2.3 Lectures l'âgisme et le jeunisme Flashcards

1
Q

Au cours des dernières décennies, qu’arrive-t’il à la proportion de personnes âgées ? Par quoi cela peut-il s’expliquer ?

A

Au cours des dernières décennies, la proportion depersonnes âgées n’a cessé de croître. Cette évolution démo-graphique, toujours en cours, s’explique par le déclin de lafertilité et surtout par l’augmentation de l’espérance de vie

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2
Q

Où ce phénomène est-il le plus marqué ?

A

Europe qu’il est le plus marqué : en 2040, plus d’unEuropéen sur quatre aura au moins 65 ans

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3
Q

Cette réalité dunombre grandissant de personnes âgées et très âgées repré-sente un sujet de préoccupation majeure pour certains. Du point de vue économique ? Du point de vue de la santé ?

A

Dupoint de vue économique, les médias relatent régulièrementle«problème économique»capital que constitue le paie-ment des retraites de nos aînés.

Du point de vue de la santé,l’âge constitue un facteur de risque dans un grand nombrede maladies dont les pathologies démentielles ou le cancer.

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4
Q

S’il faut reconnaître que d’énormesprogrès ont été réalisés (et sont encore réalisés) dans lessoins prodigués par rapport à ces pathologies, les avancéesrestent cependant cloisonnées essentiellement au domaine x. Ainsi ?

A

domaine biomédical

Ainsi, la dimension psychosociale associée au contexte du vieillissement reste actuellement trop peu abordée en pratique. Cela est d’autant plus dommageable et regrettable que de nombreuses études soulignent les effets délétères non négligeables de cette dimension tant sur la santé physique que mentale de nos aînés !

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5
Q

Qu’est-ce que l’étude de Levy démontre concernant les individus ayant une vision initiale négative du vieillissement ?

A

L’équipe de Levy (voir [6] pour une synthèse) a montré que les individus ayant une vision initiale négative du vieillissement sont et se déclarent être en moins bonne santé physique dans les années qui suivent (jusqu’à 28 ans après), s’engagent moins dans des comportements de prévention (faire du sport, man-ger sainement, arrêter de fumer, etc.), développent plus de problèmes cardiovasculaires, présentent un déclin mnésique plus marqué et ont une espérance de vie moindre (environ 7,5 années en moins), comparativement à des individus du même âge ayant une perception davantage positive du vieillissement.

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6
Q

Impact de la vision initiale négative au niveau mnésique ? (Levy et al.)

A

Par exemple, au niveau mnésique, Levyet al. [7] ontmontré que la perception que les personnes âgées ont du vieillissement (telle que mesurée par un questionnaire permettant de catégoriser les sujets en fonction de leur vision plus positive ou plus négative du vieillissement) est prédictive de leur performance cognitive et de l’évolution de leur cognition dans les années qui suivent. Ainsi, des individus âgés ayant plus de stéréotypes négatifs relatifs au vieillissement auraient tendance à présenter un déclin des fonctions mnésiques plus marqué dans les années qui suivent comparativement à des sujets ayant une vision plus positive du vieillissement.

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7
Q

D’autres études se sont penchées sur l’effet immédiat(c’est-à-dire quelques minutes après) de l’activation (implicite et/ou explicite) de stéréotypes négatifs sur les personnesâgées. Qu’est-ce que les résultats démontrent ?

A

Les résultats montrent de moins bons scores (encomparaison à une condition neutre) des sujets à des tâchesintellectuelles, de mémoire ou de mathématique [8, 9]. Ils révèlent aussi plus de comportements de dépendance (c’est-à-dire plus d’appels à l’aide lors de la réalisation d’unetâche complexe) et un sentiment d’efficacité moindre deces sujets. Plus interpellant encore, l’activation de stéréo-types âgistes génère chez nos aînés une augmentation de leurs réponses cardiovasculaires au stress, une perception plus négative de leur santé et surtout une moindre volontéde vivre [10] !

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8
Q

À quoi ressemblait l’étude impliquant l’impact de l’activation des stéréotypes sur le fonctionnement ? Deux stéréotypes négatifs qui étaient activés ? Impact sur leurs scores aux tests ?

