2. Facteurs et moyens de contrôle Flashcards

1
Q

Nommer les facteurs intrinsèques et extrinsèques.

A

Intrinsèques (inhérents à l’aliment) :
- pH
- l’Aw
- le potentiel d’oxydoréduction
- les éléments nutritifs que contient l’aliment
- structure biologique
- substances antimicrobiennes
Extrinsèques (liés à l’environnement des MO) :
- température
- humidité relative
- environnement gazeux (oxygène ou non)

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2
Q

Explique le rôle du pH sur la croissance des microorganismes.

A

Important : AUCUNE croissance de bactéries pathogènes dans les aliments lorsque le pH de cet aliment est < 4,6

L’action du pH sur la croissance des microorganismes se situe à 3 niveaux :
- le milieu dans lequel le m-o évolue
- le fonctionnement de ses enzymes
- le transport des nutriments dans la cellule

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3
Q

Explique le rôle de l’activité de l’eau (Aw) sur la croissance des microorganismes.

A

L’activité de l’eau est la mesure de la disponibilité de l’eau pour les réactions chimiques et biologiques. (varie de 0 à 1)

0,98-0,99 = idéal pour la croissance microbienne (aliments frais)

La plupart des Gram - sont inhibées à des Aw < 0,95.

La plupart des Gram + sont inhibées à des Aw < 0,91

À mesure que l’Aw diminue, les Gram + sont généralement favorisées par rapport aux Gram - (paroi cellulaire).

AUCUN MO responsables d’altérations des aliments ne se développent à des Aw < 0,70.

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4
Q

Quelle est la valeur d’Aw minimale pour ces groupes de MO ?
a) bactéries (plupart)
b) levures (plupart)
c) moisissures (plupart)
d) bactéries halophiles
e) moisissures xérophiles
f) levures osmophiles

A

a) 0,91
b) 0,88
c) 0,80
d) 0,75
e) 0,65
f) 0,60

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5
Q

Quelle est la seule bactérie pathogène qui a le pouvoir de se développer dans un aliment dont l’Aw est < 0,90?

A

Staphylococcus aureus, avec un Aw minimal de 0,85

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6
Q

Explique le rôle du potentiel d’oxydoréduction sur la croissance des microorganismes.

A

Exigences des MO vis-à-vis le potentiel redox –>
Valeur du potentiel redox (mV) nécessaire à l’initiation de la croissance:
- Aérobies strictes : > +100
- Anaérobies facultatives :
-100 à +350
- Anaérobies strictes :
< -150

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7
Q

Explique le rôle des éléments nutritifs sur la croissance des microorganismes.

A

Les besoins en éléments nutritifs des MO se résument ainsi :
- eau
- sources d’énergie (glucides, lipides, acides organiques, alcool, protéines)
- source d’azote (aa, peptides, protéines, urée, ammoniac, nucléotides)
- vitamines
- minéraux

Exigeantes vers moins exigeantes:

Gr + > Gr - > Levures > Moisissures

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8
Q

Explique le rôle de la structure biologique sur la croissance des microorganismes.

A

Protection physique –> structures externes : pelure (fruits et légumes), coquille (œufs, crustacés et noix) peau (volailles et poissons), gras (viande)

Limite la propagation et donc la prolifération des MO dans la masse du produit –> structures internes : membrane cellulaire, système enzymatique et substances antimicrobiennes

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9
Q

Explique le rôle des substances antimicrobiennes sur la croissance des microorganismes.

A

Les substances antimicrobiennes sont des substances inhibitrices originellement présentes dans l’aliment.

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10
Q

Donne des exemples de substances antimicrobiennes dans les aliments d’origine animale.

A

Dans le blanc d’oeuf
* Avidine
* Conalbumine
* Inhibiteurs d’enzymes (ovomucoïdes et ovo-inhibiteurs)
* Lysozyme
Dans les produits laitiers
* Acides gras
* Immunoglobines
* Lacténines
* Lactoferrine
* Leucocytes
* Lysozyme
Dans les tissus animaux
* Hormones
* Organes d’animaux

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11
Q

Donne des exemples de substances antimicrobiennes dans les aliments d’origine végétale.

A
  • Acides organiques (benzoïques)
  • Aldéhyde cinnamique, acétaldéhyde
  • Allicine
  • Anthrocyanines
  • Composés phénoliques et polyphénols
  • Composés amers (lupulone, humulone, isohumulone)
  • Épices
  • Eugénol
  • Extraits de plantes
  • Huiles essentielles
  • Inhibiteurs d’enzymes * Lysozyme
  • Tannins
  • Tomatine
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12
Q

Explique le rôle de la température sur la croissance des microorganismes.

