TROUBLES DES PERCEPTIONS Flashcards

0
Q

Généralités (voir aussi Lechevalier et al., 1995)
___________________
La signification que nous attribuons à nos sensations, provoquées par des phénomènes externes et/ou internes, repose sur les {… …}. Ceux-ci participent à notre connaissance du monde environnant et sont appelés {…}.
Les messages élémentaires perçus se projettent au niveau de {zones …} définies - {…, …, …} - puis c’est au niveau du {cortex …}, où les {lobes …} jouent un rôle essentiel, que les différents messages sont rassemblés et organisés pour aboutir à {l’… …}, qui dépend de nos {… …} et aussi du {…}.

A

La signification que nous attribuons à nos sensations, provoquées par des phénomènes externes et/ou internes, repose sur les {processus perceptifs}. Ceux-ci participent à notre connaissance du monde environnant et sont appelés {gnosies}.
Les messages élémentaires perçus se projettent au niveau de {zones corticales} définies - {occipitales, temporales, pariétales} - puis c’est au niveau du {cortex associatif}, où les {lobes frontaux} jouent un rôle essentiel, que les différents messages sont rassemblés et organisés pour aboutir à {l’identification perceptive}, qui dépend de nos {expériences passées} et aussi du {langage}.

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1
Q

Les déficiences perceptives peuvent résulter de lésions à différents niveaux des processus perceptifs. Lesquels ?

A

 au niveau de l’organe sensoriel lui-même (par exemple l’œil, l’oreille),
 au niveau des aires primaires du cortex et des noyaux sous-corticaux qui agissent sur les caractéristiques sensorielles les plus simples (forme, couleur),
 au niveau des aires corticales supérieures où les perceptions élémentaires s’intègrent pour devenir des images, des concepts

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2
Q

Les conséquences d’une déficience de ces structures successives diffèrent selon la {… des … interrompues}.
La perte d’une faculté de perception, qui ne s’explique pas par une atteinte de l’organe sensoriel lui-même (œil, oreille…), est désignée par le terme {« … »}.

A

Les conséquences d’une déficience de ces structures successives diffèrent selon la {complexité des fonctions interrompues}.
La perte d’une faculté de perception, qui ne s’explique pas par une atteinte de l’organe sensoriel lui-même (œil, oreille…), est désignée par le terme {« agnosie »}.

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3
Q

Schématiquement :
 le traitement de l’information visuelle dépend {des régions … du …},
 le traitement spatial dépend {des zones …},
 l’identification par reconnaissance dépend {des régions …}.

A

Schématiquement :
 le traitement de l’information visuelle dépend {des régions occipitales du cortex},
 le traitement spatial dépend {des zones pariétales},
 l’identification par reconnaissance dépend {des régions temporales}.

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4
Q

Les déficits consécutifs à l’atteinte de ces régions (occipitales, temporales, pariétales) s’accompagnent, fréquemment, d’un phénomène appelé {« … »} ou {… de ses propres troubles}.

A

Les déficits consécutifs à l’atteinte de ces régions (occipitales, temporales, pariétales) s’accompagnent, fréquemment, d’un phénomène appelé {« anosognosie »} ou {méconnaissance de ses propres troubles}.

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5
Q

La majorité des recherches en neuropsychologie ont développé des {tests … de …} surtout dans le domaine des {gnosies auditives/visuelles/tactiles?}.
Les études sont moins nombreuses pour l’étude des gnosies dans les domaines de {l’…, du …, du … et de l’…}.

A

La majorité des recherches en neuropsychologie ont développé des {tests standardisés de perception} surtout dans le domaine des {gnosies visuelles}.
Les études sont moins nombreuses pour l’étude des gnosies dans les domaines de {l’audition, du toucher, du goût et de l’odorat}.

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6
Q

L’entretien clinique initial permet d’explorer des questions essentielles permettant l’établissement d’un diagnostic différentiel indispensable en amont.
Expliquez pour quelles raisons, il est nécessaire d’établir ce diagnostic différentiel.

A

Préalablement à toute investigation du fonctionnement gnosique, il est nécessaire d’établir un diagnostic différentiel afin de s’assurer que :
 le patient comprend les demandes verbales du clinicien,
 qu’il est capable de s’exprimer,
 qu’il n’a pas une maladie psychiatrique et
 qu’il ne présente pas de handicap sensoriel élémentaire sévère.
»> Remarque : Les patients portant des lunettes ou un appareil auditif peuvent tout à fait être explorés sur le plan des fonctions perceptives.

