UNE CONTRIBUTION CONTEMPORAINE Flashcards

0
Q

Quels sont les deux objectifs principaux de la neuropsychologie clinique ?

A

Le premier but de la neuropsychologie clinique est d’analyser les troubles cognitifs, émotionnels et du comportement, initialement dans le domaine de la neurologie et plus récemment de la psychiatrie.
Un autre objectif pratique est la rééducation.

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1
Q

En France, la neuropsychologie clinique traditionnelle s’est implantée, à partir des années 19.., dans les centres {…-…}.

A

En France, la neuropsychologie clinique traditionnelle s’est implantée, à partir des années 1970, dans les centres {hospitalo-universitaires}.

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2
Q

Idéalement, cette rééducation devrait se faire dans une approche {…}, qui prenne en compte la {…} du sujet et les {…} des troubles dans sa vie quotidienne.

A

Idéalement, cette rééducation devrait se faire dans une approche {écologique}, qui prenne en compte la {singularité} du sujet et les {répercussions} des troubles dans sa vie quotidienne.

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3
Q

Quels sont aujourd’hui, les secteurs d’application de la neuropsychologie clinique ?

A
  • Le développement et l’éducation*
  • La psychiatrie
  • Le secteur médico-légal
  • La recherche clinique
  • La neurologie
  • La rééducation
    ___________________
  • Pour une connaissance des techniques et des outils utilisés chez l’enfant, nous conseillons des lectures sur l’évaluation psychométrique et la rééducation des troubles des apprentissages chez l’enfant (Mazeau, 2004 et 2005 ; Hommet et al. 2005).
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4
Q

 La psychiatrie
__________________
Quelles affections psychiatriques font l’objet d’explorations neuropsychologiques ?

A

Parmi les affections psychiatriques qui font l’objet d’explorations neuropsychologiques citons :
-> les dépressions et les troubles anxieux,
-> les schizophrénies,
-> les troubles de l’hyperactivité et de l’attention,
-> les troubles obsessionnels compulsifs
(Botez-Marquard et Boller, 2005 ;
Van der Linden et al., 2000).

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5
Q

 Le secteur médico-légal
__________________
Le secteur de la Justice et celui des {…} offrent des missions ponctuelles, dans le cadre d’{… …}. L’expertise neuropsychologique, dans le secteur médicolégal, contribue au chiffrage des {… de …} et à {l’…} des séquelles neurologiques dues, par exemple, à un accident du travail ou à un accident de la circulation.
L’expertise neuropsychologique sert aussi à apprécier {la …} et {l’…} à la sanction pénale d’un individu ou, éventuellement, la mise sous {…} ou sous {…} d’un individu jugé inapte.

A

Le secteur de la Justice et celui des {assurances} offrent des missions ponctuelles, dans le cadre d’{expertises médicolégales}. L’expertise neuropsychologique, dans le secteur médicolégal, contribue au chiffrage des {chefs de préjudice} et à {l’indemnisation} des séquelles neurologiques dues, par exemple, à un accident du travail ou à un accident de la circulation (mais aussi les séquelles induites par : erreur médicale, agression, violences conjugales, maltraitances, etc….).
L’expertise neuropsychologique sert aussi à apprécier {la responsabilité} et {l’accessibilité} à la sanction pénale d’un individu (coupable d’un délit) ou, éventuellement, la mise sous {tutelle} ou sous {curatelle} d’un individu jugé inapte.
____________________
Pour en apprendre davantage sur l’expertise neuropsychologique, voir la section BONUS de ce subject.

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6
Q

 La recherche clinique
__________________
Elle comporte l’élaboration de tests ou techniques d’évaluation des troubles {…}, {…} et du {…}.
Elle s’appuie fréquemment sur les {…} et la psychologie {…}.
Les recherches ont lieu dans des structures qui dépendent des principaux organismes publics de recherche {(centres …-…, …, …)}.
Dans le secteur privé, les {… …} peuvent solliciter les neuropsychologues pour l’élaboration de protocoles de {… …} et l’évaluation des effets des nouveaux {…}.

