A1M2Chap2 (II) - Chap 12 - Les transformations des structures sociales Flashcards
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
1) Société de castes
Def Évolution de la structure sociale
Def. Stratification sociale
Évolution de la structure sociale = Évolution des groupes sociaux qui composent société.
Stratification sociale= fait de classer la population selon une échelle de différenciation qui va permettre de définir une position sociale (ex: prestige, revenu, patrimoine).
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
2) Société d’ordres
Georges Duby, Les trois ordres ou l’imaginaire du féodalisme (1978)
Ordre supérieur
Ordre subordonnée au clergé
Ordre résiduel
Exemple de mobilité sociale entre les ordres
Georges Duby, Les trois ordres ou l’imaginaire du féodalisme (1978)
Ordre supérieur: Ordre au service de Dieu donc le + pur. → Clergé
Ordre subordonné au clergé: Conservé l’État par les armes. 人 ont la noblesse d’épées, ils peuvent défendre le peuple→ La Noblesse
Ordre résiduel: Ordre qui nourri le peuple , même les ordres supérieurs→ Tiers-État
La division du travail rend complémentaire chaque ordre.
La mobilité sociale existe entre les ordres.
Ex:
1 membre du Tiers-Etat ou de la Noblesse: peut se faire ordonner
1 membre du Tiers-Etat peut se faire anoblir par le roi
1 membre de la Noblesse peut perdre ses titres
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
2) Société d’ordres
Fernand Braudel et Ernest Labrousse, Histoire économique et sociale de la France, 1979
Mobilité sociale car: Faible/Relativement figée
* Perte/achat de titres/Anobli
* Abolition des privilèges = 1789
* Montée de la bourgeoisie => remise en cause de l’ordre => Mène à la RI
=> + Judicieux de raisonner en société de classes
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
2) Société d’ordres
Ralf Dahrendorf, Classes et conflits de classe dans la société industrielle, 1972
Ordres -> classes (termes de l’Antiquité).
Smith et Ricardo analysent classe travailleurs manuels (laborieuse), les propriétaires fonciers et les capitalistes.
Marx « classe » connoté. Société d’ordre (ancienneté)->société de classes.
RF, indépendance américaine, 1848, remise en cause de l’ordre établit. Société organisée via ordre historique : l’homme l’a faite. Inégalités visibles.
19ème : dvpmt salariat.
Classes : nouveaux riches (entrepreneurs) nouveaux pauvres (ouvriers). Mobilité sociale mais faible. Conscience d’appartenance mais pas de lutte.
Ordres : endogamie (mariage de même classe),
Classes : homogamie.
Au 19ème siècle, classes centrée sur deux groupes : prolétaires et propriétaires.
Michel Aglietta et Anton Brander, Les métamorphoses de la société salariale, 1984
Société salariale: 1851 autant de salariés que de non salariés.
1851: 48,3%
1954: 87,3%
Hausse, puis recul car création d’auto entrepreneur. Société en strates, vision pyramidale (influence anglo-saxonne). Mobilité sociale acquise car échelons faits pour être grimpés/descendus. Accent sur concurrence et compétences.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
B-L’analyse théorique des classes sociales
1-Karl Marx
Marx, Le capital, 1867
Def. Classe sociale selon Marx
Ex de contradictions du système capitaliste
Conception réaliste des classes, observation de la réalité.
Mise en lumière par le sociologue de l’existence de classes. Ouvriers marqués par la misère.
Vision antagonique : classes en conflit.
Définition classe : même place rapport de prod, intérêts antagonistes, conscience de classe. Ex paysans = sac de pommes de terre.
Système capitaliste contradictoire : superstructure au service des bourgeois/capitalistes (maintient domination), accumulation tendancielle illimitée du capital, baisse des salaires.
Contradictions -> crises de surproduction -> lutte finale -> socialisme.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
B-L’analyse théorique des classes sociales
2-Max Weber
Max Weber, Economie et société, 1922
Classes sociales selon Weber
Def Ordre éco
Def Ordre social
Def Ordre pol.
3 idéaux-types du pouvoir / de domination
Intérêt pour la stratification sociale, approche nominaliste (créer les classe en les nommant). Approche individualiste ≠ approche holiste (Marx).
Classes sociales = effet des strates sociales définissables par 3 ordres:
- ordre économique: individus même situation (accès aux biens, conditions de vie), classées par détention de capital ou services proposés (ouvriers, libéraux). Lutte si objectifs, conscience des intérêts, écarts importants (motivation).
