Tuto 1 - Infections urinaires et lithiases Flashcards

1
Q

Quelles sont les infections urinaires basses?

A
  • Cystite
  • Prostatite
  • Épididymite
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelles sont les infections urinaires hautes?

A
  • Pyélonéphrite aiguë
  • Pyonéphrose
  • Abcès rénal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une infection urinaire non compliquée?

A
  • Survient sur un appareil urinaire normal chez un hôte en santé
  • Généralement causé par des pathogènes courants, répond bien à l’antibiothérapie
  • Majorité des cas chez les femmes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une infection urinaire compliquée?

A
  • chez hôtes fragiles, ayant subi instrumentation ou appareil urinaire anormal
  • Moins bonne réponse à l’antibiothérapie
  • Plus de risque de récidive et séquelles rénales irréversibles
  • À suspecter chez gommes et enfants, porteurs de sondes urinaires
  • Une infection urinaire chez l’homme, en général ds le premier épisode et certainement lors d’une récidive, doit être considéré compliqué jusqu’à preuve du contraire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Comment différencie-t-on une infection isolée, une rechute et une réinfection?

A

Infection isolée:
- Première infection ou infection qui survient 6 mois après un premier épisode
Rechute:
- Infection survenant moins de 2 semaines après la fin de l’antibiothérapie
- Représente infection non résolue ou persistance bactérienne, car foyer d’infection toujours présent dans l’arbre urinaire (abcès, calcul, corps étranger)
- Représente la majorité des infections récidivantes chez l’homme
Réinfection:
- Infections survenant plus de 2 semaines après la fin e l’atb
- Germe souvent de nature différente
- 95% des cas de récidive chez la femme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les microorganismes les plus souvent associés à une infection urinaire?

A
  • E. Coli (+++, nosocomial)
  • Staphylococcus saprophyticus (femme)
  • Klebsiella et autres entérobactéries (+ chez vieux, diabète, immunosupprimés)
  • Entérocoque
  • Pseudomonas aeruginosa
    o avec entérocoque, transforment nitrate en nitrite
    EXAMEN!
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les différentes voies d’infection de l’appareil urinaire?

A
  • Voie extrinsèque
    o peu fréquente
    o via fistules entéro-urinaires (maladies inflammatoires ou néoplasies)
  • Voie hématogène
    o peu fréquente
    o bactériémie non urinaire causant ensemencement à distance du tractus urinaire
    o cause certains cas d’abcès rénaux et prostatiques
  • Voie ascendante
    o la plus fréquente
    o intropduction d’un ferme dans la vessie par voie urétrale
    o les germes proviennent généralement de la flore fécale
    o survenue dépend de la virulence bactérienne, mais surtout de l’inefficacité des mécanismes de défense de l’hôte
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quels sont les traitements recommandés dans le cas d’une infection urinaire par voie hématogène?

A

Antibiotiques x 4-6 semaines
Retirer le cathéter infecté (svt cathéter veineux central)
Commencer ATB IV, on peut finir per os

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce qui fait que certaines bactéries ont plus tendance à coloniser le tractus urinaire que d’autres?

A

Uropathogénicité intrinsèque favorisant l’adhérence aux cellules urothéliales (certaines bactéries adhèrent mieux aux voies urinaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les facteurs de l’hôte déterminant la sensibilité aux infections urinaires?

A
  • Longueur de l’urètre chez l’homme
  • Sécrétion prostatiques (activité bactéricide)
  • Caractéristiques de l’urine
    o osmolarité élevée
    o pH acide
    o concentration élevée d’urée
  • Évacuation par la visange vésicale complète
  • Jonction urétéro-vésicale compétente (propriété antireflux)
  • Introïtus vaginal chez la femme (pH acide et flore commensale propre limite la prolifération d’uropathogènes autour du méat urétral)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les facteurs de risque d’infection urinaire?

A
  • Femme d’âge moyen (car urètre et périnée court)
  • Activité sexuelle
  • Facteurs génétiques (ATCD familiaux… bof)
  • Perturbation de la flore bactérienne vaginale
    o femme ménopausée et carencée en oestrogène
    o utilisation de spermicide
  • Mictions retenues
  • Glycosurie chez les diabétiques
  • Malformation ou anomalies fonctionnelles de l’appareil urinaire (surtout si stase urinaire ou résidu vésical)
    o valve de l’urètre postérieur chez le nouveau-né
    o reflux vésico-urétéral chez l’enfant
    o vessie neurogènes congénitales (spina bifida) ou acquises
    o uropathies obstructives
  • Instrumentation urétro-vésicale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est l’infection la plus fréquente de l’appareil urinaire?

