A1M2Chap2 (I) - Chap 11: les transformations des structures éco Flashcards
Robert Gordon, «Article» (2003)
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Analyse des vagues de productivité dans les pays euro 人 et le Japon.
Le maximum: 1870?
Car phénomène de rattrapage après les 2 guerres mondiales qui ont empêché le PT de se diffuser.
Pour le Japon et la France, la vague est + tardive qu’au UK, car en France et au Japon, l’énergie électrique s’est diffusé + tardivement, car le niv d’éducation s’est élevé + tardivement, qu’il y avait un niv + fort de protectionnisme qu’au UK et que la part de l’agriculture dans le P.I.B. a été élevée pendant longtemps.
A partir des 1970’s: Ralentissement de la PGF dans les pays avancés.
Déclencheurs = 2 chocs pétroliers, mais la PGF avaient déjà commencer à baisser.
* Ralentissement de l’intensification des techniques. → Ralentissement du poids du capital, la mécanisation se heurt à des limites d’accumulation.
* Industrie manufacturière commence à reculer / Recul de l’industrie alors que c’est le secteur avec les + forts gains de productivité donc la PGF recule.
* Surtout Japon, recul de l’intensité capitalistique donc forte réduction du poids du capital.
En 1973-1980:
USA: Ralentissement de la PGF s’explique pour les 2/3 (cf. Berset?) par ↗ du taux d’emploi et un moindre ralentissement baisse de la durée du travail.
Càd comme montée du chômage → Alors ↗ taux d’emploi (part ceux qui travail / 人 en capacité de travailler) → ↗ nombre emplois de services, peu rémunéré et peu productif mais qui occupent la main d’œuvre→ Hausse nb emplois précaires
Car choix d’une croissance + extensive et non sur ↗ de la productivité du 人
En 1995-aujourd’hui:
Hausse la la PGF aux USA
Alors qu’en Europe la hausse la PGF est plus faible.
Comment expliquer ces écarts de productivité?
*Diffusion des NTIC est ≠ selon les pays. Les NTIC se développent durant les 80’s-90’s, on s’attendait à ce que la révolution informatique hausse la PGF alors que huasse qu’à partir de 1995, et + tard pour les pays européens.
Robert Gordon, Has the New Economy Rendered the Productivity Slow-Down (1999)
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Les gains de productivité ne se font que dans le secteur de l’informatique et qui n’est que de 1% de la production manufacturière à l’époque. Les secteurs qui utilisent l’informatique mais dont elle n’est pas le cœur de métier mais seulement un outil ont donc moins de gains de productivité.
Donc on surestime les gains de productivité lié à la NTIC → Bulle qui éclate en 2001
Eric Bosserelle, Dynamique éco (2010)
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Avant 1973: Gains de productivité travail aux Usa étaient de 3% an
1973-1990: 1,4% de Productivité travail
1995: nvlle accélération de la productivité travail:2,7%/an/Usa sous l’effet des NTIC.
Cette nouvelle accélération est marquée dans les 1999-2000. NTIC a mis du temps à avoir impact.
En 2010, USA aurait 8 ans d’avance sur les pays d’Europe.
Robert Gordon, 2005
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
(septique sur la productivité)
Pourquoi pendant que la locomotive de la pdt* se mettait en branle aux USA, l’Europe est-elle restée en gare ?
Car écart car + d’activités utilisent les NTIC, politiques publiques favorables, meilleure R&D
Gilbert Cette
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Pdt* accélérée aux USA après 1913, décélère après 1950, accélère après 1973.
La vague touche les autres pays plus tard (diffusion des techniques)
L’accélération de la pdt* se ferait plutôt entre 1950 et 1973.
Rattrapage: Japon>France> RU
Tout le monde décélère après 1973 après les chocs pétroliers.
Les structures économiques évoluent, le poids de l’industrie augmente et celui de l’agriculture diminue.
1970: ralentissement de la pdt* car ralentissement de la PGF car baisse de la durée de travail.
