6 - Troubles et Détresses Respiratoires Flashcards

1
Q

Que signifie un trouble ou une détresse respiratoire ?

A

Ce sont des difficultés plus ou moins importantes à assurer l’oxygénation du sang et par conséquent, l’oxygénation des différents organes .

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

De très nombreuses situations peuvent entrainer une détresse respiratoire :

A
  • Une insuffisance d’O2 dans l’air inspiré
  • Une insuffisance du débit d’air dans les poumons
  • Une perturbation des échanges gazeux alvéolaires
  • Une atteinte des commandes nerveuses de la respiration
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment peut être provoqué une insuffisance d’O2 dans l’air inspiré ?

A
  • inhalation de fumées d’incendie
  • confinement dans un local non ventilé
  • hypoxie d’altitude…
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Comment peut être provoqué une insuffisance du débit d’air dans les poumons ?

A
  • crise d’asthme grave, décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique (IRC)
  • traumatisme du thorax
  • ablation pulmonaire chirurgicale
  • obstruction des voies aériennes par inhalation d’un corps étranger ou chute de la langue en arrière, traumatisme du cou, réaction allergique, épiglottite…
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Comment peut être provoqué une perturbation des échanges gazeux alvéolaires ?

A
  • infection pulmonaire
  • noyade
  • oedème aigue pulmonaire (OAP)
  • embolie pulmonaire
  • inhalation de produit suffocants…
  • une perturbation des échanges gazeux cellulaires
  • intoxication par le CO
  • intoxication par les fumées d’incendie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Comment peut être provoqué une atteinte des commandes nerveuses de la respiration ?

A
  • AVC
  • traumatisme crânien
  • intoxication par certains médicaments ou drogues (overdose)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les différents signes respiratoires pouvant nous alerter de l’état de la victime ?

A
  • essoufflement au repos ou au moindre effort
  • sensation de manquer d’air, d’étouffer, y compris avec le masque O2
  • impossibilité ou difficulté à parler qui peut être évaluée en comptant les syllabes ou mots courts qui sont dits en un souffle ou bien en demandant à la victime de compter jusqu’à 10 lentement sans reprendre sa respiration (très grave si inférieur à 5)
  • polypnée
  • bradypnée : respiration lente qui peut précéder l’arrêt respiratoire
  • effort visible pour respirer (signes de lutte)
  • bruits respiratoires anormaux, témoins de l’encombrement ou l’obstruction des voies aériennes
  • baisse de la saturation en O2, reflet de l’importance de la détresse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la polypnée ?

A

Respiration rapide et superficielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les signes principaux d’efforts visibles d’une victime pour respirer (signes de lutte) ?

A
  • Tirages des muscles du cou
  • Tirages des muscles intercostaux
  • Balancement thoracique-abdominal
  • Battements des ailes du nez (surtout en pédiatrie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les différents signes pouvant apparaitre sur la peau en conséquence de mauvais échanges gazeux ?

A
  • cyanose (signes de détresse majeur)
  • sueurs
  • moiteur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales ?

A

Signes cardio-vasculaires associés :
- tachycardie
- hypertension artérielle (signes de tentative de compensation par le système circulatoire)
- douleur thoracique évoquant une souffrance cardiaque due à l’hypoxie

Signes de souffrances cérébrale :
- anxiété
- agitation
- somnolence
- coma

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

L’obstruction des voies aériennes peut être :

A
  • Complète (ou quasi complète) :
    le passage de l’air dans les VA est interrompu, ou quasiment interrompu
  • Partielle :
    le passage de l’aire dans les VA est perturbé mais n’est pas interrompu.
    Elle peut évoluer vers une obstruction totale et avoir les mêmes conséquences

Dans les 2 cas, la quantité d’O2 atteignants les poumons est nulle ou insignifiante. C’est une urgence qui peut entrainer la mort de la victime en quelques minutes si aucun geste de secours n’est réalisés immédiatement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Lors d’une OBVA à quelle localisation peut se située l’obstruction ?

