modèle psychologique dépression Flashcards

1
Q

Freud et la mélancolie

A

Freud, avec Deuil et mélancolie (1915) décrit la mélancolie (dépression majeure) comme similaire à un deuil, outre pour l’aspect diminution de l’estime de soi et la culpabilité.
Le mécanisme du deuil consiste en un désinvestissement de l’objet perdu, en un retrait de la libido, par le biais de la remémoration.
La perte à laquelle réagit le mélancolique est inconsciente, et n’est pas directement en relation avec une perte réelle comme dans le deuil.
* La personne en deuil désinvestis son amour (libido) puisque l’autre n’est plus là, on se rappelle d’elle  sauf que cette perte chez les gens mélancolique est inconsciente puisque pas tjrs un vrai décès… elle retourne sa propre libido de la perte envers elle-même pour devenir un objet de sa propre peine

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2
Q

théorie psychanalytique

A

Le sujet réagit à la perte en retournant sa libido (ça) dans son propre moi - il désinvestit l’objet et retourne dans le moi, qui devient alors l’objet perdu. Ainsi le mélancolique, devient son propre objet, et privilégie le versant de la haine: c’est ainsi que s’expliquent les auto-reproches parfois délirants.
Freud présuppose donc trois conditions à l’origine de la mélancolie: la perte de l’objet, l’ambivalence envers l’objet et la régression de la libido dans le moi.
L’apport psychanalytique à l’appréhension de la mélancolie se situe également dans la position dépressive décrite par Mélanie Klein, et qui renverrait à la formation même du moi, naissant dans la douleur de l’ambivalence - en effet, il y aurait aux origines de cette instance, pour laquelle se prend le sujet, une angoisse dépressive ayant son origine dans l’ambivalence face à l’objet total.

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3
Q

théorie de la relation d’objet

A

Théorie de la relation d’objet: la dépression est causée par une impossibilité de maintenir une représentation saine des relations interpersonnelles. La dépression provient d’un désir de maintenir le contact avec un objet désiré. ambivalence
Dépression anaclitique: personne qui se sent dépendante et qui vit dans la peur constante de la perte de l’objet. = TPL
Dépression introjective: lorsque la personne est persuadée avoir échouée à rencontrer ses propres standards et s’être déçue elle-même (et les autres). Ici la crainte est de perdre la reconnaissance des autres. = quand échec à un but- narcissique

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4
Q

théorie interpersonnelle de la dépression (coyne)

A

Théorie interpersonnelle de la dépression (Coyne) : les comportements interpersonnels négatifs de la personne l’amènent à se faire rejeter. La personne utilise des comportements de recherche de réassurance, d’anxiété, qui entraîne des comportements de rejet et d’évitement

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5
Q

dépression et évènements de la vie

A

Une étude pionnière (Brown et Harris, 1978) a étudié le lien entre les événements de la vie et la dépression auprès d’un échantillon féminin important (près de 600)
Pratiquement toutes les femmes qui ont développé une dépression avaient vécues un événement de vie significatif dans le mois précédant l’épisode
Certaines femmes avaient vécues des événements de vie importants sans développer un épisode dépressif
Les événements de vie négatifs touchaient aux domaines: santé, travail, argent, matériel, famille/personnel, légal, logement, … (ex: divorce, perte d’emploi, incendie, maladie d’un proche, …)

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6
Q

facteurs de risque évènements de vie

A

Dans le cadre de cette étude, le temps entre l’événement de vie et l’épisode dépressif, en tenant compte de l’effet ‘chance’, était de:
entre 1.98 et 2.18 années
- ils ont trouvé des facteurs de risque qui font en sorte que certains évènements affectent plus certaines personnes que d’autres
Les facteurs de risque ou de ‘vulnérabilité’ à la dépression incluent:
Décès de la mère avant l’âge de 12 ans (lien avec attachement)
Absence de relation intime (de soutien)
Être sans emploi
Avoir plus de 3 enfants de moins de 12 ans

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7
Q

conclusions dépression et évènements

A

Les répliques de cette étude démontrent qu’entre 67% et 90% des dépressions seraient précédées d’événements de vie négatifs.
Toutefois les critères de vulnérabilités seraient différents selon les régions et les cultures (ex: intégration sociale)
Les événements de vie liés à la perte entraîneraient davantage des dépressions majeures alors que ceux liés à une menace entraîneraient des troubles anxieux

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8
Q

vision comportemental (et ferster)

A

La plupart des ‘comportementalistes’ voient la dépression comme une absence de comportement.
Selon Ferster (1973), la dépression impliquerait l’absence de comportements renforcés socialement, résultant dans une perte générale de renforcement positif et une augmentation progressive de l’inactivité
- ex travail : on est pas renforcer, pas d’encouragement ou de reconnaissance (sert à rien de faire qqchose)
- perte de valeur au niveau de la motivation d’un stimulus (moins d’intérêt)

