3 - Sémiologie Flashcards

1
Q

À quoi consiste la sémiologie ?

A

étudier les signes qui traduisent la présence ou non d’une détresse, d’un trauamtisme ou d’une maladie .

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2
Q

Quelles sont les catégorisations d’âges ?

A
  • Adulte : à partir de la puberté
    La puberté ne se définit pas par la recherche des signes extérieurs de celle-ci (voix, pilosité…) Elle se fait sur l’aspect général de la victime dès le premier regard : ils s’agit manifestement d’un enfant ou d’un adulte (taille, poids…) Dès qu’il y a un doute, il sera considéré automatiquement comme un ENFANT.
  • Enfant : de 1 an à la puberté
  • Nourrisson : de 1 semaine à 1 an
  • Nouveau-né : < 1 semaine

Le passage de nouveau-né à la naissance à nouveau-né se fait par la première inspiration .

Le nouveau-né à la naissance constitue également une catégorie particulière mais qui n’a lieu d’être que lors d’un accouchement inopiné car sa prise en charge présente des particularités.

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3
Q

Pour chaque plainte exprimée, et particulièrement pour la douleur, que doivent demander les S-P à la victime de préciser ?

A

Le PQRST :

Provoqué par… : les circonstances de survenue et (le ou les) facteurs déclenchants ;

Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppressions… ;

Région du corps atteinte : sa localisation précise ;

Sévérité : son intensité, qui doit être évaluée au moyen d’une échelle quand il s’agit d’une douleur, et son évolution ;

Temps de la plainte (la durée et l’évolution dans le temps) : depuis combien de temps dure la plainte, en précisant si possible l’heure du début de la plainte ou de la douleur et son évolution (disparition, atténuation), en précisant les facteurs aggravant ou calmant celle-ci .

Il faut demander, si possible, à l’entourage de confirmer ses dires .

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4
Q

Qu’est-ce que la douleur ?

A

Il s’agit de la sensation ressentie par une victime dont le système nerveux détecté un stimulus désagréable et qui peut être dangereux .

La douleur peut être provoqué par un traumatisme ou une maladie mais aussi par un mauvais fonctionnement du système nerveux responsable de sa transmission (douleur persistante des membres amputés).

Elle évaluée au moyen d’échelles de douleur, ce qui permet de répéter l’évaluation .

Le chef d’agrès choisit l’échelle de douleur qui lui paraît la plus adaptée à la situation mais ne doit pas en changer au cours de l’intervention .

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5
Q

Quelles sont les échelles de douleur qu’un chef d’agrès peut utiliser ?

A

EN : Échelle Numérique
EVS : Échelle verbale Simple

Échelle Numérique (EN) :

Pour utiliser l’EN, on demande à la victime (adulte ou enfant) d’évaluer sa douleur sur une note de 0 à 10.
Zéro est l’absence de douleur et dix, la douleur maximum imaginable.
(Ne pas faire appel au souvenirs du patient en comparant par exemple le niveau 10 à la pire douleur vécue)

L’EN permet d’effecteur le suivi de l’évolution de la douleur, en fonction des gestes réalisés ou des médicaments antalgiques utilisés et permet d’uniformiser notre bilan avec des techniques utilisées par les équipes médicales et les personnes des urgences .

L’Échelle Verbale Simple (EVS) :

L’EVS est réalisé en 2 temps :

  • le S-P demande à la victime si elle a mal ou pas. En l’absence de douleur, la valeur sur l’EVS est de zéro .
  • si une douleur existe, le S-P demande à la victime (capable de s’exprimer) si sa douleur est faible, moyenne, forte ou insupportable. En fonction de sa réponse, celle-ci sera cotée de la façon suivante sur l’échelle :
    1 - Faible
    2 - Moyenne
    3 - Forte
    4 - Insupportable

Cette échelle permet d’évaluer plus facilement la douleur que l’EN dans les cas suivants :
- La victime née comprend pas le français
- La victime comprend un trouble neurologique (Alzeimer, AVC…)
- La victime est un petit enfant

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6
Q

Chez le tout petit enfant qui n’est pas en âge de s’exprimer, ou qui n’exprime pas sa douleur, qu’est-ce que le S-P observe-t-il ?

A

S’il y a :
- pleurs, gémissements, cris
- grimaces,
- attitude antalgique
- refus d’être touché au niveau de la zone douloureuse
- une prostration
- une agitation

Si la douleur ne peut être évaluée (non compréhension de la langue…) le CA le précisera dans son bilan et cochera la case NE (Non Évalué) sur sa fiche bilan .

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7
Q

Qu’est-ce que l’EVA ?

A

Échelle Visuelle Analogique

Les équipes médicales et pré-hospitalières évaluent parfois la douleur au moyen de l’EVA.
Cette échelle demande l’utilisation de d’une réglette qui comporte deux faces distinctes.