A
  • Pharynx
  • Larynx
  • Trachée (dans le pire des cas)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Lors d’une OBVA totale quels sont les signes spécifiques notable sur la victime ?

A
  • Ne peut plus parler ou fait un signe “oui” de la tête lorsqu’on lui demande si elle s’étouffe
  • Ne peut pas crier ou pleurer s’il s’agit d’un enfant
  • Aucun son n’est audible hormis, parfois, le bruit de l’effort respiratoire (obstruction quasi totale)
  • Garde la bouche ouverte
  • Ne peut pas tousser
  • Ne peut pas respirer ou fait des efforts respiratoires sans que l’air ne sorte ou ne rentre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que signifie OBVA

A

Obstruction Brutale des Voies Aériennes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Lors d’une OBVA totale ou quasi totale, en absence d’efficacité des manoeuvres, la victime :

A
  • cyanose, ce phénomène est encore plus rapide chez l’enfant
  • perd connaissance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est la CAT lorsque la victime tombe inconsciente lors d’une OBVA

A
  • RCP en regardant régulièrement si le corps étranger est visible
  • Demander un moyen médicalisée dès que possible
  • Demander un engin prompt secours, si nécessaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Que rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de son entourage lors d’une obstruction partielle ?

A
  • les circonstances
  • la taille et la nature du corps étranger
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’elle signes prouves que la victime est en obstruction partielles et non totale ?

A
  • parle ou crie s’il s’agit d’un enfant
  • tousse vigoureusement
  • respire difficilement et bruyamment, avec le plus souvent un sifflement inspiratoire
  • reste parfaitement consciente

Rechercher simultanément les signes généraux d’une détresse ou d’un trouble respiratoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelle est la conduite à tenir l’ors d’une OBVA partielle ?

A
  • installer immédiatement la victime au repos dans la position ou elle se sent le mieux
  • encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant
  • O2
  • bilan secondaire
  • contacter la coordination médicale avant tout déplacement de la victime
  • surveiller la respiration de la victime en permanence
  • préparer la médicalisation de la victime
  • transporter la victime en milieu hospitalier systématiquement

Dans le cas ou une prothèse dentaire serait déplacée et accessible, il conviendra de l’ôter complètement .

Si le corps étranger est expulser complètement le médecin peut décider de la laisser sur place

En cas d’OBVA partielle qui s’aggrave ne pas attendre la perte de connaissance avant de débuter la CAT devant une obstruction totale .

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Un arrêt respiratoire peut être consécutif :

A
  • Une OBVA
  • D’une pathologie pulmonaire avec détresses respiratoire qui s’aggrave
  • D’une atteinte de la commande nerveuse de la respiration
  • Noyade
22
Q

Lors d’un arrêt respiratoire par atteinte de la commande nerveuse, quelle peut être l’origine de cette atteinte ?

A
  • Intoxication médicamenteuse/drogue
  • Traumatisme crânien, AVC, maladie neurodégénérative…
23
Q

À l’exception d’une une overdose aux opiacés, comment doit être traité un arrêt respiratoire de manière générale ?

A

Comme un arrêt cardiaque

24
Q

Quelle sont les signes d’un arrêt respiratoire ?

A
  • Inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions
  • Arrêt de la respiration
  • Présence d’un pour carotidien encore perceptible

Dans certains cas, l’arrêt respiratoire peut précéder de signes annonciateurs, en particulier une diminution de la fréquence et de l’amplitude de la respiration, une agitation, des troubles de la vigilance .