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9
Q

ferster et costello théories comportementales

A

Selon Ferster, la dépression serait lié à deux changements environnementaux:
un changement soudain dans le contrôle de stimulus (ex: perte d’emploi ou départ du conjoint)
Suite à l’augmentation de comportements non-motivés qui surviennent suite à une menace, remplaçant ainsi le comportement socialement renforcé.
Autre modèle: selon Costello (1972): perte de l’efficacité du renforcement – les mêmes comportements perdent de leur valeur de renforcement, soit à cause d’un changement biochimique lié à la motivation, ou à une coupure dans la chaîne de renforcement suite à la perte d’un ‘renforceur’

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10
Q

faiblesse et force théorie cpt

A

Faiblesse principale
Le modèle manque de spécificité et ne parle pas des autres symptômes comme la diminution de l’estime de soi et les idées suicidaires
simpliste et ne parle que de l’aspect motivationnel

Force principale
Malgré l’absence de spécificité de la théorie comp., au niveau du traitement il est prouvé que plus d’activités améliorent l’état de la personne.
La technique utilisée s’appelle ‘planification des activités’
une des thérapies qui fonctionnent le plus, aide les gens à s’activer en planifiant des activités qu’elle aime

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11
Q

impuissance acquise expérience chien

A

Overmeir & Seligman (1967) ont comparé des chiens sous 3 conditions:
1- Pouvaient éviter les chocs en changeant de pièce
2- Ne pouvaient pas éviter les chocs, peut importe ce qu’ils faisaient (impuissants)
3- Ne recevaient pas de chocs

Les chiens impuissants démontraient de la détresse, un retrait, et une apathie.
Si par la suite ils se retrouvaient dans une situation avec contrôle, ils ne faisaient rien…

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12
Q

impuissance acquise vs dépression

A
  • Beaucoup d’élément de l’impuissance qui reviennent dans la dépression, mais pas de pensées négatives ni hostilité contre soi  il manque des éléments pour le considérer comme un modèle de la dépression
  • mais passivité, perte poids, perte appétit, déficits sociaux, sexuels, ulcères et stress
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13
Q

théorie de l’impuissance acquise

A

Selon Seligman (1975) l’impuissance acquise serait un bon modèle de dépression, surtout en ce qui est lié à l’absence de contrôle.
Toutefois, les critiques ont soulevé:
les études expérimentales avec humains n’ont pas confirmé cette théorie
Les personnes déprimées se blâment et croient au contraire être la cause de tout (et non une absence de contrôle)
Ce modèle ne laisse pas d’espoir au traitement

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14
Q

nouvelle théorie de l’impuissance acquise

A

Abramson, Seligman & Teasedale (1978) suggèrent que les gens deviennent déprimés si:
Ils sont exposés à des expériences négatives incontrôlables, ET
Ils croient que les causes des expériences négatives sont internes, globales et stables

Selon cette théorie, chaque personne possède un style d’explication ou d’attribution qui serait un trait stable. Un style pessimiste serait une vulnérabilité pour la dépression.
- Apporte l’aspect des biais d’attribution

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15
Q

locus de controle

A

interne vs externe

instable (ca arrive) ou spécifique (contre nous)
instable vs global (qqun empeche)
stable (mauvais en math) vs spécifique (profs jaloux)
stable (stupide) vs global (conspiration)

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16
Q

biais d’auto-protection

A
  • On a tendance à dire que nous sommes plus intelligents que la moyenne, à avoir un biais d’autoprotection (plus que la moyenne) et c’est normal  quand il arrive un évènement, on veut se protéger MAIS les personnes déprimées ne l’ont pas alors plus réaliste
    Plusieurs centaines d’études démontrent que les personnes en générale ont un biais d’auto-protection, attribuant les événements négatifs à des causes plus externes, instables, spécifiques alors que les événements positifs sont davantages perçus de manière interne, stable et globale – ce biais est absent chez les personnes dépressives
17
Q

conclusion étude impuissance acquise

A

Abramson, Metalsky & Allot (1993) soutiennent maintenant que:
un style pessimiste, global et stable entraîne l’impuissance
l’impuissance cause la dépression
La dépression de type ‘impuissante’ est un type de dépression parmi d’autres

L’attribution interne ou externe est seulement lié à l’estime de soi dans ce modèle
En général, les études soutiennent le lien entre les attributions et la dépression, mais certaines suggèrent des liens plus forts avec l’estime de soi qu’avec la dépression.
Certaines études suggèrent des modifications dans les attributions, suite aux traitements (donc pas stables)

18
Q

nouveauté quant aux attribution - temple-wisconsin

A

5,000 étudiants – ont répondu à un questionnaire d’attributions et d’attitudes dysfonctionnelles envers soi. 200 personnes ont été considérées ‘à risque élevé’ et 200 ‘à très faible risque’.
Après 2 ans, les étudiants à risque élevés avaient eux davantage de symptômes de dépression que les autres (17% vs 1% pour Dx de dépression majeure et 39% vs 6% pour symptômes de dépression) (Alloy et al., 1999)
Ces personnes avaient aussi des attitudes dysfonctionnelles envers eux-mêmes.

