Vie en groupe Flashcards
Niveaux de sociabilité
- majorité des espèces sont en groupe
- grégarisme : individus d’une même espèce convergent même lieu avec mêmes intérêt en commun (peu d’interactions et très instable)
- système de fission-fusion : composition varie
- colonialité : tous les individus ont même endroit de reproduction, aller-retour pour nourriture
- eusocialité : spécialisation des tâches et jeunes protégés
Tableau : niveaux de socialité
- diapo 3
Caractéristiques des groupes sociaux
- taille du groupe qui varie de quelques individus à plusieurs milliers selon les espèces
- cohésion du groupe (nature et intensité des relations sociales) qui requière souvent un système de communication sophistiqué (communiqué différemment selon le congénère donc doit les reconnaitre)
- perméabilité (accepte ou non de nouveaux individus, si oui il y a plus de diversité génétique, ruche n’accepte pas de nouveaux)
- répartition des tâches (spécialisation ou non
Vie en groupe et prédation : effet de la taille du groupe sur la vigilance
- le temps alloué à la vigilance diminue lorsque la taille du groupe augmente
Vie en groupe et prédation : effet de la taille du groupe sur la vigilance : hypothèses
- dilution du risque de prédation : le risque que chaque individu soit attaqué par le prédateur diminue avec le nombre de proies potentielles présentes dans le groupe (plus gros groupes sont plus attaqués car ils sont plus visibles) (diapo 7)
- meilleure détection des prédateurs (yeux multiples) : chaque individu peut réduire son investissement dans le comportement de vigilance sans diminuer la probabilité que les prédateurs soient détectés (probabilité qu’au moins un individu soit en train de surveiller
- ex : succès d’un prédateur est l’effet de surprise, quand un individu découvre le prédateur, il signal aux autres, donc les prédateurs ont moins de succès dans les grands groupes
- compétition pour la nourriture : chaque individu adopte un comportement plus à risque lorsqu’il est en présence de compétiteurs pour maximiser la quantité de nourriture obtenue (taux de prédation plus grand dans les gros groupes mais acceptent pour la nourriture)
Vie en groupe et prédation : défense groupée
- le risque individuel de prédation dépend de la distance par rapport au prédateur et du nombre de congénères présents
- attaques et défenses en grands groupes sont plus efficaces
Vie en groupe et prédation : fuite coordonnée
- échapper aux prédateurs en coordonnant les activités
- communique entre eux pour que la probité qu’ils se fassent attaquer baisse
- ex : division, sablier, banc (mélanger le prédateur)
Vie en groupe et succès alimentaire : coopération et imitation
- chasse coopérative : stratégie permettant d’attraper des proies difficiles
- réduit le risque de blessures et de mortalité
- insectes sont moins efficaces en générale mais en plus grands groupes peuvent avoir des proies plus grandes
- transmission culturelle : la capacité d’apprentissage des individus naïfs augmente avec le nombre de tuteurs (temps moyen passer pour réussir tache baisse plus il y a de tuteurs)
- favorise de nouveaux comportements
- les groupes de plus grande taille sont plus efficaces (mise en commun des compétences) : plus de taches résolues
Vie en groupe et succès alimentaire : recherche des sites de nourriture : transfert d’information passif
- involontairement donne des informations aux congénère;es
- ex : quand chauves-souris femmes ont le ventre gonflée cela signifie qu’elles ont trouvés de la nourriture alors les autres vont aller dans la même direction
Vie en groupe et succès alimentaire : recherche des sites de nourriture : transfert d’information actif : expérience abeille et fourmis
- répartition des individus sur deux sites de même qualité
- fourmis = utilisation de balises chimiques
- une va trouver la nourriture et va déposer balises chimiques et toutes les autres vont la suivre
- abeilles = recrutement à l’intérieur de la ruche
- répartition uniforme
- la capacité des individus à ajuster leur comportement en fonction des changements environnementaux est plus grande chez les abeilles
- la parcelle riche est sous-exploitée si elle est découverte après que les fourmis aient commencé à exploiter la parcelle pauvre
Vie en groupe et succès alimentaire : recherche des sites de nourriture : transfert d’information actif
- volontaire
- danses des ouvrières : information concernant la direction, la distance et la qualité des sources de nourriture
- dans en rond = source de nourriture proche
- dans en huit = source de nourriture éloignée
- vitesse d’exécution varie selon la distance (+ loin = + vite)
- régurgite nourriture pour informer quel type va être trouvé
Bénéfices de la vie en groupe
- meilleure protection vis-à-vis des prédateurs:
meilleure détection des prédateurs, effet de dilution, défense groupée - meilleure efficacité alimentaire: utilisation d’information publique, capture de proies difficiles
- gains énergétiques: thermorégulation
- meilleure survie des jeunes: soins et protection collectifs, crèches.