A

impliquait deux groupes de sujets âgés de 59 à 89 ans(n=97). Tous étaient soumis au même protocole de tests (àsavoir une batterie d’évaluation des fonctions intellectuellesincluant d’ailleurs des tâches mnésiques). Seule la contex-tualisation précédant l’expérience différait entre les deuxgroupes : contextualisation activant des stéréotypes négatifsliés au vieillissement dans un cas (groupe«stéréotypes»)et non dans l’autre cas (groupe«neutre»). Pour le groupeneutre, il était dit aux sujets que l’objectif de l’étude étaitsimplement de voir comment les gens se différencient lesuns des autres dans une série de tâches. Dans le secondgroupe («stéréotypes»), on disait aux sujets, préalablementautesting, qu’il est largement reconnu que les fonctionsintellectuelles déclinent avec l’âge, et que l’objectif del’étude est de vérifier si cela est vrai en administrant àdes sujets jeunes et âgés des tâches intellectuelles afinde comparer leur performance. Une telle contextualisationactivait donc deux stéréotypes négatifs associés à l’âge :
–les fonctions mentales déclinent avec l’âge ;
–les jeunes sont meilleurs que les âgés.

Alors qu’a priori, rien ne devait différencier les perfor-mances entre les deux groupes, les auteurs ont constaté queles scores aux tests étaient significativement moins bons dans le groupe «stéréotypes» comparativement au groupe «neutre». De plus, le temps nécessaire pour effectuer le test était plus long et le niveau d’anxiété plus élevé pour les sujets du groupe «stéréotypes».

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9
Q

Les stéréotypes négatifs liés à l’âge influencent égale-ment nos attitudes par rapport aux personnes âgées. De quelle façon ?

A

de façon souvent non consciente. L’impact de l’âgisme peut notamment être observé au travers des attitudes«pseudo-positives» («faire pour un mieux pour nos aînés») telles que l’over-accommodation. L’over-accommodationse manifeste par un excès de politesse, le fait de parler plus lentement et/ou plus fort, et d’utiliser des phrases plus simples lorsque nous sommes confrontés à une personne présentant tous les traits physiques d’une personnetrès âgée. De telles attitudes partent du présupposé queles personnes âgées ont des problèmes auditifs et un fonc-tionnement cognitif altéré.

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10
Q

Depuis quand s’observe ces attitudes face aux personnes âgées ? À quoi ressemble l’étude à ce sujet ? Qu’est-ce qui influence cela ?

A

Elles s’observent dès le plus jeune âge : une étude va ainsi jusqu’à montrer que l’âgisme influence les attitudes de très jeunes enfants (dès l’âge de deux à trois ans) à l’égard des aînés. Les résultats soulignent cependant que l’attitude de l’enfantface au non-mot va être tout à fait différente selon quel’expérimentatrice est jeune (20 ans) ou âgée (70 ans). Ainsi,si l’expérimentatrice est jeune, l’enfant va effectivementdésigner l’objet non familier («agrafeuse»). En revanche,pour l’expérimentatrice âgée, l’enfant va significativementmoins souvent désigner l’objet non familier. Cette attitudedifférente selon l’âge suggère, selon les auteurs, que l’enfantremet en quelque sorte en question la compétence et lescapacités langagières de la personne âgée. Par ailleurs,lorsqu’on prend des enfants tout à fait identiques au groupeprécédent, à l’exception du fait qu’ils ont des contactsréguliers avec des personnes âgées dans leur vie de tousles jours, on constate alors que les enfants ont une atti-tude similaire quelle que soit l’expérimentatrice (jeune ouâgée).

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11
Q

Plus inquiétant encore, qu’est-ce la stigmatisation reliée à l’âge influence ? Par exemple, que démontre l’étude de Madan et al. ?

A

Plus inquiétant encore, la stigmatisation liée à l’âgeinfluence nos actes professionnels vis-à-vis des patientsâgés. Le constat est particulièrement frappant dans le contexte de l’oncologie.

Par exemple, dans leur étude, Madanet al. [14] ontdemandé à des étudiants en médecine de compléter unquestionnaire sur les recommandations qu’ils feraient vis-vis du cancer du sein : ils devaient choisir un traitementpour huit patients dont l’âge, la race et le statut maritalvariaient. Les résultats mettent en évidence qu’à situa-tion clinique égale, des futurs médecins recommandentune reconstruction mammaire pour 95 % des patientes demoins de 31 ans, tandis que cette recommandation n’estfaite que dans 65 % des cas si les patientes ont plus de59 ans. Aussi, comment expliquer cette attitude différentepour des patients âgés autrement que par la stigmatisationliée à l’âge («un sein en moins après 59 ans…et alors ?»)? Par ailleurs, un niveau élevé d’âgisme perçu par les patients âgés cancéreux chez leurs soignants (médecinset paramédicaux) est associé à plus de douleurs corpo-relles ressenties, à une moins bonne santé mentale et àune moindre satisfaction générale des soins, ce qui suggèreque nos attitudes peuvent également influencer directement l’évolution de santé des patients.

