Notion de structure Flashcards

1
Q

Quel est la différence entre le déni et le refoulement ?

A

Dans le refoulement, il y a mise à l’écart d’un fragment psychique conflictuel. Le sujet rejette dans son inconscient un désir non conforme à ses valeurs (ex : désir pour sa belle-sœur). Une fois que ce désir est refoulé, il en ignore donc sincèrement l’existence. Ce fragment psychique refoulé pourra néanmoins revenir à la conscience du sujet en thérapie (insight), ou apparaître transformé dans un rêve ou surgir de façon symptomatique.

Le déni concerne une partie de la réalité et non un matériau psychique. C’est un fragment de cette réalité qui est refusé (ex: mort d’un proche). Il ne peut donc pas revenir à la conscience de la même façon qu’un fragment refoulé dans l’inconscient puisqu’il a purement et simplement en quelque sorte été entraperçu et tout de suite refusé (il ne peut donc pas être inscrit dans le psychisme). Il ne pourra alors revenir que dans la réalité sous forme d’hallucination.

Le refoulement est un mécanisme plus mature puisque la réalité psychique conflictuelle (désir non conforme aux valeurs du sujets par ex) est tolérée à condition d’être remisée dans l’inconscient.

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2
Q

Un trouble aigu, quelle que soit sa gravité apparente, est compatible avec toute… ?

A

Organisation psychique.

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3
Q

Un trouble névrotique ou un trouble de l’humeur persistant est compatible avec

A

Toute structure ou organisation psychique.

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4
Q

Un trouble psychotique persistant (ex : schizophrénie, paranoïa) reflète avec un forte probabilité…?

A

Une structure psychotique.

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5
Q

Problématique fondamentale de la structure psychotique.

A

unité de base du sujet (ou unité du Moi). Menace de fragmentation + angoisse de morcellement

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6
Q

Problématique fondamentale de la structure névrotique.

A

culpabilité liée à des conflits entre désirs et interdits. Angoisse de castration et culpabilité

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7
Q

Problématique fondamentale de l’organisation limite.

A

valeur du sujet, liée à celle de ses objets d’investissement. Le sujet est menacé d’un effondrement narcissique avec une angoisse d’abandon par l’objet investi que le sujet craint de décevoir.

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8
Q

Angoisse > structure psychotique

A

de morcellement

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9
Q

Angoisse > structure névrotiquen

A

de castration

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10
Q

Angoisse > organisation limite

A

d’abandon

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11
Q

Menace > structure psychotique

A

Menace de fragmentation

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12
Q

Menace > organisation limite

A

menace d’un effondrement narcissique

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13
Q

Clivage d’objet

A

Le clivage d’objet est le processus de défense caractéristique de l’organisation-
limite : deux attitudes de valeur opposée (e.g., amour/haine) coexistent
psychiquement tout en étant maintenues dans deux compartiments
séparés en mémoire. L’objet investi est clivé en un “bon” objet et un
“mauvais” objet. Le sujet bascule d’un compartiment à l’autre, ce qui s’exprime
cliniquement par une alternance d’extrêmes, notamment sur le plan
de l’humeur. Tout éloignement de l’objet réactive la menace narcissique,
d’où une relation de dépendance qualifiée d’ anaclitique (terme qui étymologiquement
signifie s’appuyer sur, s’adosser à). Autrui est bien différencié
du Moi — ce qui contraste avec la fusion psychotique — mais, n’étant là
que pour combler la faille narcissique, n’est pas reconnu dans son désir autonome
et n’est donc pas pleinement constitué comme sujet.

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14
Q

L’idéal du moi

A

L’idéal du moi est ce vers quoi l’on tend. Cet idéal du moi est plus ou
moins contraignant et réaliste selon les structures et organisation. Il est absent
dans la structure psychotique, présent et moteur dans la structure névrotique
(par ex vouloir devenir psychologue) et très prescriptif et irréaliste
donc inatteignable dans l’organisation limite (vouloir être président de
la république avec le BAC pour unique bagage ).

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15
Q

Événement traumatique

A

événement débordant les capacités d’élaboration du sujet (événement peut être durable ou répétée comme une situation d’abus dans l’enfance par ex)

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16
Q

La structuration/organisation psychique permet ?

