Personnalité animale Flashcards

1
Q

5 dimensions fondamentales de la personnalité humaine

A
  • Aisance (sociabilité, spontanéité, ouverture d’esprit)
  • Amabilité (générosité, altruisme, honnêteté)
  • Diligence (fiabilité, sérieux)
  • Instabilité émotionnelle (timidité, anxiété, insécurité)
  • Intellect (sagesse, réflexion)
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2
Q

Standford Marshmallow expérimentale

A
  • Des enfants âgés de 4 ans sont placés seuls face à un marshmallow
  • S’ils arrivent à résister à la tentation de le manger jusqu’à ce que l’expérimentateur revienne (après 15 minutes), ils en obtiennent un second.
  • L’impulsivité, mesurée à l’âge de 4 ans, prédit les performances académiques 10 ans plus tard
  • Individus très impulsifs : plus sujets au stress, plus anxieux, moins bons résultats académiques
  • Individus peu impulsifs : moins sujets au stress, moins anxieux, meilleurs résultats académiques
  • Plus d’individus aux extrêmes
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3
Q

Plasticité comportementale : vision traditionnelle du comportement

A
  • Le comportement est un des traits les plus plastiques qui, de ce fait, peut être modifié en fonction des conditions environnementales
  • Les animaux sont capables d’exprimer des réponses adaptatives aux changements environnementaux
  • Les individus les plus téméraires sont davantage prédatés car ils prennent plus de risque
  • Le niveau moyen de témérité devrait être plus faible lorsque le risque de prédation est élevé, inverse si moins risque de prédation
  • Sélection naturelle devrait favoriser un phénotype plus qu’un autre
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4
Q

Plasticité comportementale : différences inter-populationnelles

A
  • En moyenne, les individus issus de populations à fort risque de prédation sont moins téméraires
  • Il existe néanmoins des différences interindividuelles au sein des populations
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5
Q

Différences inter-individuelles persistantes : personnalité animale

A
  • Différences comportementales individuelles qui se maintiennent dans le temps, entre les contextes (alimentaire, agression, reproduction) et entre les situations (conditions environnementales et sociales)
  • Gros-écart-type (pas tous les individus convergent vers le phénotype optimal)
  • diapo 8
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6
Q

Traits de personnalité : personnalité animale

A
  • Les femelles les plus agressives sont plus efficaces pour attraper une proie mais plus susceptibles de cannibaliser leur partenaire avant de s’accoupler
  • Moins de latence pour attaquer une proie donc devrait faire aussi du cannibalisme
  • Latence plus longue = moins efficace
  • Latence plus courte = plus efficace pour s’alimenter
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7
Q

5 dimensions fondamentales de la personnalité animale

A
  • Activité: niveau général d’activité dans un environnement familier
  • Exploration: Réaction d’un individu dans une situation nouvelle
  • Témérité: Tendance d’un individu à prendre des risques (par ex. face à un prédateur)
    • 3 premiers = traits individuels
  • Agressivité: Réaction agonistique envers un intru
  • Sociabilité: Tendance d’un individu à rechercher la présence de congénères
    • 2 derniers = comment ils se comportent en groupe
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8
Q

Procédures expérimentales : tests de personnalité

A
  • Test de l’open Field
  • Le sujet est introduit dans une arène familière, non familière et/ou comprenant un refuge ou un élément nouveau.
  • Test utilisé pour mesurer l’activité, la peur, l’exploration ou la témérité
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9
Q

Procédures expérimentales : mesures de témérité et exploitation

A
  • Distance par rapport à un prédateur
  • Proportion de temps passé dans la partie supérieure de la colonne d’eau (si prédateurs aériens)
  • Distance moyenne de nage par rapport aux parois
  • Latence avant de quitter un refuge pour aller inspecter un nouvel objet (exploration)
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10
Q

Traits de personnalité : que mesure-t-on vraiment?