A

C’est le facteur environnemental qui a le plus d’effet (essentiel).

En général les pathogènes sont mésophiles (T° optimale de 37°C)

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13
Q

Associe les classes de microorganismes selon leur température de croissance.
a) psychrophiles
b) psychrotrophes
c) mésophiles
d) thermophiles

A

a) optimale : +12 à +15 °C
b) optimale : +25 à +30 °C
c) optimale :+30 à +40 °C
d) optimale : +45 à +55 °C

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14
Q

Le taux de croissance des différentes bactéries varie en fonction de la température, donne des exemples de bactéries pour chaque classe (psychophile, psychotrophe, mésophile et thermophile).

A

a) psychrophile : Flavobacterium
b) psychrotrophe : Listeria
c) mésophile : Escherichia
d) thermophile : Thermus

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15
Q

Quelle est la température minimale de croissance de ces bactéries pathogènes associées aux aliments ?
a) Aeromonas hydrophila
b) Clostridium botulinum (type E)
c) Listeria monocytogenes
d) Yersinia enterocolitica

A

a) Aeromonas hydrophila : +1 à +5 °C
b) Clostridium botulinum (type E) : +3,3 °C
c) Listeria monocytogenes : +3 °C
d) Yersinia enterocolitica : +1 à +7 °C

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16
Q

Quelle est la zone dangereuse de température ?

A

La zone dangereuse s’étend de + 1 à + 45 °C.

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17
Q

Explique le rôle de l’humidité relative sur la croissance des microorganismes.

A

L’humidité relative du milieu ambiant affecte l’Aw de l’aliment et par conséquent, la croissance des microorganismes.

Développement d’un microflore de surface

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18
Q

Explique le rôle de l’environnement gazeux sur la croissance des microorganismes.

A

L’environnement gazeux entourant l’aliment peut déterminer le type de MO pouvant y croitre et dominer.

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19
Q

Quelles sont les différentes catégories d’environnement gazeux?

A

Aérobie stricte : exige de l’O2
Anaérobie stricte : absence d’O2 ONLY
Micro-aérophile : tolèrance de faibles quantités d’O2
Anaérobie facultative : capacité d’emprunter des voies métaboliques différentes selon la présence ou l’absence d’oxygène moins rapidement en anaérobiose qu’en aérobiose

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20
Q

Donne des exemples de MO pour chacune des catégories d’environnement gazeux (Aérobie stricte, Anaérobie stricte, Micro-aérophile, Anaérobie facultative)

A

Aérobie stricte : Pseudomonas, Micrococcus, Acinetobacter, les moisissures et plusieurs des levures

Anaérobie stricte : Clostridium

Micro-aérophile : Lactobacillus et Lactococcus

Anaérobie facultative : Escherichia coli, Vibrio et Staphylococcus et de levures par exemple, Saccharomyces cerevisiae

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21
Q

Qu’est-ce que l’effet barrière?

A

L’effet barrière résulte de l’interaction de plusieurs facteurs qui sont défavorables à la croissance microbienne.

Individuellement, chacun de ces facteurs constitue un obstacle à la croissance des microorganismes.

Cependant l’ensemble de ces facteurs, en interaction, constitue une véritable barrière à la croissance (synergie), d’où le nom d’effet barrière.

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22
Q

Quel est le rôle de l’effet barrière?

A

L’effet barrière permet de stabiliser l’aliment et d’en assurer l’innocuité.

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23
Q

Donne des exemples de procédés et le facteur défavorable ou l’obstacle qui lui est associé.

A
  • Chauffage : T° élevée
  • Le refroidissement : T° basse
  • La congélation : T° basse
  • Le séchage : Aw basse
  • L’acidification : pH
  • Le fumage à chaud : Substances inhibitrices, les hautes
  • Les atmosphères contrôlées : Environnement gazeux
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24
Q

Explique les interactions antagonistes entre les microorganismes.

A

Compétition pour l’espace et les nutriments.

➢ Déplétion: consommation en nutriments par MO très actifs entraînant l’appauvrissement du milieu et ainsi inhibition de certains MO (staphylocoques particulièrement sensibles à ça)
➢ Modification des facteurs intrinsèques : changement dans la composition (ex: ajout de sel, d’acide ou de vitamines) peut soit stimuler, soit atténuer la compétition.
➢ Substances antimicrobiennes: CO2, acides organiques, peroxydes et substances antibiotiques (métabolites)

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25
Q

Explique les interactions synergiques entre les microorganismes.