A

Cystite, surtout chez la femme (1/3 des femmes, dont 25% ont une récidive)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quel est le tableau clinique d’une cystite?

A
  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Nycturie
  • Urgenterie, voire incontinence urinaire
  • Urines malodorantes
  • Absence de fièvre
  • Sensibilité suspibienne dans 10% des cas
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les ddx de la cystite?

A
  • Vaginites
  • Urétrites aiguës transmises seuellement (herpès, gono, chlam)
  • Cystite virale, parasitaire, fongique, radique, médicamenteuse, chronique
  • Atteintes vésicales par tumeurs ou calculs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Comment investigue-t-on et diagnostique-t-on une cystite?

A
  • Diagnostic clinique avec traitement empirique chez femme < 55 ans en bonne santé
  • Culture d’urine si :
    o enfant (toujours)
    o homme (toujours)
    o femme, dans certains cas spécifiques:
    → > 65 ans, présentation atypique, délai à consulter de plus de 7 jours
    → grossesse
    → diabète, immunosuppression
    → infection nosocomiale, instrumentation récente, antibiothérapie récente
    → anomalie connue ou suspectée des voies urinaires
  • Examens complémentaires parfois nécessaires (récidives ++, germes inhabituels)
    o cytoscopie
    o échographie abdominale avec évaluation du résidu post-mictionnel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quel est le traitement pour une prostatite?

A

ATB x 4-6 semaines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelles sont les bactéries pouvant causer une prostatite?

A
  • E. Coli ++
  • Proteus
  • Klebsiella
  • Autres gram -
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quel est le tableau clinique d’une prostatite bactérienne aiguë Comment en établie-t-on le diagnostic?

A
  • Apparition soudaine
  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Dysurie
  • Peut aboutir une rétention urinaire complète
  • Syndrome d’allure grippale**
    o fièvre, frissons, myalgie
  • Douleur pelvienne ou périnéale
  • Prostate gonflée et très douloureuse
    Diagnostic: Tableau clinique associé à bactériurie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelle complication craint-on lors d’une prostatite bactérienne aiguë?

A

Abcès prostatique devant être draîné chirurgicalement par voie transurétrale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quel est le traitement pour une épididymite aiguë?

A

ATB x 10-14 jours + MADO

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quel est le traitement pour une cystite?

A

ATB x 3 jours si non compliqué, sinon 7 à 14 jours

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est le tableau clinique d’une épididymite?

A
  • Douleur scrotale

- Épididyme augmentée de volume et douloureuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelles sont les mesures d’investigation en cas de suspicion d’épididymite?

A
  • Recherche de chlamydia trachimatis et neisseria gonorrhea par prélèvement urétral
  • Analyse et culture d’urine pour infection urinaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelle est la définition d’une pyélonéphrite aiguë?

A

Infiltration neutrophilique rénoparenchymateuse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quel est le tableau clinique d’une pyélonéphrite aiguë?

A
  • Fièvre, frissons, atteinte de l’état général
  • Douleur costo-lombaire ou au flanc
  • Punch rénal très douloureux
  • Palpation antérieure bimanuelle de la loge rénale très douloureuse
  • Précédée de symptômes d’infection urinaire basse das 50% des cas
  • Symptômes digestifs réflétant iléus paralytique
  • Bactériémie pouvant évoluer vers choc septique chez personne âgée
    o frissons solennels, tachycardie, hypotension choc
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quelle est l’investigation et la démarche diagnostique pour la pyélonéphrite aiguë?

A
  • Culture d’urine dans tous les cas
  • Hémoculture si bactériémie soupçonnée
  • Écho abdo si
    o enfants et hommes
    o femmes enceintes ou vulnérables (âgée, diabète, immunodéficience)
    o consultation tardive (>7 jours) ou absence de réponse au traitement en 48h
    o ATCD de lithiase urinaire
    o patiente cliniquement bactériémique ou septique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quel est le traitement pour la pyélonéphrite aiguë?

A

ATB, 7 jours si non compliqué, 14 sinon

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quelles sont les complications possibles d’une pyélonéphrite aiguë?

A
  • Septicémie
  • Néphronie lobaire
    o atteinte phlegmoneuse d’un lobe rénal (inflammation du tissu conjonctif)
    o imagerie révèle zone hypofonctionnelle avec un aspect pseudo-tumoral
    o traitement iv proloné
  • Pyélonéphrite chronique
    o dysfonctionnement rénal associé à déformations pyélocicatricielles asymétriques
    o peut évoluer vers IRC
  • 2 complications graves chez sujets diabétiques:
    o Nécrose papillaire: nécrose ischémique d’une ou plusieurs pyramides
    o Pyélonéphrite emphysémateuse
    → infection rénale grave et nécrosante
    → caractérisée par présence de gaz rénal/périrénal visible à l’imagerie
    → nécessite néphrectomie d’urgence ou entraîne rapidement le décès
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

V ou F? Une pyonéphrose est une urgence médicale caractérisée qui survient en cas d’obstruction des voies urinaires.