Coûts de la vie en groupe
- compétition pour les ressources: rapport de dominance, agressions physiques
- compétition sexuelle et infidélités et compétition spermatique (femelles s’accouplent avec plusieurs mâles donc les S sont en compétition)
- risque de consanguinité accru (quand pas de moyen de reconnaissance)
- cannibalisme (pour faire diminuer la compétition)
- propagation de maladies, parasites: risque de contacts accrus et contagion plus rapide
Dynamique de transmission
- transmissibilité des pathogènes plus élevés dans les société hiérarchisé que solitaire
Est-ce que les animaux ajustent la taille du groupe selon les conditions écologiques?
- devrait avoir de plus grands groupes lorsque le risque de prédation est élevé
- retrouvé chez certains
- pas chez le gnou
- lorsque les groupes de grande taille attire plus de prédateur, donc si il n’y a pas de système fuite coordonnée ou d’effet de dilution, ils ont plus avantage quand les groupes sont plus petits
Taille du groupe optimale
- à la fois les coûts et bénéfices augmentent avec le nombre de congénères dans le groupe
- bénéfices augmente rapidement puis ralentit et atteint un plateau
- coûts augmente de façon linéaire
- au début bénéfices sont supérieurs aux coûts
- le nombre d’individus dans le groupe est toujours supérieur à la taille de groupe optimale
- meilleur gain pour un individu solitaire mais n’est pas plus avantageux pour le groupe
- mais à l’équilibre, un individu en groupe ne fait pas mieux qu’un individu seul
Importance du réseau social
- groupe extrêmement variable donc certains vont avoir plus de rôle dans la propagation de maladies
- aussi groupes avec moins de variances et réparation plus homogène
Définition territoire
- aire défendue exclusivement par un individu et sur lequel il peut tolérer la présence de certains congénères (partenaires, descendants)
- ex.: invertébrés (grillons, papillons, libellules), vertébrés (oiseaux, mammifères..)
- zone plus restreinte que le domaine vital (tout l’espace qu’ils vont explorer pour avoir des ressources) de l’animal (ne se chevauchent pas
- peut varier dans le temps et dans l’espace (ex : pendant la période de reproduction)
Bénéfices de la territorialité
- meilleur accès aux ressources (nourriture, partenaire, site de nidification…)
- refuge vis-à-vis des prédateurs (protégé oisillons)
Coûts de la territorialité
- perte de temps et d’énergie (ex. jusqu’à 1900 combats par jour chez le poisson chirurgien)
- risque de blessure
- coûts indirects : augmentation du taux de testostérone et donc de l’activité générale qui peut induire une augmentation du taux de
mortalité (ex. lézard cornu)- augmentation du taux métabolique jusqu’à 30% chez certaines espèces, comme le tétras des armoises.
- autre coût: augmentation de la charge parasitaire chez certaines espèces (T est un immunosuppresseur)
Facteurs écologiques favorisant la territorialité : qualité et distribution des ressources dans l’espace
- territoire plus défendables quand les ressources sont concentrées
- lorsque les individus dominants sont incapables de défendre une parcelle, les subordonnés peuvent y accéder
- si la taille du groupe est plus importante, les individus plus dominants ne vont pas être capables de défendre le territoire alors qu’une grande quantité de subordonnés cont entrer dans le territoire
Compétition pour l’espace : stratégies alternatives
- trois stratégies conditionnelles:
- mâles territoriaux (grands) : défend territoire et a femelle (plus efficaces)
- satellites (intermédiaires) : prend l’apparence d’une femelle pour entrer dans le territoire et inséminer la femelle
- sournois (petits) : entre dans le territoire sans qu’il s’en rend compte pour s’accoupler (moins efficaces)
- les mâles satellites prennent l’apparence d’une femelle pour pouvoir pénétrer dans le nid et pouvoir ainsi fertiliser une partie des œufs de la femelle
- sélection condition-dépendante
Compétition et agression : jeu faucon-colombe
- deux opposants s’affrontent pour une ressource dont la valeur est V.