A

Les métabolites produits par un microorganisme peuvent être absorbés et utilisés par d’autres. Exemple : Les variations du pH peuvent promouvoir la croissance de certains microorganismes.

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26
Q

Explique la succession de flores.

A

Changement continuel du profil microbien et d’une association entre les MO.

En résumé, l’interaction des facteurs intrinsèques et extrinsèques peut conduire à une sélection des flores qui s’adaptent peu à peu aux conditions hostiles, d’où la succession des flores.

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27
Q

Explique ce que c’est la communication microbienne (quorum sensing).

A

Capacité d’une bactérie à communiquer et à coordonner son comportement avec les autres bactéries d’une même colonie en utilisant la
signalisation moléculaire.

*Différentes classes de molécules de signalisation libérées dans l’environnement pour communiquer et appelés autoinducteurs (N- acyl homosérne lactones, les butyrolactones, des peptides cycliques, etc.)
Bactéries d’une espèce peuvent communiquer avec bactéries d’autres espèces (« cross-talk ») (exemple dans les biofilms)

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27
Q

Explique ce que c’est la communication microbienne (quorum sensing).

A

Capacité d’une bactérie à communiquer et à coordonner son comportement avec les autres bactéries d’une même colonie en utilisant la
signalisation moléculaire.

*Différentes classes de molécules de signalisation libérées dans l’environnement pour communiquer et appelés autoinducteurs (N- acyl homosérne lactones, les butyrolactones, des peptides cycliques, etc.)
Bactéries d’une espèce peuvent communiquer avec bactéries d’autres espèces (« cross-talk ») (exemple dans les biofilms)

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28
Q

Qu’est ce que les biofilms ?

A

Communauté de MO adhérant entre eux et à une surface et caractérisée par la sécrétion d’un matrice adhésive et protectrice.

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29
Q

Nomme les différents procédés utilisés pour inhiber la croissance microbienne ou détruire les microorganismes.

A
  • Contrôle microbien par le pH (par les MO ou par l’ajout d’acides)
  • Contrôle microbien par l’Aw (par séchage, par ajout d’humectants ou par congélation)
  • Contrôle microbien par les basses températures (réfrigération et congélation)
  • Contrôle microbien par les hautes températures (pasteurisation, appertisation (stérilisation commerciale) et stérilisation)
  • Contrôle microbien par les gaz (CO2, SO2, Oxyde d’éthylène et de propylène, ozone, fumage, azote, mélange [O2, CO2 et N2])
  • Contrôle microbien par radiations ( microondes, UV et radiations ionisantes)
  • Contrôle microbien par agents de conservation (sucre,sel, acides org., nitrites, nitrates, SO2, alcool, agents séquestrants, péroxyde d’hydrogène, épices)
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30
Q

Contrôle microbien par le pH (par les MO ou par l’ajout d’acides) : décrit les effets.

A

par les MO :
Bactéries lactiques = acidifie le milieu
Bactéries protéolytiques = rehausse le pH par production d’ammoniac et amine

par l’ajout d’acides :
Acides organiques et leurs sels –>
➢ pouvoir antimicrobien augmente avec longueur de chaîne
➢ forme non dissociée est plus inhibitrice
➢ plus efficaces en anaérobiose
➢ plus efficaces en milieux acides
➢ synergies possibles avec d’autres agents de conservation
➢ solubilités variables d’un acide à l’autre

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31
Q
  • Contrôle microbien par l’Aw (par séchage, par ajout d’humectants ou par congélation) : décrit les effets.
A

Changement du l’Aw de l’aliment (déshydratation)
➢ Par séchage : Évaporation, osmose inversée, lyophilisation, solaire, mécanique
➢ Par ajout d’humectants: Sel, sucre, alcool, protéines
➢ Par congélation

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32
Q
  • Contrôle microbien par les basses températures (réfrigération et congélation) : décrit les effets.
A

Augmentation du temps de génération et ralentissement métabolique : INHIBITEUR

Réfrigération :
➢ Aliments frais
➢ Frein à la croissance microbienne et réactions enzymatiques
➢ Température d’entreposage = 0 – 5°C
➢ Sélection de la flore (psychrophiles et psychrotrophes)
* Mésophiles et thermophiles inhibés
* Gram- plus sensibles au froid que Gram+ sauf quelques bâtonnets Gram-
* Pas de pathogènes mésophiles, pathogènes psychrotrophes inhibés à 1°C
* Spores peu affectées
➢ Adaptation physiologique (augmentation d’acides gras insaturés)