A

Vrai. Mais toute obstruction des voies urinaires ne mène pas à une pyénéphrose.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quelle est la pathophysiologie de la pyonéphrose?

A
  • Obstruction entraîne hydronéphrose obstructive (accumulation d’urine en amont)
  • Collection purulente se comportant comme un abcès
  • Peut entraîner destruction suppurative du parenchyme rénal et septicémie persistante
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quel est le tableau clinique de la pyonéphrose?

A

Colique néphritique accompagnée de fièvre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quelle est la prise en charge pour la pyonéphrose ?

A
  • Échographie permet le Dx rapide
  • ATB à large spectre
  • ** Dérivation des urines urgente, soit par
    o cathétérisme urétral rétrograde (double-J par voie endoscopique)
    o néphrostomie percutanée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quelles sont les voies d’infection possibles pour un abcès rénal? Quelles sont les différences entre ces voies?

A

Voie hématogène:
- Donne abcès corticaux
- Foyer à distance (endocardite bactérienne, cathéter veineux central infecté)
- Germe le plus fréquent: Staph Aureus
- ++ immunodéprimés, porteurs de cathéter veineux central, hémodialysés, UDI
Voie ascendante:
- Donne abcès cortico-médullaires
- Bacilles gram-
- Complication de pyélonéphrite aiguë (néphrite lobaire évoluant vers nécrose tissulaire focale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quel est le tableau clinique de l’abcès rénal (peu importe la voie d’infection)?

A
  • Insidieux
  • Vague douleur au flanc
  • Fièvre d’origine indéterminée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Quelle est l’investigation et le traitement pour l’abcès rénal (peu importe la voie d’infection)?

A
  • ATB (au moins 10-14 jours)

- Drainage percutané sous guidage radiologique ou chirurgical

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Pourquoi le diagnostic d’une infection urinaire est-il plus compliqué chez les enfants? Quelles sont les investigations à faire?

A
  • Dx + difficile, car Sx moins évidents:
    o bébés: fièvre, vomissements, diarrhée, irritabilité, léthargie, urines malodorantes. → toujours faire culture d’urine chez nourrisson fébrile
    o préscolaire: dlr abdominales, urines troubles, changements de la miction
    o âge scolaire: symptômes plus explicites, énurésie, incontinence
  • Toujours faire culture d’urine
    o collection à mi-jet si enfant continent ou > 2 ans
    o cathétérisme vésical si enfant incontinent > 6 mois
    o ponction suspubienne si enfant < 6 mois
  • Échographie abdominale si infection urinaire confirmée chez:
    o fillette de moins de 2 ans
    o fillette avec récidive
    o garçons
  • Cystographie mictionnelle si infection urinaire confirmée chez
    o enfants < 4 ans
    o garçons > 4 ans si anomalie urinaire ou écho montre reflux vésico-urétéral
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Quelles modifications physiologiques dues à la grossesse favorisent la stase urinaire?

A
  • Dilatation du système collecteur et augmentation de la capacité vésicale
  • Hydronéphrose physiologique de la grossesse à partir de la 7e semaine
  • Diminution du péristaltisme urétéral et du tonus vésical
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Quels sont les risques d’une pyélonéphrite sur la grossesse?

A
  • Incidence plus élevée de pyélonéphrite chez les femmes enceintes bactériuriques
  • Pyélonéphrite comporte des risques pour la grossesse:
    o ↑ prématurité
    o ↑ SGA
    o ↑ mortalité périnatale
    Le dépistage de la bactériurie est donc recommandé chez les femmes enceintes
39
Q

Quel est le risque quotidien de coloniser la vessie avec un cathéter? Quelles sont les méthodes de prvention pouvant être utilisées?

A

5% chez l’homme et 10% chez la femme lorsqu’une sonde urinaire est laissée en place.
Représente 40% des infections nosocomiales

Prévention:

  • Sonde vésicale à demeure
  • Installer une sonde seulement si nécessité et la retirer le plus tôt possible
  • Installation dans conditions strictes d’aspsie
  • Système de drainage fermé
  • Vider le sac régulièrement
40
Q

Quelles sont les trouvailles pouvant être faites à l’analyse d’urine lors d’une infection urinaire?

