Troubles névrotiques Flashcards

1
Q

Définition générale des troubles névrotiques dans la nosographie classique.

A

de façon vague et négative, par opposition aux troubles psychotiques

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2
Q

Les troubles névrotiques se définissent pas la présence de 2 critères.

A
  • l’adaptation à la réalité est relativement conservée de même que le sentiment d’identité. (En particulier, le sujet ne présente pas d’idées délirantes.)
  • Le sujet névrosé a une conscience critique de ses symptômes : il reconnaît ce qui est pathologique chez lui (nosognosie) et s’en plaint.
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3
Q

Que peuvent entraîner les troubles névrotiques ?

A

les troubles névrotiques peuvent entraîner une souffrance extrême et de profondes perturbations de la vie sociale.

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4
Q

Les troubles névrotiques sont ils moins grave que les troubles psychotiques ?

A

Bien que ces critères suggèrent une gravité le plus souvent moindre que dans les psychoses, les troubles névrotiques peuvent entraîner une souffrance extrême et de profondes perturbations de la vie sociale.

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5
Q

Si le sujet se plaint de ses symptômes, cela veut-il dire qu’il en appréhende l’origine ?

A

Si le sujet se plaint de ses symptômes, cela ne veut pas dire qu’il en appréhende l’origine, ces symptômes étant un compromis inconscient entre l’angoisse et les processus de défense.

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6
Q

Le plus souvent, les symptômes névrotiques sont le produit de ?

A

d’une angoisse de castration liée à des conflits
entre désirs et interdits : un désir érotique ou un fantasme agressif est écarté du psychisme conscient et revient de façon détournée sous la forme de symptômes.

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7
Q

Les symptômes névrotiques ne surviennent cependant pas toujours sur un terrain de structure névrotique caractérisée par l’angoisse de castration. Il peut s’agir aussi de ?

A
  • défenses contre une angoisse de morcellement
    préservant d’un effondrement psychotique, au moins provisoirement.
  • mode de défense temporaire au cours d’une dépression survenant sur un terrain
    d’organisation limite.
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8
Q

Au delà des symptômes, il importe donc d’étudier ?

A

L’organisation psychique sous-jacente

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9
Q

Dans la nosographie classique, lorsque les symptômes névrotiques sont associés à une personnalité pathologique, on parle surtout de ?

A

Névrose

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10
Q

Définition plus précise de l’angoisse

A

L’angoisse est une peur sans objet, subjective, qui induit un état d’hypervigilance douloureuse concomitant de manifestations somatiques (sensation d’étau, crampes d’estomac, boule dans la gorge etc.) (Lévy-Soussan,
1994)

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11
Q

Définition peur

A

La peur est une réaction émotionnelle, induite

par un danger réel et objectif qui permet la fuite du danger ou son affrontement.

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12
Q

Définition plus précise de l’anxiété

A

L’anxiété désigne une vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette : sentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger
plus ou moins vague.

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13
Q

Définition de l’angoisse (ou anxiété)

A

sentiment de menace non fondé objectivement (par opposition à la peur qui est elle objective).

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14
Q

Dans les névroses d’angoisse

A

il y a absence de fixation de l’angoisse et un fond anxieux permanent.

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15
Q

Dans les névroses phobiques

A

l’angoisse est fixée sur des objets ou des situations précis.

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16
Q

Dans les névroses obsessionnelles

A

l’angoisse est fixée sur des idées absurdes. (Lévy-

Soussan, 1994)

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17
Q

Quand l’angoisse devient-elle pathologique ?

A

Elle devient pathologique que si les défenses qu’elle suscite enferment le sujet dans la répétition.

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18
Q

L’angoisse est-elle présente dans tous les troubles psychiques ?

A

L’angoisse est présente dans tout trouble psychique, soit directement exprimée dans les symptômes, soit à l’arrière-plan lorsqu’elle est masquée par les défenses. Cependant, il arrive que l’angoisse domine l’ensemble du tableau clinique, ce qui est le cas dans les syndromes anxio-phobiques.