A
  • Tests standardisés généralement utilisés pour mesurer les comportements des individus isolés de leurs congénères: ces mesures reflètent-elles la manière dont les animaux se comportent en nature ?
  • Est-ce que toutes les différences comportementales persistantes sont
    le reflet de la personnalité?
  • Certains facteurs peuvent générer des différences comportementales persistantes réversibles
  • Difficiles à mesurer dans des conditions sociales (n’agissent pas nécessairement de la même manière en groupe vs. seul)
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11
Q

Traits de personnalité corrélées : syndrome comportemental

A
  • Au niveau de la population, il existe souvent des corrélations entre certains traits (par exemple hardiesse et agressivité)
  • diapo 15
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12
Q

Syndrome comportemental : théorie des styles d’adaptation

A
  • Style d’adaptation réactif : Individus dociles, averses au risque, très flexibles et démontrant du contrôle de soi (flexibilité = modifie comportement)
  • Style d’adaptation proactif : Individus agressifs, impulsifs, enclins à prendre des risques et peu flexibles
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13
Q

Syndrome comportemental : contraintes absolues

A
  • Deux comportements peuvent être corrélés lorsque le processus de régulation des deux traits est le même : les deux traits sont régulés par la même hormone ou causés par un seul gène (pléiotropie = expression d’un gène affecte plus qu’un trait)
  • La corticostérone affecte également la témérité et l’agressivité (effet inhibiteur du stress chronique)
    • Corrélation négative entre plus de corticostérone = moins explorateur
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14
Q

Syndrome comportemental : trajectoire développementale

A
  • La sélection naturelle devrait favoriser une combinaison de traits optimale
  • Variations entre différentes espèces et différentes populations:
  • Les syndromes comportementaux ne devraient évoluer que dans les populations où la sélection naturelle a favorisé une telle covariance des trait
  • Les syndromes comportementaux peuvent varier entre différentes populations d’une même espèce, ce qui démontre que les conditions durant le développement peuvent induire des changements morphologiques, physiologiques et/ou comportementaux
  • Risque de prédation : phénotypes plus adaptés pour survivre (fortes corrélations entre les traits)
  • Individus plus susceptibles à échapper aux prédateur, plus agressif ou téméraires ou inverse survivent mieux
  • Quand faible prédation = survivent peu importe la combinaison des traits (traits peu corrélés ensemble)
  • diapo 18
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15
Q

Syndrome comportemental : trajectoire développementale : chemin

A
  • Conditions environnementales durant le développement : Disponibilité de nourriture, Risque de prédation, Environnement social
  • Effets parentaux (irréversible) : Soins parentaux, hormones
  • Traits à l’âge adulte : Morphologie, Physiologie, Comportement
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16
Q

Syndrome comportementale : effets parentaux : allocation différentielle

A
  • Les femelles accouplées à des mâles plus attirants déposent plus de testostérone dans leurs œufs, induisant des différences dans le comportement de quémandage des oisillons, leur taux de croissance et leur niveau d’agressivité
17
Q

Syndrome comportementale : effets parentaux : qualité de l’environnement et des soins maternels

A
  • Les ratons séparés de leur mère sont plus anxieux, produisent moins d’hormone de croissance, sont moins explorateurs
  • Les jeunes élevés dans un environnement enrichi sont plus
    explorateurs, plus actifs et ont de meilleures capacités cognitives
    (mémoire spatiale)
18
Q

Syndrome comportemental : rôle des parasites

A
  • Manipulation parasitaire de l’hôte intermédiaire dans le cas des parasites à cycles de vie complexe pour favoriser la transmission vers l’hôte final
  • Pour que le parasite soit transmis à l’hôte définitif (un poisson), le parasite induit des changements au niveau du phénotype mais aussi de plusieurs traits comportementaux (témérité, activité, phototactisme …)
  • Les parasites ont avantage à manipuler simultanément les deux traits générant une corrélation entre ces traits uniquement chez les hôtes infectés
  • Rôle potentiel des parasites sur les syndromes comportementaux
    • Le parasite augmente la mesure du trait B ➜ La corrélation entre les 2 trait reste inchangée
    • Le parasite altère la mesure du trait B dans des directions opposées selon la valeur du trait A ➜ La corrélation entre les 2 traits diffère entre les hôtes sains et infectés
  • Ex : vont aller plus haut dans la colonne d’eau pour être transmis (vont aussi être plus actifs)
19
Q

Comment mesurer la personnalité animale?