Congélation :
-10°C, aucune croissance microbienne
-18°C, aucune activité enzymatique
-30°C, aliments surgelés
➢ Dommages létaux et non-létaux (choc toxique dû à l’accumulation des solutés intracellulaires, concentration des solutés extracellulaires, formation de cristaux de glace, déshydratation de la cellule, réduction du volume cellulaire)
➢ Capacité différente de réparation

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33
Q

Congélation vs microorganismes (caractéristiques)

A

➢ Gram+ plus résistantes que Gram-
➢ Cellules végétatives plus sensibles que spores
➢ Toxines pas inactivées
➢ Levures et moisissures relativement résistantes
➢ Organismes supérieurs (protozoaires et vers) très sensibles à la congélation et à l’entreposage congelé
➢ Enzymes microbiennes et endogènes de l’aliment actives aux températures normales de congélation supérieures à -12°C

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34
Q
  • Contrôle microbien par les hautes températures (pasteurisation, appertisation (stérilisation commerciale) et stérilisation) : décrit les effets.
A

➢ Stabilité thermique varie en fonction des MO

➢ Fluidité de la membrane reliée aux chaînes d’acides gras des lipides ➢ Psychrophiles, lipides membranaires riches en acides grasinsaturés (Tm plus faible que saturés)
- à T ↓, membrane moins affectée, échanges constants et métabolisme peut affecté
- à T ↑, membrane affectée, échange et métabolisme perturbés ➢ Mésophiles et thermophiles plus d’acide gras saturés dans lipides membranaires
➢ Dommages létaux (irréversibles) et non-létaux (réversibles)
➢ DESTRUCTEUR (mort cellulaire)
➢ Dénaturation des protéines membranaires et
cellulaires et inactivation des enzymes
➢ Valeurs de D, Z, F

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35
Q

Quel est le mécanisme d’action de la pasteurisation?

A
  • destruction de toutes bactéries pathogènes sous forme végétative
  • réduction de 1 à 2 log de la population microbienne (90-99%)
  • concentration résiduelle fonction de la concentration initiale
  • barèmes multiples :
    « low temperature long time » (LTLT) (+63°C, 20
    min)
    « high temperature short
    time » (HTST) (+72°C, 15 sec)
36
Q

Quel est le mode d’action de la stérilisation commerciale (appertisation)?

A
  • destruction des bactéries pathogènes sporulantes et non sporulantes
  • varie selon le pH
37
Q

Quelles sont les caractéristiques de la stérilisation?

A
  • destruction de toute forme de vie
  • usage répandu dans le domaine médical
  • rarement utilisée pour les aliments
  • généralement dans un emballage et en autoclave
  • peut être combinée avec un système d’emballage aseptique (ex. traitements UHT)
38
Q
  • Contrôle microbien par les gaz (CO2, SO2, Oxyde d’éthylène et de propylène, ozone, fumage, azote, mélange [O2, CO2 et N2]) : décrit les effets.
A

Modification volontaire de la composition de l’atmosphère de l’aliment.

Atmosphère modifiée: atmosphère entre aliment et emballage modifiée
- par gaz (souvent gaz carbonique, concentration
supérieure ou égale à 10%)
- film contrôle la diffusion des gaz (perméabilité sélective ou imperméable, sous vide)

Atmosphère contrôlée: à l’entrepôt où on peut exercer un contrôle constant du gaz de la pièce

39
Q

Quels effets a le CO2 sur les microorganismes?

A

Selon le microorganisme, le CO2 peut détruire, stimuler, inhiber ou ne pas exercer d’effet remarquable sur la croissance.
➢ Non toxique
➢ Haute solubilité dans les milieux aqueux (jus, boissons)
➢ Acidification du milieu (acide carbonique)
➢ MO d’altération (Pseudomonas, Micrococcus et moisissures) et pathogènes (Salmonelles et Staphylococcus) affectés
➢ Bactéries lactiques les plus résistantes
➢ Utiliser pour les viandes

40
Q
  • Contrôle microbien par radiations ( radiations non ionisantes : microondes, UV et radiations ionisantes) : décrit les effets.
A

➢ Micro- ondes (destruction pas due aux micro-ondes, mais à la chaleur)
➢ UV (affecte les protéines et acides nucléiques) peu pénétrants et ne peuvent être appliqué sur gras (air, eau, gâteau, …)
➢ Radiations ionisantes (X, gamma et cosmique) affectent acides nucléiques

41
Q

Caractérise le contrôle microbien par radiations ionisantes.