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7
Q

L’anosognosie peut être {… ou …}, {… ou …} selon la gravité des séquelles neuropsychologiques.
Ce phénomène, d’origine lésionnelle, est à différencier des {… de …} de type {… et …}, même si parfois ils coexistent.

A

L’anosognosie peut être {totale ou partielle}, {temporaire ou permanente} selon la gravité des séquelles neuropsychologiques.
Ce phénomène, d’origine lésionnelle, est à différencier des {mécanismes de défense} de type {déni et dénégation}, même si parfois ils coexistent.

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8
Q

LES DÉFICITS DE LA SPHÈRE VISUELLE
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La cécité corticale correspond à une cécité d’origine {…}, par opposition aux cécités d’origine {…}. Le patient se comporte comme un {…} devant toutes les stimulations visuelles alors que le fond d’œil est {…}. C’est la conséquence de {la destruction …} des {zones de … …} des voies visuelles au niveau du {cortex …}.
Paradoxalement, le patient ne reconnaît pas {(…)} qu’il est aveugle, même s’il se cogne aux obstacles et ne peut se déplacer seul.
Des {… visuelles …} ne sont pas rares. Et {les troubles …}, avec {une … temporo-spatiale}, sont constants.

A

La cécité corticale correspond à une cécité d’origine {cérébrale}, par opposition aux cécités d’origine {oculaire}. Le patient se comporte comme un {aveugle} devant toutes les stimulations visuelles alors que le fond d’œil est {normal}. C’est la conséquence de {la destruction bilatérale} des {zones de projection primaire} des voies visuelles au niveau du {cortex occipital}.
Paradoxalement, le patient ne reconnaît pas {(anosognosie)} qu’il est aveugle, même s’il se cogne aux obstacles et ne peut se déplacer seul.
Des {hallucinations visuelles élémentaires} ne sont pas rares. Et {les troubles mnésiques}, avec {une désorientation temporo-spatiale}, sont constants.

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9
Q

Les agnosies visuelles sont des troubles de la {…} visuelle. Alors que ses sensations visuelles sont préservées, le patient ne peut reconnaître certaines composantes de l’environnement visuel, par défaut {d’… …}, au niveau du {…}.
Les agnosies visuelles peuvent intéresser {les …, les …, les …, les …, ou les …}, ou {s’… … …}. Lorsqu’une agnosie touche un seul hémichamp visuel (droit ou gauche), il s’agit d’une {…-…}.

A

Les agnosies visuelles sont des troubles de la {reconnaissance} visuelle. Alors que ses sensations visuelles sont préservées, le patient ne peut reconnaître certaines composantes de l’environnement visuel, par défaut {d’intégration sensorielle}, au niveau du {cortex}.
Les agnosies visuelles peuvent intéresser {les images, les formes, les objets, les couleurs, ou les visages}, ou {s’associer entre elles}. Lorsqu’une agnosie touche un seul hémichamp visuel (droit ou gauche), il s’agit d’une {hémi-agnosie}.

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10
Q

Citez les différents types d’agnosies visuelles décrits dans ce cours.

A
L'agnosie des formes
L’agnosie des couleurs
L’agnosie des mots ou alexie
L’agnosie des visages ou prosopagnosie
Les agnosies spatiales
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11
Q

L’agnosie des formes
__________________
Elle se caractérise par une incapacité à discriminer {les … … … (…, …, ……)}, ce qui explique la difficulté ou impossibilité à identifier {des … et des …} alors que l’acuité visuelle est intacte.
Pour les images, il y a une mauvaise différenciation entre {le … et la …}.
Cette perturbation est la conséquence de {lésions …} qui peuvent être {…}, mais qui impliquent {l’hémisphère …}.

A

L’agnosie des formes se caractérise par une incapacité à discriminer {les figures géométriques élémentaires (carrés, ronds, triangles…)}, ce qui explique la difficulté ou impossibilité à identifier {des objets et des images} alors que l’acuité visuelle est intacte.
Pour les images, il y a une mauvaise différenciation entre {le fond et la forme}.
Cette perturbation est la conséquence de {lésions occipitales} qui peuvent être {bilatérales}, mais qui impliquent {l’hémisphère droit}.