Année 80: robotisation
USA 1973-1980: 2/3 ralentissement pdt* car hausse du taux d’emploi
1990: ralentissement des gains de pdt*
Les NTIC sont vues comme une 3ème RI or ce n’est pas prouvé empiriquement. Paradoxe de Robert Solow
G. Cette, Kocoglu, Mairesse, 2009
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Optimistes à propos de l’impact dans NTIC dans la productivité
Mesure l’impact depuis 1980
-substitution: investissement en NTIC et pas ailleurs donc baisse de la pdt*
-les secteurs usant des NTIC bénéficient d’externalités et de report
2000: ralentissement de la PGF (éclatement bulle internet) = baisse investissement NTIC.
2000 et 2005, le taux d’investissement en TIC passe de 5% à 3,6% ( suraccumulation puis correction).
Comment expliquer le ralentissement de la PGF en France depuis les années 2000?
Patrick Artus, Redresser la croissance potentielle de la France, Note du CAE (sept 2014)
I-Les transformations des structures économiques
A-L’évolution de la productivité
2-Evolution de la productivité par période
Recul de l’industrie manufacturière (depuis les années 70) qui ferait baisser la PGF.
Entre 2000 et 2007, la part de l’industrie dans la VA totale a baissé de 6%.
France les dépenses en R&D sont trop faibles.
En France, elle serait de 2,3%, en Suède de 3,4%, en Allemagne de 2,9% et aux USA de 2,8%.
Ecart entre pays car écart de financement de la R&D. Allemagne, poids des e importantes = plus d’investissement. France peu d’emplois et de compétences.
En revanche dans les enquêtes PISA (sur les élèves) mesure les compétences scolaires, la France est bien classée car elle est douée pour fabriquer une élite. Le gouvernement veut réduire les places en sociologie, psychologie qui sont peu porteurs d’emplois mais d’augmenter le poids des IUT scientifiques.
Etude de Jacqueline Fourastié (1991)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
1-Les mutations sectorielles
En 1806 en France, la population active était concentrée dans l’agriculture
65,1% de la pop active dans l’agriculture,
20,4% dans l’industrie
14,5% dans le secteur tertiaire.
Selon les recensements de l’INSEE, Répartition de l’emploi par secteur d’activité (1962-2014 en %)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
1-Les mutations sectorielles
En 1975, la population active agricole représente 10%, l’industrie regroupe 29,5% des actifs,
la construction 9,1% ce qui nous fait un total de 39,8% dans le secteur secondaire,
et dans le tertiaire 51,4%.
En 2014, 2,8% de la pop active travaille dans l’agriculture,
13,9% dans l’industrie, 6,6% dans la construction, ce qui fait un total de 20,5% dans le secteur secondaire (1/5) et 75,7% dans le secteur tertiaire.
Le poids de l’agriculture baisse mais cela se ralenti. L’industrie manufacturière diminue tout le temps. Les services marchands augmentent.
La baisse du poids de l’agriculture dans les premiers pays industrialisés diminue plus précocement (UK et Allemagne).
J-P Rioux, La révolution industrielle, 1971
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
1-Les mutations sectorielles
En 1820, la pop agricole en Grande-Bretagne représentait 40% de la pop active.
En 1910 elle n’en représente que 6%.
En 2016, on est à 1,16%.
En Allemagne, en 1820, la pop agricole représente 80% de la pop agricole,
en 1930 elle représente 30%.
En 2016, 1,4%. (Chiffres remis en cause)
En 1820, aux USA, la pop agricole représente 75% de la pop active,
en 1910 33%. Les USA restent plus agricoles.
On a une exception française, en 1820, 75% de la pop active est agricole et
en 1910 elle représente encore 42,2% de la pop active. La France est restée très agricole beaucoup plus tard.
Patrick Artus, Redresser la croissance potentielle de la France, Note du CAE (sept 2014)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
1-Les mutations sectorielles
La PGF en Allemagne est supérieure à celle de France, Artus explique que c’est dû au financement de la R&D.
En Suède depuis 2000, la PGF augmente le plus et le poids des services y est très élevé.
L’Italie voit sa PGF baisser, le poids industriel est encore important (27% de la pop active).
