2.8 Dépression Flashcards
Comment la plainte dépressive s’exprime-t-elle chez l’enfant ?
Par de l’hostilité envers les adultes.
Quelles sont les caractéristiques de la dépression chez l’enfant et l’adolescent ?
- Ralentissement moteur : peut prendre la forme d’une sagesse excessive, d’une indifférence ou d’apathie.
- Conduites bruyantes : passage à l’acte, conduite anti-sociale, consommation d’alcool ou de drogues.
Comment est le vécu de la dépression ?
Vécu de culpabilité.
=> Ils pensent que ce qu’ils leur arrivent est mérité.
Avec l’âge, comment l’enfant lutte contre ses affects dépressifs ?
Conduites opposées au repli dépressif => agitation, instabilité
ou
- “Auto-traitement” (auto-médication, toxicomanie).
Plus spécifiquement, quelles sont les manifestations de la dépression chez le jeune enfant ?
Retard des acquisitions sociales et scolaires :
- retard de langage,
- d’écriture,
- refus d’apprendre.
Plus spécifiquement, quelles sont les manifestations de la dépression dans la moyenne enfance ?
Conduites d’oppositions et premiers troubles du comportement.
Plus spécifiquement, quelles sont les manifestations de la dépression chez l’adolescent ?
Cela peut prendre la forme de manifestations antisociales ou de passage à l’acte.
Comment les psychanalystes considèrent la dépression ?
Il considère que la perte d’objet d’amour entraine un sentiment d’agressivité, qui dans la dépression est retournée contre soi.
Quelle est la conséquence de ce sentiment d’agressivité contre soi ?
- souffrance psychique
- dévalorisation
- culpabilité inconsciente
=> 7-8 ans
=> dépression de l’enfant masquée car culpabilité inconsciente.
Comment certains psychanalystes considèrent la dépression lors de la fin de la période de latence et durant l’adolescence ?
Ils pensent qu’à cette période l’Idéal du moi se dégage du Surmoi.
=> jugement surmoïque qui entraine la constatation d’un écart entre l’Idéal du Moi et le Moi.
=> apparait le sentiment de dévalorisation et de culpabilité.
Selon eux la dépression n’existe pas chez les plus jeunes (Marcelli, 1995).
Quelle étiologie est adoptée par Mélanie Klein ?
Elle introduit l’idée “d’une position dépressive.”
=> dans cette position l’enfant se rend compte de l’unicité de l’objet (c’est à dire que bon et mauvais objet ne font qu’un), il réalise alors que les attaques agressives qu’il adressait au mauvais objet sont aussi orientées vers le bon objet.
=> sentiment de culpabilité puis désir de réparation.
Quel est le point de vue cognitivo-comportemental sur la dépression ? Plus spécifiquement celui de Ferster et Lewinson (1974) ?
Selon eux, les personnes dépressives ne suscitent pas des réactions positives de la part d’autrui.
=> dysfonctionnement social.
=> comportement social négatif : agression, retrait ou recherche de supports négatifs.
Quel est le point de vue cognitivo-comportemental sur la dépression ? Plus spécifiquement celui de Seligman et Peterson (1986) ?
- Ils parlent d’une “impuissance apprise”.
=> les personnes dépressives apprennent à se percevoir comme ayant peu de contrôle sur leur environnement.
- la personne dépressive se croit responsable des événements négatifs
=> ATTRIBUTIONS INTERNES.
+ Elle perçoit les causes de ses problèmes comme stables et applicables à toutes les situations => ATTRIBUTION GLOBALE.
+ ATTRIBUTIONS EXTERNES INSTABLES et spécifiques pour expliquer évènements positifs.
Quel est le point de vue cognitivo-comportemental sur la dépression ? Plus spécifiquement celui de Beck (1967, 1976) ?
Il estime que la dépression résulte d’une vision négative de soi, du monde et du futur.
=> les événements négatifs sont pris comme des occasions de s’auto-accuser et se dévaloriser.
=> On ne sait pas très bien si ces cognitions jouent un rôle sur l’apparition de la dépression (comme facteur de vulnérabilité) ou si elles en découlent.