Causes proximales et ultimes Flashcards
Schéma : stimuli de l’environnement
- stimuli : changements environnementaux, modifications physiologiques…
- système nerveux : analyse de l’information, prise de décision, envoi de la commande appropriée
- réponse
- transduction: les récepteurs sensoriels répondent à une stimulation et la traduisent en impulsion nerveuse
Système nerveux et comportement
- relation entre l’organisation du système nerveux et la diversité et la complexité des comportements observés
- différences inter et intra-spécifiques
- l’organisation du système nerveux affecte 3 fonctions principales: apprentissage, mémoire spatiale, innovation (mieux s’ajuster à l’environnement)
- ex : seuls les macaques sont capables de nager
- les variations dans l’organisation du système nerveux reflètent-elles des adaptations?
Variations interspécifiques : innovations et imitation
- relation positive entre le taux d’innovations alimentaires et la taille du cerveau chez les oiseaux, primates
- relation positive entre la fréquence d’utilisation d’outils et la taille du néocortex chez les primates
- ex : macaques ont un comportement innovatif lorsqu’ils lavent les patates douces pour enlever le sable, cela c’est propager dans la population (innovation alimentaire
- ex : animal séparé de la nourriture va utiliser des outils pour attraper la nourriture
Variations intra-spécifiques : capacités de mémorisation
- espèce parasite: espèce qui utilise les nids d’autres espèces pour y pondre ses œufs
- seules les femelles recherchent des nids et pondent ensuite un seul œuf dans chaque nid
- région du cerveau impliquée dans la mémorisation plus développée chez les femelles
- ex : parasites de ponte, stratégie demandant au niveau cognitifs oit pondre le oeufs au bon moment pour maximiser les chances de survie du bébé, seulement les femelles, demande beaucoup de mémorisation
- différence significative de l’hippocampe entre les mâles et femelles parasites de ponte mais pas chez des espèces qui ne sont pas parasites
Plasticité phénotypique
- chez certaines espèces, les animaux cachent de la nourriture lorsqu’elle est abondante et utilisent ces réserves durant l’hiver (quand les ressources sont moins abondantes)
- la région du cerveau impliquée dans la mémorisation est plus développée chez les espèces qui utilisent cette stratégie (doivent se souvenir où ils ont cachés la nourriture)
- taille de l’hippocampe est affectée par l’expérience des individus
- les individus qui ont l’opportunité de cacher de la nourriture tôt dans leur développement ont un hippocampe plus volumineux contrairement aux oiseaux qui n’ont juste caché une graine par jour
Stimuli exogènes
- stimuli clés : éléments précis extraits de l’ensemble des stimuli présents qui sont responsables du déclenchement des comportements
- les informations provenant de l’environnement appartiennent essentiellement aux quatre modalités sensorielles suivantes: chémoréception, mécanoréception photoréception et thermoréception
Étude des stimuli clés par la méthode des leurres
- modèles artificiels du stimulus que l’on suppose responsable du déclenchement du comportement
- mettre en évidence l’élément qui pourrait déclencher le comportement
Stimuli chimique
- les phéromones contenues dans le miellat des pucerons permettent aux parasitoïdes de localiser leurs hôtes (détecte phéromones à de grandes distance et déclenche le comportement de recherche de l’hôte pour la ponte)
- ex : perception d’une phéromone sexuelle (bombycol) chez le ver à soie (Bombyx mori)
Configuration dynamique
- reconnaissance d’un stimulus: importance de la configuration dynamique (rapport entre le mouvement de ses parties)
- lorsque le modèle se déplace vers la droite, il ne déclenche aucune réaction (ex : oie : long cou avec queue courte)
- lorsqu’il se déplace vers la gauche, il suscite l’effroi (ex : rapace : cou court et longue queue)
Principe d’invariance
- un stimulus demeure efficace tant que sa configuration (statique ou dynamique) est respectée
- ex : reconnaissance des lettres de l’alphabet ne dépend pas de la police utilisée
- ex criquet : le rapport entre la durée des pauses et celle des syllabes permet la reconnaissance du chant d’un mâle, quelle que soit sa vitesse d’exécution mais si change la durée des syllabe et ou des pauses, il n’y aura pas de réponse
Principe d’invariance : configuration statique
- configuration statique du stimulus déclenchant le comportement de sollicitude parentale
- le comportement de sollicitude parentale serait déclenché à la vue d’un stimulus qui possède les caractéristiques suivantes: visage au profil aplati, crâne fortement arrondi, deux yeux centrés
- chez de nombreuses espèces, les jeunes présentent ces caractéristiques
Stimuli complexes : stimuli complexes
- comportement de quémandage chez le goéland argenté
- stimuli impliqués :
- présence du bec (i.e. d’une forme allongée)
- contraste entre le point et la couleur du bec
- couleur du point
- plus de réponses quand c’est le leurre bâton rouge avec des points blancs car il y a plus de contraste
- déclencheurs du comportement de récupération de l’oeuf
- préférence pour les œufs : forme d’oeuf, tachetés, de grande taille, de couleur verte
Interactions entre les stimuli
- la sommation hétérogène:
- un comportement possède plusieurs stimuli clés