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19
Q

Crise d’angoisse

A

Une crise d’angoisse (ou attaque de panique) survient par définition brutalement, avec le développement en quelques minutes d’un sentiment de malaise ou de menace intense échappant à la réassurance : crainte d’une catastrophe, de devenir fou, de mourir, de perdre le contrôle de soi…

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20
Q

Signes somatiques de la crise d’angoisse

A

pâleur, dyspnée, palpitations, vertiges, céphalées, sueurs, tremblements, sécheresse
de la bouche, nausées, vomissements…

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21
Q

Dans la crise d’angoisse, est-ce que le sujet garde une conscience critique du caractère non fondé de sa crainte ?

A

Le sujet garde une conscience critique du caractère non fondé de sa crainte, mais ceci ne le rassure pas, au contraire : il s’angoisse d’être angoissé et ce cercle vicieux peut induire un sentiment de dépersonnalisation, voire des troubles du comportement ou des accidents organiques.

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22
Q

Quel est la durée d’une crise d’angoisse ?

A

Le paroxysme est atteint rapidement et la crise ne dure pas plus de quelques heures, laissant un souvenir pénible avec l’appréhension d’un nouvel épisode, avec parfois le développement d’une agoraphobie secondaire.

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23
Q

Qu’est-ce que le trouble panique ?

A

Des crises d’angoisses qui surviennent à répétition, de façon imprévisible, sans facteur déclenchant net.

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24
Q

Anxiété généralisée

A

Dans l’anxiété généralisée, les sujets gardent un fond d’anxiété permanent pendant plusieurs mois ou années, si ce n’est toute leur vie. Cette angoisse est “flottante” ou “libre”, n’étant pas liée à un souci bien précis, mais elle peut se polariser transitoirement sur une situation plus déterminée comme la crainte d’un malheur pour un proche.

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25
Q

Le sujet a t-il conscience que le danger n’est pas objectif ?

A

Le sujet a conscience de l’absence de danger objectif mais ne peut s’empêcher de ressentir un sentiment d’insécurité chronique.

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26
Q

Qu’entraîne généralement l’anxiété généralisée ?

A

Cet état s’accompagne de difficultés de concentration, d’irritabilité,d’hypervigilance, d’insomnie.
Outre une tension musculaire constante, le sujet peut présenter des somatisations variées. Les décompensations dépressives ou les conduites addictives secondaires sont fréquentes.

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27
Q

Névrose d’angoisse

A

La classique névrose d’angoisse associe crises d’angoisse et anxiété généralisée (dite intercritique i.e entre les crises d’angoisse). En fait, tous les intermédiaires/associations existent entre ces deux syndromes.

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28
Q

Phobies

A

Une phobie se définit comme la crainte d’être en présence d’un objet ou d’une situation extérieure déterminés, dénués de dangerosité objective : l’angoisse est ici “liée” à un stimulus extérieur précis.

29
Q

Le sujet phobique a t-il une conscience critique du caractère excessif de sa crainte ?

A

Le sujet phobique a une conscience critique du caractère excessif de son appréhension mais ne peut la surmonter.

30
Q

Que se passe t-il si le sujet phobique est confronté à sa phobie ?

A

Une crise d’angoisse se déclenche en cas de confrontation à la situation redoutée, ce que le sujet anticipe, d’où l’adoption de conduites d’évitement, s’étendant progressivement et pouvant devenir très invalidantes. Le recours à des conduites (attitudes de fuite en avant) ou objets contraphobiques (i.e objets ou personnes dont la présence rassure le sujet face à l’objet phobogène) permet souvent au sujet d’affronter la situation.

