8. Néphropathies génétiques Flashcards
3 examens poru voir les kystes ?
US -> renforcement postérieur
CT -> voit par la taille
IRM -> permet de les voir
Kystes rénaux :
- DD?
- 4 choses à toujours évaluer?
DD
Kystes rénaux banales ou reins polykystiques
Évaluation : si kystes simple ou compliqué (cancéreux)
- L’apparence : peut parfois être trompeur il faut vraiment évaluer les critères précis. Différencier si simple ou compliqué.
- L’anamnèse familiale
- Le nombre
- L’évolution
- Les critères de comlication du kyste 6?
- La classification de Bosniak?
Critères de Bosniak
- Paroi épaissie
- Protubérance nodulaire intracystique
- Septa épais, nodulaire, irrégulier
- Calcifications larges, irrégulières, nodulaires
- Prise du contraste au CT-Scan injecté -> s’il prend le contraste = maligne.
- Multi-locularité
Classification
I -> paroi simple, pas de septa = négligeable.
II -> peut avoir des septas fins, des calcidications mais non anarchiques
IIF = follow-up. Septas et calcifiations éapissis, ainsi que nodulaire. Il faut les suivre dans le temps pour évaluer ce qu’il faut faire.
III et IV -> paroi irrégulière et épaissis, septas nombreux, calcifications anarchiques : il faut peut-être enlever le rein.
Nombre :
- En fonction de l’âge et la raison?
- Critères US de famille polykystique?
Critères US
- 15-39 ans: ≥3 kystes uni- ou bilatéraux
- 40-59 ans: ≥2 kystes par rein
- >60: ≥4 kystes par rein
- Si moins de 2 kystes à >40 ans: exclusion
Évolution des kystes :
- Il faut suivre lesquels?
- Si évolue pas?
- S’il évolue?
- Suivi des kystes Bosniak 2F
- Si les kystes n’évoluent pas dans le temps, probable anomalie développementale: dysplasie kystique -> voit car la dysplasie se présente typiquement en bouquet = kystes au sommet du rein.
- Kystes qui ne se développement pas non plus : kystes formé in utero, l’enfant nati avec ces kystes et ils sont fixes.
- Polykystose autosomale dominant : voit que dans le temps il évolue : augmentation du volume rénale ainsi que des kystes
Kystes simples :
- Complications?
TTT?
ADPKD :
- Incidence?
- Gène?
- 3 manifestations rénales?
- 5 manifestations extra-rénaux?
- Présentation clinique 7?
Incidence : env. 1:800
-> 5-10% des causes de ESRD et dialyse chronique
- Transmission autosomique dominante, 100% pénétrance
- Rare mutation de novo (env. 5% des cas)
- 2 gènes principaux (PKD1 et PKD2) codant pour
- la polycystine 1 et la polycystine 2 avec de
- nombreuses mutations connues (85% et 15%, respect.)
- L‘analyse génétique n‘est pas formellement nécessaire pour le diagnostic, mais utile pour le pronostic et le traitement.
Manifestations rénaux
- kystes et accroissement du volume du rein.
- Inflammation interstitielle.
- Insuffisance rénale progressive.
Manifestations extra-rénaux
- Kystes du foie/pancréas, vésicule séminale…
- Anomalies des valves cardiaques (prolapsus mitral)
- Diverticules du colon
- Anévrismes artériels intracrâniens
- Hernies de la paroi abdominale
ADPKD :
- Raisons des douleurs abdominales?
- Apparition des kystes et IR?
- Complications possibles?
- Probabilités de survie en fonction du gène?
- TTT?
- Apparition variable des kystes (in utero à l’âge de 30 ans)
- Insuffisance rénale d’apparition variable (jeune âge à > 60 ans)
- 50% en phase terminale entre 57 et 73 ans (type 1 ou 2)
- Complications variables
- Rupture d’anévrisme cérébraux, dans ~ 6% des familles ADPKD (anamnèse familiale positive)
- Infections des kystes
- Saignement des kystes
- Lithiase
- HTA
- Douleurs
Probabilité
PDK2 a une meilleure survie, avec 20 ans de plus en général pour vivire
TTT
- Mesures non-médicamenteuses: boire beaucoup (vasopressine et cAMP). Pas de café (cAMP). Eviter les oestrogènes (kystes hépatiques).
- Traitement de l’HTA: IECA ou ARA
- Traitement des complications (saignements, infections des kystes, lithiase, rupture d’anévrisme, compression)
- Palliation de l’insuffisance rénale (dialyse, transplantation)
- Traitement ciblant la croissance des kystes:
- tolvaptan (Jinarc®) approuvé en CH depuis 2016, mais ne touche que les kystes rénaux pas les complications (p.ex. kystes hépatiques).
- Bloque le récepteur V2R (vasopressine type 2, présent seulement dans le rein): induit un diabète insipide!
- Métabolisme hépatique: induit des hépatites
- Efficacité sur la progression des kystes et de l’IRC (ralentit l’IRC mais ne la bloque pas).
ADPKD :
- Cible spécifique de la thérapeutique?
Les voies de signalisation
L’AMPc joue un rôle essentiel dans la progression de la taille des kystes et donc de l’IRC, en induisant l’inflammation et la fibrose. Agit en bloquant cette signalisation pour ralentir l’IRC.
- Tolvaptan -> bloque VR2
- Lanreotide -> induit somatostaine pour déclencher Gi et bloquer.
-> étude chez les rats montre que le tolvaptan diminue la progression des kystes chez les rats
Maladie rénale kystique médullaire:
- Quel gène?
- Mène à quoi?
MCKD2, dominant
Mène à l’HTA précoce, la goutte et IR
Sclérose tubéreuse de Bourneville :
- Gène?
- Caractérisé par quoi?
- Les atteintes clinique visible?
- TTT?
- Autosomique dominante
- Mutations dans les gènes TSC1 et TSC2 impliqués dans la voie mTOR
- TSC2 et PKD1 sont contigus sur le même chromosome: délétions possibles chez certains patients, avec kystes (syndrome contigu)
- Caractérisée par la croissance de tumeur bénignes (hamartomes) dans différents organes, atteintes extrêmement variables:
- SNC: épilepsie 80%, retard mental 50%, astrocytomes bénins
- Peau: angiofibromes, macules hypomélaniques, fibromes unguéaux.
- Reins: angiomyolipomes
- Poumons: kystes, lymphangioleiomyomatose (LLM)
- Traitement des astrocytomes, angiomyolipomes et de la LLM par des inhibiteurs de la voie mTOR: everolimus (études EXIST-1 et -2)
Maladie de Von Hippel Lindau :
- Mutations?
- Clinique?
- Les orgnes impliqués?
Maladie autosomale dominante avec mutations spécifiques du VHL, Chrom. 3p26-p25
Clinique
- Hémangioblastome du SNC et de la rétine
- Kystes rénaux et tumeurs rénales (40%)
- Kystes pancréatiques et tumeurs pancréatique
- Phéochromocytomes (tumeur surrénalienne produisant des catécholamines)