- ordre social: obtention d’un prestige. Existence social reconnue. Mobilisation des ressources. Prestige grâce à la profession, aux relations, lieu de résidence. Pratique de l’endogamie. Relations interpersonnelles fortes.
- ordre politique (partis): permettent aux classes d’accroitre leur pouvoir social, les intérêts matériels ou le prestige des statuts. Compétition pour le contrôle de l’Etat.
3 types de dominations: charismatique, traditionnelle, légale-rationnelle.
Un groupe peut dominer les 3 ordres.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
B-L’analyse théorique des classes sociales
3-Pierre Bourdieu
Inspiré par Marx et Weber. Classes définies par la détention de capitaux: économique, culturel, social, symbolique. Positions sociales via approche nominaliste.
Dominants: cadres, professeurs, patrons.
Peuple: agriculteurs, ouvriers.
Moyens: instituteurs, médecins, employés. Sous classes dans les classes.
Influence wébérienne. Mise en place de stratégies-> accroître le pouvoir. Partage d’ un habitus de classe (=manière de sentir, se comporter incorporés de manière plus ou moins consciente et est issu de la socialisation) = moyen de distinction.
Classes dominantes = goût du luxe (cheval, ski nautique, chasse).
Classes dominantes culturelles: ascétisme aristocratique (=mépris de la consommation ostentatoire: piano, jouer aux échecs, boire du whisky, faire de la marche en montagne.
Classe populaire: choix du nécessaire (jouer au football, belote, accordéon).
Classe moyenne dominante culturelle: bonne volonté culturelle sans les codes pour y parvenir imitation de la classe dominante culturelle (confondent opéra et opérette, préfèrent lesmusées d’art de vie).
Classes moyenne économique laissée de côté (bois du mousseux, joue à la pétanque). Clivages présents lors du vote.
Classe moyenne économique + agriculteurs à droite. Distinctions et imitations. Espaces non figés classes en lutte pour le classement. Mobilisation des capitaux pour maintenir ou renverser l’ordre.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
B-L’analyse théorique des classes sociales
4-William Lloyd Warner (1898-1970)
Yankee city (cinq volumes, 1941-1959)
Structure en fonction de Strates, (vision empirique) – au sociologue et à des indices de classement (revenu, profession, quartier, habitation).
Yankee City => De upper-upper class à lower_lower class
! Lower-upper > upper-lower !
Style de vie mélangé aux classes = approche stratifiée. Critique: informateurs pris dans la classe moyenne = vision démesurée.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
B-L’analyse théorique des classes sociales
4-William Lloyd Warner
David, Gardner et Gardner, Old city, 1941
Système de castes et classes entremêlées.
Endogamie + séparation. Classes dans les castes.
étude menée à Old City
Ils ont montré les classes (métiers) à l’intérieur de chaque castes (noirs / blancs)
Pour la même profession, un blanc sera de la classe inférieure et les noirs seront de la classe inférieure aussi mais plus bas.
La classe moyenne des Noirs correspond à la classe inférieur des blancs.
Ex : Un chauffeur de taxi noir = un ouvrier à bas revenu blanc
La classe supérieure des Noirs correspond au bas de la classe moyenne des blancs.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
C-Les CSP/PCS
1-Principes de construction et analyse
Dates de créations des classifications des CSP et des PCS.
But des PCS ?
Critères de classement des PCS ?
Critères de classement des SECS ?
Approche stratifiée. 1ères analyses en 1841 par la SGF (ancêtre de l’INSEE).
1954: CSP, 1982: PCS.
But des PCS: obtenir homogénéité sociale car individus avec conditions de vie, comportements, statut professionnel similaires.
PSC classent par 5 critères: statut juridique, secteur d’activité, niveau de qualification, place hiérarchique, métier.
Nomenclature remise en cause, dépassée car évolution des professions.
Nouvelle en cours: SECS: selon revenu,sécurité emploi, possibles insertions professionnelle.
PCS qu’en France
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
C-Les CSP/PCS
1-Principes de construction et analyse
Louis Chauvel, «Le retour des Classes sociales», 2001
Critères PCS proches des critères de classes.
PCS/CSP on voit l’évolution des groupes dans le temps + évolution des pratiques sociales.
Schéma des PCS - Classement via style de vie:
1 Pyramide (de haut en bas, Cadres, prof intermédiaire, employés et ouvriers)
+ 2 ovales indépendants (Agriculteurs + Chefs d’entreprise)
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
C-Les CSP/PCS
2-L’évolution de la structure sociale par CSP
Pourcentage des diplômés du supérieur long, des ouvriers qualifiés et des ouvriers non qualifiés dans la population entre 1982 et 2013.
