Hématurie et Néphrolithiases Flashcards

1
Q

% des patients avce hématurie microscopique chez qui on retrouvera une maladie urologique significative

A

< 5 % de ces patients auront une maladie
urologique significative

Plus de chnaces avec hématurie macroscopique

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2
Q

Rappelons d’abord qu’il existe trois types d’hématuries vraies :

A

les hématuries :

gynécologiques

glomérulaires et

urologiques

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3
Q
A
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4
Q

Indices d’une hématurie glomérulaires (5)

A
  • des hématies dysmorphiques ;
  • des cylindres granuleux ou hématiques associés ;
  • de la protéinurie ;
  • l’hypertension artérielle ;
  • l’insuffisance rénale.
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5
Q

Indices d,une hématurie urologique

A
  • signes d’infection urinaire (brûlure mictionnelle, mictions fréquentes, fièvre) ;
  • une histoire de colique néphrétique ;
  • des antécédents d’urolithiase ;
  • des facteurs de risque de néoplasie urologique ;
  • des symptômes systémiques orientant vers une néoplasie ;
  • un traumatisme lombaire ou pelvien ;
  • l’immunosuppression.
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6
Q

4 causes de pseudo-hématurie

A

• Urines colorées

  • o Betteraves
  • o Médicaments

• Pigments d’hème

  • o Myoglobinurie
  • o Hémoglobinurie
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7
Q

6 causes fréquentes d’hématurie urologique

A
  • Tumeur urothéliale
  • Tumeur rénale
  • Lithiase urinaire
  • Infection urinaire bactérienne
  • Hypertrophie prostatique
  • Trauma urologique
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8
Q

Que doit on faire pour faire lors de la détcetion d’une hématurie microscopique ?

A

o il faut d’abord éliminer la possibilité qu’il s’agisse d’une fausse hématurie (pseudohématurie) ;

o il faut aussi s’assurer que le problème est persistant : il nous faut donc deux analyses d’urine positives.

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9
Q

Donner 6 modalités dx pour investiguer l’hématurie

A
  • SMU-DCA ;
  • Cytologie urinaire ;
  • Cystoscopie ;

• Imagerie de l’appareil urinaire supérieur :
o Échographie,
o Urographie intraveineuse,
o TDM abdominale et pelvienne 3 phases.

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10
Q

Donner les 3 étapes de la pris een charge de l’hématurie

A

I. Éliminer la pseudohématurie.

II. Éliminer l’hématurie d’origine glomérulaire.

III. Si l’origine urologique est suspectée, procéder à l’investigation susmentionnée.

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11
Q

Épidémiologie cancer urothélial

• L’incidence est définie par le nombre de nouveaux cas diagnostiqués par 100,000 personnes par
an. Il est estimé a 17/100 000.

H vs F ?
• Chez l’homme, il est classé en ____ième position des cancers (après prostate, poumons et colorectal).

• Chez la femme, il est classé en _____ième position.

A

• L’incidence est définie par le nombre de nouveaux cas diagnostiqués par 100,000 personnes par
an. Il est estimé a 17/100 000.

• 3 hommes : 1 femme
• Chez l’homme, il est classé en 4ième position des cancers (après prostate, poumons et colorectal).

• Chez la femme, il est classé en 9ième position.

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12
Q

4 structures possédants un urothélium ?

A
  • les calices ;
  • les bassinets et les uretères ;
  • la vessie ;
  • la partie proximale de l’urètre (prostate).
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13
Q

Donner 7 FdR de cancer urothélial

A

• Exposition professionnelle
o Amines aromatiques
§ Colorants (textiles et peintures)
§ Industrie plastique et caoutchouc
o Hydrocarbures aromatiques polycycliques
§ Industrie de l’aluminium
§ Fonderie d’acier et de fonte
§ Ramonage, revêtements routiers

• Tabac (le risque est multiplié par 2 à 4)

Antécédent de radiothérapie pelvienne

• Médicaments
o Cyclophosphamide (agent de
chimiothérapie)

• Inflammation chronique
o De 2 à 10 % des paraplégiques avec des
sondes vésicales à demeure vont
développer un cancer de la vessie, dont
80% seront de type squameux.
o Schistosomiase urinaire (Égypte)

• Prédisposition génétique (Synd. de Lynch)

• Acides aristolochiques (herbes chinoises,
néphropathie des Balkans).

