagnostic différentiel: éliminer les causes d’«oeil rouge» (conjonctivite, kératite, glaucome)
  • recherche étiologique, en tenant compte des conditions d’apparition, des symptômes conjointes et de l’existance d’éléments d’orientation clinique
  • la confirmation peut nécessiter des examens complémetnaires: sérologie et/ou PCR (toxoplasmose, leishmaniose, PIV, FIV, FeLV)

I. Prise en charge

  • traitement anti-inflammatoire (2 semaines minimum pour une uvéite aigue, plusieurs semaines à plusieurs mois pour une uvéite chronique): collyre ou pommade ophtalmique dexaméthasone 0,1% (ex. Maxidex), injection sous-conjonctivale acétate de méthylprednisolone 3-10 mg ou acétonide de triamcinolone 4-6 mg, +/-corticothérapie par voie générale
  • traitement cycloplégique et mydriatique: adminsitraiton locale de substances parasympatholytiques sulfate d’atropine 1% collyre (ex. Chibro-atropine 1%) 3-5 fois le premier jour puis 1 fois/jour ou tropicamide 0,5% collyre
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8
Q

Définir
A. Précipités rétro-cornéens
B. Hypopion
C. Hyphéma

A

A. Précipités rétro-cornéens: aspect de poitnillés ou de petits flocons déposés sur l’endothélium de la cornée

B. Hypopion: accumulation d’un coagulum fibrineux dans la chambre antérieure

C. Hyphéma: épanchement sanguin dans la chambre antérieure

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9
Q

A. Définir synéchies de manière générale
B. Définir synéchies antérieures
C. Définir synéchies postéireures

A

A. Synéchies: adhérences post-inflammatoires de l’iris

B. Synéchies antérieures: adhérences entre l’iris et la face postérieure de la cornée

C. Synéchies postérieures: adhérences entre l’iris et ke cristallin

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10
Q

L’uvéite est la première cause de ________ chez le ____.

A

L’uvéite est la première cause de glaucome chez le chat

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11
Q

Uvéites d’origine infectieuse
A. Comment se manifeste l’uvéite lors de PIF?
B. Comment se manifeste l’uvéite lors de FeLV
C. Comment se manifeste l’uvéite lors de FIV?
D. L’adénovirus de la maladie de Rubarth peut être responsable d’uvéites chez quelle espèce?

A

A. PIF: uvéite isolée ou associée à une autre forme de la maladie (ex. Épanchement abdominal, encéphalite…)

B. FeLV: uvéite chronique et parfois bilatérale

C. FIV: uvéite d’intensité modérée, d’évolution aigue, chronique ou récidivante

D. Adénovirus de la maladie de Rubarth: chez le Ca

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12
Q

Uvéites d’origine parasitaire
A. Comment se traduit l’uvéite lors de toxoplasmose, et chez quelles espèces?
B. Dans quelles conditions peut-on retrouvée une uvéite causée par la leishmaniose?

A

A. Toxoplasmose: chez le Fe et Ca, uvéite antérieure ou postéireure, aigue ou chronique et généralement peu exsudative

B. Leishmaniose: en région endémique, dans ces régions c’est une cause fréquente d’uvéite ou de kérato-uvéite

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13
Q

Uvéite d’origine auto-immune
A. Nommer cette uvéite
B. De quoi l’uvéite peut-elle être accompagnée? Chez quelle espèce et de quelle manière?

A

A. Uvéite phako-antigénique

B. Cataracte chez le Ca: résulte de la libération d’antigènes cristalliniens dans la chambre antérieure, on observe des cataractes d’évolution rapide (ex. Cataracte diabétique) ou très évoluées (cataracte hypermûre)

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14
Q

Résumer des principales causes d’uvéites chez le chat et le chien
A. Infections virales

A

A. Infections virales

  • PIF
  • FeLV
  • FIV
  • Herpes virus félin (HVF-1)

B. Infections bactériennes

  • Bartonella sp.
  • Mycobacterium sp.

C. Infections parasitaires

  • Toxoplasma gondii
  • Larve de Cuterebra
  • Dirofilaria immitis
  • Leishmania infantum

D. Infections mycosiques: toute mycose systémique (en Europe principalement Cryptococcus neoformans)

E. Causes néoplasiques

  • Complexe sarcome félin
  • tumeur primitive de l’uvée
  • métastase uvéale

F. Médiation immune

  • induite par le cristallin: Phako-antigénqiue
  • idiopathique

G. Causes exogènes

  • traumatisme oculaire (contusion, trauma pénétrant)
  • chirurgie intraoculaire (trauma chirurgical, complication septique)
  • kératite ulcéreuse bactérienne
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15
Q

Diagnostic différentiel de l’uvéite
A. Les critères différentiels ne sont pas toujours évidents, pourquoi?
B. Comment peut-on différencier le glaucome?

