Délires persistants systématisés Flashcards
- Délire interprétatifs (type paranoïaque) - Délires imaginatifs (type paraphréniques)
Quels sont les deux délires persistants systématisés décrits dans le cours ?
- Délires interprétatifs (type paranoïaque)
- Délires imaginatifs (type paraphrénique)
Une construction délirante peut-elle parvenir à préserver l’unité psychique de base d’un sujet menacé de fragmentation ? Comment ?
Oui, le délire est alors cohérent et il s’accord avec l’affectivité et le comportement. Dans ce cas, l’événement traumatique est assimilé en fonction d’une intuition fondamentale assez puissante pour préserver l’unité psychique, et le sujet n’a pas besoin de recourir aux défenses autistiques (le monde intérieur absorbant dynamiquement toute la réalité).
Fonctionnement sous-jacent au délires persistants systématisés
de type psychotique
Angoisse
Défense
Mode de relation à l’objet
Morcellement
Déni
Fusionnel
Si la tension avec la réalité devient trop forte pour le
maintien d’une construction délirante cohérente, le sujet peut connaître
un moment de déstructuration aiguë.
Pourquoi il est parfois absurde de trancher entre schizophrénie et paranoïa ?
Malgré leur contraste apparent, il est parfois absurde de trancher entre schizophrénie et paranoïa. En effet, si la tension avec la réalité devient trop forte pour le maintien d’une construction délirante cohérente, le sujet peut connaître un moment de déstructuration aiguë. Les formes intermédiaires avec les schizophrénies sont donc fréquentes. Ainsi, il n’est pas rare qu’un sujet paranoïaque présente des phases dissociatives, et, inversement, qu’un sujet schizophrène présente un délire persécutif assez structuré.
Âge paranoïas
après 35 ans
Définition paranoïa
Les paranoïas constituent les délires persistants les plus systématisés, formant une véritable carapace absorbant toute source de tension. Tout conflit est dénié, toute pulsion inadmissible narcissiquement est projetée sur l’extérieur.
Les sujets paranoïaques ont-ils un automatisme mental et des hallucinations ? Pourquoi ?
Non, car la puissance de l’intuition délirante fondamentale permet d’unifier tout élément perturbant au monde délirant avant la constitution de zones parasites ou l’envahissement de la perception.
Comment est la relation thérapeutique avec un sujet paranoïaque ?
La relation thérapeutique est difficile : le sujet paranoïaque, ne pouvant tolérer ni défaillance ni conflit, risque d’intégrer dans son système le thérapeute comme élément persécuteur.
Des phases dépressives chez le sujet paranoïaque peuvent indiquer quoi ?
Des phases dépressives peuvent indiquer une mobilisation de la carapace, mais se révèlent parfois insupportables narcissiquement pour le sujet, d’où
un risque de déstructuration aiguë et/ou de passage à l’acte.
Début de la paranoïa
Le début est marqué par une intuition initiale (e.g., idée de persécution) agissant comme une révélation, parfois après une longue période de doute, puis les événements potentiellement traumatiques (e.g., rencontre avec un objet d’investissement) sont interprétés en fonction de ce postulat de base.
On peut distinguer artificiellement deux sous-types de paranoïas (entre lesquels tous les intermédiaires sont possibles) ?
- Paranoïas “en secteur” ou “passionnelles”
- Les délires “en réseau”
Paranoïas “en secteur” ou “passionnelles”
Les paranoïas “en secteur” ou “passionnelles” dans lesquels une “idée prévalente” liée à l’intuition initiale est investie passionnément, suscitant une exaltation qui peut devenir dangereuse, tandis que le reste de la vie sociale est préservé. Différent syndromes sont distingués selon le thème de l’idée prévalente : jalousie, érotomanie, hypocondrie, revendication (idéalistes passionnés, inventeurs méconnus, quérulents procéduriers)… La quérulence est une tendance morbide à chercher des querelles, à revendiquer des droits imaginaires.
Les délires “en réseau”
Les délires "en réseau" dans lesquels aucun secteur de la vie n'est préservé, la thématique étant généralement persécutive (complot). Toutes les situations, toutes les sensations, tous les événements sont interprétés, sans hasard possible ("folie raisonnante").