31
Q

Trois types de phobie sont distingués de façon artificielle :

A
  • L’agoraphobie
  • Les phobies sociales
  • Les phobies “simples” ou « spécifiques »
32
Q

Âge des individus touchés par l’agoraphobie

A

débute généralement entre 16 et 35 ans et prédomine

chez les femmes

33
Q

Définition agoraphobie

A

L’agoraphobie recouvrait autrefois la crainte des espaces publics découverts (rue, place…), mais s’étend avec le D.S.M.-IV puis -5 ou la C.I.M.-10 à la crainte de toute situation sans issue ou sans secours facilement
accessible (notamment au cas où une crise d’angoisse surviendrait) : foules, files d’attente, stades, transports en commun…

34
Q

Âge des individus touchés par une phobie sociale

A

débute généralement entre 15 et 21 ans

35
Q

Définition phobie sociale

A

Elles sont liées à la crainte d’être exposé à l’observation d’Autrui. Le sujet redoute de se comporter de façon humiliante ou embarrassante en public. L’évitement peut entraîner un retentissement social important, d’autant que la phobie est souvent liée à l’activité professionnelle (enseignants, artistes…).

36
Q

Exemples de phobies sociales

A

Exemples de phobies sociales : parler, écrire, répondre à des questions en public ; utiliser des toilettes publiques, manger, boire, vomir (émétophobie) en public ; rougir (éreutophobie), transpirer (diapnophobie) en public.

37
Q

Problème de diagnostic des phobies sociales

A

les demandes d’aide des sujets souffrant de phobies

sociales sont tardives : après plusieurs années d’évolution du trouble (de 7 à 20 ans). (Lévy- Soussan, 1994).

38
Q

Les phobies “simples” ou « spécifiques »

A

Les phobies “simples” ou « spécifiques » comprennent toutes les phobies qui ne relèvent ni de l’agoraphobie, ni des phobies sociales. Leur liste est illimitée : acrophobie (crainte des hauteurs), phobie du sang, stomatophobie (crainte des soins dentaires), phobie des injections, phobie d’animaux (souris, serpents, araignées…), phobie de l’orage, phobie de l’obscurité,
phobie des examens…

39
Q

Dans la nosographie classique, on parle de névrose phobique lorsque ?

A

lorsque les symptômes phobiques dominent le tableau et sont durables, avec un retentissement important.

40
Q

Dans la nosographie classique, on parle de névrose phobique lorsque les symptômes phobiques dominent le tableau et sont durables, avec un retentissement important. On retrouve alors assez souvent une ?

A

On retrouve alors assez souvent une personnalité

hystérique ou évitante marquée par l’inhibition sociale malgré le désir de relations.

41
Q

Dépressions dans la phobie

A

la phobie est alors liée à l’inhibition globale du sujet.

42
Q

Phobies dans les schizophrénies

A

la phobie — qui focalise l’angoisse de morcellement —

est alors “atypique” (caractère étrange, retrait plus qu’évitement, absence de critique véritable…).

43
Q

Dans quels troubles névrotiques trouvent-on les phobies ?

A

hystérie, névrose obsessionnelle…

44
Q

Phobies dans la psychopathologie “quotidienne”

A

trace d’un événement traumatique ancien, pression de la vie ordinaire, héritage phylo-génétique ou moment-clef du développement psychique…

45
Q

Phobies simples qui appartiennent au processus normal du développement

A

phobie du noir entre 6 mois et 2 ans, phobie des gros animaux vers 3 ans, phobie des petits animaux vers 4 ans. (Lévy-Soussan, 1994)

46
Q

Les phobies les plus fréquentes sont ?

A

Les phobies les plus fréquentes sont celles des animaux, du sang (hématophobie) et des soins dentaires.

47
Q

Que reflètent la grande fréquence des phobies et la variété de leurs contextes de survenue ?

A

reflètent l’efficacité psychique du processus de défense par déplacement (qui sous-tend directement le symptôme).

48
Q

La grande fréquence des phobies et la variété de leurs contextes de survenue reflètent l’efficacité psychique du processus de défense par déplacement (qui sous-tend directement le symptôme). Expliquez.

A

l’investissement d’un objet est transféré vers un objet susbstitutif lié par association mais moins conflictuel (même s’il suscite une crise d’angoisse).
Par exemple : l’angoisse de castration va être déplacée sur la représentation des couteaux (moins angoissante) et va engendrer la phobie des couteaux.

