9 Trouble de l'hyperactivité avec déficit d'attention 2 Flashcards
Modèle Psychanalytique: Défense Hyperactivité et Inattention
- Hyperactivité comme défense comportementale p/r aux affects négatifs (angoisse, dépressivité)
- Inattention comme défense cognitive «contre les représentations psychiques de mal-être»
Risque et étiologie: Fonctions exécutives
- ont des difficultés à contrôler leur activité motrice, surtout dans les tâches structurées
- parlent davantage que leurs camarades, mais ont plus de difficultés d’expression ou d’organisation de la pensée
- maîtrisent mal leurs émotions, surtout lorsqu’elles sont négatives
- ont une mémoire de travail limitée, et de la difficulté à concevoir et à appliquer une stratégie qui leur permette d’organiser une tâche ou de résoudre un problème (surtout lorsque les compétences requises sont d’ordre séquentiel)
- ont des difficultés à résister à la tentation et à retarder la gratification
Facteurs de risque
Sévérité des symptômes et dysfonctions exécutives liées à la persistance des symptômes jusqu’à la fin de l’enfance.
Étiologie: Facteurs neurobiologiques
Quand c’est génétique les symptomes ne sont pas directement ceux du THADA mais plutot par le “biais des mécanismes corticaux d’inhibition”.
Symptome: expression d’un déficit exécutif de l’inhibition.
LES FONCTIONS EXECUTIVES sont les processus neuropsychologiques qui sous-tendent l’autorégulation, permettant à l’être humain de coordonner son comportement de façon souple et précise, selon les exigences toujours changeantes de son environnement comme de son état personnel
Etiologie: Facteurs génétiques
Taux de prévalence 5 à 6 fois plus élevés dans les familles de garçons et de filles atteints du trouble que dans les familles d’enfants contrôles.
- Taux de concordance 2 à 3 fois plus élevé chez les jumeaux monozygotes que dizygotes.
- Les enfants adoptés de parents biologiques qui ont présenté ou ont encore des difficultés d’adaptation (agressivité, délinquance ou criminalité à l’âge adulte) ont une probabilité plus élevée de THADA que les enfants adoptés de parents sans difficulté particulière
Regulation emotionnelle
Différences précoces dans la dimension de l’émotionalité du tempérament prédit une comorbidité entre THADA et trouble oppositionnel (+ sympt. d’agression).
Autres facteurs de risques
- Des facteurs biologiques et des facteurs psychosociaux jouent un rôle dans le développement et l’évolution des difficultés de l’enfant.
- Les enfants atteints forment un groupe hétérogène et leurs difficultés ont probablement des étiologies diverses (p. ex., selon la présence de troubles associés).
- Dans la plupart des cas cliniques, l’étiologie reste aujourd’hui inconnue, les facteurs impliqués dans différentes études ne s’appliquant typiquement qu’à une minorité de cas.
Facteur de risque :Comorbidité
La COMORBIDITE elle-même est un facteur qui prédit la persistance du THADA
La PERSISTANCE prédit l’évolution fonctionelle (-) à l’âge adulte
Facteurs de risque pouvant amener a atteindre le trouble
Tabagisme lors de la grossesse (peu/moyen)
Naissance prématurée avec petit poids à la naissance (moyen)
Stress maternel et advesité psychosociale (moyen /fort)
Étiologie: Facteurs familiaux, sociaux et culturels
Les interactions familiales des enfants atteints de l’ADHD, surtout en bas âge, ressemblent beaucoup à celles des enfants ayant un trouble du comportement:
- Conflits fréquents au sein de la famille
- Conflits mère-enfant plus frequents lorsque l’enfant doit accomplir une tâche
- peu de différence de sexes: mere envers garcons plus negatives et directives que pour les filles, mais recompense plus souvent pour garcons
- conflits pere-enfant plus frequents que dans autres familles de comparaison, meme si enfants hyperactifs ecoutent plus leurs peres que meres
Etiologie facteur psychosocial
• comportements antisociaux des parents (surtout des pères)
• toxicomanies
• conflits conjugaux et familles plus instables
• troubles psychopathologiques et isolement social
Troubles comportementaux pratiques parentales
Étiologie Facteurs neurobiologiques; Processus d’inhibition permet a l’enfant de…
- de ne pas exécuter immédiatement la réponse qu’il donnerait de préférence à un événement ;
- de créer ainsi un temps de réponse séparant l’événement du moment où il y réagit ;
- de protéger ce temps de réponse de toute distraction ou interférence et de l’utiliser pour planifier sa réaction et, plus généralement, gérer son comportement
Persistance du trouble
5 % à 76% selon les cohortes