Traumas complexes Flashcards

1
Q

Que signifie ‘‘traumatisme’’ ?

A

Le mot trauma veut dire blessure.

Il peut référer à un choc physique causant une blessure menant à des séquelles ou encore à un choc psychologique causant lui aussi des séquelles.

En psychologie, un traumatisme est un évènement perturbant qui provoque une réaction physique et psychologique extrême.

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2
Q

Quel serait un autre nom pour parler d’un trauma de type 1 ?

A

Un trauma simple.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un trauma de type 1 ou un trauma simple ?

A

C’est un évènement isolé, imprévu et limité dans le temps ayant causé une réaction physique et psychologique extrême.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un trauma de type 2 ou un trauma complexe ?

A

C’est une exposition répétée, prolongée et chronique à des traumas de nature interpersonnelle.

Ce type de traumas se vit au sein des relations significative de la personne qui le vit.

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5
Q

Qu’entend-t-on par ‘‘double réalité’’ lorsqu’on parle du trauma complexe ?

A

La double réalité dont il est question lorsqu’on parle du trauma complexe sont :

  • l’exposition chronique ou répétée à des traumas interpersonnels impliquant habituellement une figure de soins.
  • Les conséquences complexes résultant de cette exposition.
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6
Q

Vrai ou faux, il y a le plus souvent une dimension interpersonnelle lorsqu’il s’agit de trauma de type 2 ?

A

Vrai.

Les traumas complexe sont souvent vécu au seins de la cellule familial ou dans des relations significative. Habituellement ils impliquent une figure de soins.

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7
Q

Vrai ou faux, un accident de voiture est un trauma de type 1.

A

Vrai.

Le trauma de type 1 est un évènement isolé et limité dans le temps.

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8
Q

Quelle est la prévalence des trauma dans la population ?

A

Entre 1/3 et 2/3 des gens ont vécu un ou plusieurs type d’évènements potentiellement traumatisant.

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9
Q

Expliquez le sentiment de trahison fréquemment présent dans les dynamique de trauma complexe.

A

L’enfant qui vit des évènements traumatiques à répétition dans sa cellule familial ou auprès de ses donneur de soins peut ressentir de la trahison car il y a violation de l’attente universelle selon laquelle les jeunes doivent pouvoir faire confiance aux adultes pour les protéger.

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10
Q

Quelle différence y a-t-il entre les actes commis et les actes omis dans un contexte de négligence/d’abus et ou de traumas complexe ?

A

L’acte commis est un geste posé qui cause du tort à l’enfant. Les actes commis sont concrets et observables.

L’acte omis est un manquement dans la réponse aux besoins de l’enfant. Le problème vient du manque et non-pas d’une action posée.

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11
Q

Donnez 3 exemples d’actes commis dans une contexte de négligence/d’abus et ou de trauma complexe.

A

-violer une frontière d’intimité
-punir sévèrement
-utiliser la correction physique
-la violence physique
-humilier l’enfant
-menacer l’enfant
-abandonner l’enfant
-abuser sexuellement de l’enfant
-isoler l’enfant (l’enfermer)
- la violence verbale
etc.

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12
Q

Donnez 3 exemples d’actes omis dans une contexte de négligence/d’abus et ou de trauma complexe.

A
  • l’absence de soins
  • la rupture de lien
  • la violence indirecte (intimidation sociale)
  • un parent avec un trouble de santé mentale le rendant non-disponible pour son enfant.
  • l’absence d’aide à la régulation émotionnelle
  • l’abandon
  • un parent absent
  • l’absence de validation émotionnelle
  • l’indifférence
    etc.
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13
Q

Vrai ou faux, il y a des formes de traumas qui n’impliquent pas de maltraitance ?

A

Vrai.

Par exemple : un accident de voiture.

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14
Q

Nommez 1 raison pour laquelle l’enfant vivant une dynamique de trauma complexe n’a pas la possibilité (la plus part du temps de fuir la situation) .

A
  • Il y a un contexte de contrôle et de domination. le caractère mineur de l’enfant le rend dépendant de son parent maltraitant.
  • l’enfant vit un conflit de loyauté entre son besoin de compter sur son donneur de soins et le sentiment de trahison que la situation de maltraitance lui cause.
  • l’enfant vit un stress perpétuel et donc a peu accès à ses capacités réflexives. Il est constamment en mode survie et utilise des comportement adaptatif de survie. Il est continuellement dans l’anticipation d’un nouvel épisode traumatique.
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15
Q

Nommez 2 sphères de la personne pouvant être affectées dans un contexte de trauma complexe ?

A
  • le cerveau
  • les comportements
  • les fonctions exécutives
  • les relations interpersonnelles
  • la régulation des émotions
  • le concept de soi et l’identité
  • la santé physique
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16
Q

Vrai ou faux. Il y a une interinfluences des conséquences sur les différentes sphères de la personne touchée dans un contexte de trauma de type 2 ?

A

Vrai.

