Tx comorbides Flashcards

1
Q

comorbidité des tx mentaux graves

A

Juste au niveau clinique, 67% des personnes qui se présentent à l’urgence psychiatrique en psychose présentent des symptômes comorbides de: abus de substance, dépression, anxiété, histoire de trauma, impulsivité. La dépression et l’anxiété en particulier sont liés ici à plus de difficultés fonctionnelles

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2
Q

les tx en comorbidité aux TMG

A

Trouble de personnalité limite, ou antisociale
Troubles anxieux (anxiété sociale)
Trouble de stress post traumatique
Trouble obsessif compulsif
Troubles alimentaires (dépression – ou encore lié à une idée délirante d’empoisonnement)
Troubles du développement: Déficience intellectuelle/autisme
Troubles neurologiques/organiques (Alzheimer, démence…)
Trouble de consommation (abus/dépendance)

Il y a bien sûr d’autres comorbidités non présentées ici… en fait les TMG peuvent venir avec une myriade de troubles avec des étiologies parfois similaires et parfois distinctes.

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3
Q

trouble de personnalité limite - cluster B 30%

A

Selon Eisenstein (1949):
La limite ou la bordure: état limite.Groupe de personnalité dont la structure ne serait ni névrotique, ni psychotique, mais se situerait entre ces 2 champs.

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4
Q

TPL selon DSM

A

Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1- Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
2- Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation (voir clivage )
3- Perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
4- Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5- Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
6- Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7- Sentiments chroniques de vide
8- Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9- Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères

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5
Q

idées préconcues sur les TPL

A

“C’est une femme enfant“
Faux, c’est une personne perturbée incapable de gérer ses émotions

“Elle manipule, elle ment“
Faux, elle utilise des mécanismes de défense pour se protéger comme elle peut

“C’est une maladie de femmes”
Probablement faux, les hommes sont moins suivis (…ou en prison)

“Elle est trop jeune pour avoir cette maladie“
Faux, symptômes possibles dès l’enfance, traits prononcés à l’adolescence

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6
Q

stats TPL

A

2 à 3% de la population générale (NIMH - APA - OMS)
60 à 70% des “borderline” feront une (ou plusieurs) tentative de suicide durant leur vie (Soloff 1994)
8 à 10% des “borderline” ‘réussiront’ leur mort provoquée (J.Paris 1994, APA,…)

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7
Q

le TPL parfois grave

A

Risque suicidaire (tentatives parfois réussissent)
Symptômes d’auto-destruction (trouble alimentaire, abus susbtance, auto-mutilation)
Danger pour autrui (plus rare mais parfois, surtout pour enfants)
Parfois accompagné de psychose

Autre problème: Aliène le système: peu d’intervenants veulent les recevoir – à cause du clivage surtout, et du stigma associé au TPL
‘déficit empathique’ des intervenants - lié possiblement au sentiment d’incompétence

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8
Q

traitement TPL

A

Les approches TCC ou psychodynamique fonctionnent toutes deux plutôt bien dans le traitement des TPL, avec une attention plus portée soit sur les comportements suicidaires ou sur la relation à autrui.
Parfois médication: antidépresseurs et antipsychotiques

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9
Q

cpts suicidaires

A

Pas un trouble – un comportement mais parmi les causes les plus fréquentes d’hospitalisations psychiatriques.
Suicides – menés à termes, plus fréquents chez les hommes mais plusieurs tentatives chez les femmes.
10% des personnes avec Dx de schizophrénie se suicident (50% tentatives); 20% des personnes avec dépression; 20% pour trouble bipolaire)
plus homme que femmes stats

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10
Q

stats tentatives de suicides

A

Au Québec, le taux de suicide chez les jeunes de 15 à 29 ans a chuté de 15,3 à 6,4 (pour 100 000 habitants) en 15 ans. Pourquoi? moins de taboo et plus de sensibilisation
Il s’agit tout de même de la 2e cause de décès suite aux accidents.
Le taux de suicide chez les hommes est 3,5 fois plus élevé que celui des femmes. Les hommes de 20 à 24 ans et de 35 à 54 ans sont les plus touchés.
Le taux de suicide augmente à mesure que le revenu diminue : les personnes à faible revenu se suicident près de trois fois plus que celles à revenu élevé.