A

Forte dose :

➢ Radappertisation (équivalence : stérilisation
commerciale) : application de doses de radiations suffisantes pour réduire le nbr ou l’activité des MO vivants, de sorte qu’en l’absence de recontamination, aucune altération due aux MO ne doit apparaître, ceci quelle que soit la durée et les conditions d’entreposage ultérieures de l’aliment

Faible dose :

➢ Radicidation (équivalence: pasteurisation) : élimine pathogènes non sporulants.
➢ Radurisation (équivalence : thermisation) : application de doses de radiation faibles, de manière à ne pas altérer l’aliment, qui réduisent sensiblement sa charge microbienne, en vue d’allonger sa durée de vie commerciale.

Les plus gros MO plus affectés, spores bactériennes plus résistantes que les formes végétatives

42
Q
  • Contrôle microbien par agents de conservation (sucre,sel, acides org., nitrites, nitrates, SO2, alcool, agents séquestrants, péroxyde d’hydrogène, épices) : décrit les effets.
A

Nitrites et nitrates : Sels utilisés en charcuterie, dans les viandes et poissons salés et même dans certains fromages.

➢ Stabilisent la couleur rouge (nitrosomyoglobine et la nitrosohémoglobine), modifient la saveur et la texture
➢ Inhibent MO pathogènes ou d’altérations (Acinetobacter, Moraxella, Flavobacterium, Pseudomonas et quelques Micrococci, lorsque le pH se situe entre 5 et 7.)
➢ Principale activité antimicrobienne des nitrites: action contre botulisme par inhibition de germination des spores et croissance des cellules végétatives de Clostridium botulinum
➢ Nitrates: réservoirs à nitrites et emploi restreint
➢ Nitrites peuvent réagir avec amines et former nitrosamines cancérigènes

43
Q
  • Contrôle microbien par agents de conservation (sucre,sel, acides org., nitrites, nitrates, SO2, alcool, agents séquestrants, péroxyde d’hydrogène, épices) : décrit les effets.
A

Les sels et les sucres : Ils sont des composés qui se lient à l’eau, la rendant ainsi non disponible aux microorganismes.

Acides organiques : Dans le cas des aliments peu ou pas acides, il est toutefois possible d’ajouter certains acides organiques ou acidulants alimentaires pour les préserver de la dégradation microbienne.

Alcool : Comme inhibiteur, il est efficace à des concentrations supérieures à 40%. Il affecte les cellules microbiennes en coagulant et en dénaturant leurs protéines cellulaires.

Agents séquestrants : inhibent la croissance des microorganismes en affectant la perméabilité cellulaire et favorisent ainsi l’action des autres inhibiteurs. Les plus connus sont l’EDTA et les phosphates.

Peroxyde d’hydrogène : agent oxydant, on l’utilise pour traiter la surface de certains emballages, mais il n’est pas approuvé comme antimicrobien dans les aliments.

Épices : pas d’effet bactériostatique prononcé à cause de leur faible [ ] ; par contre ils aident d’autres agents antimicrobiens à prévenir la croissance des MO. De plus, leurs huiles essentielles sont des agents inhibiteurs, plus efficaces que les épices elles-mêmes.

44
Q

Quelles sont les nouvelles méthodes de conservation à froid?

A
  • La filtration stérilisante
  • Les hautes et ultra-hautes pressions (HP/UHP)
  • Les champs électriques pulsés
45
Q

Nomme quelques propriétés que devrait avoir un agent de conservation.

A

1) grand spectre d’activité
2) inoffensif pour les humains et animaux
3) stable et non détruit au contact de l’aliment ou du MO
4) inactiver rapidement par les MO
5) rapidement soluble et distribué uniformément dans l’aliment
6) ne pas être inactivé par l’aliment, ni conférer de saveur ou d’arôme à l’aliment
7) être économique
8) ne pas favoriser l’apparition de MO résistants
9) ne pas diminuer la valeur nutritive de l’aliment

46
Q

Défini la bio-conservation des aliments.

A

Utilisation de MO (incluant les bactériophages), leurs produits métaboliques ou les deux pour la conservation des aliments non fermentés.

➢ Acidification contrôlée (production d’acides par croissance de bactéries lactiques)
Bactériocines
➢ Bactériocines (peptides antimicrobiens possédant un spectre d’activité contre plusieurs bactéries Gram+)

Exemple: nisine efficace contre Gram+ (Lactococcus, Micrococcus et Lactobacillus, les pathogènes Staphylococcus aureus, Listeria monocytogenes, Clostridium)

47
Q

Discute de la croissance microbienne suite à la décongélation.