A
  • Présence de nitrite
    o plusieurs entérobactéries réduisent les nitrates en nitrites (dont pseudomonas)
    o détectable avec bandelette réactive
    o spécifique mais peu sensible (faux neg si staph)
  • Leucocyturie
    o diagnostic indirect par bandelette réactive (détecte présence d’estérase leucocytaire, une enzyme retrouvée dans les neutrophiles)
    o numération microscopique des leucocytes
  • Hématurie
    o indice d’inflammation vésicale
    o observation par bandelette ou microscopie
    o si pas d’hématurie, probablement pas une inflammation
41
Q

Quelles sont les trouvailles pouvant être faites à la culture d’urine?

A
  • Présence de bactériurie
  • Permet l’identification précise du germe et antibiogramme
  • Impose un délai de 24-48h, donc on amorce souvent le traitement empiriquement
  • Peu utile chez femmes < 65 ans avec infection non compliquée
  • Faux négatif si urines très diluées ou segment infecté isolé (abcès rénal encapsulé ou obstruction complète)
42
Q

Quelles sont les deux conditions pour lesquelles on doit traiter une bactériurieasymptomatique?

A
  • Femme enceinte

- Pré manipulation urologique

43
Q

Quels sont les critères pour rejeter un échantillon d’urine pour la culture?

A

Si plus de trois germes dans l’urine: culture contaminée
Si cellules pavimenteuses dans l’échantillon, culture contaminée
Pas facile d’avoir un bon échantillon, surtout chez femmes âgées.

44
Q

Quels sont les critères pour une bactériurieconfirmée?

A

> 10^8/L, sans nécessairement de Sx (ne pas traiter, sauf exceptions)
<10^7, bactériurie pas confirmée, mais si Sx, on traite!

45
Q

Quelles sont les mesures recommandées pour les infections urinaires récidivantes?

A
  • Éviter les spermicides (dérange la flore)
  • Boire beaucoup d’eau
  • Antibioprophylaxie si récidives ++ avec grand inconfort
  • Oestrogène topique pour femmes post-ménopause
  • Ordonnance renouvellable possible (auto-traitement)
46
Q

Quelle est l’épidémiologie des lithiases urinaires?

A
  • 12% des hommes et 5% des femmes en soufriront dans leur vie
    o incidence augmente avec l’âge (jusqu’à 50 ans)
  • Taux de récidive élevé (> 50% sur 15 ans)
    o chance de récidive augmentent si antécédents familiaux
  • Prédisposition familiale bien établie
    o 55% des patients ont une anamnèse familiale positive
47
Q

Quels sont les facteurs de risque individuels de lithiases urinaires?

A
  • Hx familiale (55% du temps positive)
  • Alimentation:
    o obésité
    o riche en protéines animales (↑ acide urique, ↑ calcium, ↓ citrate
    o Trop ou pas assez de calcium (↑ oxalate), don con recommande de suivre les 2-3 portions de produits laitiers recommandés par le Guide alimentaire canadien
    o Sel (même chose que protéines animales)
    o Mauvaise hydratation
  • Conditions médicales spéciiques: hyper-PTH, sarcoïdose, diarrhées, reins éponge, acidose rénale tubulaire, malgormations et infections urinaires
48
Q

Quels sont les différents états de saturation?

A
  • Dépend du produit des concentrations (PC) des ions formant le sel
  • Solution non saturée (PC < produit de solubilité)
    o dissolution spontanée
  • Solution saturée (PC plus grand ou égal au produit de solubilité)
    o solution instable, mais sans cristallisation spontanée
    o peut avoir nucléation hétérogène (cristallisation sur calcul préformé ou corps étranger)
  • Solution sursaturée (PC > produit de formation)
    o cristallisation spontanée (nucléation homogène)
49
Q

Quels sont les états de saturation des différents sels formant l’urine normale?

A
  • Saturée en oxalate de calcium
  • Près du point de saturation en acide urique et phosphate de calcium
  • Toujours désaturée en sels phospho-ammoniaco-magnésiens et en cystine
50
Q

Quels sont les déterminants de la cristallisation dans l’urine?

A
  • Concentration des sels
    o qte excrétées
    o volume des urines
  • pH de la solution
    o pH acide favorise formation d’acides non dissociés favorisant la précipitation d’acide urique
    o pH alcalin favorise dissociation des acides (↑ ions) favorisant la précipitation de phosphate de calcium et de struvite (infectieux)
  • Excrétion des inhibiteurs de l’agrégation (citrates)
    o forment complexes solubles avec Ca2+, oxalate et phosphate, ce qui diminue la saturation de l’urine
    o inhibe la nucléation et la croissance des cristaux calciques
    o inhibe l’agrégation des cristaux d’oxalate de calcium
  • Lieu (se forment au sein d’un calice)
  • Stase (permet la croissance des cristaux)
  • Présence de corps étrangers (ex. sonde urétrale) favorise la cristallisation hétérogène
51
Q

Quels sont les principaux types de lithiases urinaires?