- ces stimuli ont chacun leur efficacité à déclencher le comportement
- la présence simultanée de ces stimuli a un effet additif et provoque une réponse plus complète, plus intense ou plus fréquente
- ex épinoche : couleur rouge + posture = attaque plus intense
Stimulus supranormal
- peut-on exagérer les stimuli clés et obtenir des
réactions démesurées?- ex goélands : comportement de récupération de l’œuf : le goéland préfère récupérer un œuf d’autruche plutôt qu’un œuf de son espèce (c’est un stimulus supranormal)
- ex canari : les femelles produisent des œufs beaucoup plus gros lorsqu’elles sont exposées à des stimuli acoustiques supranormaux, femelles préfèrent des mâles qui chantent des chansons complexes car démontrent une meilleure capacité cognitive donc va mettre plus d’investissement dans la reproduction
Filtrage des stimuli : capacités de filtrage inhérentes
- en général, un animal a à sa disposition beaucoup plus d’informations qu’il ne peut en enregistrer (ex : parades sexuelles)
- chaque animal vit dans son univers propre: le umwelt (milieu qu’il est apte à percevoir en fonction des spécificités biologiques de son équipement sensoriel)
- ex : détection du plan de polarisation par les abeilles (capable d’indiquer où est la nourriture avec danse avec la position du soleil)
- ex : détection de la lumière infrarouge par les crotales (chasse de petits mammifère;e qui émettent de la chaleur donc c’est plus facile à attaquer)
- ex : détection des ultrasons par les chauve-souris (pour la navigation et la détection de proies ou d’obstacles)
- ex : détection des signaux électriques par les gymnotes (produise un faible champ magnétique pour la navigation et détecter des proies)
Filtrage des stimuli : capacités de filtrage inhérentes : ex de Umwelt différent chez les mâles et les femelles d’une même espèce
- grenouille arboricole
- cri distinctif du mâle “ co-qui” servant à attirer les femelles et repousser les mâles
- mâles entendent juste la première syllabe et les femelles juste la deuxième
Filtrage des stimuli : attention sélective
- les caractéristiques de l’œuf sur lesquels l’animal porte son attention sont différentes s’il s’agit d’en récupérer un qui a roulé hors du nid ou d’en voler un dans un nid
- quand c’est voler c’est juste la forme
- quand c’est le roulement c’est la taille et la couleur
Filtrage des stimuli : image de recherche (filtrage transitoire)
- image de recherche: changement perceptif dans l’habileté d’un prédateur à détecter une proie cryptique
- avec le temps, les performances s’améliorent
- si confronté à la même proie souvent, il s’améliore à la détecter
- le cerveau ne peut avoir, à un moment donné, qu’une seule image de recherche (doit se concentrer sur une proie à la fois, donc celle qui est la plus abondante)
Motivation
- le même stimulus déclenche pas toujours la même réponse
- il n’y a pas que les stimuli exogènes qui sont responsables de l’émission de comportements
- le même stimulus peut susciter soit une forte réponse soit aucune réponse
Modèle hydraulique de Lorenz
- la pulsion augmente avec le temps passé en jeûne et diminue avec la satiété
- le stimulus clé capable de déclencher le comportement est proportionnel au degré de satiété
- la réponse dépend de la faim et de la force du stimulus
- chaque comportement a une énergie spécifique et s’accumule tant que le comportement n’est pas effectué
Application au comportement sexuel : modèle hydraulique de Lorenz
- comportement de cour chez le guppy
- force du stimulus augmente avec la taille de la femelle
- plus de motivation avec le marquage du mâle
- intensité de la réponse dépend de la force du stimuli et du degré de motivation
Conflits de motivation
- réponses différentes entre les individus selon leur niveau de satiété, néophobie
- dépend de l’individu
- tendance à s’approcher du but = récompense
- tendance à s’éloigner du but = punition
- comportement A = nourriture et comportement B = femelle (donc 2 récompenses)
- dépend de l’individu et de sa motivation car doit faire un choix
Stimuli endogènes : hormones et comportement : effet des hormones sur le cerveau
- les hormones peuvent affecter plusieurs aspects du système nerveux (anatomie ou vitesse à laquelle les impulsions électriques sont transmises)
- l’implantation d’œstrogènes dans le cerveau peut induire un comportement sexuel même si le taux d’œstrogènes dans le sang est bien inférieur au seuil normalement requis
- la même hormone (ex. testostérone) peut avoir des effets sur différents comportements (agression, soins parentaux, comportements sexuels…)
- la même hormone peut avoir des effets différents selon la région du cerveau où elle agit (récepteurs spécifiques)
Stimuli endogènes : hormones et comportement : effet des hormones sur les récepteurs sensoriels
- certaines hormones peuvent affecter les capacités sensorielles des animaux
- pigeon ramier: La prolactine contribue à l’induction du comportement de nourrissage chez les parents par son effet sur les récepteurs sensoriels du jabot (lait de jabot produit par les mâles et femelles)
- épinoche: La préférence des mâles pour différents niveaux de salinité varie en fonction de la concentration de thyroxine (affecte la préférence pour les milieux salins ou non)
- hamster: La capacités des femelles à percevoir certaines odeurs varie avec le niveau de progestérone