A
  • La vitesse de congélation influence la croissance microbienne après la décongélation.
    –> Congélation rapide : PETITS cristaux moins dommageables.
    –> Congélation lente : GROS cristaux qui altèrent les tissus (*rupture cellulaire : exsudat ou expulsion d’un jus cellulaire (prot, peptides, aa, vitamines, minéraux) excellent pour MO si T° favorable. *T°C décongélation élevée = croissance en surface rapide)
48
Q

Nomme quelques recommandations afin d’inhiber la croissance des MO ou assurer la destruction des MO.

A

À compléter

49
Q

La croissance microbienne suit une courbe de croissance qui s’effectue en 4 étapes. Nommez ces quatre étapes.

A
  1. Phase de latence
  2. Phase exponentielle de croissance ou de multiplication cellulaire
  3. Phase stationnaire
  4. Phase de déclin
50
Q

Quels sont, d’après vous, les cinq (5) groupes d’éléments nécessaires à la croissance microbienne ?

A

L’eau, des sources d’énergie, des sources d’azote, des vitamines et cofacteurs, des minéraux.

51
Q

Complétez la phrase suivante en choisissant le bon terme : Les facteurs intrinsèques sont les caractéristiques de [aliment – environnement] alors que les facteurs extrinsèques concernent celles de [aliment – environnement].

A

Les facteurs intrinsèques sont les caractéristiques de l’aliment alors que les facteurs extrinsèques concernent celles de son environnement.

52
Q

VRAI ou FAUX?
En dehors de leur température et pH optimaux, les microorganismes ne peuvent croître.

A

FAUX, ils ont des températures et pH minimaux et maximaux, lesquels sont de quelques degrés ou unités au-dessous ou au-dessus des températures et pH optimaux, et représentent les limites permettant la croissance des microorganismes.

53
Q

Comment nomme-t-on le temps nécessaire pour que le nombre de cellules microbiennes double ?

A

Temps de génération.

54
Q

L’eau est indispensable à toute forme de vie. Sous quelle forme se trouve l’eau disponible pour l’activité biologique ?

A

Eau libre

55
Q

VRAI ou FAUX?
Aucune bactérie ne tolère les fortes concentrations de sel.

A

FAUX, quelques bactéries (halophiles) requièrent même du sel pour leur croissance, par exemple Halobacterium ; alors que d’autres (halotolérantes) tolèrent la présence de fortes concentrations de sel, par exemple Micrococcus.

56
Q

VRAI ou FAUX?
Aucune bactérie ne tolère les fortes concentrations de sel.

A

FAUX, quelques bactéries (halophiles) requièrent même du sel pour leur croissance, par exemple Halobacterium ; alors que d’autres (halotolérantes) tolèrent la présence de fortes concentrations de sel, par exemple Micrococcus.

57
Q

VRAI ou FAUX?
La succession des flores microbiennes survient seulement lors de l’ajout de nouveaux microorganismes qui inhibent la flore précédente.

A

FAUX, la succession de flores ou le changement continu du profil microbien survient suite à des associations successives provenant des interactions entre les microorganismes, l’aliment et son environnement. La succession des flores est donc un processus dynamique qui fait appel aux influences mutuelles comme la compétition, la synergie et/ou l’ajout de levains. Ce dernier cas est donc une forme de succession des flores microbiennes.

58
Q

Complétez les phrases suivantes :
a. La plupart des microorganismes se développent à une valeur d’Aw se situant entre
_________________ et _________________.
b. La plupart des bactéries requièrent une valeur d’Aw minimale de _______________.
c. Les valeurs d’Aw minimales auxquelles peuvent se développer les levures et les moisissures sont respectivement __________________ et __________________.

A

a. 0,995 et 0,98
b. 0,91
c. 0,88 et 0,80

59
Q

Les sources d’azote font partie des éléments qui influencent la croissance des microorganismes. Nommez ces sources.

A

Sources d’azote organiques : acides aminés
Mais aussi les peptides, les nucléotides, l’urée, l’ammoniac et d’autres composés azotés pouvant être métabolisés par certains organismes.

60
Q

Citer quelques exemples de molécules de signalisation.

A
  • N-acyl homosérine lactones
  • les butyrolactones
  • des peptides cycliques
61
Q

Selon vous, quels sont les facteurs intrinsèques et extrinsèques sur lesquels il est possible d’agir en industrie alimentaire, en vue d’améliorer la qualité microbiologique ?