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14
Q

Donner 6 présentations clinique de cnacer urothélial

Laquelle est la plus fréquente ?

A
  • Hématurie macroscopique ou microscopique (présentation clinique la plus fréquente !)
  • Les symptômes irritatifs de la vessie
  • o Des envies fréquentes et urgentes sont souvent retrouvées chez patients ayant un carcinome in situ ou une tumeur infiltrante de la vessie.

• Autres signes et symptômes

  • o Douleurs lombaires (obstruction urétérale)
  • o OEdème des membres inférieurs
  • o Masse pelvienne
  • o À un stade avancé : perte de poids, douleurs osseuses ou abdominales
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15
Q

• La majorité des cancers de la vessie (95 %) sont des carcinomes ___________.

• ______ % de ces cancers sont superficiels lors du diagnostic
o Ta, T1, carcinome in situ (CIS)

• ______ % de ces cancers sont infiltrants lors du diagnostic
o ≥ T2 (infiltration du muscle de la vessie)
o les cancers infiltrants sont à risque de métastases (ganglions, foie, poumons, os).

A

• La majorité des cancers de la vessie (95 %) sont des carcinomes transitionnels.

• 75 % de ces cancers sont superficiels lors du diagnostic
o Ta, T1, carcinome in situ (CIS)

• 25 % de ces cancers sont infiltrants lors du diagnostic
o ≥ T2 (infiltration du muscle de la vessie)
o les cancers infiltrants sont à risque de métastases (ganglions, foie, poumons, os).

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16
Q

Bilan d’extension à faire si:

  • Dx tumeur non infiltrante
  • Dx tumeur infiltrante
A

• Imagerie du haut appareil urinaire chez tous les patients lors du diagnostic initial

  • o Urographie intraveineuse ou tomodensitométrie abdomino-pelvienne

• Examens additionnels faits comme bilan d’extension s’il y a tumeur infiltrante

  • o Radiographie des poumons ou TDM thorax
  • o Tomographie par émission de positrons (TEP)
  • o Scintigraphie osseuse
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17
Q

RTU = résection transurétrale

A
18
Q

Lithisases urinaires

En effet, la prévalence est de _____%.

Les taux de récidive de cette condition sont relativement ______ : ____ % à 1 an et
____ % à 10 ans.

A

En effet, la prévalence est de 2 à 3 %.

Les taux de récidive de cette condition sont relativement hauts :

  • *10 %** à 1 an et
  • *50 %** à 10 ans.
19
Q

Donner 4 FdR extrinseques d’urolithiases

A

• Climat et saisons

  • o Incidence accrue durant l’été
  • o Incidence accrue en zone tropicale

• Apport en liquide

  • o Effet direct sur le volume urinaire quotidien
  • o Inversement proportionnelle à l’incidence de calcul

• Diète

  • o Apport riche en purines (viande)

• Occupation

  • o Lié à la température ambiante, sudation et hydratation
  • o Impact direct sur la diurèse quotidienne
20
Q

Donner 4 FdR intrinseques d’urolithiases

A

• Hérédité :

  • o Antécédent familial positif augmente le risque de 25 fois
  • o Maladies métaboliques héréditaires
  • Sexe (3 H : 1 F)
  • Race (Blancs >> noirs et asiatiques)
  • Âge (pic d’incidence entre 40 et 60 ans)
21
Q

Donner les 4 étapes physiopatho des urolithiases

A

I. Sursaturation
• État nécessaire à la précipitation éventuelle d’un sel

II. Cristallisation
• Précipitation d’un sel et formation de structure cristalline
• Croissance progressive de la grosseur des cristaux
Certains constituants de l’urine inhibent cette formation (citrate et magnésium)

III. Agrégation
• Accolement physique de cristaux
• L’agrégation des cristaux peut prendre plusieurs formes. Lorsque les cristaux impliqués sont de même nature, l’agrégation est homogène ; lorsqu’ils sont de nature différente (cristaux
différents ou structures non cristallines comme débris cellulaires), on parle alors d’agrégation hétérogène.