Diplômés supérieur long:
1982: 6,1%.
2014: 21,4%.
Ouvriers qualifiés:
1982: 15,1%.
2013: 14,2%.
Ouvriers non qualifiés:
1982: 14,2%.
2013: 7%.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
A-Le monde rural
1-La transformation de la société rurale au XIXe siècle
Cf.
Georges Duby, ouvrage collectif : Histoire de la France rurale ,1976.
Remise en cause du “sac de pomme de terre pour qualifier les paysans”
Christophe Charle, Histoire sociale de la France au XIXème siècle, 1991
Georges Duby, ouvrage collectif: Histoire de la France rurale ,1976.
Christophe Charle, Histoire sociale de la France au XIXème siècle, 1991
19ème siècle: primauté agricole. 1918: 40% d’agriculteurs (RU 16%).
K. Marx: sac de pomme de terre.
Duby: paysans poids pol important (idéal de la 3ème Rep). Grands proprios terriens avec nbx paysans mais hommes pol veulent diminuer exploitations. Agriculture ¼ de la pdto.
Opposition ville (tombeau: vice)/campagne (idéale)
Charle: individualistes mais fort poids pol (ils sont pour Napoléon III et la IIIème République) . Ce serait le 1er lobby du pays, d’où la création 1er lobby du pays.
1881: ministère de l’agriculture.
1911: pop rurale 56% de la pop
1880: 100000
1911: 150000
Charle: Main d’œuvre rare ->rachat de terres facile -> salaires à la hause
Homogénéisation modes de vie + renforcement statuts sociaux
1850: dvpmt chemin de fer (désenclavement campagnes)
1881: loi jules ferry: école obligatoire.
Paysan ->citoyen français. Ecole = transmission des valeurs de 3ème Rep (droits/devoirs).
Charle: 1863: ¼ hab ne parlent pas français (oil et oc).
Ecole: fr obligatoire = intégration linguistique et sociale.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
A-Le monde rural
2-L’apogée de l’exploitation familiale (première moitié du XXe siècle)
Def. Théorie ruraliste
Monde rural = agriculteurs. Dépeuplement campagnes.
Villages vides: villes pleines.
Allemagne: début modernisation.
France: pauvres, retissant à l’emprunt
(Modernistes: question de formation, paysan ignorant, incapable d’appliquer les techniques).
Théorie ruraliste: agriculture: système spécifique de production, maintient exploitation familiale bénéfique. Place importante jusqu’à la 2GM.
Politique: pays récupérés par droite et paysans socialistes. Droite (prône que des exploitations opposées à la lutte des classes. Garder petites/moyennes exploitations pour éviter lutte des classes): paysans = force sociale opposée au socialisme.
Socialistes (sans y parvenir): mise en avant des conditions modestes, pauvreté, exploitation mais pas entendus car paysans proprios donc exploitation familiale. Campagnes restent à droite.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
A-Le monde rural
3- La fin des paysans ? (depuis les années 1950)
Mécanisation, exode rural en continue
Intégration à l’économie de marché mondiale
Homogénéisation des modes de vie
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
Cf.
Ouvrage collectif, 2015
François Dubet « Comment nommer les classes populaires », 1997
Olivier Schwartz, la notion de classes populaires, 1997
Def. Classes populaires
Ouvrage collectif, 2015, Sociologie des classes populaires contemporaines
Notion classe ouvrière hégémonique fin XIXème.
Ouvriers = symbole milieu populaire.
1970: notion classe populaire émerge-> montrer style de vie particulier. Classe ouvrière en déclin + hausse employés peu qualifiés. Élargissement classe populaire aux employés peu qualifiés.
François Dubet «Comment nommer les classes populaires», 1997
Olivier Schwartz, la notion de classes populaires, 1997
Classes populaires= groupes subalternes culturels, symboliques avec destin social limité (influence wébérienne), à distance des groupes dominants (séparation styles de vie).
Comment a évolué la composition de ce groupe? Comment ont-ils évolué en termes de classe pour soit? Ont-ils encore un style de vie spécifique?
Trois périodes: l’émergence, l’apogée, depuis 1970 on aurait un déclin.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
1-Première révolution industrielle et création d’un nouveau groupe social : les ouvriers
Gérard Noiriel, les ouvriers dans la société française, 1986
Deux phases. 1800-1850: groupe diversifié (premières usines). Artisanat important= freine prolétarisation en France (décalée / RU).
Tournant les années 80-90 développement grandes industrie–> ouvrierisation.