A

Elle comporte l’élaboration de tests ou techniques d’évaluation des troubles {cognitifs}, {affectifs} et du {comportement}.
Elle s’appuie fréquemment sur les {neurosciences} et la psychologie {cognitive}.
Les recherches ont lieu dans des structures qui dépendent des principaux organismes publics de recherche {(centres hospitalo-universitaires, CNRS, INSERM)}.
Dans le secteur privé, les {laboratoires pharmaceutiques} peuvent solliciter les neuropsychologues pour l’élaboration de protocoles de {recherche clinique} et l’évaluation des effets des {nouveaux traitements}.

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7
Q

 La neurologie
__________________
La contribution la plus fréquente de la neuropsychologie clinique est l’aide au {… … et …} des affections cérébrales, qu’elle partage avec l’examen clinique neurologique et la neuroimagerie, pour différencier, par exemple, {…} et démence débutante ; {… normal} et démence.
Elle permet d’objectiver des séquelles {…} et {…} suite à des affections cérébrales et de suivre leur évolution dans le temps à l’aide d’examens {…} et {…}.

A

La contribution la plus fréquente de la neuropsychologie clinique est l’aide au {diagnostic précoce et différentiel} des affections cérébrales, qu’elle partage avec l’examen clinique neurologique et la neuroimagerie (scanner, imagerie par résonance magnétique: IRM, PET scan, scintigraphie cérébrale), pour différencier, par exemple, {dépression} et démence débutante ; {vieillissement normal} et démence. Elle permet d’objectiver des séquelles {cognitives} et {affectives} suite à des affections cérébrales et de suivre leur évolution dans le temps à l’aide d’examens {répétés} et {comparatifs}.

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8
Q

 La rééducation
__________________
Il appartient, également, au psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie de participer à {l’…} et à {la …} des programmes de réadaptation, en se basant sur les {…} fournies par l’évaluation neuropsychologique initiale.
Il doit, en outre, évaluer {l’…} de la rééducation neuropsychologique.

A

Il appartient, également, au psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie de participer à {l’élaboration} et à {la coordination} des programmes de réadaptation, en se basant sur les {données} fournies par l’évaluation neuropsychologique initiale.
Il doit, en outre, évaluer {l’efficacité} de la rééducation neuropsychologique.

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9
Q

Quels sont les autres missions du neuropsychologue ?

A

Les autres missions du neuropsychologue sont :

  • l’accompagnement,
  • l’information,
  • la prévention de dommages psychologiques secondaires,
  • la prise en charge du patient et de son entourage (parents et professionnels de la santé).
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10
Q

Citez le décret du 31 janvier 1991, art. 2.

__________________

A

“Le psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie est un acteur à part entière de la mission de santé publique.”

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11
Q

La contribution la plus ancienne et la plus fréquente de la neuropsychologie se situe dans le champ de la {…}.

A

{neurologie}
C’est pourquoi ce chapitre est limité à ce vaste champ d’application. Nous terminerons par des commentaires sur la rééducation.

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12
Q

I. LA NEUROPSYCHOLOGIE DANS LE CHAMP DE LA NEUROLOGIE
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Que montre l’expérience de terrain ?

A

L’expérience de terrain montre l’insuffisance, tant dans les institutions que dans l’exercice libéral, du nombre de psychologues auprès des patients atteints d’affections neurologiques. Cela suppose une formation spécifique aux dimensions psychopathologique et neuropsychologique des affections cérébrales organiques. Depuis vingt ans, des postes de psychologues ont été créés dans le cadre institutionnel et surtout pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

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13
Q

La prévalence des principales affections neurologiques est importante. Développez.

A

En 2001, la population de l’Union européenne était estimée à 380 millions d’habitants dont 16,5 % âgés de plus de 65 ans.
- la maladie d’Alzheimer représentait 2,5 millions
- les épilepsies 2,3 millions
- les accidents vasculaires cérébraux 2 millions
- les traumatismes du cerveau et de la moelle par accidents de la circulation 1,5 million
- la maladie de Parkinson : 600 000
- la sclérose en plaques : 230 000
(Association pour le développement de la recherche sur le cerveau et la moelle épinière (ADREC) http://www.adrec.org ) (Montreuil, 2005).
___________________
Pour une revue de la question des différentes maladies neurologiques, le lecteur peut se référer à différents ouvrages de neurologie dont celui coordonné par Signoret et Hauw (1991) et l’Atlas de poche de neurologie de Rohkamm (2005).