A

CUIC (a)

  1. Calculs calciques (oxalate de calcium ou phosphate de calcium)
  2. Calculs uriques (acide urique)
  3. Calculs infectieux (de struvite)
  4. Cystines (n’est pas du à l’alimentation)
  5. autres
52
Q

Quels sont les facteurs de risque généraux des lithiases calciques?

A
  • Faible volume urinaire (<1200 mL/24h)
  • Hypercalciurie***(++ pour oxalate)
  • Hyperoxalurie
  • Hyperuricurie
  • pH urinaire élevé (> 6,5) (ALCALIN, pour ecux de PHOSPHATE)
  • Hypocitraturie
  • Stase urinaire
    L’hypercalciurie peut être absorptive (augmentation de l’absorption intestinale du calcium), résorptive (résorption osseuse supérieure à la formation d’os), rénale (diminution de réabsorption rubulaire) ou mixte
53
Q

Quelle peut être la composition des lithiases calciques?

A
  • Oxalate de calcium (++ hypercalciurie familiale)
  • Phosphate de calcium (pH basique)
  • Cristaux mixtes
    Sont radio-opaques
54
Q

Quelles sont les caractéristiques de la lithiase calcique primitive (idiopathique)?

A
  • N,est pas associée à aucune pathologie spécifique connue
  • Représente 80% des calculs calciques
  • 90% sont des calculs d’oxalate de calcium (purs ou à prédominance)
  • Prédominance masculine ++
55
Q

Quels sont les facteurs de la physiopathologie de la lithiase calcique primitive?

A
  • Hypercalciurie idiopathique (protéines animales et sel)
  • Faible volume urinaire (< 1200 mL/24h)
  • Hyperuricosurie idiopathique
    o liée à l’apport alimentaire en purines (protéines animales)
    o urates urinaires favorisent l’inactivation de certains inhibiteurs de la cristallisation oxalocalcique
  • Hyperoxalurie idiopathique
  • Hypocitraturie idiopathique (protéines animales diminuent citrate)
  • Prédispositions génétiques
  • Stase urinaire
  • pH urinaire élevé (>6,5) → favorise la cristallisatino des sels de phosphate de calcium
56
Q

Quels sont les inhibiteurs de lithiases?

A
  • Citrate (le seul qu’on mesure)
  • Uromoduline
  • Magnésium
57
Q

Quelles peuvent être les causes de lithiases calciques secondaires?

A
  • Déshydratation
  • Hypercalciuries
  • Hyperoxaluries
  • Hyperuricurie hyperuricémiques
    o facteur de risque pour calculs uriques, mais aussi oxalocalciques car inactivation de certains inhibiteurs de la cristallisation oxalocalcique.
  • Hypocitraturies secondaires
  • Anomalies morphologiques
  • Grossesse
58
Q

Quelles peuvent être les causes d’hypercalciurie?

A
  • Rénales (diminution de la réabsorption tubulaire)
    o régime riche en protéines animales
    o ↑ charge en sodium au tubule distal
  • Absorptives (augmentation de l’absorption intestinale)
    o Hyper-PTH primaire
    o Alimentaire (surtout via suppléments)
    o Hypervitaminose D
  • Résorptives (déminéralisation de l’os → calculs phosphocalciques)
  • Mixte
59
Q

Quelles peuvent être les causes d’hypocitraturie secondaire?

A
  • Acidose métabolique chronique (↑ réabsorption de citrate)

- Hypokaliémie chronique (↑ réabsorption)

60
Q

Quelles sont les modifications physiologiques associées à la grossesse qui favorisent les lithiases calciques secondaires?

A
  • Stase due à l’urétéro-hydronéphrose physiologique durant la grossesse
  • Alcalinité des urines due à alcalose respiratoire physiologique
  • Hypercalciurie due à hyperabsorption calcique intestinale vitD-dépendante physiologique
61
Q

V ou F? Les lithiases calciques sont souvent mixtes avec les cristaux d’oxalate de calcium, car ils possèdent des facteurs de risque communs.

A

Faux. Les lithiases URIQUES sont souvent mixtes avec les cristaux d’oxalate de calcium, pour cette même raison.

62
Q

Quelle est l’épidémiologie des lithiases uriques?

A
  • Apparition plus tardive du problème lithiasique que lithiases de calcium (souvent > 50 ans)
  • 75% des sujets atteints sont des hommes
63
Q

Quels sont les facteurs de risque de lithiases uriques?