- deux alternatives pour chaque joueur: Faucon (tactique agressive) ou Colombe (tactique non agressive)
- l’animal qui perd le combat subit un coût énergétique C, tandis que celui qui remporte le combat a un bénéfice V.
- gain de faucon contre colombe = V
- gain de colombe contre faucon = 0
- gain de colombe contre colombe = V/2
- gain de faucon contre faucon = V/2 - C/2
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : quelle est l’utilisation optimale des 2 tactiques (SES)
- stratégie évolutivement stable (SES)
- SES pure = tous les individus adoptent la même tactique
- SES mixte : deux tactiques coexistent dans la population
- stratégie pure (0,1) = juste colombe
- stratégie mixte (p,1-p)
- stratégie pure (1,0) = juste faucon
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : stratégie faucon est SES pure si :
- E(F,C) ≥ E (C,C)
- faucon est la stratégie mutante
- invasion dans colombe
- devient seule stratégie
- E(F,F) ≥ E (C,F)
- faucon est la stratégie résidente (colombe invasion)
- pas capable d’invasion
- colombe n’est jamais une SES pure
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : SES pure si
- E(F,F)>E(C,F): Faucon résiste à l’invasion de Colombe
- E(F,C)>E(C,C): Faucon peut envahir une population de Colombes
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : SES mixte si
- E(F,F)<E(C,F): Faucon ne résiste pas à l’invasion de Colombe
- E(F,C)>E(C,C): Faucon peut envahir une population de Colombes
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : graphique
- diapo 55
Compétition et agression : jeu faucon-colombe : expériences
- les individus devraient être plus agressifs lorsque les ressources sont de grande valeur
- relation entre la taille de la femelle et le niveau d’agressivité
Compétition et agression : déterminants du niveau d’agressivité
- la valeur de la ressource : une ressource n’a pas nécessairement la même valeur pour tous les opposants (selon leur motivation ou l’énergie déjà investie)
- la probabilité de remporter le combat
- jeu symétrique ou asymétrique
Interactions asymétriques
- asymétrie concernant la capacité compétitive des deux opposants
- cette asymétrie affecte le résultat du combat quand il y a en un
- décision conditionnelle au résultat du combat
- ex : si les deux individus ont 50% de chance de gagner (si V=10 et C=5)
- E(F,F) = xV-(1-x)C = 2.5 (gain si agressif)
- E(C,F)= 0 (gain si pas agressif)
- meilleure tactique est faucon
- ex : un individu a 20% de chance de gagner le combat et l’autre 80%
- E(F,F)= xV-(1-x)C = -2 (gain si agressif)
- E(C,F)= 0 (gain si pas agressif)
- meilleure tactique est colombe
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner?