49
Q

Un enfant présente une phobie du noir et obtient de dormir avec ses parents. Ce bénéfice secondaire peut éclairer le sens de sa phobie (problématique oedipienne, angoisse de séparation…). Qu’est-ce que cela veut dire ?

A

Malgré son absurdité apparente, le symptôme phobique a toujours une signification dans l’espace subjectif, repérable notamment à travers les bénéfices
secondaires obtenus par l’évitement ou le recours aux objets contraphobiques.

50
Q

Qu’est-ce que le bénéfice primaire ?

A

Le bénéfice primaire apporté par le symptôme est la réduction de l’angoisse née du conflit intrapsychique car il réalise symboliquement le désir refoulé.

51
Q

Qu’est-ce que le bénéfice secondaire ?

A

Les bénéfices secondaires sont tous les avantages conscients (compassion, sollicitude, évitement des conflits etc.) que le sujet retire grâce à lui.

52
Q

Définition syndromes obsessionnels-compulsifs

A

Un élément psychique conflictuel, d’abord écarté de la conscience par un processus de défense, peut rester actif et “revenir” via des substituts faire intrusion dans la conscience.

53
Q

Exemple d’élément psychique conflictuel du syndrome obsessionnels-compulsifs.

A

Par exemple, un sujet a des désirs agressifs envers sa mère. Comme ces désirs ne sont pas compatibles avec les exigences de son surmoi: être un bon fils qui aime sa mère et est dépourvu de ressentiment à son égard, il refoule ses désirs agressifs. Mais, ces derniers reviennent (retour du refoulé) intruser la conscience, travestis en obsession par exemple une obsession
idéative : l’image intrusive de Mère Teresa sur son lit de mort.

54
Q

Définition du syndrome obsessionnel-compulsif dans le livre de psychopathologie ?

A

L’obsession consiste en l’intrusion, indépendamment des circonstances, chez un sujet dont la conscience reste claire et intacte, d’une idée, d’une représentation ou d’un groupe d’idées ou de représentations. L’individu, qui est obsédé par une idée négative se sent coupable et anxieux. Plus il tente de résister à cette idée, plus elle s’impose. Il adopte alors un comportement compulsif, dans la répétition d’un rituel, afin de chasser cette idée.

55
Q

Définition d’une obsession dans le livre de psychopathologie ?

A

Les obsessions sont des idées, des pensées, des impulsions ou des représentations persistantes, qui ne sont pas en rapport avec les circonstances de la vie concrète, qui sont vécues comme intrusives et inappropriées et qui entraînent une anxiété ou une souffrance importante.

56
Q

Définition obsession selon le cours.

A

Les obsessions se définissent sémiologiquement comme des représentations intrusives qui “assiègent” la conscience, pénibles et absurdes pour le sujet, d’autant qu’il reconnaît qu’elles sont le produit de son propre psychisme (d’où une nette différence avec l’automatisme mental).

57
Q

Trois variétés d’obsessions ont été distinguées

A
  • Les obsessions idéatives
  • Les obsessions impulsives
  • Les obsessions “phobiques”
58
Q

Obsessions idéatives

A

pensées ou images qui s’imposent à

l’esprit (doutes interminables, idées sacrilèges, images obscènes…).

59
Q

Obsessions impulsives

A

crainte de perdre le contrôle de soi en commettant un acte obscène ou agressif (e.g., s’exhiber nu, agresser son enfant, se jeter par la fenêtre…).

60
Q

Obsessions “phobiques”

A

évocation de certains objets
Ex : couteaux, verres, microbes…

A la différence des phobies, ces objets ne sont pas présents dans des situations extérieures concrètes : seule la pensée de ces objets suscite l’angoisse.

61
Q

A quoi sont liés les obsessions ?

A

Les obsessions sont en principe liées à des conflits entre fantasmes et interdits. Toutefois le fonctionnement d’un sujet présentant un syndrome obsessionnel-compulsif ne relève pas nécessairement d’une structure névrotique marquée par l’angoisse de castration. En fait, de tels syndromes surviennent
dans des contextes très variés.