Celle qui est présentée au patient représente une ligne sur laquelle le sujet va déplacer un curseur .

Une extrémité de la ligne est noté absence de douleur, l’autre douleur maximale imaginable.

La face tournée vers le soignant affiche en correspondance une échelle graduée de 0 à 10

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8
Q

Qu’est-ce que le MHTA ? Et que permet-il ?

A

La recherche des antécédents de la victime permet, lors de la transmission du bilan, de faire un lien entre la détresse de la victime et d’éventuelles pathologies antérieurs.
Les renseignements obtenus doivent être inscrits sur la fiche bilan afin de renseigner les personnels de l’hôpital de destination .

Elle s’effectue à l’aide du MHTA :

Maladies ou malaises :
- maladie(s) connue(s)
- maladies psychiatriques inclues
- si elle a déjà ressenti des malaises identiques
- les antécédents familiaux doivent également être recherchés (infarctus, diabète, cholestérol, cancer…)

Hospitalisation :
- Si elle a déjà été hospitalisée et pourquoi ?
- Dernière hospitalisation ?
- Si oui, demander les conclusion de l’hospitalisation

Traitement médical :
- Traitements en cours ?
- Ordonnance avec médicaments utilisés ?
- La dernières prise de traitement ?

Allergies :

Allergies connus, surtout médicamenteuse .

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9
Q

L’évaluation de la conscience s’effectue à l’aide de quel moyen ?

A

Le score de Glasgow, il a été créé pour des personnels non médecins .
Il permet d’évaluer un trouble de la conscience et la profondeur d’un coma.

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10
Q

Que reflète le score de Glasgow ?

A
  • La façon dont on veut réveiller quelqu’un qui dort dans la vie courante : on l’appelle (stimulus verbal) ou on le secoue, éventuellement on le pince (stimulus douloureux)
  • Les réactions qui permettent de savoir qu’il se réveille : il ouvre les yeux, bouge ou parle .

Ce score test donc la perception des stimulus par le cerveau, la réactivité et le degré d’adaptation de la réponse .
Le stimulus douloureux ne s’applique qu’en l’absence de réponse verbale ou d’ouverture des yeux spontanée .

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11
Q

Comment sont répartis les valeurs du score Glasgow ?

A

Ces valeurs vont de 3 à 15. Les points obtenus pour chacun des 3 items suivants sont additionnés et donnent la valeur du score à un instant donné :

  • Ouverture des yeux (Y) : de 4 à 1
  • Réponse verbale (V) : de 5 à 1
  • Réponse motrice (M) : de 6 à 1

Personne consciente : 15
Coma profond : 3

Ouverture des yeux (Y)
4 = spontanée
3 = à la demande
2 = à la douleur (stimulus douloureux)
1 = aucune (avec stimulus douloureux)

Réponse verbale (V)
5 = orientée
4 = confuse
3 = inappropriée
2 = Grognement (avec ou sans stimulus douloureux)
1 = Aucune (avec stimulus douloureux)

Réponse motrice (M)
6 = à la demande
5 = réponse orientée adaptée (avec stimulus douloureux)
4 = évitement non adaptée (avec stimulus douloureux)
3 = flexion des avant-bras (avec stimulus douloureux)
2 = extension + rotation interne des bras (avec stimulus douloureux)
1 = Aucune (avec stimulus douloureux)

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12
Q

Quelle est le but de la stimulation douloureuse ?

A

il n’a pas pour objectif de réveiller la victime mais uniquement estimer la profondeur du coma en déclenchant une réponse motrice ou verbale .

Elle se fait uniquement par le roulement appuyé d’un stylo sur le lit de l’ongle .

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13
Q

À quoi correspondent les valeurs du score Glasgow ?

A

Ouverture des yeux (Y)

Chez les plus jeune il convient d’observer si la victime suit du regard le S-P.

4 = spontanée :
Les yeux sont ouverts ou s’ouvrent spontanément, le regard est normal

3 = à la demande :
Les yeux sont fermés, mais la personne les ouvre lorsqu’on lui demande

2 = à la douleur (stimulus douloureux) :
Les yeux sont fermés et ne s’ouvrent que lorsqu’un stimulus douloureux est réalisé

1 = aucune (avec stimulus douloureux)
Aucune ouverture des yeux, même en cas de stimulus douloureux

Réponse verbale (V)

Il faut poser des questions orientées afin de tester :
- la mémoire globale : quel est votre nom/age… ?
- L’orientation du temps : quel jour/mois/année… sommes-nous
- l’orientation dans l’espace : Où sommes-nous ?

5 = orientée
La personne se souvient de son nom, de son âge, du jour, de l’endroit où elle se trouve et de ce qui lui est arrivé .

