Troubles de la miction Flashcards
Remplissage normal : 3 pré-requis
- Accumulation d’urine dans la vessie à basse pression et avec une sensation de plénitude normale
- Col vésical fermé au repos et qui le demeure malgré l’augmentation de la pression abdominale
- Absence de contraction involontaire de la vessie
Miction normale : 3 pré-requis
• Contraction coordonnée des fibres musculaires
lisses de la vessie, de durée et de magnitude
adéquate
• Ouverture coordonnée des mécanismes
sphinctériens (sphincter interne et sphincter
externe strié)
• Absence d’obstruction anatomique
Donner les 2 zones cérébrales intervenants dans la miction
o Cortex frontal
o Centre protubérantiel
Expliquer pourquoi les H on généralement une meilleur continence que les femmes
Comparativement à celui de la femme, l’urètre de l’homme est protégé par son passage dans la prostate, ce qui augmente la résistance, et donc la continence.
L’absence d’orifice vaginal est également un élément de protection contre la faiblesse du périnée et l’altération du support urétral, ce qui favorise l’incontinence chez la femme.
À l’opposé, ce passage dans la prostate sera un facteur d’obstruction chez l’homme vieillissant qui développe une hyperplasie prostatique bénigne.
Le mécanisme sphinctérien de la femme est plus vulnérable en raison de sa brièveté relative, du voisinage de l’orifice vaginal (zone de faiblesse dans le périnée) et de traumatismes obstétricaux (lésions aux terminaisons nerveuses et déchirures des structures musculo-tendineuses).
À l’opposé de l’homme, la femme sera davantage à risque d’incontinence que d’obstruction.
Donner le rôle du cortex frontal dans la miction
• du cortex frontal qui est le centre de l’inhibition volontaire de la miction et qui contrôle la contraction/relaxation du sphincter externe ;
Facilite le remplissage de la vessie.
En fait, il assure une i_nhibition sur les
contractions de la vessie_ via l’activation du
système nerveux sympathique.
S’il n’y avait pas ce
contrôle inhibiteur, la vessie pourrait se contracter
de façon autonome au moindre remplissage.
Nous retrouvons ce comportement chez les jeunes
enfants ou bien les animaux.
Donner le rôle du centre de la coordination pontine dans la miction
Est le centre de la coordination entre la vessie et les sphincters
Contrôlera la miction de façon adéquate.
Il y aura relâchement des sphincters et contraction vésicale, ce qui assurera
une miction à basse pression.
Il ne faudrait pas que les sphincters se contractent en même temps
que la vessie : il s’agirait de dyssynergie vésicosphinctérienne.
Décrire comment le SNS impacte la vessie
Le sympathique joue un rôle dans la phase de remplissage vésical en relâchant le détrusor par stimulation des récepteurs bêta en forte concentration au niveau du dôme et en augmentant la résistance urétrale par stimulation des récepteurs alpha que l’on retrouve principalement à la base vésicale et à l’urètre proximal (stimulation du sphincter interne).
Le système nerveux sympathique inhibe le parasympathique pendant le remplissage et sera lui-même inhibé pendant la miction.
Alpha + => résistance urétrale augmentée
Alpha - => résistance urétrale diminuée
Bêta + => relâchement du détrusor (facilite le remplissage)
Bêta - => pas d’effet clinique démontrable
Décrire l’impact du SNps
Le système parasympathique origine des niveaux sacrés S2-S3-S4 (conus médullaire) où se situe le centre mictionnel sacré.
Via les nerfs pelviens, le parasympathique stimule la contraction du détrusor pendant la miction et sera inhibé pendant la phase de remplissage.
Ce sont les voies parasympathiques qui transmettent l’information à la moelle et au cortex de plénitude et d’étirement du détrusor, ce qui nous donne la sensation d’avoir envie d’uriner.
+ => Contraction du détrusor
- => Inhibition de la contraction du détrusor
Rôle du système nerveux somatique (contrôle volontaire)
Comment ce systeme encleche-t-il la miction ?
Provenant également des segments S2-S3-S4, les nerfs honteux permettent la contraction des muscles striés du sphincter externe et du plancher pelvien pendant le remplissage, et leur relâchement actif pendant la miction.
C’est le relâchement par inhibition volontaire du sphincter externe qui sert de stimulus pour enclencher l’inhibition du sympathique et la stimulation parasympathique, provoquant la contraction du détrusor.
Lorsque le sphincter externe se contracte, cela inhibe le parasympathique et stimule le sympathique, ce qui inhibe la contraction du détrusor et inhibe la miction. Le contrôle volontaire du sphincter externe est acquis au cours du développement chez l’enfant.
Donner les 3 étapes du remplissage vésical
• Activation nerf honteux (somatique)
- o Contraction sphincter externe
• Activation nerfs sympathiques
- o Contraction sphincter interne
- o Inhibition du détrusor
• Inhibition du système parasympathique
- o Absence de contraction du détrusor.
Donner les 3 étapes de la vidange vésicale
• Inhibition de l’activité du nerf honteux
- o Relâchement sphincter externe
• Inhibition du système nerveux sympathique
- o Relâchement sphincter interne
- o Levée de l’inhibition sur le détrusor
• Activation du parasympathique
- o Contractions soutenues du détrusor
qu’est ce que crée le signal perçu au cerveau comme une sensation
de « besoin d’uriner » ?
l’étirement des fibres du détrusor
Donner 5 symptômes de Vidange
• Jet urinaire faible (diminution du débit urinaire)
• Jet hésitant (retard ou difficulté à initier la miction)
• Miction par poussée (jet urinaire avec une poussée abdominale concomitante)
• Gouttes terminales (achèvement progressif et lent de la miction, en goutte à goutte)
• Sensation de vidange vésicale incomplète (impression que la vessie ne s’est pas complètement vidée)
Donner 4 symptômes de remplissage
• Pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle durant la journée)
• Nycturie (besoin d’uriner réveillant le patient)
• Urgenturie (désir soudain et impérieux d’uriner, qu’il est difficile de réprimer)
• Incontinence urinaire (fuite involontaire d’urine)
Donnner 5 conseils généraux pour aider contre les troubles de remplissage de la vessie
• Changement des habitudes de vie
- o Limiter les apports liquidiens
- o Éviter les aliments irritants pour la vessie, tels que le thé, le café, le chocolat, l’alcool et les épices
• Rééducation du plancher pelvien
- o Amélioration de la musculature par exercices de Kegel
• Rééducation vésicale
- o Technique visant à améliorer la capacité de la vessie et à réduire la fréquence des mictions
o Se retenir plus longtemps entre deux mictions