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12
Q

L’agnosie des couleurs
__________________
Le sujet éprouve des difficultés à {…} les couleurs qui lui sont présentées alors qu’il n’a pas perdu {la … …}. En effet, il est capable de classer un ensemble de {… de même …}.
Il est également en difficulté pour évoquer les {…} lorsqu’on lui demande « Quelle est la couleur d’une tomate ? Quelle est la couleur des épinards ?… » II procède au même type d’erreurs sur une épreuve de {…}.
L’agnosie des couleurs traduit {une lésion … …}.

A

Le sujet éprouve des difficultés à {nommer} les couleurs qui lui sont présentées alors qu’il n’a pas perdu la {vision colorée}. En effet, il est capable de classer un ensemble de {dégradés de même couleur}. Il est également en difficulté pour évoquer les {couleurs} lorsqu’on lui demande « Quelle est la couleur d’une tomate ? Quelle est la couleur des épinards ?… » II procède au même type d’erreurs sur une épreuve de {coloriage}.
L’agnosie des couleurs traduit {une lésion occipitale gauche}.

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13
Q

L’agnosie des mots ou “alexie”
___________________
Le sujet ne reconnaît plus {les …}.
Elle peut se rencontrer alors que {l’… …} est correctement conservée.
Elle est la conséquence d’une {lésion … …}.

A

Le sujet ne reconnaît plus {les mots}.
L’agnosie des mots ou “alexie” peut se rencontrer alors que {l’écriture spontanée} est correctement conservée.
Elle est la conséquence d’une {lésion occipitale gauche}.

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14
Q

L’agnosie des visages ou “prosopagnosie”
___________________
C’est une perturbation {…} de la reconnaissance des visages {…} en situation de {… …} ou sur des {…}. Les sujets n’identifient pas non plus les {… … …}. Les patients peuvent {se …} d’une telle difficulté ou bien paraître {…}.
Ce trouble est souvent en rapport avec des {lésions … … ou …}.

A

L’agnosie des visages ou “prosopagnosie” est une perturbation {isolée} de la reconnaissance des visages {familiers} en situation de {vie courante} ou sur des {photographies}. Les sujets sujets n’identifient pas non plus les {personnages publics célèbres}. Les patients peuvent se plaindre d’une telle difficulté ou bien paraître {indifférents}.
Ce trouble est souvent en rapport avec des {lésions occipitales bilatérales ou droites}.

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15
Q

Les agnosies spatiales
___________________
Les troubles de la perception spatiale sont liés à des {lésions …}, particulièrement de {l’hémisphère …}. L’agnosie spatiale, appelée aussi {… … …} intéresse, chez un sujet droitier, {l’hémichamp visuel …}. Les stimuli visuels situés dans cet hémichamp sont {…}.
Ces troubles sont, souvent, associés à un {déficit …-…}, à une {…}, à une {…}, à une {… (troubles du … …)}.

A

Les troubles de la perception spatiale sont liés à des {lésions postérieures}, particulièrement de {l’hémisphère droit}. L’agnosie spatiale, appelée aussi {négligence spatiale unilatérale} intéresse, chez un sujet droitier, {l’hémichamp visuel gauche}. Les stimuli visuels situés dans cet hémichamp sont {ignorés}. Ces troubles sont, souvent, associés à un {déficit visuo-constructif}, à une {agraphie}, à une {alexie}, à une {asomatognosie (troubles du schéma corporel)}.

16
Q

Comment le clinicien peut-il explorer la perception spatiale ?

A

Le clinicien peut explorer la perception spatiale, à l’aide de l’épreuve de jugement de direction des lignes de Benton et de la figure de Rey (1941).

17
Q

Comment le clinicien peut-il explorer l’alexie et l’agraphie ?

A

L’alexie et l’agraphie sont explorées par la lecture d’un texte à haute voix et l’écriture sous dictée de phrases simples.

18
Q

Comment le clinicien peut-il explorer les troubles du schéma corporel ou asomatognosie ?

A

Les troubles du schéma corporel ou asomatognosie sont reconnues à partir de la dénomination des parties du corps.

19
Q

LES DÉFICITS DE LA SPHÈRE AUDITIVE
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Seules les lésions {… …} produisent des troubles perceptifs auditifs patents. Les lésions {…} peuvent être à l’origine soit d’une {… …}, soit d’un trouble n’apparaissant que dans certaines {… …}.
L’absence d’identification des sons, alors que le récepteur auditif fonctionne normalement d’après l’audiogramme, est appelée {«… …»}.

