5 - Troubles et Détresses Neurologiques Flashcards
De quelle atteinte est lié les troubles et détresses neurologiques ?
Le système nerveux central ou périphérique.
3ème cause de mortalité en France .
En cas de survie, elles laissent souvent des séquelles particulièrement invalidantes .
À quoi correspond la détresse neurologique aiguë la plus grave ?
Il s’agit de la perte de connaissance prolongée qui correspond à une atteinte de la zone où se trouvent les centres nerveux vitaux (le tronc cérébral), avec mise en jeu possible du pronostic vital .
Les autres troubles neurologiques correspondent à des atteintes de zones de moindre risque vital immédiat mais pouvant toutefois entraîner des handicaps.
Quelles sont les différentes causes les plus fréquentes des pertes de connaissance ?
Traumatiques :
- TC
- Traumatisme du rachis
Non traumatiques :
1 - Par pathologie cérébrale :
- Accident vasculaire cérébrale (AVC)
- Méningites
- Épilepsie
- Tumeurs du cerveau
- Maladie dégénératives
2 - Due à un dysfonctionnement du corps :
- hypoglycémie par exemple
3 - Par intoxication
4 - Due à l’interaction des grandes fonctions :
- Causes respiratoires -> manque d’oxygène
- Causes circulatoires -> détresses circulatoire avec baisse de la PA
5 - Causes réflexes :
- Syncopes vagales
- Hypotension orthostatique (favorisé par la prise de médicaments, d’alcool…)
Il existe aussi des troubles neurologiques par atteintes des nerfs périphériques .
Quelles sont l’ensemble des signes à rechercher lors d’un trouble ou d’une détresse neurologique ?
- perte de connaissance
- trouble de la conscience
- coma
- convulsions
- diminution ou perte de sensibilité
- diminution ou perte de la motricité (hémiplégie/hémiparésie ; monoplégie/monoparésie …)
- anomalie des réactions pupillaires
- altération de la parole
- troubles du comportement
- céphalées inhabituelles
- troubles de l’équilibre
- vertiges
Toute atteinte neurologique peut entraîner une altération des autres fonction vitales . Les signes de la détresse neurologique pourront donc être associés à ceux des détresses respiratoire et circulatoire .
Qu’est-ce qu’une syncope ?
La syncope est un symptôme défini par une perte de connaissance brève à début d’installation progressive ou brutale.
S’accompagnant d’une perte de tonus postural (donc souvent d’une chute), avec un retour rapide à un état de conscience normal .
Quel est le mécanisme d’une syncope ?
Elles sont dues à une diminution globale et passagère de la perfusion du cerveau. Leur origine est donc le plus souvent circulatoire .
Attention : toutes les pertes de connaissances brèves ne sont pas des syncopes ! (traumatisme crânien ; certaines crises d’épilepsie … )
Quelles sont les causes principales d’une syncope ?
- Des réflexes neurologiques comme la syncope vagale
- Une hypotension orthostatique comme dans la détresse circulatoire
- Une pathologie cardiaque (trouble du rythme cardiaque, infarctus du myocarde…) .
Quelles sont les gravités d’une syncope ?
- Ce sont des causes bénignes ou grave
- Elles peuvent avoir des conséquences traumatiques graves
Ps : Les malaises ne comportent pas de pertes de connaissances (chap. 9 part. 1)
Quelle est la différence entre un malaise vagal et une syncope vagale ?
Il s’agit simplement du therme utilisé, en effet, anciennement la syncope vagale était appelé “malaise vagal” .
Quelles sont les causes d’une syncope vagale ?
- Des fortes émotions
- Une douleur vive
Quel est le mécanisme d’une syncope vagale ?
Il y a d’abord une activation du système nerveux sympathique (réaction normal du système nerveux suite à une détresse).
Cela provoque une tachycardie, une augmentation de la PA et de la pâleur par la redistribution de sang vers les organes prioritaires (coeur, poumons, cerveau) et souvent de la sueurs .
Le système parasympathique est ensuite activé pour revenir à l’équilibre .
Cependant, chez certaines personnes la réponse du système parasympathique est excessive et entraîne une augmentation exagérée de l’activité du “nerf vague”.
(sensation de chaleur)
Ce nerf est responsable du ralentissement du coeur et de la dilatation des vaisseaux sanguins .
Ces deux phénomènes entraine une baisse de la pression artérielle et par conséquent du débit sanguin cérébral pouvant donc provoquer une perte de connaissance .
Ces syncopes vagales sont bénignes .
Quelles sont les 3 types de syncopes ?
- La syncope imminente
- La syncope avec signes annonciateur (anciennement dite “vagal typique”)
- La syncope sans signes annonciateur (anciennement dite “vagal atypique”)
Qu’est-ce que la syncope imminente ?
Des signes alertent la victime d’une perte de connaissance imminente sans forcément quelle ait lieu si des gestes adéquats sont effectués immédiatement .
(Manoeuvres physiques d’hyperpression musculaire)
Quand le débit sanguin cérébral diminue, les victimes peuvent ressentir certains signes avant la perte de connaissance.
Ils décrivent des sensations :
- “d’étourdissement”
- de “vertiges”
- une perte de contrôle des mouvements
- une vision trouble et une réduction du champs visuel - des manifestation sonores (bougonnement d’oreille)
Ils sont souvent pâles et présentes des sueurs et des nausées .