Les adolescentes de 15 à 19 ans constituent le groupe le plus hospitalisé pour tentative de suicide à Montréal.

Certains groupes sont particulièrement
touchés par ce problème, tels que:
les jeunes contrevenants
ceux qui présentent des troubles mentaux
les jeunes de certaines nations autochtones
les jeunes homosexuels.

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11
Q

signes précurseurs tentatives suicide

A

Messages verbaux directs
Je veux en finir. Je voudrais mourir. Je serais mieux mort ou morte pour tout le monde. Je vais débarrasser la place. La vie ne vaut pas la peine.

Messages verbaux indirects
Je pars en voyage (sans préciser la destination). J’ai enfin trouvé la solution à tous mes problèmes. Bientôt, vous allez avoir la paix.

Indices comportementaux
Absences répétées aux cours. Baisse des résultats scolaires. Consommation inhabituelle de drogues ou d’alcool. Bonne humeur soudaine après une période dépressive. Mise en ordre des affaires personnelles : faire son testament, lettres. Intérêt soudain pour les armes à feu ou les médicaments.

Indices émotionnels
Tristesse, pleurs et découragement. Agressivité, irritabilité et anxiété. Apathie.

Indices cognitifs
Difficultés de concentration. Pertes de mémoire. Indécision. Démotivation. Confusion dans le langage.

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12
Q

évaluation risque de suicide

A

La personne a-t-elle des pensées suicidaires ou songe-t-elle à se suicider?
A-t-elle déjà fait une tentative de suicide?
A-t-elle pensé à un moment ou une date précise?
A-t-elle pensé à un moyen (fusil, médicaments, etc.)?
Ce moyen est-il facilement accessible en tout temps?
La personne a-t-elle un problème de consommation ou d’impulsivité?
À noter que plus le plan est précis, plus le risque que la personne suicidaire passe à l’acte est élevé.

plus on pose des questions, plus de chance d’avoir un oui

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13
Q

traitement - suicide

A

Prévention
Traitement dépression, du TPL, autre problème de santé mentale, espoir (psychoéducation sur le rétablissement)
Médication (faible quantité), surveillance constante si la menace est sévère
Suicide Action

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14
Q

trouble de personnalité antisociale

A

Versant masculin du TPL?
23% des hommes et 17% des femmes avec schizophrénie ont aussi une personnalité antisociale
Ceci implique:
trouble de la conduite dans l’enfance,
non-respect des règles de la société, comportements illégaux ou criminels,
abus de substance,
difficultés scolaires et cognitives
Traitement: souvent en prison… cible le renforcement positif de comportements adaptés (et l’évitement des quartiers, emplois ou personnes qui augmentent le risque criminel)

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15
Q

troubles anxieux - anxiété sociale

A

Près de 30% des personnes avec TMG
Crainte excessive d’être jugée,
rejetée ou inadéquat
Peur que le diagnostic soit apparent
Lié aux déficits en cognition sociale
Créé l’isolement social

Traitements: TCC (surtout de groupe)

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16
Q

TSPT (30% courant chez TMG)

A

TSPT: souvent lié à l’hospitalisation elle-même, ou encore au scénario délirant.
Le trauma fait partie de l’étiologie des TMG, parfois symptômes de TSPT persistent pendant des années.
Les personnes avec un TSPT et un TMG souvent répondent moins bien au traitement (résistance à la médication) – il faut traiter le TSPT pour traiter le TMG!

17
Q

TSPT dans le DSM

A

L’état de stress post-traumatique (SPT) est une réaction spécifique qui peut se développer suite à l’exposition à un ou des événement(s) traumatique(s). Le stress post-traumatique comporte quatre types de symptômes:
Symptômes suivant :
la reviviscence,
l’évitement,
les cognitions et l’humeur négatives,
l’hyperréactivité.
Le diagnostic d’état de stress post-traumatique peut être posé à partir d’ 1 mois après l’exposition à l’événement traumatique.
De 3 jours à 1 mois après l’événement, le diagnostic d’état de stress aigudoit plutôt être considéré.