19
Q

théorie cognitive de beck

A
  • Triade cognitive : croyance négative envers soi + le monde + le futur et certaines sont maintenus à cause des erreurs cognitives
    décrit que sa théorie provient du fait qu’il ait testé la théorie psychanalytique (hostilité redirigée envers soi) et a trouvé l’inverse
    Il aurait toutefois trouvé que toutes les personnes déprimées faisaient des erreurs cognitives, avaient des distorsions ou mauvaises interprétations des événements et situations, faisant en sorte qu’elles interprétaient tout à la négative.
20
Q

triade négative

A

Beck (1976) croit que la cause immédiate de la dépression serait les pensées automatiques négatives, qui sont intrusives, et qui reflètent une triade cognitive négative:
Croyances négatives à propos de soi (je suis inadéquat)
Croyances négatives à propos du monde (tous mes efforts se soldent en échecs – personne veut de moi)
Croyances négatives à propos du futur (le futur est sans espoir)

21
Q

erreurs logiques de la pensées selon Beck

A

Ces croyances reflètent des erreurs logiques et systématiques de la pensée:
Inférences arbitraires - sauter conclusion
Surgénéralisation
Abstraction sélective - se souvient négatif
‘Catastrophisation’
Personnalisation

-ces biais cognitifs seraient la conséquence de schémas ‘dépressogènes’, avec lesquels l’individu ré-organise son passé, ses souvenirs, et les informations nouvelles.
Ces pensées proviennent de notre enfance, ce qu’on entend et apprend (je ne vaux rien, il faut donner pour aimer)  schémas inconscients qui organisent sa façon d’interpréter les nouvelles informations

22
Q

études soutenant Beck

A

Les personnes dépressives se rappellent plus rapidement d’événements négatifs que positifs (Lloyd & Lishman, 1974) – on peut retrouver cet effet chez les sujets ‘normaux’ après avoir modifié leur humeur (les rendant déprimés) (Teasdale & Fogarty, 1979).
Les personnes dépressives (Williams & Broadbent, 1986), encore plus si elles ont vécu de l’abus sexuel dans l’enfance (Kuyken & Brewin, 1995), se rappellent plus facilement de souvenirs généraux que spécifiques – souvenirs trop généraux (overgeneral memories).

23
Q

deux types de schémas chez personnes dépressives

A

Les schémas des personnes dépressives sont de deux types:
Sociotropie – la tendance à se juger durement si rejetée ou non-appréciée des autres.
Autonomie – la tendance à se juger durement si son contrôle personnel est compromis, par ex: buts importants non rencontrés. style anaclytique

L’on retrouve aussi des biais de reconnaissance des émotions négatives (tristesse) plus rapidement chez les personnes déprimées, ainsi que des biais pour chercher l’information qui soutiennent la croyance (tout est beau sauf…) style introjective

24
Q

en résumé la théorie cognitive de Beck

A

Expériences développementales négatives
Attitudes dysfonctionnelles (schémas)
Vulnérabilité cognitive
Activation par événements stressants
Dépression – biais cognitifs négatifs envahissants

25
Q

théorie cognitive : albert ellis

A

Les personnes dépressives ont des croyances irrationnelles du type:
Je dois être compétent dans tout sinon je ne vaux rien.
Les autres doivent me traiter avec considération sinon ils sont terribles.
Le monde doit m’offrir du bonheur sinon je vais mourir.
Les gens déprimés ont des attentes irréalistes et exigent qu’elles soient remplies.
apporter la personne à avoir des attentes plus réalistes

26
Q

théorie cognitive : albert Bandura

A

Théorie de l’apprentissage sociocognitif: dans la dépression le concept de soi est altéré (blâme, culpabilité), ainsi que le sentiment d’efficacité (inexistant) – les buts souhaités sont inaccessibles (manque de jugement) et entraînent inévitablement des échecs et une faible estime de soi.
Le succès est souvent perçu comme un ‘hasard’ ou provenant de l’extérieur (locus de contrôle)

