Notion de structure Flashcards
Quel est la différence entre le déni et le refoulement ?
Dans le refoulement, il y a mise à l’écart d’un fragment psychique conflictuel. Le sujet rejette dans son inconscient un désir non conforme à ses valeurs (ex : désir pour sa belle-sœur). Une fois que ce désir est refoulé, il en ignore donc sincèrement l’existence. Ce fragment psychique refoulé pourra néanmoins revenir à la conscience du sujet en thérapie (insight), ou apparaître transformé dans un rêve ou surgir de façon symptomatique.
Le déni concerne une partie de la réalité et non un matériau psychique. C’est un fragment de cette réalité qui est refusé (ex: mort d’un proche). Il ne peut donc pas revenir à la conscience de la même façon qu’un fragment refoulé dans l’inconscient puisqu’il a purement et simplement en quelque sorte été entraperçu et tout de suite refusé (il ne peut donc pas être inscrit dans le psychisme). Il ne pourra alors revenir que dans la réalité sous forme d’hallucination.
Le refoulement est un mécanisme plus mature puisque la réalité psychique conflictuelle (désir non conforme aux valeurs du sujets par ex) est tolérée à condition d’être remisée dans l’inconscient.
Un trouble aigu, quelle que soit sa gravité apparente, est compatible avec toute… ?
Organisation psychique.
Un trouble névrotique ou un trouble de l’humeur persistant est compatible avec
Toute structure ou organisation psychique.
Un trouble psychotique persistant (ex : schizophrénie, paranoïa) reflète avec un forte probabilité…?
Une structure psychotique.
Problématique fondamentale de la structure psychotique.
unité de base du sujet (ou unité du Moi). Menace de fragmentation + angoisse de morcellement
Problématique fondamentale de la structure névrotique.
culpabilité liée à des conflits entre désirs et interdits. Angoisse de castration et culpabilité
Problématique fondamentale de l’organisation limite.
valeur du sujet, liée à celle de ses objets d’investissement. Le sujet est menacé d’un effondrement narcissique avec une angoisse d’abandon par l’objet investi que le sujet craint de décevoir.
Angoisse > structure psychotique
de morcellement
Angoisse > structure névrotiquen
de castration
Angoisse > organisation limite
d’abandon
Menace > structure psychotique
Menace de fragmentation
Menace > organisation limite
menace d’un effondrement narcissique
Clivage d’objet
Le clivage d’objet est le processus de défense caractéristique de l’organisation-
limite : deux attitudes de valeur opposée (e.g., amour/haine) coexistent
psychiquement tout en étant maintenues dans deux compartiments
séparés en mémoire. L’objet investi est clivé en un “bon” objet et un
“mauvais” objet. Le sujet bascule d’un compartiment à l’autre, ce qui s’exprime
cliniquement par une alternance d’extrêmes, notamment sur le plan
de l’humeur. Tout éloignement de l’objet réactive la menace narcissique,
d’où une relation de dépendance qualifiée d’ anaclitique (terme qui étymologiquement
signifie s’appuyer sur, s’adosser à). Autrui est bien différencié
du Moi — ce qui contraste avec la fusion psychotique — mais, n’étant là
que pour combler la faille narcissique, n’est pas reconnu dans son désir autonome
et n’est donc pas pleinement constitué comme sujet.
L’idéal du moi
L’idéal du moi est ce vers quoi l’on tend. Cet idéal du moi est plus ou
moins contraignant et réaliste selon les structures et organisation. Il est absent
dans la structure psychotique, présent et moteur dans la structure névrotique
(par ex vouloir devenir psychologue) et très prescriptif et irréaliste
donc inatteignable dans l’organisation limite (vouloir être président de
la république avec le BAC pour unique bagage ).
Événement traumatique
événement débordant les capacités d’élaboration du sujet (événement peut être durable ou répétée comme une situation d’abus dans l’enfance par ex)