9 «Les humeurs et l’autorégulation: Une approche intégrative» Flashcards

1
Q

Des définitions: humeur, motivation, autorégulation, effort

A
  • « Les humeurs sont des états affectifs dont ni l’objet ni la cause ne sont pas déterminés » (SCHWARZ & CLORE, 1996). • « La motivation est un processus complexe – l’initiation, l’intensité, la direction et la persistance du comportement » (VALLERAND & THILL, 1993).
  • Lors de l’autorégulation l’organisme réagit aux conséquences de son propre comportement et son propre état (MOWRER, 1956). Donc, l’autorégulation permet l’autocontrôle et fait partie du processus de la motivation.
  • L’effort se rapporte à la mobilisation des ressources pour le comportement instrumental et concerne l’intensité et la persistance du comportement.
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2
Q

Mood-Behavior-Model (MBM) (Gendolla 2000)

A

• Selon leur nature, les humeurs n’ont pas la fonction d’une motivation stable.
• Par conséquent, les humeurs elles-mêmes n’entraînent pas la mobilisation des ressources pour exécuter des comportements.
• Toutefois, les humeurs peuvent influencer la persistance et l’intensité d’un comportement, puisque les individus peuvent utiliser et utilisent leurs humeurs comme information en ce qui concerne l’exécution d’une tâche.
mood–> behaviour related judgment (task difficulty)–>behaviour (effort mobilisation)

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3
Q

L’effort et l’affect

A

• Le comportement est guidé par le principe d’économiser les ressources (BREHM & SELF, 1989). • En général, l’effort est ressenti comme désagréable - il a une valence négative (p.ex. SMITH, 1989)

  1. effort : ouvrir une bouteille par force
  2. soulagement: bouteille reussi a ouvrir
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4
Q

L’influence informationelle de l’humeur sur l’intensité de l’effort

A
  • Les effets de l’humeur en accord avec l’évaluation des exigences (« mood congruency »): Les personnes évaluent une exigence comme subjectivement plus grande quand ils sont dans une humeur négative que quand ils sont dans une humeur positive.
  • L’intensité de l’effort est déterminée par l’évaluation subjective d’une exigence à L’effort mobilisé est plus important dans un état d’humeur négative que dans un état d’humeur positive.
  • Lors de l’exécution d’une tâche de performance, l’intensité de l’effort peut être quantifiée en mesurant la réactivité cardiovasculaire (et surtout la tension artérielle systolique – SBP).
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5
Q

La signification du système cardiovasculaire

A
  • Selon OBRIST (1981) le système cardiovasculaire réagit proportionnellement à la difficulté de la performance.
  • Si l’on dispose du contrôle sur le résultat d’une tâche (« active coping »), le débit sympathique est proportionnel au niveau de l’exigence.
  • Etude de RICHTER et al. (2008): Tâche de mémoire du type « Sternberg » consistant en 72 essais. Selon la condition expérimentale, les séries de lettres sont présentées pour 1000 ms, 550 ms, 100 ms ou 15 ms.
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6
Q

L’humeur, la tâche et l’effort

A

La réactivité cardiovasculaire par rapport à l’effort: tâche « unfix »: Humeur négative > Humeur positive

tâche facile: Humeur négative > Humeur positive

tâche difficile: Humeur positive > Humeur négative

tâche extrêmement difficile: Pas d’effet de l’humeur
tableau slide 8

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7
Q

Le paradigme expérimental

A
  1. Phase d’adaptation (8 min.)
  2. Induction de l’humeur (positive vs. négative) (10 min.) 3. Détourner l’attention des participants
  3. Contrôle de l’induction
  4. Consignes pour la tâche 6. Exécution d’une tâche de performance (5 min.)
    • L’activité cardiovasculaire est mesurée pendant la phase d’adaptation, pendant l’induction de l’humeur et durant l’exécution de la tâche de performance.
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8
Q

Tâche sans standard de performance (GENDOLLA et KRÜSKEN, 2002a)

A
  • Manipulation de l’humeur au moyen d’une vidéo (négative vs. positive).
  • Puis on effectue une tâche « d2 » pendant 5 min avec comme consigne de faire de son mieux.
  • Mesures: - Evaluation de sa propre capacité. - Changement de la tension artérielle systolique (SBP).
  • Résultat: Dans une humeur négative, la capacité est évaluée comme plus basse et le changement de la PSS est plus important en comparaison avec l’humeur positive.
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9
Q

Tâche avec standard de performance (GENDOLLA & KRÜSKEN, 2002b)

A
  • Manipulation de l’humeur au moyen de l’évocation de souvenirs autobiographiques: - négatives vs. positives
  • Puis les participants mémorisent une liste de séries de lettres (p.ex. TPGV)
  • Manipulation de la difficulté par le nombre d’items: - 4 (facile) vs. 7 (difficile) vs. 20 (impossible) séries de lettres
  • Mesure: Réactivité cardiovasculaire (tension artérielle systolique) au cours de la performance.
  • Résultat: L’humeur et la difficulté de la tâche ont un effet d’interaction sur la SBP (Changement de la tension artérielle systolique).
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10
Q

L’effet des incitations

A

• Les incitations positives peuvent justifier une mobilisation de l’effort élevée (« potential motivation »). Jusqu’à ce niveau de la motivation potentielle, l’influence informationnelle de l’humeur détermine l’intensité de l’effort.
• Des incitations positives peuvent donc éliminer le déficitmotivationnel face à une tâche difficile dans une humeur négative.
Graphique slide 12

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11
Q

L’effet des incitations contingentes au succès (GENDOLLA & KRÜSKEN, 2002c)

A
  • Manipulation de l’humeur au moyen d’une vidéo (négative vs. positive).
  • Puis les participants mémorisent une liste de séries de lettres (p.ex. TPGV)
  • Manipulation de la difficulté par le nombre d’items: 4 (facile) vs. 7 (difficile) séries de lettres.
  • Manipulation de l’incitation: Les participants peuvent écouter de la musique agréable après une performance avec succès vs. indépendant de la performance.
  • Mesure: Réactivité cardiovasculaire (SBP) au cours de la performance.
  • Résultat: L’incitation positive contingente au succès justifie la mobilisation de l’effort nécessaire dans une humeur négative lors d’une tâche difficile.
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12
Q

Les implications pour le développement de l’hypertension

A

Mood–>Subjective Competence–> Cardiovasculaire reactivity–> Essential Hypertension

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