A

Seules les lésions {bilatérales corticales} produisent des troubles perceptifs auditifs patents. Les lésions {unilatérales} peuvent être à l’origine soit d’une {surdité verbale}, soit d’un trouble n’apparaissant que dans certaines {situations expérimentales}.
L’absence d’identification des sons, alors que le récepteur auditif fonctionne normalement d’après l’audiogramme, est appelée {«agnosie auditive»}.

20
Q

La surdité corticale
__________________
La surdité corticale est liée à des {lésions … … du cortex … …}. Les patients ne peuvent pas identifier {la …} des sons qu’ils entendent (bruits familiers, musique, message verbaux) alors qu’il n’existe pas de surdité au sens {… élémentaire} à l’examen d’audiométrie. Cette agnosie est toujours associée à {des troubles de l’… du langage}.

A

La surdité corticale est liée à des {lésions temporales bilatérales du cortex auditif primaire}. Les patients ne peuvent pas identifier {la signification} des sons qu’ils entendent (bruits familiers, musique, message verbaux) alors qu’il n’existe pas de surdité au sens {perceptif élémentaire} à l’examen d’audiométrie. Cette agnosie est toujours associée à {des troubles de l’expression du langage}.

21
Q

La surdité verbale pure
___________________
La surdité verbale pure est observée au cours des {lésions …-…-…}. Ce trouble s’intègre habituellement dans l’évolution d’une {aphasie de …}. Le patient est dans l’incapacité de {…} le langage parlé alors qu’il ne présente pas d’atteinte de la production du langage. Il peut parler, lire, écrire (à l’exception de {l’écriture …}). Le patient se plaint d’une difficulté à {«…»} ou bien il a l’impression d’entendre une langue étrangère ou un {«… …»} (Gil, 1996).

A

La surdité verbale pure est observée au cours des {lésions cortico-sous-corticales}. Ce trouble s’intègre habituellement dans l’évolution d’une {aphasie de Wernicke}. Le patient est dans l’incapacité de {comprendre} le langage parlé alors qu’il ne présente pas d’atteinte de la production du langage. Il peut parler, lire, écrire (à l’exception de {l’écriture dictée}). Le patient se plaint d’une difficulté à {«entendre»} ou bien il a l’impression d’entendre une langue étrangère ou un {«fredonnement indifférencié»} (Gil, 1996).

22
Q

Les agnosies paralinguistiques
___________________
Elles touchent…?

A

 la reconnaissance émotionnelle des messages verbaux
et
 l’identification de celui qui émet ces messages.

23
Q

Les déficits perceptifs auditifs particuliers
____________________
Les techniques d’écoute {…} (épreuve où le sujet reçoit simultanément, à chaque oreille, des messages différents) ont mis en évidence une prévalence de {l’hémisphère …} pour les messages verbaux et de {l’hémisphère …} pour les messages non verbaux. Ainsi, une {lésion … …} semble être à l’origine de certains déficits musicaux aboutissant à une {agnosie de la …} qui se caractérise par une incapacité à reconnaître {les …} : rythme, intensité, hauteur tonale, durée, mémoire mélodique.

A

Les techniques d’écoute {dichotique} (épreuve où le sujet reçoit simultanément, à chaque oreille, des messages différents) ont mis en évidence une prévalence de {l’hémisphère gauche} pour les messages verbaux et de {l’hémisphère droit} pour les messages non verbaux. Ainsi, une {lésion temporale droite} semble être à l’origine de certains déficits musicaux aboutissant à une {agnosie de la musique} qui se caractérise par une incapacité à reconnaître {les mélodies} : rythme, intensité, hauteur tonale, durée, mémoire mélodique.

24
Q

LES DÉFICITS DELA SPHÈRE TACTILE

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

A

Les agnosies tactiles ou astéréognosies correspondent à une incapacité à identifier les objets par la palpation, le tact, dans des situations où le recours au support visuel est impossible.

25
Q

Quels sont les quatre niveaux de traitement de l’information lors de la palpation d’objet décrits par Gil (1996) ?

