Traitements psychosociaux Flashcards

1
Q

Avant

A

Début de la ‘désinstitutionnalisation’ dans les années ‘60

Sortie massive des hôpitaux dans les années ‘80-90.

  • Saint Jean de Dieu
    – Louis H Lafontaine
    IUSMM
    de 6000 personnes à 384 lits
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2
Q

Psychiatric rehabilitation’ ou la réadaptation/ réhabilitation psychiatrique

A

Syndrome de la porte tournante
Itinérance, décès, abus de substances
Santé mentale communautaire
- Début du mouvement ‘consumer survivor

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3
Q

les années 90-2000

A

changement de paradigme

Concept de Empowerment…

Dévie de plus en plus du modèle médical pour un modèle bio-psycho-social

La conception de chronicité s’effrite… début de la notion de rétablissement

Intérêt accru pour le fonctionnement social et les aspects cognitifs

L’occupationnel fait place à l’emploi régulier.

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4
Q

rétablissement

A

Depuis 2006 – le rétablissement est au centre de la réforme en santé mentale au Canada

Le rétablissement implique une perspective de « soins centrés sur la personne » où le client s’implique activement en désignant et choisissant les interventions, les traitements et les soutiens qu’il croit les plus utiles.
*Le rôle de l’intervenant est de l’accompagner, de lui offrir les outils nécessaires à évoluer dans son rétablissement.

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5
Q

rémission

A

La rémission réfère au modèle médical où on décide, avec des scores objectifs (de symptômes, de durée, de fonctionnement) que la personne n’est plus affectée de manière significative par son trouble .

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6
Q

les services en lien avec la rétablissement

A

Le rétablissement est beaucoup plus large que les soins liés aux symptômes
Plusieurs modèles…la plupart cible l’espoir, la responsibilisation, et une vie active

  • espoir : spiritualité, mindfulness
  • responsabilisation : illness, management, healthy lifestyle
  • getting on with life : identité, relations, travail, loisirs
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7
Q

changement de perspective - rétablissement

A

Le rétablissement fait en sorte que l’on passe:

D’une prise en charge à un accompagnement/ collaboration.
La pathologie n’est plus la cible principale du traitement.
Les projets de vie et les forces viennent supplanter les déficits, handicaps, et symptômes (ceux-ci deviennent des obstacles à l’atteinte des objectifs).
La médication est un choix.
Le language change – exit: maladie, patient, schizophrène, prise en charge.

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8
Q

sur quoi on travaille - traitement psychosociaux

A

individuel
travail
famille
système/communauté

Selon les buts et besoins des clients, on peut offrir des services plus ou moins personalisés ou spécialisés
Cela peut inclure un mélange de thérapies (groupes ou individuelles), de médicaments, de système de soutien mais aussi de liens avec d’autres services (scolaire, emploi, logement,toxico, kiné/sports, etc)

  • surtout soutien/emploi/psychoed, puis tcc de groupe, hygiène de vie, puis habiletés sociales….
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9
Q

interventions individuelles

A

Psychoéducation
adhésion au traitement, stigma

TCCp - recconue
sympt. positifs, sympt négatifs,
TSPT, dépression, anxieté,
problèmes comportements

Skills training (entraînement aux habiletés sociales) - reconnue
symptômes, prise de médication,
Habiletés sociales, habiletés de vie quotidienne

TRC (thérapie de remédiation cognitive) - reconnue
Déficits cognitifs (mémoire, attention, pensée exécutive)

Thérapies de troisième vague (pleine conscience, compassion, acceptation…) - en voie reconnue
Vise la régulation émotionnelle, la gestion de l’anxiété, de la dépression concomitante (aussi prévention des rechutes)

Interventions socio-cognitives - en voie reconnue
visent les déficits en cognition sociale – reconnaissance des émotions, Théorie de l’esprit, règles sociales

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10
Q

interventions pour la famille

A

Psychoéducation - reconnue
Éducation au sujet des symptômes, de la médication, des émotions exprimées (EE)

Soutien
Multi-famille
Regroupement parents-amis
Counselling: pour aider au processus de deuil