Une concentration ouvrière liée à la RI
Les usines développent les villes qui deviennent des pôles urbains.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
1-Première révolution industrielle et création d’un nouveau groupe social : les ouvriers
J-P Rioux, La révolution industrielle, 1971
RI ++. Pays industrialisés:
1800 7%
1900:25 % pop mondiale en agglo de + 5000hab.
Concentration pop ouvrière = main d’œuvre. 30 ans (1850-1880)
Pop Londres x2 et Berlin x10 (pb encombrants, ordures) + ouvriers poussés en périphérie.
Les conditions de vie des ouvriers sont très difficiles
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
1-Première révolution industrielle et création d’un nouveau groupe social : les ouvriers
- Axe wébérien
J. Brasseul:
1890 1906 1832 1789-1800 1791 1844 1er mai 1891 1864 1884 1890 1895 1895-1914 - Nombre de syndiqués
1890: ¼ de la pop pauvre, 1/3 NYC. Conditions usines, mines difficiles, aucune sécurité = accidents.
1906: catastrophe mine Courrière 1200 morts.
France: 12 à 14h travail/jour. Travail enfant (1/2 main d’œuvre textile au RU). Quartiers populaires: logements insalubres, violence, prostitution, épidémies.
1832: choléra 20000 morts Paris.
1789-1800: lois antis grèves + syndicats (Combination Acts au RU)
1791: Loi le Chapelier: interdits syndicats et grèves
1844 = Grève d’une mine à Saint-Étienne, 12 mineurs fusillés par l’armée.
1er mai 1891: 9 tués à Fourmies (tués)
1864: droit de grève autorisé
1884: loi Waldeck Rousseau: syndicats autorisés
1890: bourse du travail
1895: création de la CGT
1895-1914: 180000 grèves en France
Syndiqués: 10% en France, 39% au RU.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
1-Première révolution industrielle et création d’un nouveau groupe social : les ouvriers
Selon Paul Bairoch
1833
1834
1854
1897 1905 1908 1911 1841 1898 1906 1919
1ère moitié XIX: réformes sociales par des gens éclairés
2ème moitié XIXème: réformes grâce au mouvement socialistes -> meilleures conditions de vie
1833: Factory Act(lim travail enfant: -9 ans interdit, 12h pour les 14-18).
1834: lois sur les pauvres (création workhouse)
1854: création semaine anglaise avec week-end
1897: lois accidents travail
1905: lois indemnités chômeur
1908: retraite
1911: système assurance
France:
1841: Loi Guizot (travail -8 ans interdit).
1898: lois accidents travail
1906: création ministère du travail + dimanche chômé
1919: Journée de 8h
Allemagne: système d’assurance grâce à Bismarck, hausse de la production car meilleur niveau de vie
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Henri Mendras
Années 30-50
1936
Ouvriers = Groupe social le + important:
1954:34% de la pop active
1975: 38% de la pop active
Années 30-50: hausse mobilité sociale mais ++ de combats syndicaux ++ grèves.
1936: grève puis accords Matignon: hausse des salaires, semaine de congés payée (temps libre réservé à l’aristocratie avant).
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Gérard Noiriel
Classe ouvrière autour d’un groupe central: métallos, mineurs, cheminots ≠ milieu rural: femmes, immigrés, - qualifiés. CGT propose une identité ouvrière: bal, fête, journal.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Richard Hoggart, La culture du pauvre, 1957
Paradigme «Nous contre eux»
Ville de Leeds: modes de stabilité propres aux quartiers: manière de parler, habits, fêtes, solidarité.
80% de réussite au bac, les 20% d’échec = honte.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Pierre Bourdieu, la distinction, 1979
Sens pratique: choix du nécessaire. Hétérogénéité du groupe.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
J. Lockwood, L’ouvrier de l’abondance, 1868-1869
Ouvriers = travailleurs manuels obéissant à un patron.
crise du monde ouvrier déjà numériquement à cause de:
-désindustrialisation: baisse des ouvriers de type industriels
-l’importance du poids des ouvriers qualifiés augmente
-apparition des robots
-fermeture des bastions
Années 70: terme classe populaire car les emplois d’employés se développent.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires (Notion pb)
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Stéphane Beaud et Michel Pialoux, retour sur la condition ouvrière, 1999
Démocratisation, massification de l’école = accès au diplôme. Modification du rapport ouvrier/ destin.
Un des tournants a été l’objectif 80% d’une génération doit avoir le bac, mis en place par Chevènement en 1985. Les 20% restant sont stigmatisés.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Jean Labbens, Sociologie de la pauvreté. Le tiers et le quart monde 1978
Def. Chômage de longue durée
Il parle de ghettoïsation. Ces populations vivent dans la misère, la pauvreté, et le chômage. Il y a une véritable exclusion.