62
Q

Quels sont les obsessions impulsives qui peuvent être associées à un passage à l’acte ?

A

La kleptomanie, la pyromanie et l’exhibition.

63
Q

Définition compulsion dans le cours.

A

Les compulsions se définissent comme des comportements ou actes mentaux que le sujet se sent contraint d’effectuer en réponse à une obsession pour la neutraliser. Les compulsions prennent typiquement la forme de tâches de contrôle que le sujet doit réaliser selon une procédure rigide et de plus en plus complexe, chaque tentative de contrôle devant être à son tour contrôlée (e.g., vérification sans fin de la fermeture du gaz). Un rituel est une procédure compulsive stéréotypée exécutée de façon quasi-magique (e.g., rituel de lavage en lien avec une obsession microbienne). Le sujet a conscience du caractère absurde des compulsions : il tente de leur résister (“lutte anxieuse”) mais finit toujours par céder. La tonalité magique des éléments obsessionnels- compulsifs est souvent d’autant plus frappante qu’elle contraste avec un souci prégnant de rationalité. Un syndrome obsessionnel- compulsif peut être envahissant au point d’avoir un retentissement social majeur, devenant une véritable torture mentale pour le sujet et son entourage (avec des décompensations dépressives, voire des tentatives de suicide).

64
Q

Définition compulsion dans le livre de psychopathologie.

A

Comportements répétitifs (ex : se laver les mains, vérifier), des actes mentaux (prier, compter, répéter des mots de manière silencieuse) dans le but de prévenir ou de réduire l’anxiété ou la souffrance. Le nombre et la fréquence des compulsions entraînent de l’incompétence pour les tâches cognitives nécessitant de la concentration et épuisent le patient. Le patient évite les objets ou situations qui provoquent les obsessions ou les compulsions.

65
Q

Névrose obsessionnelle

A

Dans la nosographie classique, on parle de névrose obsessionnelle lorsque le syndrome obsessionnel-compulsif est persistant, au centre du tableau clinique, avec un retentissement important sur la vie du sujet.

66
Q

Dans la nosographie classique, on parle de névrose obsessionnelle lorsque le syndrome obsessionnel compulsif est persistant, au centre du tableau clinique, avec un retentissement important sur la vie du sujet. On retrouve alors assez souvent une

A

une personnalité obsessionnelle avec une double polarité : le besoin “anankastique” de contrôle et une tendance “psychasthénique” au doute.

67
Q

Expliquez la double polarité : le besoin “anankastique” de contrôle et une tendance “psychasthénique” au doute.

A

Ces deux pôles entrent en tension — plus le sujet tente d’exercer un contrôle rigoureux, plus il a d’occasions de doute et réciproquement — mais l’un ou l’autre peut être cliniquement plus marqué. Quoiqu’il en soit d’une éventuelle prédominance anankastique ou psychasthénique de la personnalité, il s’agit de terrains propices aux décompensations par syndrome obsessionnel-compulsif.

68
Q

Donnez quelques exemples de contextes fréquemment associés au syndrome obsessionnel-compulsif.

A
  • Trouble obsessionnel-compulsif transitoire lié à un moment du développement
    psychique (e.g., préadolescence) ou à la pression des événements vitaux.
  • Dépressions.
  • Schizophrénies : le syndrome obsessionnel-compulsif est alors réputé “atypique” (obsessions ésotériques, rituels étranges, absence de véritable lutte anxieuse ou de critique authentique…).
  • Autres troubles névrotiques (syndromes anxio-phobiques…).
69
Q

La grande fréquence des syndromes obsessionnels compulsifs et la variété de leurs contextes de survenue reflètent la puissance du processus de défense par annulation à l’origine directe de ces syndromes. Expliquez.

A

une représentation conflictuelle pour la conscience (l’obsession) est “annulée” par un acte mental ou un comportement symboliquement opposé (la compulsion), ce qui empêche par là même l’élaboration conflictuelle et favorise son retour.