La Roumanie est très agricole (28,5% de la pop active) mais aussi industrielle (28,6% de la pop active). Le poids des services est de 43% de la pop active.
En Pologne, l’activité est tertiaire (57,5% de la pop active), et industrielle (30,5% de la op active).
Colin Clarck. (école de Cambrige)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
2-La théorie du déversement sectoriel
- Primaire: Act extractives et agricoles
Ex: mines, agriculture, pêche, sylvicultures = bois - Secondaire: Act qui transforment la matière première en produit manufacturé
Ex: industrie et construction - Tertiaire: Act de services/ On produit des biens immatériels
Ex: Commerce/Banques/Transport/Culture/Éducation
Jean Fourastié (1907-1990), Le grand espoir du XXème siècle (1949)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
2-La théorie du déversement sectoriel
Distingue les secteurs en fonction de la productivité.
Dans secteur 1aire: la productivité est moyenne.
Dans secteur 2aire: productivité est forte.
Dans secteur 3aire: productivité est faible.
Ces écarts de productivité du travail sont dus: aux écarts d’intensité de capitalistique car la productivité du travail n’est qu’apparente.
La productivité de la main d’œuvre dépend de la quantité de K qui est à sa disposition. Dans les services ont utilise + de K.
Ex: 人 dans les services ont au max des ordinateurs, donc pas bcp de productivité.
Dans agri: la productivité est moyenne car quelques machines agricoles mais on a besoin d’une main d’œuvre abondante.
Daniel Bell, Vers la société post-industrielle, 1973
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
2-La théorie du déversement sectoriel
L’élasticité revenu des biens inférieurs est négative
Ex: Les produits agricoles normaux sont inférieurs ou normaux.
L’élasticité des biens normaux est comprise entre 0 et 1
Ex: Les biens industriels sont plutôt des biens normaux.
L’élasticité des biens supérieurs est supérieure à 1.
Ex: Les services sont des biens supérieurs, on peut s’en passer.
Quand le revenu de la pop augmente, le poids des biens industriels augmente puis diminue.
Alfred Sauvy, La machine et le chômage (1981)
I-Les transformations des structures économiques
B-L’évolution des secteurs d’activité
2-La théorie du déversement sectoriel
Théorie du déversement sectoriel:
La pop active passe du secteur primaire au secondaire puis du secondaire au tertiaire.
Industrie dominante => société industrielle
Services dominants => société post industrielle.
Comme la productivité est faible dans le secteur tertiaire, alors moins d’emploi sont détruits.
Plusieurs explications:
* Écarts de productivité
* Le PT a tendance a détruire des emplois dans le secteur concerné mais à en créer d’autres dans les secteurs «supérieurs» donc au total, il y a création net d’emploi.
Les créations d’emploi > destructions d’emploi, car certes des emplois dans l’agriculture ont été supprimés mais des emplois ont été créés, techniciens etc.
Au 19ème/20ème siècle:
Le + PT dans agri → Mécanisation de l’agri qui s’est traduite par une perte d’emploi agricole car machines agricoles ont permis de remplacer ses ouvriers.
Ouvriers ont trouvé emploi dans industrie en pleine essor. Sachant que dans indust on fabrique les machines agricoles et les biens manufacturés dont la pop commence à s’équiper.
→ Baisse des prix agricoles et baisses des prix indust → Hausse du pouvoir d’achat de la pop. → Le pouvoir d’achat de la pop (selon loi Engel) va se porter vers les produits industriels.
Au cours du 20ème siècle:
↗ des emplois de services et le pouvoir d’achat de la pop va se porter sur des biens de services / Dépenses liés au transport/tourisme/éducation, donc report pouvoir achat vers services.
A partir de 1974, les gains de l’industrie se heurt à un ralentissement de la croissance. Donc destruction d’emploi dans l’industrie. Puisque les gains de productivité sont trop fort par rapport hausse demande. Donc une partie des emplois vont déversés vers services qui absorbent l’excès de main d’œuvre. Comme la productivité est faible dans le secteur tertiaire, alors moins d’emploi sont détruits.