25
Q

Une fois les gestes de réanimation débutés et les renforts demandés, rechercher :

A
  • le(s) facteur(s) déclenchant(s) : fausse route, noyade, prise de drogue, de médicaments, effort…
  • les antécédents : maladie respiratoire, cancer
  • le traitement en cours
  • les symptômes précédent l’arrêt respiratoire (dyspnée…)
  • la température corporelle particulièrement en cas de suspicion d’hypothermies ou d’hyperthermies (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort, surinfection pulmonaire) .
26
Q

CAT générale face à un arrêt respiratoire :

A
  • Sauvegarde immédiate
  • Conscience : la victime est inconsciente
  • Respiration : la victime ne respire pas
  • Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit :
    • d’un nouveau-né,
    • d’un nourrisson,
    • d’un enfant
    • d’un noyé.
      En étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la respiration)
  • Circulation la victime présente un pouls
  • RCP sauf overdoses aux opiacés
  • Overdoses aux opiacés : réaliser des cycles de 10 insufflations (CAT complètes fiches techniques 21.1 et 21.3)
27
Q

Lors des insufflations, pendant un arrêt respiratoire, si elles n’entraînent pas le soulèvement de la poitrine, le S-P doit avant sa prochaine tentative :

A
  • ouvrir la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible
  • s’assurer que la tête de la victime est bien basculé en arrière et que le menton est tiré vers le haut (LVA)
28
Q

Overdoses aux opiacés :

En équipe, la surveillance du pouls devra être permanente durant ces insufflations .

Contrôler simultanément la présence d’un pouls et d’une respiration à l’issue des insufflation et adopter la conduite à tenir adaptée :

A
  • En l’absence de pouls et de respiration, adopter la CAT devant un ACR avec mise en oeuvre immédiate du DSA
  • En présence de pouls et en l’absence de respiration renouveler le cycle d’insufflation - puis contrôle pouls/respi, jusqu’à évolution de la situation ou l’arrivée de l’équipe médicale
  • En présence d’une respiration efficace, placer la victime dans une position adaptée à son état de conscience, sous oxygène, en maintenant une surveillance permanente .

Demander une équipe médicale dès que possible .

29
Q

Lors de la prise en charge d’une victime consciente présentant un trouble ou une détresse respiratoire, le chef d’agrès doit :

A

1 - Reconnaitre le trouble ou la détresse respiratoire

2- Effectuer les mesures de sauvegarde :

 - Désobstruction des voies aériennes 
 - Position d'attente : assise, avec maintien de la tête dans l'axe dans l'axe du tronc quand la victime est épuisée pour libérer au mieux les VAS 
 - Administration d'O2, par inhalation en présence de signes respiratoires, en tenant  le masque chez certaines victimes rendues agitées par l'hypoxie . 

3- Évaluer la gravité en fonction des signes et détresse respiratoire
(SPO2 en air ambiant est importante, elle est mesurée en même temps que la mise sous O2 ou dans les secondes qui suivent)

4 - En cas de véritable détresse, demander de façon argumentée par la description des sites, un moyen médicalisé sans avoir réalisé la totalité du bilan secondaire

5 - En cas de trouble sans détresse vitale imminente réaliser un bilan complet avant de contacter la coordination médicale.

6 - Laisser la victime au repos strict et interdire tout effort

30
Q

En cas de trouble sans détresse vitale imminente, il faut réaliser un bilan complet , pour cela, rechercher :

A
  • Signes généraux des détresses respiratoires
    (dyspnée avec heure de début et évolution, parole, bruits, tirage, balancement thoracotomie-abdominal, cyanose, sueurs, SPO2, fréquence et amplitude respiratoires)
  • Différents signes spécifiques de détresses respiratoires
  • Signes généraux des troubles et détresses circulatoires
    (tachycardie, hypertension artérielle)
    ou neurologiques
    (agitation, somnolence, coma)
  • Maladie
  • Antécédents
  • Traitements habituels
  • Allergies
    Soit MHTA
  • Facteur(s) déclenchants(s)
  • Le traitement entrepris et les effets
31
Q

Le CA peut-il enlever l’O2 à la victime s’il le juge nécessaire ?

A

NON

Même s’il veut tester la capacité de la victime à s’en passer !
Seulement sur demande du médecin
L’O2 est laissé en place jusqu’à la prise en charge par l’IAO, il n’est pas enlevé pour faciliter le brancardage .

32
Q

Qu’est-ce que l’asthme ?