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14
Q

 La maladie d’Alzheimer (MA)
__________________
Décrite en {19..} par {A.. A..}, elle représente la grande majorité des cas de démence après {…} ans. Elle débute insidieusement par des troubles de {…} des faits {…} et une {…} dans le temps et l’espace.
L’évolution se fait progressivement, en {… à … ans}, avec une accentuation progressive des déficits {…} {(m…, l…, habiletés …, troubles de la …, fonctions …)} et des troubles de {l’…} et du {…}. Le patient perd toute {…}, et le décès survient à la suite de complications {…} ou {…}.

A

Décrite en {1907} par {Aloïs Alzheimer}, elle représente la grande majorité des cas de démence après {65} ans. Elle débute insidieusement par des troubles de {mémoire} des faits {récents} et une {désorientation} dans le temps et l’espace.
L’évolution se fait progressivement, en {huit à dix ans}, avec une accentuation progressive des {déficits cognitifs} {(mémoire, langage, habiletés gestuelles, troubles de la reconnaissance, fonctions intellectuelles)} et des troubles de {l’humeur} et du {comportement}. Le patient perd toute {autonomie}, et le décès survient à la suite de complications {infectieuses} ou {vasculaires}.

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15
Q

 Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
__________________
Ils sont liés à un {… …} dans 80 % des cas et à une {… …} dans 20 % des cas.
En France, les AVC sont la première cause de {… …} de l’adulte, la deuxième cause de {…} après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de {…} après les affections cardiaques et le cancer.
L’âge moyen des patients est de {…} ans, mais une fois sur quatre, les AVC touchent des personnes de moins de {…} ans.

A

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont liés à un {infarctus cérébral} dans 80 % des cas et à une {hémorragie cérébrale} dans 20 % des cas. En France, les AVC sont la première cause de {handicap acquis} de l’adulte, la deuxième cause de {démence} après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de {décès} après les affections cardiaques et le cancer. L’âge moyen des patients est de {73} ans, mais une fois sur quatre, les AVC touchent des personnes de moins de {65} ans.

16
Q

 Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
__________________
Deux personnes sur trois conservent des séquelles, source de handicap dans la vie quotidienne. Quelles sont ces séquelles ?

A
  • > paralysie de la moitié du corps,
  • > difficultés à marcher,
  • > troubles visuels,
  • > troubles de la mémoire,
  • > difficultés à communiquer (lire, parler, se faire comprendre…).}
17
Q

 Les traumatismes cranio-cérébraux (TC)
__________________
Il s’agit de lésions cérébrales à la suite de {… …} sur la boîte crânienne dont la cause la plus fréquente, dans les pays industrialisés, est {l’… de la …}. C’est la pathologie neurologique traumatique la plus {…} de l’adulte {…}. L’âge moyen des blessés est de {…} ans ! Ils entraînent des séquelles {…} et surtout des séquelles au plan {…}, de {l’…} et du {…}.

A

Les traumatismes cranio-cérébraux (TC) sont des lésions cérébrales à la suite de {chocs violents} sur la boîte crânienne dont la cause la plus fréquente, dans les pays industrialisés, est {l’accident de la route}. C’est la pathologie neurologique traumatique la plus {fréquente} de l’adulte {jeune}. L’âge moyen des blessés est de {25} ans ! Ils entraînent des séquelles {physiques} et surtout des séquelles au plan {cognitif}, de {l’humeur} et du {comportement}.

18
Q

 La sclérose en plaques (SEP)
__________________
C’est l’affection neurologique non traumatique la plus fréquente de l’adulte {…}. Elle débute entre {… et … ans}. Les troubles cognitifs sont {…} et ne sont pas {…} avec l’âge, la sévérité du handicap moteur, ni avec la durée d’évolution de la maladie. Ils sont, généralement, d’intensité {…} ou {…}.

A

La sclérose en plaques (SEP) est l’affection neurologique non traumatique la plus fréquente de l’adulte {jeune}. Elle débute entre {20 et 40 ans}. Les troubles cognitifs sont {hétérogènes} et ne sont pas {corrélés} avec l’âge, la sévérité du handicap moteur, ni avec la durée d’évolution de la maladie. Ils sont, généralement, d’intensité {légère} ou {modérée}.

19
Q

 La maladie de Parkinson (MP)
__________________
Elle fut décrite par {… …} en {18..}, est surtout connue du grand public, d’une part, par les troubles {…} qu’elle entraîne {(…, …)} et, d’autre part, par les résultats de la {… … …}. Elle débute, généralement, autour de {… ans}. S’il est prouvé qu’il existe un {… …} plus fréquent dans la MP que dans la population générale, la sévérité des troubles {…} est variable d’un patient à l’autre.