A partir des 1980’s, le quart et le tiers-monde (= pays qui ne sont ni du bloc soviétique, ni du bloc occidental = pays en développement/sous-développés).
Le quart monde = * 人 qui sont exclus à l’intérieur du pays,
* qui sont en situation de pauvreté sur le sol français,
* sans logements/vivent dans logements transitoires mais durablement
⇒ Quart-monde n’est pas une classe sociale car la situation n’est vécue que comme transitoire même si ça dure.
Chômage de longue durée = Chômage qui dure + 1 an
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Yannick Lemel, Les classes sociales, 2004
Ouvriers = «under classe»: mode de vie particulier, habitués à l’assistance (assurance maladie, chômage)
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Dominique Schnapper, L’épreuve du chômage (1981)
Dans les 1970-1980’s, elle analyse les caractéristiques des 人 qui subissent l’épreuve du chômage - 3 critères communs.
+ Def. Insiders/Outsiders
Dans les 1970-1980’s, elle analyse les caractéristiques des 人 qui subissent l’épreuve du chômage.
- l’absence de participation au rythme collectif → 人 n’ont pas le rythme semaine week-end / 8h – 18h → Isolement du reste de la sociétés
- Privation des repaires spatiaux → 人 qui travaille prend le métro / la voiture et a un certain trajet, il va à la banque – 人 va à l’ANPE et au jardin public car gratuit
- Remise en question de l’identité personnelle et sociale → La profession donne une identité → Perte de cette identité → le chômeur n’est plus fier de lui + sentiment de ne plus être une personne qui participent à la vie sociale.
Insiders: travailleurs intégrés
Outsiders: précaires, chômage durable
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Robert Castel, La métamorphose de la question sociale: une chronique du salariat, 1995
Def. Désaffiliation sociale + Description du processus d’isolement relationnel progressif
Terme de désaffiliation sociale: le travail n’intègre lus (sauf si CDI). L’Etat providence recul = exclus de partout.
La désaffiliation sociale = processus qui mène progressivement de la situation d’intégration à celle d’exclusion. Car c’est la zone dans laquelle les individus cumulent absence de participation à toute activité productive et isolement relationnel progressif (sauf si le milieu est fort).
→ Ainsi le chômeur n’est ni intégré dans les instances de socialisation traditionnelles, ni affilié dans le milieu du travail, puis peu à peu, il se désaffilie de son milieu amical puis de sa famille.
II. L’évolution des groupes sociaux depuis la Révolution industrielle
B- Les classes populaires
2-La structuration de la classe ouvrière au XXe siècle
Serge Paugam,
L’exclusion: l’état des savoirs (1996)
La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvreté (1991)
Def. Disqualification sociale + Description du processus
Au début: Refus des aides, car période temporaire
Puis après longue période: acceptation de la condition de chômeurs mais honte de vivre des aides sociales.
Puis après une plus longue période, il accepte qu’il est un assisté et ne cherche plus à en sortir.
Le 人 devient «disqualifié» = 人 qui a accepté son statut et qu’il fait avec.
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
Def. Classe dominante ?
Classe dominante = classe avec pouvoir économique, politique, social.
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
1-De nouvelles élites se créent au XIXe siècle
Thomas Piketty, Le capital du XXIème siècle, 2013
1800-1910: 10% des + riches possèdent 80% des richesses (90% des richesses en 1910).
1% des + riches possèdent 50% des richesses (60% en 1910).
Paris: grandes fortunes
La Grande noblesse : ?
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
1-De nouvelles élites se créent au XIXe siècle
Christophe Charle, histoire sociale de la France au XIXème siècle, 1991
Pouvoir réduit cependant milieu XIXème: moitié des censitaires, 1/3 députés, proprios rentiers). Statut à préserve donc mode de vie ostentatoire (mode de vie mondain: chasse, fête, double résidence, château). Transformations de biens immobiliers en actions. Pantouflage = place au conseil d’administration sans y aller
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
1-De nouvelles élites se créent au XIXe siècle
Adeline Daumard, Les fortunes françaises au XIXème siècle, 1973
Def. Noblesse
Noblesse = proprios rentiers. Patrimoine moyen: 3 millions de francs.
Nobles de province: ?
- La bonne: les chefs d’entreprise, les médecins, les architectes, les hauts fonctionnaires, les hommes de lois
- La moyenne: les commerçants, les enseignants, les fonctionnaires, les cadres, les journalistes, les petits rentiers
- La petite: les artisans, les boutiquiers, les employés.