A

Il s’agit d’une maladie inflammatoire des voies aériennes, fréquente chez l’enfant, mais peut apparaître à n’importe quel âge .

La muqueuse et les couches musculaires des bronches s’épaississent, rétrécissant le flux aérien dans les voies respiratoires. Il évolue sous forme de crises pendant lesquelles se produisent, en plus de l’inflammation différentes aggravations .

33
Q

L’asthme évolue sous forme de crises pendant lesquelles se produisent, en plus de l’inflammation différentes aggravation :

A
  • Un rétrécissement du diamètre des bronchioles ou “bronchoconstriction”, par contraction des fibres musculaires contenues dans sa paroi
  • Une sécrétion excessive de mucus bronchique qui rétrécit davantage la voie aérienne.
34
Q

Que provoque une crise d’asthme ?

A
  • Une inspiration normale mais une expiration partielle, créant une distension des poumons
  • Une dyspnée sévère (ventilation rapide) consécutive à la distension des poumons
  • Respiration sifflante et forcé, au cours de l’expiration .

La crise peut durée quelques minutes à quelques heures et parfois plusieurs jours (état de mal)

35
Q

Dans les crises d’asthme sévères, la détresse respiratoire devient majeure, comment appelles-t-on ces crises ?

A

AAG

Asthme Aigu Grave

Elle nécessite une prise en charge médicale rapide . Sans traitement, des troubles de conscience apparaissent et le décès peut survenir à tout moment par asphyxie .

36
Q

De quelle origine la maladie (asthme) provient-elle généralement ?

A

Souvent cette maladie est d’origine allergique (acariens, poils d’animaux, pollen etc…)

37
Q

Par quoi une crise d’asthme peut-elle être favorisée ?

A
  • une infection
  • une contrariété
  • un effort
  • la fumée
  • le froid
  • certains médicaments
  • l’arrêt accidentel (plus rarement volontaire) du traitement de fond de l’asthme

En dehors des périodes de crises, l’asthmatique mène une vie tout à fait normale

38
Q

Lors d’une crise d’asthme que rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage ?

A
  • antécédents : date d’apparition de la première crise, AAG, autres maladies …
  • les hospitalisations antérieures, en particulier les séjours de réanimation
  • l’heure de début de la crise et éventuellement son caractère inhabituel en durée ou intensité
  • la fréquence des crises pendant l’année et la période des dernières crises
39
Q

Que recherche-t-on et apprécions-nous sur la victime lors d’une crise d’asthme ?

A
  • Un sifflement et un effort à l’expiration
  • Des pauses respiratoires, avec disparition du sifflement lorsque l’effort expiratoire et l’épuisement deviennent très importants.
    L’arrêt respiratoire peut alors survenir à tout instant .

Un AAG (Asthme Aigu Grave) peut engager rapidement le pronostic vital .

40
Q

Les facteurs de gravité de la crise d’asthme sont :

A
  • la sévérité des signes de détresse respiratoire
  • les antécédents de réanimation et d’intubation
  • la résistance au traitement entrepris
  • la survenue très rapide de la crise suite au contact avec une substance connue pour provoquer une allergie
  • l’âge (en pédiatrie, les diamètre des bronchioles est plus petit et l’obstruction plus importante).
41
Q

Quels peuvent être les médicaments le plus souvent prescrits pour l’asthme ?

A
  • Ventoline / générique : salbutamol - Salbutamol / salbutamol
  • Atrovent / bromure d’ipratropium
  • Bricanyl / terbutaline
  • Serevent / salmétérol
  • Bécotide / béclométasone
42
Q

Lors d’une crise d’asthme, en parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose :

A

1- Répéter l’administration du spray bronchodilatateur après avis médical.
(Médicament permettant de dilater les bronches . L’efficacité des sprays est diminuée en cas de crise grave du fait des difficultés d’inhalation).

2 - Permettre à la victime de se pencher en avant, an cas d’épuisement, tout en s’appuyant, si besoin, sur un support telle une table.