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12
Q

Qu’est-ce que le fait d’aider une personne âgée, voir faire les choses à sa place entraîne ? Exemple de cela ?

A

Ce type de constat a égale-ment été objectivé dans des études sur des personnes âgéesen bonne santé. Ainsi, le fait d’aider une personne âgée,voire de faire les choses à sa place, contribuerait à unebaisse de ses performances, à une moindre confiance dans ses capacités à réaliser une tâche ainsi qu’à une plus grandedifficulté attribuée à une tâche. En d’autres termes, l’excès d’aide participe à la grabatisation de nos aînés.

L’exemple le plus emblématique de cette grabatisationinduite vient d’une étude déjà ancienne [16] qui cherchait à évaluer l’influence d’aides fournies à des personnesâgées sur l’évolution de leur performance.

Lorsqu’ils comparent l’évolution de perfor-mance avant et après entraînement, les auteurs montrentque les sujets placés dans la condition d’aide physiquese sont détériorés significativement (c’est-à-dire qu’ils sontplus lents et qu’ils commettent plus d’erreurs après entraî-nement par rapport à avant entraînement), alors que dansla condition avec encouragement verbal, une améliorationsignificative de performance est observée. Par ailleurs, aprèsentraînement, les sujets dans la condition avec aide physique se disent moins confiants en eux et jugent la tâcheplus difficile comparativement aux sujets encouragés ver-balement.

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13
Q

Naturellement, lorsque nous constatons les effets déjà majeurs de la stigmatisation dans un contexte de vieillissement «non pathologique»(dans le sens ici,«sans troublescognitifs»), à quoi ressemble cela dans un contexte de maladie d’Alzheimer ? À quoi la démence est souvent associée ?

A

on ne peut qu’envisager une situation encorepire dans un contexte de maladie d’Alzheimer. En effet, onparle là de double stigmatisation. Un patient souffrant dela maladie d’Alzheimer est déjà stigmatisé dans la mesureoù il est âgé, mais en plus il souffre d’une pathologie dontl’image sociétale est tout particulièrement négative, et donc stigmatisante.

Ainsi, la démence est souvent associée à des images négatives et stéréotypées de régression, de dégé-nérescence et de détérioration mais aussi de contagionou encore de perte d’identité. Les personnes qui en sontatteintes sont souvent perc ̧ues comme n’ayant plus unebonne qualité de vie ni la capacité d’éprouver du plaisir.Elles font l’objet d’attitudes et de processus discrimina-toires de la part du système de santé et de prise en chargesociale ainsi que, plus globalement, de la société [17]. En conséquence, les personnes atteintes de démence, souventqualifiées de«séniles»ou de«gaga», se retrouvent déshu-manisées et exclues socialement. Cette exclusion sociale affecte également l’aidant proche et le bien-être mental et physique de celui-ci.

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14
Q

Est-ce que la vision négative de la maladie d’Alzheimer est juste ?

A

Sans rentrer dans une forme d’angélisme en niant le côténégatif de la maladie, il apparaît tout de même que la visionnégative véhiculée dans la société est exagérée commele révèlent diverses données empiriques. Ainsi, certainesrecherches démontrent que les sujets atteints de démencesont capables de s’adapter, peuvent maintenir un niveau dequalité de vie acceptable, et ce même à des stades avan-cés de la pathologie [18]. De même, la maladie n’est pasuniquement synonyme de perte. Beaucoup d’études sou-lignent par exemple la présence d’un maintien d’aptitudechez certains patients dans leur domaine d’expertise, etce même à des stades avancés de la pathologie ; type derecherche permettant d’aboutir à une vision plus nuancéeet donc moins négative de la démence («tout n’est pas tou-ché, et la maladie n’est pas synonyme exclusivement depertes…»).

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15
Q

Quelles sont les implications de ce phénomène de stigmatisation lié à l’âge pour un neuropsychologue ? Information ?

A

e notre point de vue, il est difficile de rester indifférentface à ces données dans la mesure où celles-ci ont une forte incidence sur notre pratique de chercheur et/ou de clinicienen neuropsychologie (et bien au-delà pour toute personne,professionnelle ou non, interagissant avec des personnes âgées en bonne santé, ou souffrant de pathologies commela maladie d’Alzheimer ou un cancer). Néanmoins, force est de constater que nous sommes peu informés de cette littérature pourtant abondante. Chaque fois que nous avons été amenés à communiquer sur ces questions (lors deformation, conférences ou autres), un grand nombre de participants semblait entendre parler pour la première fois deces études sur l’âgisme. D’autres disaient être plus ou moins au courant mais ne pas avoir imaginé que les conséquences puissent être aussi importantes.