4 = confuse
La victime commet des erreurs, montre des signes de désorientation, d’amnésie ou se répète régulièrement

3 = inappropriée
Les réponses données ne correspondent pas aux questions posées

2 = Grognement/incompréhensible (avec ou sans stimulus douloureux)
Ne parle plus, grogne ou marmonne soit spontanément, soit lors de la stimulation douloureuse

1 = Aucune (avec stimulus douloureux)
Ne parle plus du tout, plus aucun son ne sort de sa bouche

Réponse motrice (M)

Donner des ordres simples : serez-moi les mains, ouvrez les yeux…

6 = à la demande
Répond aux ordres simples e façon adaptée

5 = réponse orientée adaptée (avec stimulus douloureux)
La stimulation douloureuse entraîne un mouvement plus ou moins violent de la victime qui essai de se soustraire de la douleur

4 = évitement non adaptée (avec stimulus douloureux)
Le mouvement ne recherche plus avec précision à se soustraire de la douleur, il n’est plus adapté ou à peine ébauché

3 = flexion des avant-bras (avec stimulus douloureux)
Lors de la stimulation douloureuse, les avant-bras ont tendance à se mettre en flexion sur les bras (décortication)

2 = extension + rotation interne des bras (avec stimulus douloureux)
Lors de la stimulation douloureuse, les bras ont tendance à se mettre en extension et en rotation interne (poings souvent fermés et paumes tournées vers l’extérieur) (décérébration)

1 = Aucune (avec stimulus douloureux)
Aucune réaction à la stimulation douloureuse .

La flexion des avant-bras ou l’extension des bras chez une personne dans le coma traduit la plupart du temps une atteinte cérébrale gravissime.

L’absence de réaction à la stimulation (M1) correspond, soit à une atteinte importante du cerveau, soit à une intoxication grave par médicaments, drogue, CO…

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14
Q

Comment se formule la transmission d’un score de Glasgow ?

A

La victime à un Glasgow à 8 : Y=2 ; V=2 ; M=4

Ce qui correspond à :
- l’ouverture des yeux à la douleur
- l’émission de sons incompréhensibles
- des mouvements orientés vers la source de la douleur mais inefficaces .

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15
Q

Comment évalue-t-on la motricité sur une victime hémiplégique ?

A

On évalue seulement côté non paralysé.

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16
Q

Donné les particularité du score Glasgow :

A

Il est possible que le score Glasgow soit impossible à chiffrer car la victime est en incapacité de parler alors qu’elle est conscient exemple : AVC, traumatisme de la mâchoire..

La cotation du score doit être effectuée après la mise en PLS de la victime dès lors qu’elle est inconsciente .

Chez une victime qui évolue, avoir le score Glasgow qui ne change pas, mais dont les trois items bougent .

17
Q

À partir de qu’elle score Glasgow une victime doit-elle être mise systématiquement en PLS ?
(sauf ACR ou traumatisée laissée sur le dos)

A

> ou égal à 10

Sauf arrêt cardiaque ou respiratoire ou traumatisée laissé sur le dos .

18
Q

Il existe une forme simplifiée du score Glasgow utilisée par certains secouristes et les forces sentinelles. Elle répond au mêmes questions :

A
  • L’état d’éveil ?
  • La réponse verbale ?
  • La réaction motrice ?

On utilise les mêmes stimulations que pour le score Glasgow .

Il s’agit de l’AVPU (traduit en français par EVDA)
L’état de vigilance de la victime est décrite par une seule des quatre lettres.
La profondeur du coma augmente de V à U.

A/E : Awake, Alert -> Éveillée
V/V : Verbal -> Réactive à la voix
P/D : Pain -> Réactive à la douleur
U/A : Unresponsive -> Aréactive

19
Q

Quelle est la différence entre une PCI et une PCS ?

A

La perte de connaissance correspond à un arrêt plus ou moins long du fonctionnement du centre de l’éveil situé dans le tronc cérébral.
En interrogeant la victime le S-P peut identifier une perte de connaissance. Sa durée doit être évaluée. Elle est toujours associée à une amnésie de l’épisode (malaise, traumatisme crânien…).

Un traumatisme crânien peut entrainer une perte de connaissance initiale (PCI), brève, directement liée au choc (“KO”) puis une reprise complète de la conscience.

Il peut également entraîner une lésion d’une des enveloppes du cerveau provoquant un saignement et un hématome.
Tant que celui-ci ne comprime pas le cerveau, la victime reste consciente.

Lorsque la compression devient trop importante la victime perd connaissance.
Cette perte de connaissance secondaire (PCS) au traumatise, peut être progressive, brutale ou précédée d’une crise convulsive.
Il s’agit d’une urgence neuro-chirurgicale.

20
Q

Que signifie “l’intervalle libre” lors d’une PCS ?

A
20
Q
A
21
Q
A
22
Q
A
23
Q
A