8 «Mood-as-input»: Les implications motivationnelles de l’humeur Flashcards
1
Q
Vécus affectif et attention
A
- EASTERBROOK (1959): L‘affect négatif et une excitation élevée entrainent une focalisation sur l‘information dominante à « la tête dans le guidon »
- FREDRICKSON (1998): Les vécus affectifs influencent la latitude de l‘attention systématiquement: ²Affect positif à orientation globale, attention large ²Affect négatifà orientation sélective, attention étroite
- La latitude de l‘attention est mesurable avec la tâche « Kimchi-Palmer»
2
Q
L‘étude de FREDRICKSON (2005)
A
- Les participants regardent un film pour manipuler l‘affect positif (« penguins », « nature ») vs. négatif (« sticks », « witness », « cliffhanger ») • Après le film, ils travaillent sur la tâche Kimchi-Palmer pour mesurer la latitude de leur attention. • Mesure: Fréquence des choix de l‘alternative « globale ».
- Résultats: Plus de choix « globale » dans un état affectif positif (« penguins », « nature ») que dans un état affectif négatif («sticks », « witness », « cliffhanger »)
3
Q
L’humeur positive et la capacité mentale
A
- ISEN (1987), FIEDLER (1988): Les états d’humeur sont associés avec des styles différents par rapport au traitement des informations: - Humeur positive à style heuristique et créatif. - Humeur négative à style analytique et peu créatif.
- MACKIE et WORTH (1991): Humeur positive à activation de nombreuses informations à tonalité positive à surcharge cognitive et diminution de la capacité mentale et de la performance.
- Mais SMITH et SHAFFER (1991): Dans un état d’humeur positive, la performance est améliorée si la tâche a une pertinence personnelle.
- Bref: Les humeurs sont associées avec des différences par rapport à la motivation plutôt que par rapport à la capacité.
4
Q
L’humeur négative et la capacité mentale
A
- ELLIS et ASHBROOK (1988): Humeur négative à diminution de la capacité de la mémoire à court terme à déficits en termes d’apprentissage incidentel.
- Mais HERTEL (1990): La consigne de mobiliser de l’effort mental dans l’humeur négative peut entraîner une meilleure performance par comparaison à une humeur positive.
- Bref: Les humeurs sont associées avec des différences par rapport à la motivation plutôt que par rapport à la capacité.
5
Q
Les états d’humeur et la motivation
A
- SCHWARZ (1990): Selon l’hypothèse du « cognitive tuning », les états d’humeurs ont des conséquences pour la motivation dans le traitement des informations. - L’humeur positive signale de la sécurité à Paresse mentale. - L’humeur négative signale de l’insécurité à Mobilisation d’effort mental.
- MORRIS (1992): Les humeurs fonctionnent comme informations pour le système de l’autorégulation qui sous-tend le comportement: - Humeur négative informe qu’il y a des déficits à mobilisation de ressources. - Humeur positive signale de la satisfaction à conservation des ressources.
6
Q
L’humeur et la persuasion: L’étude de BLESS et al. (1990)
A
- Manipulation de l’humeur négative vs. positive par remémoration d’expériences personnelles.
- Puis on écoute 11 arguments pour augmenter les taxes universitaires.
- Manipulation de la qualité des arguments: Faible vs. élevée.
- Mesure: L’attitude par rapport à l’augmentation des taxes sur une échelle (1-9).
- En plus, il y a un groupe contrôle qui indique l’attitude sans manipulations.
- Résultats: Seulement dans une humeur négative, la force des arguments joue un rôle pour la persuasion.
7
Q
MARTIN et al. (1993): «Mood-as-input»
A
- Les effets motivationnels des humeurs ne sont pas stables mais ils dépendent du contexte.
- Même si on a des vécus affectifs apparemment très clairs, il faut les interpréter.
- Au cours de la poursuite de buts, les affects positifs et négatifs informent sur l’état actuel par rapport au but (CARVER & SCHEIER, 1990): - L’affect positif signale le fait d’approcher d’un but ou de l’atteindre. - L’affect négatif signale qu’il n’y a pas d’approche vers un but.
- Mais l’affect positifsignale aussi du plaisiret l’affect négatifl’absence de plaisir au cours d’une action
8
Q
Les conséquences de «mood-as-input» pour la persistance
A
Les conséquences des états d’humeur pour la persistance au cours de l’exécution d’une tâche dépendent donc du contexte de jugement dans lequel ils sont utilisés comme information.
+ Tableau slide 11
9
Q
Martin et al. (1993): Etude 1
A
- Les participants doivent se former une impression par rapport à une autre personne.
- Il y a un tas de 69 cartes; chaque carte décrit un comportement de l’autre personne.
- Manipulation de l’humeur: - Positive vs. négative (vidéos)
- Manipulation du jugement (« stop rule »): Les participants doivent se poser l’une des deux questions suivantes au cours de la tâche: - Est-ce que j’ai fait assez? - Est-ce que je fais quelque chose de plaisant?
- Mesures: La persistance (temps) et le nombre des cartes lues.
- Résultats: Le jugement modère l’effet de l’humeur.
10
Q
Martin et al. (1993): Etude 2
A
- Les participants doivent se rappeler une liste de noms d’oiseaux.
- Manipulation de l’humeur: -Positive vs. négative (vidéos)
- Manipulation du jugement (« stop rule »): Les participants doivent se poser l’une des deux questions suivantes au cours de la tâche ou peuvent s’arrêter quand ils le souhaitent: -Est-ce que j’ai fait assez? - Est-ce que je fais quelque chose de plaisant? - S’arrêter quand on le souhaite.
- Mesures: La persistance (temps) et le nombre des oiseaux rappelés.
- Résultats: Le jugement modère l’effet de l’humeur; si l’on peut s’arrêter quand on le souhaite, la persistance est plus élevée dans l’humeur négative.
11
Q
L’étude de HIRT et al. (1997)
A
- Réplication conceptuelle des études de MARTIN et al. (1993) avec une tâche de créativité.
- Les participants doivent nommer des moyens de transport inhabituels.
- Manipulations: - L’humeur: Positive vs. négative (vidéos) - « Stop rule »: Fait assez vs. plaisir - « Discounting »: Stimulus par rapport à la manipulation d’humeur présent vs. absent.
- Mesure: La persistance (sec.) et le nombre de solutions.
- Résultats: Seulement en l’absence d’un « discounting », la « stop rule » modère l’effet des humeurs sur la persistance et le nombre de solutions.
12
Q
MARTIN et al. (1997): Le contraste affectif
A
- Les humeurs fonctionnent comme information sur la fonction d’un stimulus.
- Manipulation des états d’humeur: Positive vs. négative (vidéos).
- Puis les participants lisent une brève histoire.
- Manipulation du contenu de l’histoire: triste vs. plaisante.
- Mesure: Évaluation (« liking ») de l’histoire sur une échelle (1-20)
- Résultat: L’histoire triste est évaluée plus positivement dans une humeur négative et l’histoire plaisante est évaluée plus positivement dans une humeur positive.