A

Une certaine prédictivité du risque de trouble psychique et de la forme qu’un tel trouble peut prendre.

17
Q

Un même événement peut entraîner un trouble psychique chez un individu et pas chez un autre. Lorsqu’un événement interagit avec la structure subjective au point d’entraîner un trouble psychique, on parle de ?

A

Décompensation

18
Q

La structure détermine un potentiel de ?

A

décompensation ou vulnérabilité.

19
Q

Pourquoi est-il essentiel de ne pas déduire une structure/organisation à partir d’un diagnostic (et a fortiori à partir d’un seul symptôme) ?

A

Un trouble d’allure grave ne reflète pas forcément une organisation profondément perturbée si le sujet a été confronté dans son passé récent à des événements objectivement intenses.
D’autre part, un sujet présentant une organisation profondément perturbée peut avoir recours à des défenses plus élaborées que ne semblent le permettre cette organisation si les événements auxquels il est confronté ne débordent pas ces premières défenses.

20
Q

Certaines entités sémiologiques qui appartiennent à la classe des “troubles psychotiques” ne correspondent pas nécessairement à une ?

A

structure psychotique

21
Q

Des entités sémiologiques que l’on range plutôt dans la classe des troubles névrotiques comme les phobies ou les obsessions surviennent elles toujours dans le cadre d’une structure névrotique ?

A

Non, elles peuvent très bien représenter des défenses temporaires, voire persistantes, survenant sur un fond de structure psychotique ou d’organisation limite seulement partiellement décompensée.

22
Q

Un trouble aigu est-il compatible avec toutes les organisations psychiques ?

A

Oui.

23
Q

Un trouble névrotique ou un trouble de l’humeur persistant est-il compatible avec toutes les organisations psychiques ?

A

Oui.

24
Q

Un trouble psychotique reflète t-il toujours une structure psychotique ?

A

Un trouble psychotique persistant reflète avec une forte probabilité une structure psychotique. Par exemple, une schizophrénie ou une paranoïa implique généralement une structure psychotique.

25
Q

Vulnérabilité

A

potentiel de décompensation face aux événements que le sujet rencontre.
Elle reflète l’histoire traumatique inscrite dans la mémoire du sujet.

26
Q

Plus un sujet a connu de traumatismes antérieurs, plus il est vulnérable, plus il risque de connaître de nouveaux traumatismes. A travers cette “loi”, quelle que soit la prudence avec laquelle on la formule, transparaît la problématique de la …………….. qui est une des composantes du caractère tragique de la pathologie mentale.

A

Répétition

27
Q

Comment est défini le potentiel traumatique d’un événement ?

A

rapport entre l’excitation associée à E et les capacités d’élaboration du sujet.

28
Q

Si les capacités d’élaboration sont débordées, le sujet a recours à des ?

A

défenses

29
Q

Si les capacités d’élaboration sont débordées, le sujet a recours à des défenses, efficaces pour limiter la tension actuelle suscitée par E, mais accroissant le risque de nouveaux traumatismes car

A

(1) l’élaboration de E étant limitée, E reste au moins partiellement une
source de tension,
(2) ces défenses se manifestent parfois par des symptômes eux-mêmes
source de tension,
(3) un “frayage” se produit, c’est-à-dire que des événements analogues à E
tendront à susciter des défenses analogues.

30
Q

VRAI/FAUX

Un traumatisme est toujours un événement négatif.

A

Non, il peut aussi d’agir d’une excitation érotique débordante.

31
Q

La résilience représente ?

A

a) la capacité à bien se développer au plan psychologique, malgré la survenue
d’événements à caractère déstabilisant, malgré des conditions de vie
difficiles, des traumatismes parfois sévères ou la capacité à s’adapter rapidement
au malheur ou à l’adversité, à récupérer après de telles situations ;
b) un résultat consistant en l’absence de troubles mentaux dans et après
des situations connues comme pouvant engendrer de tels troubles ;
c) un processus impliquant une interaction sujet-environnement et des facteurs
de protection (individuels, familiaux et environnementaux) modérateurs
du risque et de l’adversité. »

32
Q

Nosographie classique =

A

psychiatrie clinique issue du début du XXe siècle

33
Q

DSM =

A

classification nord-américaine

Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux

34
Q

CIM =

A

Classification internationale des maladies