A
  • pH urinaire acide (< 5,5) +++
  • Hyperuricosurie
  • Faible volume urinaire
64
Q

Quelle est l’épidémiologie des lithiases infectieuses?

A
  • Environ 5% des lithiases
  • Plus fréquente chez la femme (car via infections urinaires)
  • Chez les hommes + jeunes ou + vieux (uropathies obstructives congénitales vs prostatiques)
65
Q

Quelle est la composition des lithiases infectieuses?

A
  • Cristaux phospho-ammoniaco-magnésiens (struvite)
  • L’urine est normalement désaturée pour ce sel
  • Calculs radio-opaques, parfois coralliformes (moulent les cavités pyélo-callicielles)
  • Nucléation souvent homogène parfois hétérogène sur surfaces de corps étrangers ou calcul préformé
66
Q

Quels sont les facteurs de risques pour les lithiases infectieuses?

A
  • pH alcalin
  • Concentration élevée en ammonium
  • Production de substances protéiques en abondante
  • Présence de calcul rénal préformé,
  • Stase
67
Q

Quelle est la pathophysiologie des lithiases infectieuses?

A

Infection urinaire par un ferme uréolytique (producteur d’uréase)

  1. Entraîne hydrolyse de l’urée en ammoniac (NH3) et en CO2
  2. NH3 capte ions H+ pour former NH4+
  3. Entraîne augmentation du pH urinaire et augmentation de NH4+
  4. pH alcalin favorise dissociation des phosphate
  5. Entraîne cristallisation de sels phospho-ammoniaco-magnésiens (MgNH4PO4)
  6. Favorise aussi la formation de cristaux de phosphate de calcium
68
Q

Quels sont les germes les plus souvent impliqués dans les lithiases infectieuses?

A
  • Protéus (+++)
  • Providencia (+++)
  • Klebsiella pneumoniae (+)
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Serratia marcescens
69
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques de la colique néphritique?

A
  • Douleur unilatérale au début brutal, intense, en coup de poignard
    o due à distension brutale de la capsule rénale et des voies excrétrices (+ augmentation de la pression intraluminale)
  • Située à l’angle costo-vertébrale et irradiant vers le flanc et les organes génitaux externes
    o si obstruction supérieure (bassinet ou uretère supérieur): irradiations antérieures lombaires et flanc (peut imiter cholécystite, pancréatite, ulcère gastrique)
    o Si obstruction uretère moyen: irradiation caudales et antérieurs jusqu’à l’abdomen moyen et inférieur et flanc (imite appendicite et diverticulite)
    o Si obstruction uretère distal: irradiation dans région génitale et flanc (imite affection gynéco)
    o obstruction jonction urétéro-vésicale: symptômes irritation vésicale
  • Évolue de façon continue pendant plusieurs heures, souvent cyclique
  • Absence de position antalgique
  • Souvent associé à Sx digestifs (N&Vo, iléus), car innervation autonome commune (D11 à L2)
70
Q

Que trouve-t-on à l’examen physique en cas de lithiase urinaire?

A
  • Douleur à la palpation et à la percussion de la fosse lombaire intéressée (punch rénal)
    o Mais absence de signes de péritonisme)
  • Peut avoir ↑ Ta et FC (activation du sympathique)
  • Absence de fièvre
71
Q

Quelles sont les étiologies du calcul vésical? Quelle est la présentation clinique?

A

Étiologies: Affection neuro ou obstacle infravésicale causant stase urinaire et mauvaise vidange:
- Calcul rénal baladeur (Sx intermittents)
- Infection urinaire chronique (corraliforme libère calculs, ne répond pas au ATB)
- Infection urinaire aiguë
Présentation:
- Symptômes irritatifs
- Sx obstructifs
- Hématurie
- Douleurs pelviennes

72
Q

Quels sont les endroits où les calculs rénaux se bloquent le plus souvent?

A
  • Jonction pyélo-urétérale
  • Croisement artère iliaque
  • Croisement artère utérine
  • Jonction urétérovésicale (femmes)
73
Q

Quelle est la complication attendue en cas d’obstruction complète ou partielle prolongée de l’appareil urinaire supérieur par un lithiase? Quels sont les mécanismes compensateurs?