A

1) le niveau des sensations élémentaires :
»> froid, chaud, rugueux, lisse… ;
2) le niveau des perceptions de la forme et des matières :
»> rond, long et étroit…, métal, verre,.. ;
3) le niveau d’identification ou niveau des associations :
»> l’objet peut être reconnu ;
4) le niveau des dénominations :
»> l’objet reconnu peut être nommé.
À cette dernière étape, il peut exister un déficit tactilo-verbal, permettant la reconnaissance mais non la dénomination d’objet.
+++ Les déficits aux niveaux 2 et 3 correspondent aux “astéréognosies”.
+++ Les troubles du niveau 4 correspondent à ce que l’on appelle “anomie tactile”.

26
Q

LES TROUBLES DU SCHÉMA CORPOREL OU “ASOMATOGNOSIES”
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les messages sensitifs interviennent dans {la …} du monde extérieur et dans {l’…} des activités cognitives.
La connaissance que nous avons de notre corps s’appelle {…}, elle correspond au {… …}. Cette connaissance repose aussi sur {le …}, par {… et … psychique} des parties de notre corps, au cours du {…}. La privation partielle ou totale de cette connaissance perceptive est appelée {«…»}.

A

Les messages sensitifs interviennent dans {la connaissance} du monde extérieur et dans {l’élaboration} des activités cognitives.
La connaissance que nous avons de notre corps s’appelle {somatognosie}, elle correspond au {schéma corporel}. Cette connaissance repose aussi sur {le langage}, par {désignation et intégration psychique} des parties de notre corps, au cours du {développement}. La privation partielle ou totale de cette connaissance perceptive est appelée {«asomatognosie»}.

27
Q

L’illusion du « membre fantôme »
____________________
Ce phénomène se produit à la suite de la suppression, généralement brutale, des {… … …} - amputation d’un membre - mais il peut aussi s’observer dans le cadre de {lésions des … …} à la suite d’une section de {la … …}. L’illusion correspond au fait que le patient a des {…} au niveau du membre qui n’existe plus (membre fantôme) : {…}, {impressions … bizarres}, {sensations de … …} au niveau de ce membre fantôme.

A

Ce phénomène se produit à la suite de la suppression, généralement brutale, des {afférences périphériques sensitives} - amputation d’un membre - mais il peut aussi s’observer dans le cadre de {lésions des voies sensitives} à la suite d’une section de {la moelle épinière}. L’illusion correspond au fait que le patient a des {sensations} au niveau du membre qui n’existe plus (membre fantôme) : {douleurs}, {impressions kinesthésiques bizarres}, {sensations de transformation corporelle} au niveau de ce membre fantôme.

28
Q

Les troubles conceptuels du schéma corporel ou “autotopo-agnosie”
___________________
Les troubles conceptuels du schéma corporel ou autotopo-agnosie sont consécutifs à une lésion de {la région … … …}. L’autotopo-agnosie correspond à l’incapacité pour un sujet à {…, … ou …}, sur ordre oral, les parties du corps de l’examinateur et celles de son propre corps. Le même phénomène s’observe sur le {…} du corps. En revanche, les {… ou autres …} sont correctement désignés.

A

Les troubles conceptuels du schéma corporel ou autotopo-agnosie sont consécutifs à une lésion de {la région pariétale postérieure gauche}. L’autotopo-agnosie correspond à l’incapacité pour un sujet à {désigner, décrire ou nommer}, sur ordre oral, les parties du corps de l’examinateur et celles de son propre corps. Le même phénomène s’observe sur le {dessin} du corps. En revanche, les {vêtements ou autres objets} sont correctement désignés.

29
Q

L’hémi-asomatognosie gauche
___________________
Chez un sujet droitier, elle s’accompagne habituellement d’une {… …}. Elle est la conséquence d’une {lésion … …}. Les patients nient leur déficit moteur {(…)}, ils ignorent, oublient et négligent leur {… …}, qui peut être vécu comme étranger à soi et ils ont souvent des {… …}.

A

Chez un sujet droitier, elle s’accompagne habituellement d’une {hémiplégie gauche}. Elle est la conséquence d’une {lésion pariétale droite}. Les patients nient leur déficit moteur {(anosognosie)}, ils ignorent, oublient et négligent leur {hémicorps gauche}, qui peut être vécu comme étranger à soi et ils ont souvent des {hallucinations kinesthésiques}.

30
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”

___________________

A

La négligence pour un côté de l’espace ou “héminégligence” correspond à l’incapacité à être attentif et à orienter une action vers {l’hémi-espace et l’hémicorps} (Gainotti : et al. 1989). Elle est concomitante d’une {lésion cérébrale} du côté {opposé} à l’hémicorps. En effet, une lésion cérébrale sévère à droite entraîne une {paralysie gauche} alors qu’une lésion cérébrale à gauche entraîne une {hémiplégie droite}.

