Troubles praxiques Flashcards
Restauration vs compensation ?
Les méthodes de restauration visant à essayer de rétablir la conduite telle qu’elle existait auparavant (vise aussi conduites iisues d’une batterie d’apraxie)
Les méthodes de compensation ou réorganisation ayant pour but de maintenir l’objectif de la conduite, tout en utilisant d’autres processus (compensation, si vise AVQ)
La revalidation des troubles praxiques : Les méthodes basées sur l’évaluation de la production gestuelle (3)
Stimulation par indices et correction des erreurs
Le guidage verbal et kinesthésique
Le guidage moteur et l’imagerie mentale
La revalidation des troubles praxiques : Les méthodes basées sur l’évaluation des AVQ (2)
Guidage moteur, imitation et analyse fonctionnelle
Imitation, exécution et contrôle
Stimulation par indices et correction des erreurs
Cibles: 3 types d’erreurs : – des erreurs de configuration externede la main lorsque les mouvements de la main sont mal dirigés – des erreurs de mouvementlorsque des segments incorrects sont activés pour produire le geste – des erreurs de configuration interne lorsque la main et les doigts ne sont pas positionnés correctement
Entraînement: 2 à 4 fois par semaine pour un total de 24 à 44 sessions
- Pour chaque type d’erreurs, les corrections proposées sont différentes : – pour les erreurs de configuration externe, le patient est aidé à orienter correctement la position de sa main en direction de l’objet – pour les erreurs de mouvement sont corrigées par instruction verbale afin que le patient effectue le mouvement en mobilisant les segments corporels corrects – pour les erreurs de configurationinterne, le patient est aidé à positionner correctement sa main et ses doigts pour la préhension ou la manipulation des objets.
- Résultats: amélioration de l’exécution des gestes rééduqués mais aucune généralisation à d’autres gestes
Les méthodes basées sur l’évaluation de la production gestuelle : Le guidage verbal et kinesthésique
Rééducation de l’organisation spatiale et temporelle du mouvement et de la coordination spatio-temporelle
- Au niveau spatial, l’intervenant verbalise les coordonnées spatiales du geste et/ou de la cible (direction, latéralisation, distance,…) et procède au positionnement passif de toutes les articulations (de l’épaule aux doigts) qui y sont engagées. – En fonction des progrès, l’intervention se limite à certaines articulations pour laisser place à la seule verbalisation puis à l’auto-instruction.
- Au niveau temporel, la conduite du mouvement peut dans un premier temps se faire par accompagnement kinesthésique et verbalisation de la chronologie, puis secondairement par estompage des aides pour parvenir à une réalisation autonome.
- Interventions spatiales et temporelle sont généralement associées, le positionnement des articulations et plus particulièrement de la main étant suivi immédiatement du guidage du geste.
Les méthodes basées sur l’évaluation de la production gestuelle : Le guidage moteur et l’imagerie mentale
- Les séances sont constituées de: 1. 30 minutes de mobilisation physique du membre supérieur droit avec le matériel constituant les tâches d’intérêt, 2. suivies de 30 minutes d’un guidage mental composé d’informations visuelles et kinesthésiques sur les différentes étapes des mouvements à accomplir dans les tâches.
- Dans la première phase, le patient réalise le programme d’activation physique. Il est invité à réaliser les deux tâches cibles avec des objets réels et avec son bras le plus affecté. – Une gradation des difficultés est prévue ; par exemple, au début la tasse est vide, ensuite elle est à moitié pleine et enfin remplie complètement. – Les exercices impliquaient à la fois la réalisation de la tâche en entier et des exercices précis sur des parties de la tâche plus difficiles à réaliser.
- Dans la deuxième partie de la séance, le patient était assis et écoutait pendant 30 minutes une bande audio: – Les 5 premières minutes amenaient le patient en état de relaxation musculaire. – Ensuite, il était engagé pendant 20 minutes à se représenter mentalement l’activité qu’il avait pratiquée dans la première phase de la séance. – L’exercice mental insistait sur les informations visuelles et kinesthésiques en guidant le patient vers toutes les étapes nécessaires à la réalisation du mouvement réel. – Les 5 dernières minutes visaient à ramener le patient vers son environnement habituel. * Après 6 semaines de pratique, 3 fois par semaine, les performances dans les tâches et leur perception par le patient se sont objectivement améliorées De plus, les performances ont continué de progresser dans les 4 semaines qui ont suivi la fin de l’intervention.
- Les méthodes basées sur l’évaluation des AVQ : Guidage moteur, imitation et analyse fonctionnelle
une amélioration fut retrouvée pour la tâche spécifiquement entraînée et uniquement pour celle-ci. * L’absence d’amélioration pour les activités non travaillées permet d’éliminer l’hypothèse d’une amélioration spontanée non spécifique. Mais, elle démontre aussi l’absence de généralisation des acquis. * Sept patients ont fait l’objet d’un suivi (de 6 à 30 mois) après la rééducation. Les acquis se sont maintenus chez les patients qui ont continué à utiliser, au domicile, les activités travaillées.
Les méthodes basées sur l’évaluation des AVQ : Imitation, exécution et contrôle
Un programme de rééducation portant sur les conséquences de l’apraxie dans la vie quotidienne
Les activitéstraitées sont décidées avec les patients à partir d’arbres décisionnels et/ou de checklistspour cibler celles qui sont importantes pour eux. * 3 à 5 séances de 30 minutes par semaine pendant 12 semaines * Une nouvelle activité à entraîner est choisie toutes les deux semaines.
- La rééducation portent sur les 3 grandes phasesqui composent les AVQ : 1. L’initiation (génération du plan d’action et sélection des objets), des instructions sont données au patient de manière graduelle allant de la simple demande de réaliser la tâche jusqu’à la stimulation à agir. 2. L’exécutionde l’action, c.à.d. lorsque le patient commence l’action, les assistances proposées vont des aides verbales ponctuelles aux interventions physiques complètes 3. Le contrôle du résultat où le patient est encouragé à mettre en œuvre divers procédés de vérification du résultat de son action et des différents aspects de sa réalisation
Bons résultats lol