- en se basant sur certains caractères phénotypiques
- en initiant un combat
- en se basant sur ses expériences passées
- en observant
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner? : en se basant sur certains caractères phénotypiques
- critères directs: taille, poids, envergure des bois (cervidés)
- critères indirects: taille ou asymétrie du plastron (moineaux)
- interviennent pas directement dans le combat mais peut démontrer les niveaux de T
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner? : en initiant un combat
- jeu Faucon-Colombe: décision de type tout ou rien → peu réaliste, ne permet pas d’expliquer les combats ritualisés
- séquence de comportements stéréotypés de plus en plus intenses: escalade
- rare qu’on arrive à l’étape finale (abandonne avant)
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner? : en initiant un combat : combats ritualisés
- “modèle de l’évaluation séquentielle”
- la durée et l’intensité des combats devraient être:
- inversement proportionnels à l’asymétrie entre les opposants
- proportionnels à la valeur de la ressource
- ex : technique de combat ritualisé chez l’Oryx: le combat s’amplifie jusqu’à ce qu’un des 2 opposants se retire
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner? : en se basant sur ses expériences passées
- “effets perdant et gagnant”:
- le fait de remporter (ou perdre) un combat au temps T-1 augmente la probabilité de remporter (ou perdre) un combat au temps T
- domaine stable chez oiseau : individu qui nait en premier est dominant
- expérience
- 11 nids : un dominé avec un descendant unique plus petit
- 11 nids : un dominant avec un descendant unique plus gros
- le dominé bien que plus gros n’est pas agressif (effet du perdant)
- le dominants bien que moins gros est très agressif (effet du gagnant)
Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner? : en observant
- individus ne sont pas impliqués et observe combat
- observateur au centre
- cloison transparente donc peut observer combat GP (a informations)
- cloison opaque donc ne voit pas combat gp (pas d’informations)
- temps de latence avant l’approche ou les premiers comportements agressifs beaucoup plus faible quand connait qui est le perdant
Comment asymétrie affecte les gains?
- la valeur qui est attribuée à une ressource peut varier entre les opposants en fonction de plusieurs facteurs:
- niveau de satiété de l’animal
- énergie déjà investie
- connaissance de l’habitat (i.e. de la quantité de ressources disponibles et de leur localisation)
Interactions asymétriques : connaissance environnement
- les individus sont plus agressifs lorsqu’ils ont une meilleure connaissance de leur environnement
Interactions asymétriques : asymétries non corrélées
- l’individu le plus fort n’est pas nécessairement celui qui remporte un combat.
- les animaux qui s’affrontent pour une ressource n’utilisent pas toujours les armes qu’ils ont de la manière la plus efficace mais se contentent d’une version amoindrie (crabes violonistes)
- asymétries non corrélées qui n’affectent ni le résultat ni les gains mais servent à régler conventionnellement les affrontements
Interactions asymétriques : asymétries non corrélées : stratégie bourgeois
- l’individu adopte la stratégie Faucon s’il est résident et Colombe s’il est intrus
- le mâle résident (blanc) gagne toujours
- le mâle noir s ’approprie le territoire du résident
- le mâle noir gagne: il est le résident maintenant
Interactions asymétriques : asymétries non corrélées : stratégie anti-bourgeois
- l’individu adopte la stratégie Faucon s’il est intrus et Colombe s’il est résident
- tout le monde utilise la même convention
- mécanismes permettant d’expliquer cette règle contre-intuitive:
- le coût de résister à un intrus est trop élevé (plus avantageux que de s’engager dans un combat)
- le coût d’un déplacement est faible
- la quantité de territoires disponibles est élevée
Hiérarchies sociales : organisation sociale
- le jeu Faucon-Colombe permet de prédire le comportement optimal de deux individus lorsqu’ils se rencontrent une seule fois.
- dans les groupes stables, des interactions répétées avec les mêmes opposants débouchent le plus souvent sur l’établissement d’une hiérarchie de dominance
Hiérarchies sociales : mesures du rang de dominance
- faire somme des combats perdus et somme gagnés donne les scores de dominance
- hiérarchie linéaire : chacun domine sur un autre
- hiérarchie despotique : un domine sur les autres et les autres n’ont pas d’interactions de dominance
- hiérarchie triangulaire : chacun est dominé envers un et dominant envers un autre
Hiérarchies sociales : conséquences de l’établissement d’une hiérarchie de dominance
- diminution de la fréquence des interactions agressives
- augmentation des écarts de succès reproducteur entre les individus.
- deux hypothèses permettant d’expliquer pourquoi les individus dominés se reproduisent peu ou pas:
- inhibition des comportements reproducteurs due à des niveaux de stress trop élevés
- contrôle direct des individus dominants (inhibe le fonctionnement des gonades)
Hiérarchies sociales : coalitions chez les primates
- les mâles subordonnés sont obligés de former des alliances pour parvenir à défendre une femelle…mais au risque de ne pas se reproduire
- seulement un mâle va en bénéficier
- coalition de deux mâles donc chacun à 50% de chance de s’accoupler avec la femelle
- coalition de 3 mâles : probabilité est plus faible