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11
Q

Interventions sur travail - programme vocationnels

A

Différent types de programmes selon les besoins et le niveau d’autonomie.
Soutien à l’emploi (IPS) /soutien à l’éducation – le seul reconnu empiriquement.
Ce modèle implique une intégration de l’équipe de santé mentale et de l’équipe vocationnelle – travaillent ensemble. Le but est de placer la personne dans un emploi compétitif et de lui offrir la formation nécessaire et le soutien continu sur place.
* Quand service aide a l’emploi 60% job, offrir des emplois dans la communauté qui lui permettent d’être comme les autres
* Le IPS est le plus reconnu, ce qu’il veut sans formation préalable (faut avoir les compétences de banque)… le maintien des emplois est d’environ 6 mois

Entreprises à économie sociale - en voie d’être reconnue
moins étudiée… les gens ont de mauvaises expériences/échecs dans les emplois réguliers alors veut être avec des gens qui lui ressemblent. Ce sont des professions réservées, organismes à but non lucratif… les entreprises reçoivent de l’argent du gouvernement et 60% des employés doivent avoir des difficultés  le maintien est d’environ 2 ans

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12
Q

interventions système/communauté

A

Programmes spécialisés:

Programmes pour premiers épisodes de psychose - reconnue : accompagne environ de 2-5 ans, intervenants bien formés et motivés

Programmes de jours (hôpital de jour) – peu d’études encourageantes : * Programme de jour ça passe le temps, mais ce n’est pas thérapeutique alors ça ferme bcp

Équipe de suivi intensif dans la communauté (ACT) : * ACT ce sont des équipes mobiles tjrs disponible, pour les gens ayant un haut taux d’hospitalisation alors ils vont à domicile, l’aider dans le quotidien (médoc, frigo, parler…)  peut aussi avoir des équipes de suivi variable = efficace pour rester dans la communauté

Programme pour troubles concomitants (abus de substance et trouble mental grave) - reconnue

Programmes de soutien par les pairs - reconnue

Réduction du stigma
Initiatives dans les écoles, médias,…

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13
Q

TMG et psychothérapie + psychanalyse

A

Outre la dépression, qui bénéficie d’un intérêt de la part des psychologues depuis longtemps (moins le cas pour les dépressions sévères avec psychose) – les personnes avec TMG reçoivent peu de psychothérapie.
La psychanalyse a eu peu de succès avec les psychoses et est considérée par plusieurs comme ‘à risque’ voire à éviter.
Raison: déstructurant, anxiogène, analyste devient rapidement l’ennemi.

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14
Q

thérapie comportementale

A

Thérapie comportementale – encore utilisée mais surtout en milieux clos
vise la modification de comportements non-adaptés par le biais du renforcement positif
Token Economy ou Économie de jetons (thérapie par contingences)

Entraînement aux habiletés sociales: modelling et répétition.

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15
Q

économie de jeton

A
  • Cpt était la première théorie qui était offerte, en milieu fermé; à chaque fois les intervenants doivent remettre un jeton quand il y a un cpt approprié alors le problème est que certaines personnes se sont mises à utiliser la punition (enlever des jetons) = plus thérapeutique si on enlève
    Technique de modification comportementale dans laquelle on utilise des renforçateurs secondaires, appelés jetons, que la personne peut accumuler et échanger contre des renforçateurs primaires ou d’autres renforçateurs secondaires.
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16
Q

entrainement aux habiletés sociales

A

Renforcement positif et utilisation d’outils afin de faciliter les comportements adaptés dans la communauté.
Utilisation de répétition, de jeux de rôles, de mises en situation, pour faciliter l’apprentissage.
Souvent utilisé en groupe, mais aussi en individuel.

Lieu d’origine?
Provient de UCLA (Liberman et Wallace), dans les années 80 ont développé plusieurs modules d’entraînement d’habiletés sociales.

Philosophie:
N’importe qui peut apprendre à monitorer ses comportements et symptômes si on lui donne les bons outils et si l’apprentissage est fait de manière comportementale et positive. L’apprentissage amène la compétence et l’intégration communautaire.