31
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
L’héminégligence survient donc après une lésion pariétale gauche ou droite.
Quels en sont les causes les plus courantes ?

A

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les traumatismes cranio-cérébraux, en sont les causes les plus courantes.

32
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
L’héminégligence droite et gauche sont-elles de fréquence et de sévérité similaires ? Expliquez.

A

C’est la partie du corps et l’espace extracorporel gauche qui sont le plus souvent concernés, les lésions cérébrales droites provoquant les négligences spatiales les plus sévères. Cela s’explique par le fait que l’hémisphère droit joue un rôle majeur dans les fonctions visuo-spatiales.

33
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
Que peut-on constater dans les formes très sévères d’héminégligence ?

A

Dans les formes très sévères d’héminégligence, il existe une absence totale de traitement de tout ce qui se passe à la gauche du patient. Les patients se comportent comme s’ils ignoraient ou « négligeaient » la moitié de l’espace et la moitié de leur propre corps. Ils ne pensent pas à utiliser la partie saine de leur corps pour aider la partie déficiente.
Ce phénomène est d’origine lésionnelle et involontaire. Il n’est pas lié à un déficit sensoriel ou moteur élémentaire et il ne s’explique pas par un affaiblissement intellectuel important. Il s’accompagne, souvent, d’une anosognosie partielle ou totale.

34
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
Citez les espaces pour lesquels le patient héminégligent peut avoir une négligence.

A

 l’espace personnel (concernant son corps) :&raquo_space;> par exemple, il/elle « oublie » de se raser ou de se maquiller un côté du visage ;
 l’espace de représentation mentale :
»> si on lui demande de dessiner une maison, un cube ou une marguerite, il ne dessine que la partie droite et uniquement sur la partie droite de la feuille de dessin ;
 l’espace péripersonnel (autour de son corps) :
»> il ne mange que la moitié droite de son assiette, sans se rendre compte qu’il n’a pas touché à la moitié gauche ;
 l’espace extra-corporel (espace en général):
»> il néglige tout l’espace gauche et se cogne aux obstacles du côté gauche.

35
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
De tels troubles induisent, parfois, des {délires …} (qui ont trait au …), en dehors de toute {affection …}.
Il arrive que le patient exprime des {sensations d’…} et/ou {d’… corporelle}. Par exemple, il perçoit son bras comme n’étant pas {le …}, ou bien encore {… de son corps} et/ou situé {… de lui}, par exemple derrière la porte de la chambre ; ou encore, il ressent la main du côté lésé comme {…} : « une main m’a attaqué cette nuit ». Bien sûr, l’entretien clinique et le recueil de l’histoire des troubles est toujours indispensable pour établir un {… …}.

A

De tels troubles induisent, parfois, des {délires somatophréniques} (qui ont trait au corps), en dehors de toute {affection psychiatrique}.
Il arrive que le patient exprime des {sensations d’étrangeté} et/ou {d’attaque corporelle}. Par exemple, il perçoit son bras comme n’étant pas {le sien}, ou bien encore {détaché de son corps} et/ou situé {hors de lui}, par exemple derrière la porte de la chambre ; ou encore, il ressent la main du côté lésé comme {menaçante} : « une main m’a attaqué cette nuit ». Bien sûr, l’entretien clinique et le recueil de l’histoire des troubles est toujours indispensable pour établir un {diagnostic différentiel}.

36
Q

La négligence spatiale unilatérale ou “héminégligence”
___________________
De nombreuses épreuves de complexité croissante permettent d’explorer l’héminégligence spatiale. Développez.

A

 Le sujet doit, par exemple, nommer des objets dispersés dans l’ensemble de la pièce, dessiner un cube, une horloge avec les chiffres à l’intérieur, ou effectuer une épreuve de barrage sur une feuille (de manière aléatoire sont dessinés des carrés, des ronds et des triangles sur l’ensemble d’une feuille de papier ; la consigne est de barrer les ronds sur l’ensemble de la feuille).
 On peut demander au sujet d’écrire quelques phrases sous dictée, ou bien de lire un texte.
»> Selon la localisation cérébrale de la lésion et la sévérité de l’héminégligence, le sujet négligera partiellement ou totalement l’espace corporel et extra-corporel droit ou gauche.