A
  • La norme de réaction d’un individu est définie comme la gamme des
    comportements qu’il produit le long d’un gradient environnemental.
  • Cette mesure reflète la plasticité comportementale.
  • Répétabilité: Proportion de variance intra-individuelle par rapport à la variance phénotypique totale (c’est-à-dire la variance inter-individuelle).
    • diapo 29
    • Bien que les individus puissent exprimer de la plasticité, chacun n’exprime qu’une petite part de la variabilité totale
  • Prévisibilité: Dispersion des résidus autour de la droite de régression entre le score de personnalité et le temps lorsque le même comportement est mesuré plusieurs fois dans un même contexte.
20
Q

Héritabilité : influence des gènes sur la personnalité

A
  • 30 % de la variation du comportement exploratoire des descendants - élevés en laboratoire et nourris à la main- sont attribuables au comportement de leurs parents capturés en nature
  • Certaine part est génétique
21
Q

Personnalité et aptitude : témérité et aptitude

A
  • Les individus les plus téméraires survivent moins bien mais ont un meilleur succès reproducteur
  • Ce compromis (entre la survie et le succès reproducteur) permettrait d’expliquer le maintien de variabilité
22
Q

Personnalité et aptitude : agressivité et aptitude

A
  • Au contraire, un niveau d’agressivité élevé procure des avantages en termes de survie et de succès reproducteur
  • Les femelles juvéniles les plus voraces (latence la plus faible pour attaquer une proie) ont:
    • Une meilleure efficacité d’attaque
    • Une plus grande taille à l’âge adulte
    • Une plus grande fécondité
  • Plus difficile à comprendre pourquoi il y a une variabilité
23
Q

Causes des différences de personnalité : sélection fréquence-dépendante négative

A
  • Phénotype plus rare = fitness le plus élevé
  • Dans de nombreuses situations, les animaux peuvent utiliser plusieurs tactiques alternatives pour arriver au même but.
  • Ex. : appropriation des ressources en utilisant les tactiques Faucon ou Colombe
    • Population de spécialistes : maintien de différences inter-individuelles (50% purs faucon et 50% purs colombe)
    • Populations de généralistes (pas de différences interindividuelles) : tous les individus jouent colombe 50% du temps et faucon 50% du temps
24
Q