A

Intrinsèque: pH, Aw, redox;
Extrinsèques: température, humidité, environnement gazeux

62
Q

VRAI ou FAUX?
Les aliments dont la valeur d’Aw est faible, sont moins susceptibles aux dégradations microbiennes.

A

VRAI, toutefois, certains microorganismes peuvent y croître, mais leur taux de multiplication est plus lent, surtout si d’autres traitements sont appliqués en combinaison avec le contrôle de l’Aw, comme la réfrigération ou des emballages sous vide.

63
Q

Un emballage sous vide favorisera certains types de microorganismes. Donnez-en un exemple.

A

Les anaérobies stricts. Par exemple, les clostridies.

64
Q

Les aliments à humidité intermédiaire sont définis comme ceux dont la valeur d’Aw se situe entre 0,85 et 0,60. Quels types de microorganismes sont principalement inhibés par de telles valeurs ? Quels types seront favorisés, si des moyens de contrôle additionnels ne sont pas appliqués ?

A

La plupart des bactéries et des levures.
La plupart des moisissures.

65
Q

Le contrôle de l’activité de l’eau est un moyen d’inhiber le développement des microorganismes, car ceux-ci ont tous une valeur d’Aw minimale permettant leur croissance et qu’en dessous de celle-ci, la croissance est difficile, voire impossible. Nommez trois moyens qui permettent de contrôler l’Aw d’un aliment.

A

L’ajout de conservateurs alimentaires (sels, sucres), le séchage, la lyophilisation.

66
Q

VRAI ou FAUX?
La lyophilisation est un procédé de stérilisation à froid.

A

FAUX, la lyophilisation est un procédé de séchage à froid.

67
Q

VRAI ou FAUX?
La cuisson et le blanchiment permettent de stériliser les aliments.

A

FAUX, les traitements thermiques correspondant à une cuisse ou à un blanchiment sont trop faibles pour obtenir une stérilisation.

68
Q

VRAI ou FAUX?
Les basses températures référant à la réfrigération inhibent les microorganismes, alors que celles utilisées lors de la congélation ont pour but premier de détruire les microorganismes.

A

FAUX, ce sont deux procédés inhibiteurs, bien que la congélation détruise certains microorganismes.

69
Q

VRAI ou FAUX?
La congélation a un effet sur la valeur d’Aw de l’aliment, ce qui affecte la croissance microbienne.

A

VRAI, la congélation réduit l’Aw de l’eau (tableau 3.3). Mais l’effet principal de la congélation sur l’inhibition de la croissance microbienne est dû au ralentissement du métabolisme.

70
Q

VRAI ou FAUX?
Les spores de levures et de moisissures sont plus résistantes à la chaleur que les spores bactériennes.

A

FAUX, la résistance thermique des spores de levures et moisissures est à peine supérieure à celle des cellules végétatives et du mycélium desquels elles proviennent. La résistance thermique des spores bactériennes est infiniment plus élevée que celle des spores de levures et moisissures et infiniment plus élevée que celle des cellules végétatives dont elles proviennent.

71
Q

VRAI ou FAUX?
Alors que la stérilisation est un procédé destructeur, la pasteurisation ne fait qu’inhiber les microorganismes, au même titre que la réfrigération.

A

FAUX,
La pasteurisation est également un procédé thermique de destruction des microorganismes, mais contrairement à la stérilisation qui fait appel à des traitements thermiques sévères, la pasteurisation ne détruit qu’environ 90 à 99% du nombre de microorganismes.

72
Q

VRAI ou FAUX?
La pasteurisation des produits alimentaires s’effectue toujours à+72°C/15secondes.

A

FAUX, cette température dépend du produit à traiter. De plus, pour un même produit, la pasteurisation peut s’effectuer à différentes températures pendant différentes durées, tout en obtenant le même effet létal désiré.

73
Q

VRAI ou FAUT?
L’efficacité d’une stérilisation par la chaleur est basée sur la destruction des spores de Bacillus principalement.

A

Faux. Les spores de Clostridium botulinum.

74
Q

VRAI ou FAUX?
Les aliments stérilisés n’ont pas besoin d’être conservés au froid.

A

Vrai. Si l’emballage permet de maintenir la stérilité. C’est le cas des conserves.

75
Q

Dans le cas des produits alimentaires en conserve, parle-t-on de stérilité absolue ou de stérilité commerciale.