Les conséquence des traumas complexes sont multiples et complexes. Elles s’ajoutent les unes aux autres et s’inter influencent.

ex: un impact sur le développement du cerveau pourra entrainer un déficit des fonctions exécutives qui lui aura une influence sur le développement des habiletés de gestion des émotions qui a son tour entravera les relations sociale (par exemple)

À noter qu’il n’y a pas de profil type et que les conséquences peuvent ou non se manifester chez un enfant vs un autre.

17
Q

Où se situe le cerveau réflexif ?

A

dans le cortex préfrontal.

18
Q

Quel est le rôle du cerveau réflexif ?

A

Le cerveau réflexif est un peu comme le ‘‘poste de commandement’’ du cerveau. Il est le siège des fonctions exécutives.

19
Q

Vrai ou faux, le cerveau réflexif et le cerveau de survie peuvent être actif en même temps ?

A

Faux.

Lorsque le cerveau de survie est actif le cerveau réflexif ‘’s’éteint’’.

20
Q

Nommez 3 tâches reliées aux fonctions exécutives.

A

-analyser
-planifier
-évaluer des solutions
-inhiber un comportement
-réguler nos émotions
-résister aux distractions
-maintenir notre attention
-initier une tâche
-prendre une décision
etc.

21
Q

Quelles sont les 4 réactions de survie qu’une personne peut avoir ?

A

Le combat (fight)
La fuite (flight)
L’immobilisation (freeze)
La soumission (Fawn)

22
Q

Que se passe-t-il dans le corps lorsque le cerveau de survie s’active ?

A
  • Les pupilles se dilatent
  • le poil se dresse
  • les battements du cœur s’accélèrent
    etc.
23
Q

Vrai ou faux, on peut contrôler nos réactions de survie ?

A

Faux.

Les réactions de survie sont hors de notre contrôle comme le sont les réflexes. Elles apparaissent très vite.

24
Q

Quelles peuvent être les conséquences lorsque le cerveau de survie d’une personne est suractif ?

A
  • difficultés à faire la différence entre un vrai danger et une situation ordinaire
  • le cerveau de survie peut rester ‘‘allumé’’ et ce même en l’absence d’un réel danger.
  • il peut y avoir des impact sur les fonctions exécutives.
25
Q

Nommez des exemples de comportements d’un enfant qui aurait le combat comme mécanisme de survie .

A

-l’enfant fait une crise
-l’enfant s’oppose verbalement
-l’enfant frappe ou se débat
-l’enfant est irritable
- l’enfant lance des objets
- l’enfant crie

-l’enfant manque de respect dans ses propos

-l’enfant mord
-l’enfant crache

26
Q

Nommez des exemples de comportements d’un enfant qui aurait la fuite comme mécanisme de survie.

A

-l’enfant fugue/ se sauve
-l’enfant fait du mustisme
- l’enfant se cache
- l’enfant dissocie
- l’enfant évite une situation

27
Q

Nommez des exemples de comportements d’un enfant qui aurait l’immobilisation comme mécanisme de survie.

A
  • l’enfant perd une partie se ses sensations physiques
  • l’enfant a une paralysie involontaire
  • l’enfant montre un affect plat
  • l’enfant semble sans réaction
  • l’enfant dissocie
  • l’enfant fige
  • l’enfant se referme
  • l’enfant éprouve une fatigue intense
  • l’enfant semble très calme
28
Q

Nommez des exemples de comportements d’un enfant qui aurait la soumission comme mécanisme de survie.

A
  • l’enfant fait tout ce qu’on lui demande
  • l’enfant est passif
  • l’enfant modifie son comportement pour plaire.
  • l’enfant se laisse frapper/ abuser
  • l’enfant se montre résigné
  • l’enfant complimente et offre de l’aide à outrance.
  • l’enfant semble très mature pour son âge
  • l’enfant se conforme exagérément.
29
Q

Vrai ou faux, il faut vivre un évènement potentiellement traumatique pour qu’une réaction de survie soit activée ?

A

Faux.

Le cerveau de survie s’active chaque fois qu’une personne est confronté à un stress plus ou moins grand.

30
Q

Quels sont les 4 catégories de situations pouvant déclencher du stress ?

A
  • Une situation sur laquelle nous avons peu de contrôle.
  • Une situation imprévisible.
  • Une situation nouvelle.
  • Une situation dans laquelle notre égo est menacée.
31
Q

Que veut dire l’abbréviation CINÉ ?

A

contrôle faible
imprévisibilité
nouveauté
égo menacé

32
Q

Que veut dire l’abbréviation SPIN ?

A

Sens du contrôle faible
Personnalité menacée
Imprévisibilité
Nouveauté

33
Q

Outre les déclencheurs situationnels, quels sont les 4 types de déclencheurs pouvant provoquer une réponse de stress chez les personne ayant des traumas complexes ?

A
  • les déclencheurs sensoriels
  • les déclencheurs internes
  • les déclencheurs relationnels
    -les déclencheurs émotionnels
34
Q

Nommez une piste d’intervention auprès des personnes ayant vécu des traumas complexe.

A

L’établissement de relation significatives bienveillante.

Au-delà des techniques d’intervention, le savoir-être est l’élément le plus important dans l’intervention auprès de jeunes ayant des traumas complexes.