A1M2Chap1 (II) - Chap 10: Les fluctuations économiques depuis le XIXème siècle. Flashcards
Arthur Burns et Wesley Mitchell, Measuring business cycles (1946)
I – Les fluctuations économiques
A – Nature et mesure des fluctuations économiques
1) Les cycles de déséquilibre
a) La théorie traditionnelle des cycles
Définition de cycle économique
4 temps du cycle: 1) expansion 2) crise/point de retournement de la croissance 3) récession 4)Reprise
L’amplitude, régularité et durée sont constants dans un cycle.
→ phases d’expansion: taux de croissance effectif > taux de croissance potentiel
→ phase de récession: taux de croissance effectif < taux de croissance potentiel
=> écart entre les deux: décalage conjoncturel
Joseph Kitchin, « Cycles and Trends in Economic Factors » (1923)
I – Les fluctuations économiques
A – Nature et mesure des fluctuations économiques
1) Les cycles de déséquilibre
b) La typologie des cycles économiques
Cycles courts/”mineurs” ≈ 40 mois en étudiant 1890-1922 au USA et au UK.
Lié à la varia des stocks des entreprises + varia des prix.
NBER mesure 26 cycles aux USA entre 1854 et 1958 mais pas en Europe.
Clement Juglar, « Des crises commerciales et de leur retour périodique en France, en Angleterre et aux Etats-Unis » (1962)
I – Les fluctuations économiques
A – Nature et mesure des fluctuations économiques
1) Les cycles de déséquilibre
b) La typologie des cycles économiques
Cycles “majeurs” ou “des affaires” ≈ 8 ans et demi en étudiant statistiques dispo du 19ème siècle.
Rythme fondamental de l’éco capitaliste + varia des prix.
NBER mesure 13 cycles entre 1825 et 1938 et cycles Kitchin au 20ème siècle aux USA. Disparu durant les 30 G car intervention de l’État et conventions collectives.
France, depuis dérégulation 1980’s, retour des cycles Juglar.
Ragnar Frisch, Article (1933)
I – Les fluctuations économiques
A – Nature et mesure des fluctuations économiques
2) Les cycles de d’équilibre
a) Les fluctuations s’expliquent par des chocs sur l’offre ou sur la demande
Explication de la croissance en termes d’impulsion-propagation.
Analogie du cheval à bascule
Intensité du choc => Amplitude du cycle
Structure éco => Détermine l’Intensité
Evgeny Slutsky, Article (1937)
I – Les fluctuations économiques
A – Nature et mesure des fluctuations économiques
2) Les cycles de d’équilibre
a) Les fluctuations s’expliquent par des chocs sur l’offre ou sur la demande
Exemple choc sur l’offre: offre se décale vers la gauche, ce qui va réduire les quantités produites et induire une récession, ce qui va faire augmenter les prix => Nv équilibre.
Choc de demande positif, courbe de demande se déplace vers la droite, ce qui augmente les quantités produites et créé une phase d’expansion et fait augmenter les prix.
Kahn, «La relation entre l’investissement intérieur et le chômage» (1931)
I – Les fluctuations économiques
B - Les explications endogènes des cycles
1) Le rôle de l’investissement et des revenus
b) Multiplicateur, accélérateur et oscillateur
Variation du rvn global s’explique par une variation de l’investissement selon le multiplicateur k.
Une variation de l’investissement va entraîner au bout de n période une variation + que proportionnelle du revenu global selon un multiplicateur k
k = 1 / 1-pmc = 1 / pms
+ la proportion marginale à consommer est forte
+ la fluctuation économique va être forte
/\Y = k*/\I
Paul Samuelson, Interaction between the multiplier analysis and the principle of acceleration, (1939)
I – Les fluctuations économiques
B - Les explications endogènes des cycles
1) Le rôle de l’investissement et des revenus
b) Multiplicateur, accélérateur et oscillateur
Oscillateur
Articule entre effet d’offre et de demande.