17
Q

entrainement aux habiletés sociales - modèle d’apprentissage

A

Utilise le modèle d’apprentissage par observation ‘modelling’
modèle de vulnérabilité-stress-compétence
le modèle de self-efficacy de Bandura

Bandura: la perception de l’auto-efficacité est liée:
Croyances dans leur capacité
Ces croyances ont un impact sur la motivation, les choix, la qualité du fonctionnement, et la vulnérabilité au stress
Les croyances proviennent de l’efficacité dans 4 domaines:
Expériences de maîtrise
Voir d’autre le faire
Persuasion sociale
Inférences émotives et physiologiques qu’on est assez fort

18
Q

exemple d’un module social skills training (chaque partie même format - 7 activités)

A

1) Introduction à l’habileté
Théorie, contenu, raisons justifiant le contenu
Ex: qu’est-ce qu’un signe précurseur?
Pourquoi est-ce important de connaître les signes précurseurs?
2) Vidéo, Questions et réponses
Exemple de comment doit être fait l’habileté ciblée
Regarde le vidéo
Pose des questions
3) Jeux de rôles
Practique les habiletés observées
encourage de garder contact visuel, bon ton de la voix, posture, etc.
donne beaucoup de feedback positif
4) Gestion des ressources
Quelles ressources sont nécessaires pour faire le comportement ou l’habileté et comment les obtenir
Ex: argent, transport, téléphone, moyen de transport,…
5) Résolution de problème
Souvent des obstacles, alors comment les srumonter:
Pratique les 7 étapes de résolution de problèmes:
Y a t’il un problème?
Quel est le problème?
Différentes solutions au problème?
Evaluer les pour et contre
Choisir une solution
Quelles ressources sont nécessaires?
Faites-le!
6) Exercices In Vivo
Pratique dans le milieu réel de la personne (avec supervision)
7) Devoirs
Souvent pratique dans milieu réel
sans supervision et remplir fiches
de comportements

19
Q

avantages thérapies de groupe

A

Souvent offertes en milieu hospitalier et dans les cliniques externes
Offre plusieurs avantages tels que:
Socialisation
Normalisation
Soutien
Cohésion
Plusieurs perspectives
Nécessite moins d’effectifs que la thérapie individuelle

20
Q

principes d’intervention de groupe

A

Les interventions de groupes agissent différemment de la thérapie individuelle.
Regroupe un petit nombre de personnes partageant des préoccupations ou des problèmes similaires.
Le thérapeute encourage et dirige les échanges, favorise le soutien entre les participants, les aide à identifier, comprendre et solutionner leurs difficultés.
Le contenu doit être assez général pour s’appliquer à la majorité mais également assez spécifique pour aider chacun individuellement.
L’utilisation des techniques et interventions n’est pas limitée aux thérapeutes mais provient aussi des participants du groupe.

21
Q

ce qu’il faut pour qu’un groupe soit thérapeutique

A

1- Être sécuritaire:
Préciser les buts
Fournir une structure (lieu, moment, manuel…)

2- Favoriser les échanges et la socialisation:
-être dynamique, sociable, un peu de dévoilement de soi, empathie…

3- Être source de changement et d’espoir:
- Offrir un traitement signifiant
- Proposer du matériel utile
- Présenter des exemples de personnes dont l’état s’améliore

4- Favoriser les apprentissages interpersonnels
-demander aux participants de s’entraider
-travailler en co thérapie

5- Favoriser la cohésion et l’appartenance
Plus facile dans les groupes fermés
Mettre en évidence l’importance du groupe et la confidentialité des sujets abordés

6- Respecter le rythme des participants
Les participants n’y trouveront pas des bénéfices identiques.
Personne n’est obligé à changer.

7- Respecter certaines règles
Horaire, échanges, structure, respect… * Respect, absence de jugement, tout le monde à le droit de parole, thérapeute a le droit d’interrompre pour maintenir l’équilibre du groupe, confidentialité

22
Q

aussi offertes en groupe

A

Thérapie de remédiation cognitive (pour surmonter problèmes de mémoire, d’attention…) ex: IPT (Brenner)
Se fait aussi seul ou devant ordi
Thérapie pour troubles concomitants (abus de substances) – groupes de stades de traitement (Mueser)
Skills training (entraînement aux habiletés sociales) – pour psychose ou dépression
Groupes pour relations amoureuses, retour au travail, etc.