A

La maladie de Parkinson (MP), décrite par {James Parkinson} en {1817}, est surtout connue du grand public, d’une part, par les troubles {moteurs} qu’elle entraîne {(rigidité, tremblements)} et, d’autre part, par les résultats de la {stimulation cérébrale profonde}. Elle débute, généralement, autour de {60 ans}. S’il est prouvé qu’il existe un {affaiblissement intellectuel} plus fréquent dans la MP que dans la population générale, la sévérité des troubles {cognitifs} est variable d’un patient à l’autre.

20
Q

 Les épilepsies
__________________
Elles frappent l’enfant et l’adulte. Elles sont d’une grande {…} clinique. Les facteurs {…} des troubles cognitifs sont multiples : l’existence ou non de {… …} à l’origine des crises, {l’…} de survenue, les éventuelles lésions cérébrales {…} par les crises, la {…} de l’épilepsie, son {…}, la {…} des crises, les médicaments {…}.

A

Les épilepsies frappent l’enfant et l’adulte. Elles sont d’une grande {hétérogénéité} clinique. Les facteurs {étiologiques} des troubles cognitifs sont multiples : l’existence ou non de {lésions cérébrales} à l’origine des crises, {l’âge} de survenue, les éventuelles lésions cérébrales {engendrées} par les crises, la {durée} de l’épilepsie, son {type}, la {fréquence} des crises, les médicaments {antiépileptiques}.

21
Q

 Les tumeurs cérébrales
__________________
Il existe de nombreuses {…} de tumeurs et elles n’ont pas toutes les mêmes {…} sur le plan neuropsychologique. Les conséquences dépendent, pour une large part, de la {…} de la tumeur (bénigne, par exemple {…}, ou maligne, par exemple, {…}), de son {…}, de son {…} rapide ou non, et de sa {…} dans le cerveau. Dans certains cas, si l’intervention neurochirurgicale interrompt l’évolution tumorale, en contrepartie, elle peut laisser des séquelles {…}. Il en va de même des {…} et {…} souvent associées. Dans d’autres cas, elle permet de limiter les {…}.

A

Il existe de nombreuses {classes} de tumeurs cérébrales et elles n’ont pas toutes les mêmes {incidences} sur le plan neuropsychologique. Les conséquences dépendent, pour une large part, de la {nature} de la tumeur (bénigne, par exemple {méningiome}, ou maligne, par exemple, {glioblastome}), de son {étendue}, de son {développement} rapide ou non, et de sa {localisation} dans le cerveau. Dans certains cas, si l’intervention neurochirurgicale interrompt l’évolution tumorale, en contrepartie, elle peut laisser des séquelles {cognitives}. Il en va de même des {chimiothérapies} et {radiothérapies} souvent associées. Dans d’autres cas, elle permet de limiter les {déficits}.

22
Q

II. L’ÉVALUATION NEUROPSYCHOLOGIQUE AU XXIe SIÈCLE
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
1. Le déroulement d’un examen neuropsychologique
___________________
Existe-t-il une conduite standardisée dans le déroulement d’un examen neuropsychologique ?

A

II n’existe pas de conduite standardisée dans le déroulement d’un examen neuropsychologique. Il dépend largement de la question posée et de chaque patient. Néanmoins certaines procédures sont nécessaires pour que l’examen soit efficace, en répondant à la question posée, et pour qu’il ne majore pas l’anxiété des patients. Idéalement, à la fin de l’examen, le patient devrait être moins anxieux et avoir une meilleure compréhension de ses problèmes cognitifs, s’ils sont objectivés, ainsi que des ressources dont il dispose pour faire face aux difficultés qu’il rencontre.

23
Q
  1. Les objectifs de l’évaluation
    ________________________
    Quelle est l’origine de la demande d’évaluation neuropsychologique ?
A

Généralement, la demande émane d’une personne responsable de la prise en charge du patient (médecin, équipe de rééducation, enseignant ou parent) qui observe des difficultés cognitives et/ou développementales. Dans certains cas, c’est le patient lui-même qui souhaite un éclairage sur son fonctionnement mental.