Articule effet multiplicateur et effet accélérateur
Introduit une dimension temporelle
Yt = D + C + I
D = Déficit public = Excès de dépenses gouvernemental par rapport aux recettes.
C = Consommation finale des ménages = c * Yt -1
Δ C = Ct – Ct-1
Δ I = Investisement I = a * Δ C (dépend de la demande finale donc de la Consommation)
a= Coeff d’accélération sup. À 1 / Coef de capital → Stable à l’instant T et exogène donc pas stable sur la longueur
Yt = D + (1+a)c * Yt-1 – ac* Yt-2
+ a est important + les fluctuations sont importantes
+ c est important + le multiplicateur est élevé
Richard Goodwin (1913-1996), « A growth Cycle », (1967)
I – Les fluctuations économiques
B - Les explications endogènes des cycles
1) Le rôle de l’investissement et des revenus
c) La répartition des revenus (modèle de Goodwin)
Proies-prédateurs
proies sont petit x et nb augmente selon un rythme naturel qu’on appelle petit a, dépend du nb de prédateurs.
nb de Prédateurs augmente selon rythme naturel b, dépend du nb de proies.
Évolution du nb de proies : x°/x = a – by
Évolution du nb de prédateurs = y°/y = cx - d
Abscisse = tx de chômage = u
ordonnée = profit =π
Si on prolonge le modèle, on verra qu’on n’atteint jamais l’équilibre.
Phase 1: Phase ascendante = profits augmentent/entreprises investissent et embauchent ce qui va réduire le taux de chômage et u diminue jusqu’à u* qui est le taux d’équilibre.
Phase 2: La part des profits va diminuer.
Phase 3: Au bout d’un moment les entreprises vont désinvestir et licencient donc on a des faillites, profits continuent de diminuer et le taux de chômage augmente.
Phase 4: Chômage continue d’augmenter et les salariés acceptent des baisses de salaires et les profits vont permettre d’investir et retour phase 1.
+ salaires nominaux sont élevés ⇒ ↘ Profit
+ salaire nominaux stagne voire baisse ⇒ Profit ↗
Joseph Aloïs Schumpeter, Théorie de l’évolution économique (1912), Business Cycles (1939)
Capitalisme, socialisme et démocratie (1942)
I – Les fluctuations économiques
B. Les explications endogènes des cycles
2. Le rôle des innovations
Explication cycles Kondratieff
Équilibre initial = une routine, quand l’économie est stable, on peut innover plus facilement.
L’innovation est l’application productive d’une invention, apparait dans certaines phases.
Phase A: 1 des 5 types d’innovation bouleverse le marché + permettre une rente de monopole à l’innovateur, surprofit va attirer des imitateurs => grappe d’innovations incrémentales.
Phase B : Processus de Destruction créatrice -> nvx produits -> nvx marchés -> faillite de ceux qui n’ont pas su s’adapter au nv marché.
Routinisation de l’innovation -> Montée vers socialisme -> grosses entreprises vont absorber les petites -> 1 grosse entreprise par marché.
L’act cyclique tend à disparaître vers socialisme, capitalisme disparaît sous effetcde
Gerhard Mensch, « Stalemate in Technology : innovatons Overcome the Depression » (1979)
I – Les fluctuations économiques
B. Les explications endogènes des cycles
2. Le rôle des innovations
dépression qui apparaissent en grappe.
Innovations de perfectionnement → Phase A → améliorations qui ne bouleversent pas le cycle
Pseudo-innovations → Fin phase A → Perspective de croissance nulle → Innovations de marketing (Ex: Coucou la couleur des Iphones).
Charles Plosser, « Understanding Real Business Cycles », 1989
Robinson Crusoë -> Noix de coco - Arbitrage trvl/loisir
Choc climatique -> choc d’offre positif -> si choc transitoire alors intérêt a investissement/+ travail -> intérêt pour le futur
Si choc permanent -> intérêt à conso / + loisir
Amplitude du cycle dépend des réactions/arbitrage du perso.