A

Stérilité commerciale. Les traitements thermiques appliqués en industrie permettent la destruction de tous les microorganismes, y compris les spores, sauf celles des bactéries thermophiles. Le produit ne possède donc pas la stérilité absolue. Cependant, les spores provenant des bactéries thermophiles ne peuvent pas germer à la température d’entreposage des conserves, soit la température ambiante. On dit que le produit est stérile commercialement.

76
Q

VRAI ou FAUX?
Certains facteurs, comme sa concentration, la température, l’humidité relative, affectent l’efficacité d’un gaz à action stérilisante.

A

VRAI, ainsi que les propriétés du produit à traiter.

77
Q

VRAI ou FAUX?
On peut modifier la composition de l’air entourant un aliment, en ajoutant ou en remplaçant l’oxygène par un autre gaz. Nomme le gaz le plus couramment utilisé.

A

VRAI, le gaz carbonique.

78
Q

VRAI ou FAUX?
L’irradiation est très utilisée au Canada sur la plupart des produits alimentaires.

A

FAUX, l’irradiation n’est pas utilisée.

79
Q
  1. Le sel et les sucres agissent comme la congélation. Ils exercent un effet de concentration et d’expulsion du liquide cellulaire. Ce phénomène ressemble à une ________________ des cellules. Choisissez, parmi ces termes, celui qui convient le mieux.
    a. Filtration
    b. Désorption
    c. Déshydratation
A

c. Déshydratation.

80
Q

VRAI ou FAUX?
Les acides forts sont plus efficaces pour inhiber les microorganismes, car ils se dissocient plus rapidement en ions.

A

Faux. Les acides faibles sont plus toxiques pour les cellules microbiennes, car ils se dissocient moins que les acides forts ; ils peuvent ainsi pénétrer plus facilement les membranes des microorganismes, qui sont d’autant plus perméables aux acides qu’ils sont sous la forme non dissociée. Ces acides faibles sont encore plus efficaces à pH acide car ils sont non dissociés.

81
Q

Quels sont les principaux agents de conservation utilisés pour inhiber la germination des spores et la croissance des cellules végétatives de Clostridium botulinum ?

A

Nitrites et nitrates.

82
Q

Les cellules les plus ____________________ sont généralement plus faciles à détruire, et les cellules en phase stationnaire, étant plus __________________, sont généralement plus résistantes à tout procédé de destruction.

A

Jeunes, âgées.

83
Q

Les bactéries sous forme _________________ sont plus résistantes à l’inhibition et la destruction.

A

De spores.

84
Q

Les _______________ températures détruisent les microorganismes, alors que les _________________ températures inhibent généralement ces derniers.

A

Hautes, basses.

85
Q

Le but recherché par le contrôle des facteurs pouvant influencer la croissance microbienne, est d’assurer la stabilité __________________ des aliments, ce qui permettra de les ______________ plus longtemps.

A

Microbiologique; conserver.

86
Q

VRAI ou FAUX?
En utilisant la technologie de l’effet barrière en industrie alimentaire, on se limite à contrôler un seul facteur pour assurer l’innocuité de l’aliment.

A

FAUX, on fait appel à des combinaisons de facteurs défavorables.

87
Q

Produit : barres enrobées de chocolat.

Composition : sucre à glacer, farine, shortening (gras de bœuf et/ou huile végétale et/ou de palme et/ou saindoux), eau, huile de palmiste hydrogénée, pommes, sucre et/ou glucose, cacao, fraises, sel, sorbate.de potassium, lécithine, acide citrique, benzoate de sodium, agar-agar, arôme artificiel.

pH : 5,5-6,0

Aw : 0,75-0,80

Emballage : imperméable à l’air*

Température de conservation : température de la pièce.

Identifiez les facteurs responsables de l’inhibition et/ou de la destruction et décrivez l’effet barrière de ce produit.

A

Les facteurs utilisés pour mettre en place l’effet barrière et les microorganismes inhibés sont :
Aw: les bactéries et les levures ;
Sorbate de potassium : les moisissures et à un moindre degré les levures et les bactéries.
Mais l’effet barrière est principalement dû à l’interaction Aw- antimicrobien (sorbate, citrate*, benzoate**)-pH qui vise l’inhibition des moisissures, microorganismes les plus susceptibles de se développer dans ce produit.

*Acide citrique seul : peu efficace, car pH est élevé. **Benzoate de sodium seul : serait efficace surtout contre la plupart des bactéries et des levures, mais l’est moins, car le pH est trop élevé.

L’emballage imperméable à l’air limite le renouvellement de l’oxygène aux microorganismes qui en ont besoin, comme les levures et les moisissures.