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
1-De nouvelles élites se créent au XIXe siècle
Christophe Charle,
Déclin car nobles isolés en campagne + domaine non entretenus. Aucune prise en compte des évolutions. Perte d’influence sociale. Hausse de la bourgeoisie.
La bourgeoisie: ?
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
1-De nouvelles élites se créent au XIXe siècle
Jacques Brasseul, ,2013
Groupe dominant avant la RF, seul a avoir eu le pouvoir éco (au XVIIIème) avant le politique. Grandes fortunescommerciales, industrielles, bancaires (Laffitte, Schneider).
Bourgeois = 15% de la pop parisienne. Contrairement aux aristocrates, ils travaillent.
L’école leur offre un pouvoir culturel (création de grandes écoles afin de former des dirigeants: Mines, Polytechnique). Stratégies d’héritage de mariage, d’alliances. Bourgeois possèdent un hôtel à Paris, accumulent des objets ostentatoires, cohésion familiale (tombeaux, mariages, baptêmes).
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
2-Une fragilisation puis une recomposition
Théorie Générale, Keynes
1910-1970: réduction des inégalités car redistribution.
1980: tournant libéral, hausses inégalités «trop d’impôt tue l’impôt».
Dans la Théorie Générale, Keynes: euthanasie des rentiers.
Baisse des inégalités de fortune. 1988: impôt sur le revenu afin de compenser le RMI.
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
2-Une fragilisation puis une recomposition
Olivier Godechot, Working rich. Salaires, bonus et appropriation du profit dans l’industrie financière, 2007
Inégalités des salaires. Dans la finance: bonus, primes (traders, patrons, cac 40) Hiérarchie = exploitations entre salariés.
Employés du front office: hold up (chantage) donc bonus, actif spécifique.
C-La bourgeoisie et les classes dominantes
2-Une fragilisation puis une recomposition
Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie, 2007
1970: moyennisation mais société de classe. Bourgeoisie avec pratique de classe dominante: vie mondaine, gala, cocktails, rallyes, golf, clubs fermés, parrainage (cooptation), quartier spécifique (construction Haussmanniennes).
Pas de grands intellectuels mais chez les antiquaires, ventes aux enchères, objets d’art. Enfants concurrencés quant aux écoles alors école de commerce aux USA.
D- Les classes moyennes
Serge Bosc, Sociologie des classes moyennes, 2008
Évolution de la définition de la classe moyenne: Aristote ? Bourdieu ? Mendras ? Maurin ?
Aristote: classe ayant une douce aisance, ni riche ni pauvre. XIXème on oppose la classe moyenne à la classe dominante (=grands fortunes). Société vue comme stratifiée avec mobilité possible.
Bourdieu: classe moyenne = classe dominée: intellectuels, agriculteurs, artisans.
Mendras: classe moyenne = ceux qui s’y reconnaissent. 2/4 français.
Maurin: classe moyenne = en termes de déciles: au dessus des 40% les + pauvres et sous les 20% les plus riches.
D- Les classes moyennes
2-Du XIXe aux années 1930, une petite bourgeoisie indépendante
Serge Bosc, 2008
1800-1850: classe moyenne: perspectives de promotions sociale. Classe moyenne associée à la bourgeoisie. XIXème dvpmt des clerks: employés de bureau + professions libérales
1850-1860: classe moyenne associée à la petite bourgeoisie (artisans commerçants, médecins+libéraux+médecins).
1860-1900: montée des cols blancs (cadres). Classe moyenne assimilée aux employés non manuels.
1907: employés = 13% de la pop active allemande
Aux USA: + de 12 millions en 1940 en France, 1911: 11% de la pop active.
D- Les classes moyennes
2-Du XIXe aux années 1930, une petite bourgeoisie indépendante
- Marx et Engel
- Fayol, 1916
- Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835
Pour Marx et Engel
Disparition de cette classe car tertiarisation
Fayol, 1916: il parle de technicisation et séparation des fonctions.
On va multiplier les postes d’encadrement et de bureau + dvptm école = instituteurs.
Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835
Grâce à l’égalisation des conditions on assiste à une moyennisation. Classe moyenne repliée sur la sphère privée.
D- Les classes moyennes
2-Du XIXe aux années 1930, une petite bourgeoisie indépendante
Gustave Schmoller, Was verstehen wir unter dem Mittelstande, 1897
Plusieurs types de classes moyennes.
- Les hautes classes moyennes
- Les basses classes moyennes
- Les anciennes classes moyennes sont composées d’agriculteurs, d’artisans, commerçants
- Les nouvelles classes moyennes sont composées d’employés de l’état et des sociétés anonymes.