A

Néphropathie obstructive
- ↑ pression en amont de l’obstruction
o se répercute jusqu’à la capsule de Bowman : compromet filtration glomérulaire
o répercussion sur fonctions tubulaires (↓ pouvoir concentration et d’acidification)
o si grave, peut altérer microcirculation dans les papilles rénales: ischémie avec déformation des calices et des papilles (pyélonéphrite chronique, IRC)
Mécanismes de compensation:
- Hydronéphrose ou hydro-urétéro-néphrose (dilatation pour baisser la pression)
- Vasoconstriction des artérioles afférentes et efférentes (pour vaincre gradient)
- Réabsorption pyélo-tubulaire, pyélo-lymphatique et pyélo-veineuse
Pas d’effet sur la fonction rénale si seulement un rein d’affecter et que l’autre est en mesure de compenser!

74
Q

Quelle est la complication la plus grave et la plus fréquente de la lithiase urinaire? Quels sont les éléments de la prise en charge?

A

Infection concomitante en amont de l’obstruction
- Superposition d’un tableau infectieux à la colique néphrétique (fièvre!)
- URGENCE MÉDICALE**
o dérivation des urines en urgence (double-J)
o ATB à large spectre

75
Q

Quels sont les tests urinaires à faire dans le diagnostic d’un épisode aigu de lithiase urinaire? Quelles sont les trouvailles attendues?

A
  • Analyse d’urine
    o Leucocyturie discrète
    p hématurie microscopique ou macro
  • Culture d’urine
    o si bactériurie, indique infection urinaire concomitante
  • Dosage de la créat sérique
    o pour voir impact sur la fonction rénale
  • Une ou deux collectes de 24h (détermine volume, pH, teneur en calcium, oxalate, urate et citrate pour identifier les facteurs de risque)
76
Q

Quel est le test d’imagerie priorisé dans les lithiases urinaires? Quels sont ses avantages?

A

PSA + écho abdo
PSA:
- Souvent premier examen lors d’une douleur abdo aiguë
- Présence d’une opacité arrondie ou ovale dans l’aire rénale ou sur le trajet de l’uretère
- On voit seulement les calculs radio-opaques (pas les uriques)
- Certains calculs sont dissimulés par bassin, vertèbres, anses intestinales
Échographie abdominale:
- Bonne visualisation des lithiases intra-rénales
- Moins bonne visualisation des lithiases urétérales (sauf uretère distal)
- Permet surtout d’objectiver dilatation des cavités rénales, traduisant obstruction
- Pas de radiation!

77
Q

Que dose-t-on au bilan sanguin en cas de lithiase urinaire pour évaluer les facteurs de risque de récidive?

A
  • Sodium
  • Glucose
  • Calcium
  • Potassium
  • Phosphore
  • Créatinine
  • Acide urique
  • HCO3 veineux
  • PTH prn
78
Q

Quel est l’intérêt d’une cristallographie une fois le calcul éjecté?

A
  • Déterminer la nature du calcul

- Permet de mieux cibler étiologies et traitement préventif

79
Q

En quoi consiste le traitement conservateur d’une lithiase urinaire? Dans quel contecte est-il indiqué?

A
  • Pour calcul non infecté de moins de 5 mm, car chances de passer spontanément > 90%
  • Soulagement de la douleur par analgésie
  • Favoriser la migration du calcol:
    o apport en fluides élevés
    o bloqueurs de récepteurs adrénergiques alpha du bas uretère (relaxe)
  • Peut généralement être traité en externe en filtrant urines pour recueillir calcul
80
Q

Quelles sont les différentes interventions urologiques pour les lithiases urinaires?

A
  • Lithotritie extracorporelle
    o sous sédation simple
    o fragmentation du calcul urinaire par focalisation d’ondes de choc (ultrasons)
  • Endo-urologie
    o sous anesthésie générale
    o extraction du calcul au moyen d’un endoscope
    → calcul urétral: approche par voie basse avec urétéroscope
    → calcul rénal: approche par urétéroscope ou néphroscope percutané
  • Pyélolithotomie par laparoscopie ou même chirurgical
    o rarement utilisé, si échec des autres techniques
81
Q

Quelles sont les mesures non-pharmacologiques recommandées dans la prévention des lithiases urinaires?

A
  • ↑ hydratation (viser diurèse de 2L/jour (donc apport 2,5L/jour))
  • Diminuer les protéines animales
  • Perte de poids
  • Diminuer le sel
  • Consommation normale de Ca2+ (pas de restriction ni d’augmentation)
  • (diminuer apport en oxalate si nécessaire, mais beaucoup moins d’impact que de manger santé)
82
Q

Quelles sont les mesures pharmacologiques recommandées dans la prévention des lithiases urinaires?

A
- Thiazides 
o permet de diminuer calciurie
o ↓ TA
o attention à l'hypokaliémie
- Citrate de potassium
o traitement de choix si principale anomalie est l'hypocitraturie
o Permet aussi de dissoudre les lithiases existances d'acide urique
- Allopurinol
o diminue la synthèse d'acide urique
83
Q

Quels sont les effets de l’innervation sympathique sur la vessie?