IV. Rétention
• Le fait que les cristaux restent à l’intérieur du système excréteur leur permet d’atteindre une taille plus importante.
• Certaines malformations urinaires favorisent la rétention des cristaux par une stase urinaire
(ex. obstruction de la jonction urétéro-pyélique).

22
Q

Donner Facteurs influencants la solubilité des solutés dans l’urine

A
  • pH urinaire ;
  • la température ;
  • la concentration des ions urinaires principaux.
23
Q

Donner le type de calcul le plus courant ?

Qu’elles anomalies favorisent la formation de ce type de calculs ?

Visibles ou non à la radio ?

A

Oxalate de calcium (70-80 %)

• Plusieurs anomalies métaboliques favorisent la formation de ce type de calcul :
o hypercalciurie, hyperoxalurie, hypocitraturie.

• Ces calculs sont visibles sur une radiographie standard : ils sont radio-opaques.

24
Q

Fréquence des calculs d’acide urique :

3 anomalies associées :

Pourquoi son incidence est elle en augmentation ?

Visible ou non à la radio ?

A

Acide urique (5-10 %)

• Trois anomalies métaboliques possibles
o pH urinaire acide persistant
o volume urinaire faible
o hyperuricosurie

• Son incidence est en augmentation en raison
de l’augmentation :
o de l’obésité et du diabète de type 2 ;
o de l’apport alimentaire trop riche en purines (viande).

• Non visible sur une radiographie
standard (radio-transparente),

Mais visible sur la TDM !!

25
Q

Struvite ou lithiase d’infection (10 %)

Plus fréquent chez F ou H ?

Associé à quel type de bactéries ?

De quoi sont ils formés ?

Visible radio ou non ?

Particularité au niveau de la formation :

A

• Plus fréquent chez la femme

• Associé à des infections urinaires chroniques causées par des bactéries produisant de l’uréase (scinde l’urée)
o Urée = 2 NH4 + + 2 HCO3-

  • Cristaux de phosphate-ammonium-magnésium
  • Formation lente qui souvent épouse les contours des voies urinaires (calcul coralliforme)

Germes producteurs d’uréase : Proteus sp., parfois Klebsiella, Pseudomonas et Staphylocoques peuvent être impliqués.

• Radio-opaque

26
Q

Calculs de Cystine (1-2 %)

A quoi est-ce du ?

Visible radio ou non ?

A
  • Désordre héréditaire autosomal récessif
  • Défaut de réabsorption tubulaire d’acides aminés (cystine, ornithine, lysine, arginine)

• Solubilité de la cystine très faible à pH urinaire habituel

• Radio-transparente

27
Q

Colique néphrétique

Présentation clinique :

Donner les lieux d’irradiation de la douleur/ sx

selon le lieu d’obstruction :

o Uretère proximal :

o Uretère moyen :

o Jonction urétéro-vésicale :

A

Douleur unilatérale

  • o Début brutal, très intense, en coup de poignard
  • o Loge rénale (angle costo-vertébral)
  • o Aucune position confortable (patient agité)

Uretère proximal

  • Flanc et quadrant inférieur

o Uretère moyen

  • Région inguinale, testicule, grande lèvre

o Jonction urétéro-vésicale

  • Le calcul doit traverser la paroi de la vessie et causera des symptômes vésicaux irritatifs (ténesme, mictions urgentes, pollakiurie).
28
Q

Nommer 3 sx pouvant êtres associés à la colique néphrétique

A

o Nausées et vomissements

o Iléus paralytique (arrêt réflexe du transit digestif)

o Envies fréquentes d’uriner.

29
Q

Nommer 3 lieux ou les ureteres sont plus rétrécies

A quel endroit ets elle la plus petite ?