D- Les classes moyennes
2-Du XIXe aux années 1930, une petite bourgeoisie indépendante
Maurice Halbwachs, la classe ouvrière et les niveaux de vie, 1912
Les caractéristiques des classes moyennes, 1939
Leur structure de consommation est proche de celle des Bourgeois: dépenses dans le logement, les vêtements. Centrée sur les activités humaines (=finance) ≠ ouvriers (=manuel). Classe moyenne se développe: rôle moteur économie.
D- Les classes moyennes
2-Du XIXe aux années 1930, une petite bourgeoisie indépendante
Charles Wright Mills, Les cols blancs. Essai sur les classes moyennes américaines, 1951
Strats: manager, cadre, employé.
Il faut définir les classes au sens Weber et Warner.
2-Les classes moyennes pendant les Trente glorieuses
Henri Mendras
Baisse des producteurs indépendants. On développe l’enseignement secondaire.
Moyennisation sociale car les cadres imposent leurs modes de vie Agriculteurs/commerçants appelé à disparaitre.
On adopte une vision de la société en forme de toupie: l’élite et les pauvres sont minoritaires tandis que la classe moyenne grossit. Cette toupie s’oppose au modèle de la pyramide.
Le barbecue, le port du jean, tout le monde accède à tout.
2-Les classes moyennes pendant les Trente glorieuses
D. Bell, the coming of post-industrial society; a venture in social forecasting, 1973
Essor classe moyenne car dvpmt des knowledge workers: activité repose sur la connaissance.
2-Les classes moyennes pendant les Trente glorieuses
Aglietta et Brender, les métamorphoses de la société salariale, 1984
La technicité des emplois est de plus en plus poussée. Les différenciations principale se fait à l’intérieur du salariat.
2-Les classes moyennes pendant les Trente glorieuses
Robert Castel, les métamorphoses de la question sociale, 1995
L’Etat providence se développe et protège les employés. Les niveaux de vie s’améliorent.
3-Depuis les années 1980, une fragilisation
a) Fragilisation des classes populaires
Louis Chauvel, les classes moyennes à la dérive, 2006
1980: déclin progressif (discret mais indubitable). Les NMS créent un malaise: 2005: révolution étudiante contre le CPE, 2005: non au referendum européen. Aucune conscience de classe mais peur du déclassement. Panique: hausse des diplômes mais baisse de l’accès aux hauts postes (paradoxe d’Anderson). Jeunes: emplois précaires (stages). Obligées de quitter le centre vile: périphérie. Individualisme donc repli sur soi. Paupérisation.
3-Depuis les années 1980, une fragilisation
a) Fragilisation des classes populaires
Camille Peugny (article à lire), le déclassement, 2009 + le destin au berceau.
30 Glorieuses: mobilité sociale élevée mais en baisse aujourd’hui. Déclassement: est déclassé tout individu ne pouvant pas maintenir la position sociale de ses parents. ¼ des fils des cadres deviennent ouvriers. Le déclassement est générationnel, les patrons et les écoles sont inadaptés.
les déclassés ont tendance à se radicaliser.
Certains auteurs pensent que le déclassement est un sentiment, une illusion qui ne correspond à aucune réalité.
3-Depuis les années 1980, une fragilisation
a) Fragilisation des classes populaires
Dominique Goux, Eric Maurin, les nouvelles moyennes, 2012
Il n’y a pas de déclassement. La population proche du revenu médian s’accroit. 13,5% seraient déclassés. Les position sont plutôt stables.
Le déclassement est plus de l’ordre du sentiment que de la réalité.
3-Depuis les années 1980, une fragilisation
a) Fragilisation des classes populaires
Annie Ernaux, La place,
Elle est fille de petits commerçants en Normandie. Ils possèdent une petite épicerie dans une petite ville. Elle fait des études littéraires et fréquente les lycées bourgeois de la ville. Elle retranscrit la honte de ses parents et du décalage que cela créé.
B. Les classes populaires
- La dislocation des couches populaires depuis le milieu des années 1970
e) Sociologie de la pauvreté se développe.
Définition de: Désaffiliation
Cf. Robert Castel, La métamorphose de la question sociale: une chronique du salariat, 1995
Désaffiliation = Le chômeur n’est plus intégré dans les instances de socialisation traditionnelles, il n’est plus affilié dans le milieu du travail puis peu affilié dans son milieu amicale puis la famille. Il va vers un isolement progressif (sauf si milieu fort).