A

Effet global: remplissage de la vessie

  • Contraction du sphincter interne (excitation des récepteurs alpha-adrénergiques)
  • Relaxation du dôme vésical (récepteurs Bêta-adrénergiques)
  • Inhibe la contraction du détrusor (inhibe transmission du parasympathique)
84
Q

Quel est l’effet global de l’innervation parasympathique sur la vessie?

A

Miction

- Contraction du détrusor (récepteurs muscariniques (Ach) situés sur l’ensemble de la vessie)

85
Q

Où les afférences sensorielles provenant de la vessie se rendent-elles?

A

La paroi vésicale contient des mécanorécepteurs sensibles à l’étirement, envoyant des infos à :
- Moyelle épinière (arc réflexe)
o distension de la vessie : contraction du détrusor
o réflexe inhibé par le centre de la continence
- Centre de la miction et de la continence dans la protubérance
o coordonne l’activité parasympathique et sympathique
- Hypothalamus antérieur
o excite le centre de la miction
- Régions corticales frontales
o inhibe hypothalamus antérieur
o contraction du sphincter externe par contrôle somatique

86
Q

Quelles sont les étiologies de l’incontinence à l’effort?

A

Défaut de support urétral:
- Faiblesse des structures soutenant base de la vessie et urètre (relâchement plancher pelvien)
o normalement, ces structures ne cèdent pas à ↑ de pression intra-abdo, ce qui permet à l’urètre de s’écraser contre ce support postérieur solide
o affaiblissement de ce support entraîne cysto-urétrocèle
o à l’effort, la paroi postérieure de l’urètre proximale s’affaisse et s’éloigne de la paroi antérieure, qui elle est maintenue en place par les ligaments pubo-urétraux: ouverture en entonnoir de l’urètre → incontinence
- Serait due à lésions nerveuses surtout causées par accouchement vaginal
Déficience sphinctérienne intrinsèque:
- Perte plus ou moins complète de l’action sphinctérienne de l’urètre par altération de:
o innervation pudendale
o masse musculaire striée
o muqueuse ou sous-muqueuse urétrale
- Causes neuro
- Causes locales:
o tentative de traitement chirurgical d’une cysto-urétocèle via voie vaginale
o âge

87
Q

Quels sont les traitements pour l’incontinence à l’effort?

A
  • Exercices de Kegel: renforcement du plancher pelvien
  • Physio
  • Chirurgie (bandelette sous-urétrale, sphincter articifiel)
88
Q

Quelles sont les étiologies de l’incontinence par urgenterie?

A
Irritation locale (vessie hyperactive)
- Tumeur
- Infection urinaire
- Calcul
Perte d'inhibition (vessie neurogène hyperactive)
- Vieillissement
- Lésions neuro
89
Q

Quels sont les traitements pour l’incontinence par urgenterie?

A
  • Éviter irritants (thé, café, boissons gazeuses brunes)

- Anticholinergiques

90
Q

Quelles sont les généralités de l’incontinence par regorgement?

A
  • Incontinence goutte à goutte à partir d’une vessie trop pleine
  • Résidu post-mictionnel important (rétention urinaire chronique)
    o globe vésical
  • La pression intra-vésicale est plus élevée que la normale
    o vessie à grande capacité, compliance très augmentée, hypocontractile
    o vessie à petite capacité, peu compliante (fibrose)
91
Q

Quelles sont les étiologies d’incontinence par regorgement?

A
- Neurogènique: vessie atone qui ne répond plus aux signaux d'étirement
o neuropathie diabétique
o chirurgie pelvienne radiale
- Vésicogénique: obstruction infra-vésicale chronique
o HBP
o Cancer de la prostate
o sténose urétrale
- Psychogénique
- Iatrogénique
92
Q

Quels sont les traitements pour les incontinences par regorgement?

A
  • Mictions à heures fixes
  • Cathétérisme intermittent
  • Sonde à demeure
93
Q

Qu’est-ce que l’énurésie? Quelles sont les étiologiques?

A

Définition et généralités:
- Perte d’urine durant le sommeil
- surtout enfants
- primaire: présente sans interruption depuis la naissance
- secondaire: réapparaît après plus de 6 mois de continence nocturne normale
- atcdf fréquents
Étiologies:
- Retard de maturation du SNC et développement des mécanismes d’inhibition de la contraction vésicale
- Sécrétion anormale de AVP (arginine-vasopressine) par la neurohypophyse sans suivre le rythme circadien: production nocturne d’urine trop grande