A

A. L’uvéite peut exister dans un contexte inflammatoire élargi et être associée à une kératite ou à un glaucome

B. Glaucome: mydriase, odème cornéen

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16
Q

Les uvéites dites _____________ sont courantes en médecine vétérinaire.

A

Les uvéites idiopathiques sont courantes en médecine vétérinaire.

17
Q

Prise en charge de l’uvéite par thérapeutique cycloplégique et mydriatique
A. Quel est le but?
B. Quels sont les effets seconaires du sulfate d’atropine 1%?
C. Quelle est la contre-indication du sulfate d’atropine 1%?
D. Le tropicamide 0.5% sera préféré chez quelle espèce et pourquoi?

A

A. But: dilater la pupille (mydriase) pour réduire les risques de synéchies, et relâcher le muscle cicliaire (composante de la douleur associée à l’uvéite)

B. Effets secondaires du sulfate d’atropine 1%

  • hypersalivation paradoxale, surtout chez Fe
  • augmentation de la PIO
  • diminution de la sécrétion lacrymale

C. Contre-indication du sulfate d’atropine 1%: uvéite compliquée de glaucome

D. Tropicamide 0,5%: préféré chez le Fe car moinsd e risques de salivation paradoxale (rencontré avec le sulfate d’atropine 1%)

18
Q
Tumeurs de l’uvée antérieure
A. De quelle nature peuvent-elles être? 
B. Localisation
C. Méthode diagnostique 
D. Examens complémentaires
A

A. Tumeurs primitives ou métastatiques

B. Localistion: à l’iris et/ou aux corps ciliaire

C. Diagnostic: clinique, basé sur

  • les modifications de couleur et de forme de l’iris, l’apparition d’une néoformation en arrière de l’iris et qui déborde dans l’ouverture pupillaire
  • l’existance d’uen tumeur à distance ou d’antécédents

D. Examens complémentaires
-suspicion de tumeur intraoculaire: échographie oculaire ou cytologie de l’HA

19
Q

Tumeurs de l’uvée antérieure
A. Quels sont les principales tumeurs primitives?
B. Quelle est la forme métastatique la plus fréquente? Chez quelle espèce?

A

A. Principales tumeurs primitives

  • mélanomes de l’iris
  • adénocarcinomes de l’iris
  • adénocarcinomes des corps ciliaires

B. Forme métastatique la plus fréquente: lymphosarcome uvéal

20
Q

Tumeurs de l’uvée antérieure: tumeur de l’iris
A. Manifestation clinique
B. Quelle et la forme particulière chez le Fe et sa manifestation clinique?

A

A. Manifestation clinique

  • excroissance sectorielle prigmentée ou amélanique (rouge-rosée)
  • peut s’accompagner de signes d’uvéite ou de glaucome

B. Forme particulière chez le Fe: mélanome de l’iris, un mélanome diffus qui se caractérise par une pigmentation progressive de la face antérieure de l’iris dont la surface apparait irrégulière. Il y a éventuels symptômes de glaucome si l’angle irido-cornéen est envahi.

21
Q

Tumeurs de l’uvée antérieure
A. Que doit-on faire lors de tumeur primitive et pourquoi?
B. Prise en charge
C. De quoi dépend l’indication d’une intervention dans les cas de tumeurs primitives de l’uvée avec extension à distance et les cas de tumeurs de l’uvée secondaires à un cancer généralisé?

A

A. Bilan d’extension pour préciser le pronostic

B. Prise en charge: exclusivement chirurgicale

  • tumeurs de petite taille: résection sectorielle de l’iris et du corps ciliaire (iridocyclectomie) ou traitement au laser diode
  • tumeurs de taille importante ou compliquées de glaucome: énucléation

C. L’indication d’une intervention dans ces cas dépend du pronostic général

22
Q

Prise en charge des tumeurs de l’uvée antérieure de petites tailles
A. Résection sectorielle (iridocyclectomie): il s’agit d’une chirurgie difficle, présentant quels risques?
B. Traitement au laser diode: quel est le but?

A

A. Risques de l’iridocyclectomie: séquelles importantes tel cataracte et uvéite

B. But du traitement au laser diode: vaporiser la tumeur grâce à l’énergie libérée par le laser dans le tissu pigmenté