Gustav Cassel, Theory of Social Economy (1918)
- Les facteurs monétaires
a) La quantité de métaux précieux explique cycles longs/Kondratief
Explique les cycles longs/Kondratiev par: Choc monétaire
→ Découvertes de mines d’or/d’argent → ↗ métal en circulation
Ex: 1847, Découverte mines Californie
Ex: 1851, Découverte mines en Australie
→ Accompagnent le second Kondratiev / lié à la révolution indust
Ex: 1890, Afrique du Sud
1896 , grand nord canadien
→ Accompagnent le 3ème Kondratiev
→ Affluent de métaux précieux → Favorise ↗ des prix pendant période ascendante du cycle long/Kondratiev
Thomas Robert Malthus (1766-1834), Les Principes d’économie politique 1820
- Les théories des crises au XIXe siècle
Il s’inquiète des pb de sous consommation et il va développer une théorie en terme de demande effective. pauvreté, misère, car des guerres napoléoniennes, chômage élevé, excès d’épargne improductive. Ex: Crise de 1815
Pour ↗ travailleur productif + redistribuer les terres des gros propriétaires pour → ↗ investissement productif
Montre que la sous-consommation générale est liée à une baisse de la demande effective. La surproduction ne trouve pas à s’écouler sur le marché. L’épargne est thésaurisée au lieu d’être réinvestie. Les profits ne sont pas tous consommés: la population qui a un comportement frugal, épargne au lieu de consommer et d’absorber la production. préconise de redistribuer la propriété foncière afin de réduire la richesse excessive d’un petit nombre de propriétaire dont le mouvement d’épargne ne permet pas l’absorption de la richesse crée. La consommation devrait augmentée. La redistribution ne doit pas être trop forte car des terres morcelées sont moins productives.
Il faut recourir au commerce extérieur afin de trouver des débouchées extérieures à la surproduction.
Pierre Rosanvallon, La crise de l’État providence, (1981)
3 crise de l’État-providencedurent les 30 G:
- Crise financière (déficits des États)
- Crise de légitimité (les politiques d’assurance vues comme inutiles + hausse individualisme)
- Crise d’efficacité (aucune relance de la croissance)
Robert Boyer, « La théorie de la régulation : une analyse critique » (1986)
École de la régulation
Crise s’explique par l’échec d’un mode de régulation.
Le rapport salarial et les instances de régulation servent à assurer la cohérence tout en limitant les
contradictions internes.
Contractions deviennent trop fortes → On passe à un autre mode de régulation.
Crise des 70’s → échec du mode de régulations fordistes → Marque le passage à mode de régulation néo-libérales.
Mode de régulation fordiste:
- Rapport salarial favorable au salarié car les gains de productivité sont forts,la part des salaires augmentent mais les profits augmentent aussi → Permet accumulation du K et la demande peut absorber la production, car salaires augmentent.
- Institutions: Mise en place de la sécurité sociale → Permet ↗ du poids de la régulation salarial
- épargne de précaution diminue
- Compromis fordiste: accord trémulation salarial se fait grace à accords de branches/tripartite:
- représente de l’état – représente les salariés - représente les patrons
Pdt les 30 Glorieuses, ouverte des états est faibles → Autonomie nationale → Pouvoir politique des états est fort → Contrainte extérieur faible → IS politiquer de raelance les bénéfices reste dans territoire national → alors que ouverture = pas possible de garder
Épuisement des gains de productivité car montée des résistances sociales + fin du système fordiste, hors les salaires augmentent + vite que la productivité → Système ne fonctionne plus
Mode de régulation dans les années libérales:
- En faveur des profits
- dérégulation
- instances: Dominations des instances internations (UE + Gatt + Fmi + Banque mondiale ) + mode de régulation néo-libéral
→ Crise de 1982 - Mexique