18
Q

traitement TSPT

A

Traitements:
TCC (avec exposition),
thérapie narrative,
EMDR,
thérapie de reconsolidation (avec propanolol), thérapie avec psilocybine (champignons magiques)

19
Q

TOC (23% courant) dans DSM

A

Selon le DSM-5:
1. Présence d’obsessions ou de compulsions récurrentes, suffisamment sévères pour entraîner une perturbation significative de la vie de la personne (c’est-à-dire elles prennent plus d’une heure par jour) ou un sentiment marqué de souffrance.
2. A un certain moment de l’évolution du trouble, la personne a reconnu que les obsessions ou les compulsions étaient excessives ou déraisonnables.

20
Q

TOC (graves)

A

Blessures dues aux rituels imposés
Intoxication par l’eau, mains en sang, …
‘danger pour soi ou pour autrui’
Refus de manger, insalubrité, enfants…
Avec psychose
courant dans la Sz: certains parlent d’un trouble schizo-obsessif (Sevincok et al., 2006)
Selon une étude, la prévalence de symptômes OC dans la Sz serait de 64%, et du TOC 30% (Kayahan et al., 2005)

21
Q

traitement TOC

A

Antidépresseurs ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine)
Thérapie cognitive-comportementale
Antipsychotiques: pour les cas très sévères qui ne répondent pas aux ISRS.

22
Q

déficience intellectuelle

A

La déficience intellectuelle se définit comme une difficulté fondamentale d’apprentissage et de réalisation de certaines tâches quotidiennes.
Elle se traduit par :
un fonctionnement intellectuel significativement inférieur à la moyenne (Q.I. de 70-75 et moins) accompagné de difficultés importantes d’adaptation.
Les difficultés se manifestent dans au moins deux domaines du fonctionnement adaptatif (communication, soins personnels, compétences domestiques, habiletés sociales, utilisation des ressources communautaires, autonomie, santé et sécurité, aptitudes scolaires fonctionnelles, loisirs et travail) et doivent être observées dans l’environnement typique des pairs de la personne évaluée en tenant compte de son âge chronologique.
La déficience intellectuelle se manifeste pendant la période de croissance (avant 18 ans).

La prévalence des problèmes de la SM est accrue chez les personnes ayant une DI
30 à 50% des personnes avec une DI ont un problème de santé mentale,
par ex.: troubles anxieux, trouble de l’attachement, trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, dépression, etc.

23
Q

double diagnostic

A

Coexistence (comorbidité) d’une DI et d’un problème lié à la SM, aussi appelée double diagnostic

24
Q

traitement DI

A

Pas de traitement pour la DI – il s’agit plus d’aider la personne à maximiser ses capacités d’autonomie.
Il faut toutefois adapter les traitements pour les personnes avec DI et TMG (éviter des thérapies avec beaucoup de lectures, ou encore des concepts trop complexes).

25
Q

lectures

A

Résultats : Les facteurs de risque prédisaient des niveaux de dépression plus élevés et
la présence de comportement suicidaire, tandis que les facteurs de protection prédisaient
des niveaux de dépression plus faibles et l’absence de comportement suicidaire, tel que
prévu par le modèle vulnérabilité-résilience- stress. Plusieurs différences selon le sexe ont
été observées relativement à l’efficacité prédictive des facteurs de risque (par exemple, le
désespoir chez les filles et l’introversion chez les garçons) et des facteurs de protection (par
exemple, se centrer sur le positif chez les filles et la découverte de soi chez les garçons).
Conclusions : Les résultats de la PADS suggèrent que les facteurs de protection modèrent
l’effet du stress sur la dépression et le comportement suicidaire. Il semble important de
développer la protection en présence d’affections chroniques, comme les troubles dépressifs,
afin de réduire la probabilité d’épisodes ultérieurs. L’influence du sexe masculin justifie
d’autant plus de cibler différents facteurs pour les garçons et les filles afin d’accroître la
protection et de réduire le risque dans les programmes de prévention et d’intervention.