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
1) Société de castes
Définition Groupes sociaux
Groupes sociaux = Ensemble des 人 qui sont unifiés par des caractéristiques communes, des manières de faire ou de penser communes. Il faut que le groupe ait une durabilité dans le temps et que l’individu ait conscience d’appartenir à ce groupe social.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
1) Société de castes
Def. Société de castes + Exemples de Castes
Société de castes = Société dans laquelle les groupes sociaux sont fermés et définis/fondés par la religion. Selon la pureté religieuse donc pas lié à la richesse.
Ex : Société indienne
→ Société de castes de faits (pas de droits
→ Abolie dans la loi)
Les + purs = Brahmanes (人 religieux)
Les intouchables = Les parias (人 vivant dans bidonville mais bcp d’intouchables sont devenus classe moyenne ou riche)
1-Première révolution industrielle et création d’un nouveau groupe social : les ouvriers
- Axe wébérien
J. Brasseul
1895
+ Nombre de syndiqués de 1895 à 1914 en France et au Royaume-Uni
1895 : création de la CGT
1895-1914 : 180 000 grèves en France
Syndiqués : 10% en France, 39% au RU.
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
A. Sociétés de castes, sociétés d’ordres, sociétés de classes
2) Société d’ordres
Def. des Ordres selon Charles Loyseau en 1610
Charles Loyseau en 1610:
Ordres : « Les Uns sont dédiés tout particulièrement au service de Dieu les autres à conserver l’Estat par les armes ; les autres à le nourrir et le maintenir par des exercices de paix. »
I. Comment analyser les transformations de la structure sociale ?
C. Les CSP/PCS
2. L’évolution de la structure sociale par CSP
Emploi et part dans l’emploi selon la catégorie socioprofessionnelle (%) entre 1954 et 2013
Selon l’INSEE,
PSC 1 – Agriculteurs exploitants:
1954 → 20,7% - → 2% (2013)
PSC 2 – Artisans, commerçants, chefs d’entreprises:
1954→ 12% - → 6,2% (2013)
PCS 3 - Cadres, Professions Intellectuelles Supérieures:
1954 → 2,9% → 17,5% (2013)
PCS 4 – Professions intermédiaires:
1954 →11% → 25,2% (2013)
PCS 5 – Employés:
1954 →16,1% → 28,3% (2013)
PCS 6 – Ouvriers:
1954 →37,5% → 20,6% (2013)
B. Les classes populaires
- La dislocation des couches populaires depuis le milieu des années 1970
b) Le taux de syndicalisation
Chiffres du taux de syndicalisation
En 1949 = 28% des salariés sont syndiqués
En 1960 = 16/17%
En Mai 1968 - 1975 = 18/19%
À partir de 1975, baisse du taux de syndicalisation.
Depuis le milieu des 1990’s = 8% des salariés sont syndiqués.
1995 = grêve contre le plan Juppé → pourquoi il y a un saut.
B. Les classes populaires
- La dislocation des couches populaires depuis le milieu des années 1970
b) Le taux de syndicalisation
Causes de la désyndicalisation
Causes de la désyndicalisation:
- Désindustrialisation
- Externalisation des activités qui ne sont pas le cœur de métiers à partir des 1970’s donc dans les petites unités de production – de taux de syndicalisation. Un contrôle + direct entre patrons ↔ salariés. Le lien avec le patron est + individualisée. La personne qui a une activité syndicale dans un petite orga va peut-être pas avoir un élan de solidarité de masse derrière lui.
- Montée du chômage et de précarisation de l’emploi, donc le 人 est moins se syndicalise moins.
- Moyennisation des ouvriers → 人 plus centrés sur eux mêmes → Désintérêt pour la chose publique.
B. Les classes populaires
- La dislocation des couches populaires depuis le milieu des années 1970
b) Le taux de syndicalisation
Selon l’INSEE, en 2013
PSC 1 – Agriculteurs exploitants : 9,4%
PSC 2 – Artisans, commerçants, chefs d’entreprises (Medef): 1,9%
PCS 3 - Cadres, Professions Intellectuelles Supérieures : 10,5%
PCS 4 – Professions intermédiaires : 9,8%
PCS 5 – Employés : 7,2%
PCS 6 – Ouvriers : 6,3%
Autres inactifs: 1%
Ensemble: 6,6%
人 = 人 déjà politisés, avec K culturel, liés aux NMS mouvements (analysés par Alain Touraine, société postindustrielle (1969)).
A partir des 70’s, les NMS, sont liés à mouvements écologiques, féministes, altermondialistes. Les ennemis sont le FMI, les FTN, l’UE, les instituions qui représentent une certaines économies.