A

o Jonction urétéro-pyélique
o Croisement avec vaisseaux iliaques

o Jonction urétéro-vésicale
§ Endroit où l’uretère a le plus faible
calibre.

30
Q

Calculs vésicaux

Décrire la physiopatho

Donner les sx associés

A

• Physiopathologie différente de la lithiase rénale
o Associé à une mauvaise vidange vésicale et une stase urinaire

• Symptômes irritatifs
o Brûlure mictionnelle
o Mictions fréquentes
o Douleurs pelviennes
o Hématurie

• Symptômes obstructifs
o Jet urinaire interrompu

31
Q

Donner 4 examens biologiques faits pour investigation urolithiase et pouquoi on les fait

A

• Sommaire et microscopie des urines

  • o Hématurie microscopique

• Culture d’urine

  • o Éliminer une infection

• Créatinine

  • o Évaluation de la fonction rénale

• Formule sanguine et température

  • o S’assurer qu’il n’y ait pas d’infection concomitante
32
Q

Donner 4 examens d’imagerie pour les urolithiases

Quel est l’examen de choix et pourquoi ?

A
  • RX de l’abdomen
  • Échographie

• TDM sans contraste intraveineux

  • o Examen de choix
  • o Tous les types de calculs y sont visibles
  • o Permet bonne évaluation du diagnostic différentiel possible
33
Q

Chez qui doit on éffectuer un dépistage métabolique ?

A

dépistage est effectué chez des individus récidivistes.

34
Q

Donner 4 complications des urolithiases

A
  • Douleurs incoercibles (nécessité de prendre des narcotiques en continue)
  • Infection urinaire et urosepsis à Traitement : double J ou néphrostomie
  • Insuffisance rénale aiguë dans les deux situations suivantes :
  • o IRC préexistante
  • o Patient avec un rein unique

• Chez un patient avec une insuffisance rénale chronique et une obstruction persistante non identifiée

  • o Calcul coralliforme
  • o Lithiase urétérale non traitée
35
Q

Quel ets la regle d’or par rapport aux complications ?

A

Les patients avec des complications nécessitent un traitement chirurgical définitif : ils sont non candidats au traitement conservateur.

36
Q

Il existe deux traitements d’urgence disponibles, qui sont parfois nécessaires en attendant le traitement chirurgical définitif :

A
  • la néphrostomie percutanée (sous anesthésie locale, mettre un tube dans un calice en passant à travers la peau et le parenchyme rénal) ;
  • le double J (en salle d’op, par approche endoscopique vésicale).
37
Q

Donner une idée du % d’expulsion selon :

A
38
Q

% de gens qui pourront bénéficier d’un tx conservateur

Donner 3 conditions pour avoir un tx conservateur

A

traitement conservateur (80 % du temps)

1) Patient bien soulagé avec analgésie orale
2) Absence de complication
3) Expulsion spontanée anticipée (≤ 6-8 mm)

39
Q

En quoi coniste le tx conservateur des urolithiases

A

§ Analgésie (AINS ± narcotique)

§ Thérapie médicale favorisant l’expulsion => Agent alpha-bloquant (ex. tamsulosin)

§ Filtration des urines par le patient
§ Hydratation normale

§ Réévaluation par imagerie après 3-4 semaines si la lithiase n’a pas été expulsée

40
Q

Quand est ce que l’on considere le tx conservateur comme un échec ?

A

si l’urolithiase est présente après 4 semaines.

§ Il n’y a pas de bénéfice à attendre plus longtemps.
§ On peut endommager la fonction du rein de façon permanente si l’obstruction persiste
> 4 semaines ; on décide alors d’y aller avec le traitement chirurgical.

41
Q

Donner 4 indications à un traitement chirurgicale

A

§ Complications (telles que décrites ci-haut)
§ Calcul coralliforme ou lithiase de gros volume
§ Échec au traitement conservateur
§ Rein unique

42
Q

4 recommandations diététiques générales pour la prévention des urolithiases

A

§ Hydratation +++
§ Diminuer consommation de sel
§ Diminuer l’apport en purine (viande, volaille, poisson)
§ Apport adéquat en calcium