23
Q

TCC pour la psychose

A

une meilleure compréhension de sa psychose
une diminution de la détresse associée aux croyances délirantes, et
l’utilisation d’outils permettant un plus grand sentiment de contrôle sur sa santé mentale.

normalement un minimum de 16 sessions

tableau de la situation = croyance/pensées = émotions et cpts découlant/ conséquences

24
Q

philosophie de la TCC

A

Qu’est-ce que c’est?
La TCC a été développée à l’origine
par A.T. Beck (années 1950) comme
nouvelle thérapie destinée à traiter
la dépression (un cas de Sz en 1952).
Philosophie:
Permet de modifier les croyances et pensées dysfonctionnelles en utilisant des techniques cognitives et comportementales spécifiques, dans un contexte d’alliance thérapeutique.
S’appuie sur la conception suivante: les pensées et comportements irrationnels permettent le maintien des symptômes par des évaluations spécifiques des situations, des émotions et des comportements.

25
Q

Techniques TCC - délires, hallucinations

A

Normalisation:
Permettre de constater que les autres ont vécu des expériences similaires (plus facile en groupes).

Offrir une autre explication:
Le modèle stress-vulnérabilité-compétence est utile

Enseigner les TCC de la TCC:

Établir un plan de session (agenda):
Connaître de qui se passera et vers où nous nous dirigeons est important et rassurant
Chaque session!!!

Créer une dissonance cognitive
Les gens tolèrent difficilement 2 pensées opposées en même temps.
Lorsque l’on admet qu’il existe plusieurs explications possibles pour une situation donnée, pourquoi n’y aurait-il pas plus d’une explication pour ce que vous avez vécu?

Questionnement Socratique:
Questionner doucement quelqu’un comme Columbo: “Comment avez-vous déduit que…?” – “Peut-être que je ne comprends pas mais comment en êtes vous venu à penser que…”

Vérifier les faits:
Que vérifierais un journaliste ou un enquêteur afin de confirmer cette situation ou cette croyance?

Rechercher des alternatives:
Qu’est-ce que ça pourrait également être? Comment pouvons-nous en être certain?

Modifier les attributions:

Utiliser les devoirs:
Les devoirs sont un excellent moyen d’expérimenter ce qui a été vu durant la thérapie

Explorer et utiliser de nouvelles stratégies adaptatives:

Préparer un “Plan pour se sentir bien (staying-well plan):
Décider quelles stratégies adaptatives, ressources et buts doivent être intégrés afin de prévenir la rechute.

26
Q

vérification des faits - délicatesse

A

Vérifier l’information avant de croire une histoire ressemble au travail d’un détective… il doit enquêter sur chaque source d’information et vérifier tous les différents aspects d’une histoire. Aidez-vous des questions suivantes:
questions:
À qui est-ce arrivé ?
Où est-ce que cela s’est produit ?
Qui d’autre était impliqué ?
Y avait-il des témoins ?
Une telle chose s’est-elle déjà produite ?
Pourquoi est-ce arrivé à cette personne en particulier?
Y a -t’il d’autres explications possibles pour cet évènement?

27
Q

modifier les attributions

A

Si tous mes ennuis sont de ma faute (attribution personnelle négative) et que tout ce qui est bon provient du hasard (attribution externe positive), je devrais me sentir misérable…
Dans la paranoïa: les croyances opposées (externe négative, personnelle positive) sont une protection contre une estime de soi faible (Bentall & Kinderman, 1998)

28
Q

stratégies cognitives

A

me concentrer sur le type de voix, le ton, si la voix est masculine ou féminine, etc.
penser à quelque chose de positif à mon sujet
me demander pourquoi je pense à ces choses, penser à leur origine, décrire la situation et les conséquences de ces pensées sur mes émotions et mes comportements.
vérifier si mes perceptions sont exactes en recherchant des preuves
me rappeler que même si mes pensées sont inquiétantes, la situation n’est pas si mauvaise ou dangereuse
envisager les choses dans une perspective positive en modifiant mes attributions
me pardonner mes erreurs
m’encourager moi-même
me dire que j’ai des ressources et des facteurs de protection que je peux utiliser pour surmonter mes symptômes
m’accepter comme je suis, avec mes forces et mes difficultés
réfléchir et considérer toutes les alternatives possibles à mes croyances dérangeantes
essayer de penser à autre chose