Qu’est-ce que la syncope avec des signes annonciateurs (syncope vagal typique) ?
Les signes sont identiques à ceux de la syncope imminente, mais cette fois ci, faute de gestes adaptés, la victime perd connaissance .
Qu’est-ce que la syncope sans signes annonciateurs
(syncope vagal atypique) ?
La personne perd connaissance brutalement, sans signes précurseurs, et chute plus ou moins violemment avec un risque de blessure .
Lors d’une syncope, que rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage ?
- circonstances de survenue de la syncope (souvent fin de repas, en atmosphère chaude, émotion, effort…)
- mode de survenue : progressif ou brutal
- l’existence de signes d’alarme précurseurs (troubles de la vue, bourdonnements d’oreilles, son de cloches, bouffées de chaleur, palpitations…)
- chute éventuelles et conséquences
- amnésie de l’épisode ou perte de connaissance décrite par l’entourage
- parfois mouvements musculaires (cloniques) rappelant ceux de la crise d’épilepsie mais de courte durée <1min
Lors d’une syncope, que recherchent ou apprécient-ils (S-P) sur la victime ?
- sensation d’étourdissement ou de vertiges
- pouls lent ou difficilement perceptible
- pâleur/sueur
- troubles de la vision, réduction du champ visuel ou des mouvements oculaires anormaux
- manifestation sonores comme des bourdonnements d’oreille, des sons de cloches…
- des nausées/vomissements
- perte d’urine/matière fécale
- absence de morsure de la langue
- présence de traumatisme éventuel si chute
- signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique
- signes de détresses respiratoire et circulatoire ;
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, lors d’une syncope, la CAT dépend de la situation :
CAT pour la syncope imminente :
La victime reconnaît ou ressent des signes annonciateurs de syncope imminente :
On fait appel à des mesures physiques pour contrer la survenue de la PC :
1 - Allonger la victime, en surélevant ses jambes éventuellement
2 - Si cette manoeuvre n’est pas possible, des manoeuvres physiques d’hyperpression musculaire peuvent remplacer ou précéder la mise en position allongée .
La contraction musculaire exerce une contrepression sur les vaisseaux sanguins, permettant d’augmenter la PA
3 - Surveiller en continu les paramètres vitaux : FC, PA, SpO2
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, lors d’une syncope, la CAT dépend de la situation :
CAT dans le cas ou la victime est toujours inconsciente :
1 - Allonger à plat dos la victime consciente, en surélevant les jambes afin de faciliter la récupération
2 - Mettre en PLS jusqu’à une reprise de conscience complète
3 - Immobiliser la tête et le rachis en cas de chute brutale lors de la syncope ou au moindre doute
4 - Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire
Dès que la personne est allongée, les mécanismes régulateurs de l’organisme se mettent en marche et la personne reprend, normalement, rapidement connaissance .
En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, lors d’une syncope, la CAT dépend de la situation :
CAT dans le cas où la victime a repris connaissance :
Laisser la victime allongée jusqu’à normalisation des paramètres circulatoires. Si les jambes ont été relevées, les baisser progressivement en vérifiant la PA .
Quelles sont les manoeuvres physiques d’hyperpression à utiliser lors de la survenue d’une syncope imminente (s’il n’est pas possible d’allonger la victime et de surélever les jambes ou afin de précéder cette dernière) :
- Accroupissement en baissant la tête entre les genoux
- Croisement des membres inférieurs tout en contractants les muscles, en tendant les jambes, en serrant les fesses et ainsi que la sangle abdominale
- Contraction des membres supérieurs par crochetage des doigts en écartant les coudes et en tirant sur les membres supérieurs pour essayer de séparer les deux mains
Lors de la transmission du bilan pour une syncope qu’est-ce que le chef d’agrès doit préciser sur sa fiche bilan ?
Si la syncope a été précédée ou non de signes annonciateurs, ainsi que les circonstances détaillées d’apparition de syncope.
Ces renseignements étant importants pour le bilan effectué dans la structure des urgences et la décision d’une hospitalisation .
Le numéro de téléphone du témoin du malaise est renseigné avec son accord sur la fiche bilan, afin que le médecin des urgences puisse contacter le témoin si nécessaire .
Qu’est-ce qu’un coma ?
Il s’agit d’une altération de la conscience qui dure depuis plus de 5 minutes et qui peut être légère ou profonde .
Qu’elles sont les causes principales d’un coma ?
Les causes des comas peuvent être délicates à déterminer du fait de l’absence totale de renseignements de la part de la victime ou de l’entourage.
On peut citer parmi les plus courante :
- Traumatisme crânien
- Une pathologie cérébrale : AVC ; méningites ; tumeur cérébrale
- Un dysfonctionnement du corps : troubles métaboliques (anomalies des réactions chimiques du corps) une hypoglycémie (taux de sucre diminue dans le sang provoquant un ralentissement du fonctionnement des cellules du cerveau).
- Une intoxication : drogues ; alcool ; médicaments ; certains produits industriels
- Hyperthermie ou hypothermie grave
- Hypoxie cérébrale
(diminution de l’oxygénation du cerveau, qui provoque un ralentissement ou arrêt du fonctionnement des cellules cérébrales)