24
Q

Donnez quelques exemples de question posées au cours de l’évaluation neuropsychologique.

A

« Les plaintes de mémoire de cette personne âgée sont-elles les conséquences d’une dépression ou les signes avant-coureurs d’un processus démentiel ? » ;
« Ce garçon de 16 ans, victime d’une commotion cérébrale après une chute de vélo, pourra-t-il reprendre normalement sa scolarité à la rentrée ? » ;
« L’ablation de la tumeur cérébrale a-t-elle amélioré le fonctionnement cognitif de tel patient ? »

25
Q

Le neuropsychologue doit recueillir les informations {…}, et/ou {…}. Ces informations, associées aux {…} du bilan, aideront à préparer le {…} de l’examen neuropsychologique.

A

Le neuropsychologue doit recueillir les informations {médicales}, et/ou {scolaires}. Ces informations, associées aux {objectifs} du bilan, aideront à préparer le {déroulement} de l’examen neuropsychologique.

26
Q
  1. Le début de l’examen et la place centrale de l’entretien clinique
    ____________________
    Chaque évaluation débute par un entretien clinique préliminaire (Luria, 1976), qui permet d’établir une relation de confiance, au cours duquel le neuropsychologue accomplit 8 tâches.
    Lesquelles ?
A

Lors de l’entretien clinique préliminaire, le neuropsychologue :

1) explique les objectifs et le contenu de l’examen,
2) - demande au patient ce qu’il attend de l’examen,
- tente de dissiper tout malentendu sur l’intérêt du bilan et la fonction du psychologue,
3) s’informe sur :
- > le parcours scolaire et/ou professionnel
- > les événements de vie personnels et familiaux
- > les activités de la vie courante
- > la prise éventuelle de médicaments
- > la consommation d’alcool et de drogues
4) fait préciser par le patient l’histoire des troubles,
5) - évalue l’état émotionnel, à la recherche d’un syndrome anxieux et dépressif,
- explore ce qui pourrait affecter le fonctionnement mental durant l’examen,
6) - note la latéralité manuelle (droitier, gaucher ou ambidextre)
- détermine le niveau socioculturel du patient (niveau culturel (NC) + épreuves psychométriques).
7) - rappelle les règles déontologiques de confidentialité des données de l’examen et de respect des personnes auxquelles le neuropsychologue doit se conformer,
- définit clairement (à cette étape) les conditions financières avec le patient,
8) - doit demander au sujet (avant de clore l’entretien) s’il a d’autres questions à poser sur le bilan ou sur tout autre thème,
- encourage le patient à poser des questions sur le bilan neuropsychologique qui va lui être proposé,
- informe le patient qu’il aura un compte-rendu des résultats de l’examen.

27
Q
  1. Le début de l’examen et la place centrale de l’entretien clinique
    ____________________
    Chaque évaluation débute par un entretien clinique préliminaire (Luria, 1976), qui permet d’établir une relation de confiance, au cours duquel le neuropsychologue accomplit 8 tâches.
    Lesquelles ?
A

Lors de l’entretien clinique préliminaire, le neuropsychologue :
1) explique les objectifs et le contenu de l’examen,
2) - demande au patient ce qu’il attend de l’examen,
- tente de dissiper tout malentendu sur l’intérêt du bilan et la fonction du psychologue,
3) s’informe sur :
-> le parcours scolaire et/ou professionnel
-> les événements de vie personnels et familiaux
-> les activités de la vie courante
-> la prise éventuelle de médicaments
-> la consommation d’alcool et de drogues
4) fait préciser par le patient l’histoire des troubles,
5) - évalue l’état émotionnel, à la recherche d’un syndrome anxieux et dépressif,
- explore ce qui pourrait affecter le fonctionnement mental durant l’examen,
6) - note la latéralité manuelle (droitier, gaucher ou ambidextre)
- détermine le niveau socioculturel du patient (niveau culturel (NC) + épreuves psychométriques).
7) - rappelle les règles déontologiques de confidentialité des données de l’examen et de respect des personnes auxquelles le neuropsychologue doit se conformer,
- définit clairement (à cette étape) les conditions financières avec le patient,
!&raquo_space;> les psychologues qui n’ont jamais fait de stage, ni reçu de formation théorique en neuropsychologie ne sont pas aptes à réaliser une évaluation neuropsychologique.
8) - doit demander au sujet (avant de clore l’entretien) s’il a d’autres questions à poser sur le bilan ou sur tout autre thème,
- encourage le patient à poser des questions sur le bilan neuropsychologique qui va lui être proposé,
- informe le patient qu’il aura un compte-rendu des résultats de l’examen.