27
Q

thérapie d’acceptation et d’engagement - ACT (hayes)

A
  • Le but est d’accepter les pensées plutôt que de les changer comme dans la deuxième vague
  • Modèle de Hayes basé sur la flexibilité cognitive : les personnes déprimées font preuve de rigidité cognitive
  • Difficulté à être dans le présent – s’accroche à des évènements du passé ou du futur
  • Valeur : pas de sens/direction dans sa vie, elle est perdue
  • Coincée dans l’inaction : ne veut rien faire, ne sait pas quoi faire, fait du sur place vs agir en fonction de ses valeurs
  • Le soi comme contexte/contenu : la personne s’identifie à ses pensées sans s’associer à un contexte, elle considère que c’est contextuel à la situation vs tjrs être déprimée
  • Défusion : on fait tout pour éviter de ressentir le stress et émotions négatives (télé, alcool…) sans faire qqchose qui fait du bien, si peur du rejet alors isole pour éviter de souffrir
  • Acceptation : quand on accepte, ça va mieux, accepter la souffrance
  • présent

ACT voit la dépression comme une rigidité cognitive due au fait d’une fusion entre certaines pensées et la personne (elle s’identifie à ses pensées), ainsi qu’une absence de comportements liés aux valeurs de la personne.
ACT cible aussi le moment présent – car le dépression est souvent lié au passé (remords/regrets) ou au futur (je ne pourrai jamais).

28
Q

la dépression et l’acceptation

A

Selon une perspective de 3e vague (Acceptance and Commitment Therapy), la dépression est liée à un refus d’acceptation d’une perte quelconque.
Il faut donc:
Accepter ce qui s’est passé.
S’accepter soi-même, même si on se sent déprimé, et accepté qu’on se sent actuellement déprimé,
Le paradoxe de l’acceptation: lorsqu’on accepte quelque chose (au lieu de se battre contre), on lâche prise et donc on s’est sort…

29
Q

théorie humaniste - rogers

A

Selon Rogers et plus récemment Higgins et collègues le concept de soi comprend :

                  * Le Soi Actuel
                  * Le Soi Idéal (qui je 				souhaiterais être)
                  * Le Soi Attendu (qui l’on 			souhaite que je sois)

Et certaines perspectives :
* Moi, comme je me vois
* Moi, comme je crois que les autres me voient

Une absence de congruence peu entraîner de la détresse de type dépressive

30
Q

discordance entre les soi

A
  • Quand il y a une discordance entre les soi, c’est l qu’on peut voir une psychopathie  on pense qu’on va être bien quand on va être comme les gens veulent (peut être une perception), on pense qu’on est pas suffisant
  • soi actuel et idéal = dépression ou humeur dépressive
  • soi actuel et attendu = anxiété ou humeur anxieuse

Strauman (1993) a même démontré que causer une discordance entre les Soi entraîne des problèmes immunitaires temporaires.

31
Q

méta-pensées dans la dépression

A

Les méta-pensées sont des pensées de 2e niveau concernant le problème ou les symptômes. - Méta pensée : on pense à nos pensées, à notre dépression
Les deux méta-pensées les plus courantes dans la dépression:
Projection dans l’avenir de la dépression (les personnes déprimées ont du mal à imaginer ne plus être déprimé un jour – ils voient plutôt une souffrance continuelle)
Auto-dénigrement ou auto-critique (les personnes déprimées se rabaissent – comme si l’humiliation qu’elles s’infligent pourrait les sortir de leur dépression) – cela parle de standards élevés que les personnes ont envers elles-mêmes.

32
Q

gary emery - sur-réflexion et sous-action

A

Gary Emery suggère que les personnes déprimées pensent constamment à leur dépression pour tenter de la comprendre et de la résoudre, ce qui les gardent déprimées.
Les pensées des personnes déprimées sont distordues – donc tout apparait pire qu’en réalité…
Faire plus – bouger plus, rester actif même quand on ne le souhaite pas est un meilleur remède contre la dépression que de réfléchir sans arrêt.

33
Q

théorie évolutionniste

A

La dépression arrive dans des contextes d’adversité (difficultés) et pourrait être perçue comme une façon de susciter de l’aide des autres.
La tristesse et l’humeur dépressive serait normalement adaptative, car elle dit aux autres qu’on a besoin d’eux (comme un bébé qui pleure pour avoir de l’attention de sa mère) – mais mésadaptée dans le contexte de la dépression majeure (où l’aide n’arrive pas et la personne n’arrive plus à rien faire).
La rumination, lorsque triste, peut être utile car on analyse une situation sous tous ses angles, mais dans la dépression majeure ne sert à rien car la personne ne trouve pas d’issue.
à la longue c’est mésadaptée