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16
Q

Pour un neuropsychologue, implications de ces études pour la recherche ?

A

On peut ainsi considérer qu’un nombre importantd’études empiriques abordant la question du fonctionnement cognitif chez nos aînés placent les individus dans un contexte anxiogène en activant des stéréotypes négatifs(c’est-à-dire qu’on explicite souvent clairement aux parti-cipants âgés le fait qu’on va tester telle ou telle fonctionmentale et que le but est de voir comment ces fonctionsévoluent avec l’âge en comparant leur performance à desjeunes). En procédant de la sorte, nous impactons néga-tivement la performance des sujets âgés, et nous sommesenclin ainsi à surestimer le déficit cognitif lié à l’âge. Encore pire, que dire en effet du contexte d’un bilan cognitif àvisée de diagnostic d’une pathologie démentielle ? Il estclair que ce type d’examen n’est pas neutre («ai-je lamaladie d’Alzheimer ?»), et est tout particulièrement anxio-gène. Le temps d’attente avant de rencontrer le spécialisteest considéré par certains comme un élément pouvant parexemple nuire à la performance du sujet par la suite ; cetemps d’attente générant un niveau d’anxiété plus élevé.De même, le contexte de l’examen et l’utilisation de testsmnésiques sont clairement connotés et donc générateursd’activation de stéréotypes négatifs. Tous ces éléments soulignent la nécessité de prendre toutes les précautionspossibles pour rendre nos évaluations les moins entachéespar ces biais ; et ce tout particulièrement dans un contextede diagnostic de pathologies démentielles où les résultatsdes tests peuvent avoir des conséquences énormes pour le sujet et son entourage.

17
Q

Pour un neuropsychologue, implications de ces études d’un point de vue éthique ?

A

Ces études doivent également être intégrées dans cer-tains débats d’ordre éthique sur des questions tels quel’annonce d’un diagnostic de démence ou encore ledéveloppement d’entités cliniques comme lemild cog-nitive impairment(MCI). Pour être concret, par ce typed’entité (quels que soient les termes utilisés d’ailleurs :«problème de mémoire»,«personne à risque de troublesde mémoire»,«faiblesse de mémoire à surveiller», etc.)et la communication qu’on en fait au public peut en fait,selon la littérature psychosociale, participer à alimenter ourenforcer le symptôme (voire à le créer)!

Si certaines études peuvent évoquer parfois l’amélioration des performances des sujets dans destâches psychométriques de mémoire, cela ne veut pas direpour autant qu’il y ait une réelle amélioration fonctionnelledu sujet dans la vie de tous les jours. De plus, aucune de ces études n’envisagent la question des retombées potentielle-ment négatives de ces programmes sur le plan psychosocial.En effet, ceux-ci pourraient renforcer le stéréotype néga-tif que«les fonctions mentales déclinent avec l’âge»,et donc renforcer le symptôme. De même, ce type de pro-gramme pourrait participer à renforcer chez les participants une image négative du vieillissement (et il faut tout faire pour éviter de vieillir) dont nous avons énuméré précédemment les effets délétères sur la santé physique et mentale des aînés.

18
Q

En conclusion ? Dimension psycho-sociale ?Recommandation ? Comment l’implimenter ?

A

En conclusion, la dimension psychosociale associée au vieillissement (tant normal que pathologique) apparaît trop sous-estimée dans nos pratiques de clinique et de recherche. Pourtant, la littérature confirme que cette dimension est un élément incontournable à considérer etqui devrait être l’élément de base de toute formation pourdes professionnels amenés à travailler avec des personnesâgées. Dans ce sens, il nous semble important de rappeler la recommandation 49 du Plan international d’action sur levieillissement (recommandation faite lors de l’Assembléemondiale sur le vieillissement qui avait eu lieu à Vienne en1982) qui dit ceci :
«Les gouvernements et les organisationsinternationales qui s’occupent du problème du vieillisse-ment devraient mettre en œuvre des programmes visant àinformer la population en général du sujet du processus devieillissement et des personnes âgées. Cette sensibilisationdevrait débuter dès l’enfance et être dispensée dans les éta-blissements d’enseignement de tous les niveaux…,cequiconduirait à une connaissance plus profonde du sujet etaiderait à corriger les attitudes stéréotypées que l’on observetrop souvent à cet égard dans les générations actuelles»

Il ne reste donc plus qu’à mettre en application cette déjà vieille recommandation…! Sans doute qu’un rôle majeure des psychologues (et neuropsychologues) en clinique serait de mettre en application cette recommandation en participant activement à ces (in)formations et sensibilisations.