Causes des différences de personnalité : coûts associés à la plasticité

A
  • Les individus sont moins flexibles ce qui serait optimal en raison des coûts et limites à la plasticité:
    • Coût de maintien : les animaux ont besoin d’une machinerie sensorielle pour percevoir les changements environnements et y répondre
    • Coût d’acquisition d’information : le processus d’acquisition d’information peut être risqué et réduire la survie des individus
  • Les poissons dans la zone d’inspection ont un taux de mortalité plus élevé
  • Délai entre le changement environnemental et la réponse comportementale (diapo 41)
    • Dans des environnements très instables, les changements sont susceptibles de se produire à un taux plus rapide que la vitesse à laquelle les animaux sont capables de s’y ajuster
    • Dans des environnements très stable, pas besoin de développer une machinerie coûteuse pour la plasticité
  • Dans un contexte social, un individu inflexible peut faire aussi bien ou
    mieux qu’un individu flexible
    • Lorsqu’un individu change de tactique, il modifie le gain de tous les individus
    • Tous les individus n’ont donc pas besoin de modifier leur comportement pour atteindre l’équilibre
  • Les prédateurs ont du mal à capturer des proies en groupes.
  • Pour surmonter la confusion ils ont tendance à cibler les individus distincts ou étranges (effet de singularité) (quand les groupes ne sont pas homogènes, comme différences de taille, couleur)
    • Préfère aller vers un trait uniforme
  • Les individus les plus timides se conforment au comportement des autres membres du groupe pour réduire la prédation: conformisme social
    • Les individus téméraires vont garder le même comportement peu importe celui des congénères
    • Bénéficie à tous les individus
25
Causes des différences de personnalité : bénéfices de la spécialisation comportementale
- Si les différences de personnalité ont longtemps été perçues comme du bruit autour d’une réponse optimale, elles pourraient être adaptatives - L’environnement contient plusieurs types de mangeoires. - Chaque individu ne peut ouvrir qu’un seul type de mangeoire. - Une fois la mangeoire ouverte, les autres individus peuvent venir y chaparder de la nourriture - Les oiseaux sont devenus de plus en plus efficaces à chaparder au cours du temps - Les oiseaux qui ont chapardé à une fréquence plus élevée ont appris moins rapidement leur type de mangeoires récompensé - Rôle de la sélection sexuelle - Les femelles préfèrent les mâles se comportant de manière consistante - Les mâles dont le niveau d’agressivité est plus prévisible au cours du temps ont une probabilité plus élevée de remporter un combat
26
Causes des différentes de personnalité : compromis reproduction et survie
- Quand les ressources sont limitées, ils doivent choisir où aller les ressources (reproduction ou survie) - Influence de la personnalité sur le taux d’exposition aux parasites - Individus plus téméraires sont plus parasités ce qui impact leur survie donc alloue plus leur énergie vers la reproduction - Existence d'un syndrome de rythme de vie: - Styles d’adaptation réactif - Individus dociles, averses au risque, très flexibles et démontrant du contrôle de soi - Un taux de survie plus élevé - Un succès reproducteur plus faible - Un meilleur système immunitaire - Styles d’adaptation proactif - Individus agressifs, impulsifs, enclins à prendre des risques et peu flexibles - Un taux de survie plus faible - Un succès reproducteur plus élevé - Un moins bon système immunitaire - Hypothèse du rythme de vie: les individus qui priorisent leur survie en adoptant des comportements prudents devraient avoir un meilleur système immunitaire - Ex : Rectrices abîmées révélatrices d’un comportement téméraire et rectrices intactes révélatrices d’un comportement calme et prudent
27
Causes des différences de personnalité : hétérogénéité spatio-temporelle
- Si le succès d’un trait varie au cours du temps ou dans l’espace, la variation spatio- temporelle dans les conditions environnementales devrait favoriser le maintien de différentes inter-individuelles persistantes - Les individus les plus explorateurs ont une aptitude plus élevée dans la parcelle b que dans la parcelle a, tandis que les individus les moins explorateurs ont une aptitude plus élevée dans la parcelle a que dans la parcelle b. - Ces différences géographiques peuvent favoriser l’émergence d’adaptation locale. - La pression de sélection est dans la direction opposée les années 1 et 2 dans chacune des 2 parcelles, contrecarrant l’émergence de l’adaptation locale. - diapo 57-58
28
Conséquences écologiques et évolutives : réponses face aux changements environnementaux
- Changements induits par les activités humaines: - Fragmentation / perte d’habitat - Changements climatiques - Pollution (chimique, sonore, visuelle) - Introduction d’espèces exotiques (prédateurs, parasites) - 3 types de réponse : - Adaptation génétique (sélection naturelle qui favorise phénotype mieux adaptâtes (processus lent) - Changement comportemental (modifie le comportement pour être plus adapté - Déplacement (change d'habitat pour retrouvé un où son phénotype est adapté - Quelle que soit la réponse, la capacité d’une population à répondre aux changements est directement influencée par les différences de personnalité des individus qui la composent et la façon dont ils interagissent