43
Q

Lors d’une crise d’asthme, la prise en charge médicale d’une victime permet notamment la mise en place d’un traitement pour lutter contre le bronchospasme et l’inflammation bronchique associant :

A
  • l’inhalation de médicaments bronchodilatateurs par un aérosol sous O2
  • L’injection intraveineuse de médicaments bronchodilatateurs et anti-inflammatoires
  • La ventilation artificielle de la victime après anesthésie générale et intubation dans les cas extrêmes
  • les corrections des défaillances circulatoires engendrées par la détresse respiratoire .
44
Q

Qu’est-ce que l’OAP et comment se forme-t-il ?

A

L’oedème aigu du poumon (OAP)

Est une détresse le plus souvent d’origine cardiaque : la pompe cardiaque n’arrive plus à expulser le sang des ventricules vers l’aorte soit par atteinte du myocarde : muscle cardiaque lui-même :
- infarctus du myocarde
- intoxication médicamenteuse
- trouble du rythme…

Soit par augmentation brutale de la PA .

Ceci va entraîner une augmentation rapide des pressions dans ans l’oreillette gauche puis dans les capillaire pulmonaires qui entoure les alvéoles .
Le plasma (liquide composant le sang) passe alors dans les alvéoles pulmonaires et perturbe les échanges gazeux en réalisant une véritable noyade interne .
Ce type d’OAP survient souvent la nuit .

L’OAP peut également être d’origine lésionnelle suite à une destruction des alvéoles par des produits chimiques ou à l’occasion d’une infection sévère .

L’OAP est, avec la fausse route alimentaire, une des principales causes de détresse respiratoire aiguë chez les personnes âgées .

45
Q

Lors d’un OAP, que rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage ?

A
  • antécédents du malade : insuffisance cardiaque, OAP, hypertension artérielle, infarctus du myocarde
  • facteur(s) déclenchant(s) : effort, arrêt d’un traitement anti-hypertenseur, prise exagérée de sel (huitres), arythmie récente, infection pulmonaire dans les jours précédents
  • douleur thoracique dont on précise l’heure d’apparition (cause ou conséquence de l’OAP)
46
Q

Lors d’un OAP qu’est-ce que les S-P recherchent ou apprécient-ils sur la victime ?

A
  • toux
  • crépitements ou ronflements, parfois des sifflements respiratoires
  • présence de mousse aux lèvres avec écume blanchâtre ou rosée, signe majeur de gravité
  • hypertension artérielle ou, en cas de gravité extrême hypotension
  • régularité du rythme cardiaque par la prise de pouls
47
Q

Quels peuvent être les médicaments couramment prescrits pour l’OAP ?

A
  • Lasilix générique : furosémide
  • Natispray générique : trinitrine
48
Q

Lors d’un OAP, en parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :

A

1 - Mettre impérativement la victime en position assise, jambes pendantes, toute victime consciente.

En effet cette position permet de diminuer la quantité de sang qui revient au coeur et donc le travail de ce dernier.
En cas de détresse circulatoire associée : pouls radial non perçu ou PA < 90mmHg, la position est assise 45°, membres inférieure allongés

2- Aider à la prise du traitement, après avis du médecin coordinateur

49
Q

Quelles sont les différences entre l’asthme et l’OAP ?

A

Âge :
- Asthme : plutôt jeune
- OAP : plutôt âgé

Antécédents :
- Asthme : respiration sifflante à l’expiration
- OAP : crépitants ou ronflants avec crachats mousseux rosés

Traitement habituel :
- Asthme : traitement de fond et traitement de la crise (corticoïdes, ventoline…)
OAP : traitement de fond et traitement de la crise (lasilix ou furosémide)

Ces critères ne concernent que les crises les plus typiques .
En pratique, il est parfois difficile de faire la distinction entre ces deux pathologie chez les personnes âgées .

50
Q

Qu’est-ce que les gasps ?

A

Mouvements respiratoires inefficaces d’origine réflexe .