29
Q

stratégies comportementales

A

Stratégies comportementales telles que:
prendre un bain chaud, une douche
recevoir un massage
essayer une technique de relaxation
écouter de la musique, regarder la télévision
prendre une marche, faire de l’exercice (sport)
fredonner ou chanter, se parler à soi-même
téléphoner à un ami pour parler
aller au cinéma
lire un livre ou une revue
jouer à un jeu
aller sur internet
faire du ménage
rechercher des preuves au sujet de mes croyances
demander aux gens en qui j’ai confiance si mes croyances ont du sens ou s’ils peuvent entendre les voix que j’entend
écrire dans mon journal personnel mes émotions et mes pensées quotidiennes
appeler mon médecin, mon intervenant principal ou mon infirmière pour prendre rendez-vous
prendre mes médicaments régulièrement
participer à des rencontres de groupe ou à des activités
faire quelque chose de mes mains (bricolage, artisanat, dessin…)
prier

30
Q

rôle du thérapeute

A

Créer une alliance
Établir les buts du traitement
Favoriser les devoirs
Offrir une structure
Comprendre les croyances des clients
Travailler les pensées suscitant de la détresse en premier
Protéger et augmenter l’estime de soi
Aider la personne à découvrir les stratégies adaptatives les plus efficaces

31
Q

contre-indiqué - thérapeute

A

Imposer sa vision
Convaincre la personne d’envisager ou d’essayer autre chose
Travailler à diminuer à tout pris les symptômes psychotiques
Agir en expert
Dire à la personne: «ceci est un symptôme de votre maladie»
Être inconsistant ou interprétatif
Utiliser les techniques TCC au hasard ou selon le goût

32
Q

cas Mathieu

A

Mathieu: 23 ans, coup sur la tête à 14 ans, passe les 3 prochaines années dans le sous-sol
(Dx: dépression ensuite: schizophrénie)
École pour ‘problèmes’ de 17 à 19 ans
Rentre au Cégep ‘allégé’ à 19 ans – réussi lorsqu’il va aux cours (moyenne de 90%)
Aimerait allé à l’université… a peur
Aimerait avoir confiance en lui
Aimerait être moins stressé

Symptômes:
Entend sa mère lui crier après constamment, même lorsqu’elle n’est pas là
Pense (et entend) que les gens parlent de lui, disent qu’il est bizarre, qu’il se pense meilleur que les autres
Croit que tout le monde peut voir qu’il est psychotique
Ne sait pas si ses pensées sont ‘normales’ ou non
A des idées suicidaires régulièrement, souvent lié au stress

dernière rencontre :
Il avait gagné plusieurs courses de vélo
Avait réussi sa première année universitaire, avec quelques difficultés mais suffisamment pour continuer
Avait un ou deux amis parmi le groupe de vélo, connaissant les problèmes de santé mentale
Allait travailler pour la société canadienne de schizophrénie comme emploi d’été
A encore des idées suicidaires lorsqu’il se compare aux ‘champions’ mais moins fréquentes…
Va continuer à consulter, au besoin (une fois par mois ou 2 mois)

33
Q

études suggèrent

A

Les études suggèrent que la TCCp de groupe pourrait être aussi efficace que la TCCp individuelle (Granholm et al., 2005, Wykes et al., Lecomte et al., 2008).

Certains suggèrent même que pour certains individus, notamment les personnes ayant vécu un premier épisode de psychose ou les personnes isolées, la TCCp de groupe serait plus bénéfique que la TCC individuelle

On a démontré, dans un essai randomisé de 125 jeunes adultes (18-25) dans 2 provinces canadiennes que la TCC de groupe était efficace (grande taille d’effet) pour diminuer les symptômes généraux et de psychose, et améliorait aussi les stratégies de coping, l’estime de soi et le coping (c’-à-d. les facteurs de protection) Lecomte et al., 2008
Le manuel de groupe utilisé (et créé par notre équipe) est aujourd’hui offert dans plus de 15 pays et a été publié récemment chez Oxford Press et au PUQ comme guide.