29
Conséquences écologiques et évolutives : réponses face aux changements environnementaux : adaptation génétique
- La coexistence de différents phénotypes comportementaux au sein d’une même population serait bénéfique pour lui permettre de s’adapter rapidement aux changements environnementaux. - diapo 61
30
Conséquences écologiques et évolutives L dynamiques évolutives
- Lorsque plusieurs réponses comportementales sont adaptatives, les populations présentant des syndromes comportementaux auraient la capacité de s’adapter plus rapidement si les différents traits covarient déjà entre eux - Suivant une hausse des températures, les animaux ont tendance à se déplacer vers des habitats moins chauds, mais où les ressources disponibles sont moins abondantes. - Chances de survie maximales si les animaux modifient simultanément leurs: préférence d’habitat, activité, métabolisme, comportements d’alimentation… - diapo 62
31
Conséquences écologiques et évolutives : réponses face aux changements environnementaux : changement comportemental
- Les populations composées d’individus timides (car exposées à des prédateurs) seraient plus aptes à ajuster leur comportement
32
Conséquences écologiques et évolutives : réponses face aux changements environnementaux : déplacement
- Les individus les plus susceptibles de disperser sont plus téméraires
33
Conséquences écologiques et évolutives : dynamiques de colonisation
- Compte tenu que le processus de dispersion implique plusieurs étapes, le phénotype comportemental le plus efficace peut être différent d’une étape à l’autre - L’existence de différents styles d’adaptation au sein des populations faciliterait alors l’invasions rapide de nouveaux habitats. - Effet potentiel de la dispersion sur le risque d’extinction: - Cas de figure où les individus dispersants ne colonisent jamais de nouveaux habitats - Lorsqu'une population s'éteint, il n'y a pas de recolonisation de cette population - Cas de figure où certains individus dispersent vers des habitats occupés et d’autres colonisent de nouveaux habitats - diapo 65-67
34
Conséquences écologiques et évolutives : organisation spatiale
- Les modèles mathématiques supposent le plus souvent que les individus sont identiques et interagissent aléatoirement avec tous les membres du groupe - Les populations sont le plus souvent structurées socialement ➜ chaque individu n’interagit qu’avec un nombre limité de congénères (existe des sous -groupes : plus explorateurs interagissent entre eux et inverse) - Comportement d'évitement prophylactiques : évitent d'interagir avec individus malades ou infectés
35
Conséquences écologiques et évolutives : dynamiques de transmission
- Le degré d’un individu correspond au nombre de connexions directes qu’il a au sein du réseau, et son coefficient de connexion correspond au nombre de plus courts chemins qui passent par lui - En captivité, les individus sont capables de résoudre une tâche de résolution de problème après avoir observé un congénère en faire la démonstration - En conditions naturelles, seulement 3 individus du groupe ont réussi à résoudre la tâche : la dynamique du groupe semble inhiber la transmission d’information sociale - Certains individus, en raison de leur position plus centrale ou de leur réseau de connexions plus large, sont plus exposés et contribuent à propager les maladies - Les réseaux les plus connectés devraient présenter une prévalence parasitaire plus élevée et une diversité de pathogènes plus importante - diapo 70 + 72
36
Conséquences écologiques et évolutives : dynamiques de transmission : évolution de la coopération par réciprocité dans un réseau social
- Chaque joueur interagit simultanément avec k voisins. - Un coopérateur coopère avec tous ses voisins qui reçoivent chacun un gain b, quelle que soit leur stratégie, mais subit un coût c. - La coopération ne peut évoluer que si k< b/c - Si c=1 et b=4, la coopération ne peut évoluer que si chaque individu interagit en moyenne avec moins de 4 membres du groupe. - Réseau ne favorisant pas la coopération car la plupart des individus interagissent avec des partenaires positionnés sur l'ensemble du réseau social (k=4.875). - Réseau favorisant la coopération puisque le groupe est divisé en trois sous-groupes, chaque individu interagissant surtout avec les membres de son sous-groupe (k=3.375). - diapo 75
37
Laquelle des mesures ne quantifie pas la témérité? Distance par rapport à un prédateur Distance moyenne de nage par rapport aux parois Proportion de temps passé dans la partie supérieure de la colonne d’eau Latence avant de quitter un refuge pour aller inspecter un nouvel objet
- Latence avant de quitter un refuge pour aller inspecter un nouvel objet (exploration)
38
Laquelle des figure démontrent l'existence de la personnalité animale
- B