28
Q

Quels sont les troubles les plus fréquents dans la pathologie cérébrale ?

A

Les troubles de l’attention, de la mémoire et du langage ont, globalement, une plus grande fréquence et de ce fait une place plus importante dans la pathologie cérébrale que les troubles de la perception et des gestes.
Tous ces troubles sont décrits dans ce cours.

29
Q

Le niveau culturel, dans le système français, est établi à partir du nombre d’années d’étude dans le cursus normal, sans les redoublements.
Il aboutit à une classification (Gil, 1996). Laquelle ?

A

NC1 : sujet illettré
NC2 : aucun diplôme mais sait lire, écrire. compter
NC3 : niveau fin d’études primaires (Certificat d’études primaires)
NC4 : niveau brevet d’études du premier cycle, BEPC (à partir du cours préparatoire, neuf années d’études) ; pour les métiers manuels : niveau CAP
NC5 : ancienne première partie du Baccalauréat, ou niveau de fin d’une classe de première (onze ou douze années d’étude) ; pour les métiers manuels : ouvrier ou artisan avec responsabilités techniques ou de gestion
NC6 : Baccalauréat ou métiers manuels hautement qualifiés (exemple les compagnons du tour de France)
NC7 : tout diplôme universitaire ou technique supérieur ou égal à Bac + 2 minimum

30
Q

Lors de l’étape 4) de l’entretien clinique préliminaire tel que défini par Luria (1976), le neuropsychologue fait préciser par le patient l’histoire des troubles. Expliquez pourquoi cela est utile et nécessaire.

A

Car, même si l’information est accessible dans le dossier médical ou dans les rapports scolaires, il est toujours essentiel de prendre en compte le point de vue subjectif du patient et la manière dont il expose et se représente ses propres difficultés.

31
Q

Lors de l’étape 5) de l’entretien clinique préliminaire tel que défini par Luria (1976), le neuropsychologue explore ce qui pourrait affecter le fonctionnement mental durant l’examen.
Donnez l’exemple du cours.

A

Par exemple : un événement de vie récent à fort impact émotionnel tel que la perte de son emploi, un deuil, ou de manière plus anodine, des phénomènes qui peuvent interférer sur la vigilance, comme une insomnie la veille ou encore le fait d’être à jeun. Dans ce dernier cas, les sujets doivent s’alimenter avant l’examen.

32
Q

Lors de l’étape 6) de l’entretien clinique préliminaire tel que défini par Luria (1976), le neuropsychologue note la latéralité manuelle (droitier, gaucher ou ambidextre) et le niveau socioculturel du patient (niveau culturel (NC) + épreuves psychométriques).
Que permettent le NC et les épreuves psychométriques?

A

Le niveau culturel (NC) permet de comparer les résultats avec la norme, en fonction de l’âge et du niveau d’étude. Les normes des épreuves psychométriques figurent dans chaque manuel de batterie de tests. Ainsi, la comparaison entre les résultats obtenus, par un sujet donné, et ceux de sa classe d’âge et d’étude autorise le neuropsychologue expérimenté à discuter leur signification. Cependant, la seule utilisation des tests ne permet pas de poser un diagnostic de certitude.

33
Q

Lors de l’étape 7) de l’entretien clinique préliminaire tel que défini par Luria (1976), le neuropsychologue rappelle les règles déontologiques de confidentialité des données de l’examen et de respect des personnes auxquelles le neuropsychologue doit se conformer et définit clairement (à cette étape) les conditions financières avec le patient.
Pourquoi est-ce nécessaire de définir les conditions financières avec le patient durant cet entretien ?

A

Cela est surtout nécessaire au cas où le neuropsychologue exerce en cabinet libéral. C’est au cours de cet entretien préliminaire que les conditions financières (information sur le prix de l’évaluation et sur le non-remboursement des actes psychologiques par la Sécurité sociale) doivent être clairement définies avec le patient.
RAPPEL : En outre, les psychologues qui n’ont jamais fait de stage, ni reçu de formation théorique en neuropsychologie ne sont pas aptes à réaliser une évaluation neuropsychologique.