Thème 9 : Bilinguisme Flashcards

1
Q

Comment caractérise-t-on une personne bilingue?

A
  • bilingue = personne qui utilise plus d’une langue dans sa vie quotidienne
  • niveau de compétence varie selon les besoins et l’environnement communicationnel du bilingue
  • bilingue = locuteur à part entière, traitement langagier distinct de celui de l’unilingue
  • bilingue n’est pas deux unilingues en une personne
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2
Q

Distinction entre L1 et L2

A

L1 :
première acquisition linguistique, langue maternelle
L2 :
langue acquise après l’acquisition de la L1

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3
Q

Distinction langue dominante et non-dominante

A
  • Langue dominante (LD) :
    langue utilisée le plus souvent par un individu
  • Langue non dominante (LND) :
    langue la moins utilisée par un individu
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4
Q

VRAI ou FAUX : La langue dominante restera toujours en dominance sur l’autre

A

FAUX : La LD et LND changent selon le contexte de vie

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5
Q

Quels sont les 2 types de bilinguisme selon l’âge d’acquisition

A

Précoce :

  • acquisition très tôt de la L2 (pendant la petite enfance)
  • simultané : en même temps
  • séquentiel : L1 avant la L2

Tardif :

  • acquisition après l’enfance
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6
Q

Quels sont les types de bilinguisme selon le niveau de compétence?

A
  • Équilibré : L1 = L2
  • Déséquilibré : L1 > L2 ou L1 < L2
  • Haute compétence : niveau très élevé dans la L2
  • Basse compétence : niveau moins élevé dans la L2
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7
Q

Qu’est-ce qu’un cognat et un non-cognat?

A
  • cognats : mots de langues différentes qui se ressemblent sur le plan de la forme et du sens

cognats dans 3 langues : éléphant, elefante, elephant

non-cognats : papillon, mariposa, butterfly

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8
Q

qu’est-ce qu’un faux-cognat?

A
  • mots de langues différentes qui ont la même forme sonore mais dont les sens diffèrent
  • ex : librairie - library
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9
Q

Qu’est-ce que l’alternance codique et les 2 types?

A
  • l’utilisation alternée de deux langues par un locuteur
  • intra-phrasale
  • Inter-phrasale
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10
Q

De quel type d’alternance codique s’agit-il? “va chercher Marc and bribe him avec un chocolat chaud.”

A

Intra-phrasale

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11
Q

De quel type d’alternance codique s’agit-il ? “Come on. Autrement il y aura des conséquences. “

A

inter-phrasale

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12
Q

Qu’est-ce qu’un emprunt? et les 2 types?

A
  • l’intégration d’un mot provenant d’une autre langue. Permet de remplir un vide lexical dans une langue.
  • Établis (lexicalisés et utilisés par les monolingues également ; mot existe pas du tout)
    Duke (duc), cardinal (cardinal)
  • Idiosyncratiques (besoin du locuteur)
    mot en L2 est plus fréquent pour lui donc emprunt
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13
Q

Explique moi le modèle RHM (modèle bilinguisme)

A
  • modèle s’intéressant à l’organisation lexico-sémantique chez la personne bilingue
  • 2 niveaux : lexical (lexiques séparés) et conceptuel (concepts partagés)
  • Asymétries ; taille des lexiques : L1 > L2, force des liens entre lexique et concept, l’accès passe par la traduction en L1, liens entre les boîtes peuvent changer selon les compétences
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14
Q

Explique moi le DCFM (modèle bilinguisme)

A
  • deux niveaux : lexical (lexiques séparés) et conceptuel (concepts partagés et partiellement partagés)
  • représentations conceptuelles : combinaison d’unités de sens, cognats et mots concrets :
    + souvent complètement partagés, non-cognats et mots abstraits :
    moins d’unités partagées
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15
Q

Quels sont les points à considérer dans le DCFM (preuves rapportées/critiques)

A
  • rapidité de la traduction des cognats vs non-cognats
  • rapidité mots concrets vs abstraits
  • explique pas que concept puisse être complètement séparés (spécifique à une langue)
  • explique pas le degré de précision des unités conceptuelles) ex : race de chien
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16
Q

Quels sont les points à considérer dans le RHM (preuves rapportées/critiques)

A
  • rapidité de la traduction de la L2 à L1(d’autres prouvent contraire)
  • absence d’asymétrie en présence d’une L2 moins maîtrisée
  • concepts qui n’existent pas en L1
17
Q

Quels sont les points à considérer dans le BIA+ (preuves rapportées/critiques)

A
  • activation moins rapide en L2 vs L1
  • contexte environnemental, non-linguistique et linguistique influence les niveaux d’activation (top-down)
  • +voisins ortho inter et intra = + long à reconnaitre
  • +effort pour inhiber les lettres qui ne sont pas bonnes
18
Q

Explique moi le modèle BIA+ (bilinguisme)

A
  • modèle connexionniste s’intéressant à la reconnaissance de mots isolés à l’écrit chez la personne bilingue
  • Lexique intégré entre les langues

–>sous-lexical (orthographe et phono)
les lettres sont activées ou inhibées selon leur similarité au mot lu et leur seuil d’activation
les lettres activent les sons correspondants
–>lexical (ortho et phono)
les candidats sous-lexicaux activent les candidats lexicaux (mots) et phono (série de sons) correspondants
–>noeuds langagiers/sémantiques
les candidats sélectionnés s’associent à la langue correspondante et inhibe l’autre
parallèlement, les candidats activent la sémantique qui y est associée
–>task schema
influence du contexte et de ce qui est demandé sur l’identification
ex : si une tâche demande de ne réagir qu’aux mots dans la L1 = activation en L1 + forte

19
Q

Quelles sont les influences de la culture et du contexte environnemental sur le bilinguisme

A
  • influencent les habitudes et normes communicationnelles
    activer les bonnes normes au bon moment
  • peuvent avoir un impact sur les connaissances conceptuelles spécifiques à une langue et pas à l’autre
  • certains contextes peuvent mener à l’utilisation d’une langue plutôt qu’une autre et peut influencer la maîtrise du vocabulaire (maison = plus familier vs. travail + spécifique)
20
Q

question de lecture : Quels sont les principaux modèles théoriques de l’accès lexical chez les bilingues discutés dans l’article ?

A
  1. Le Modèle Hiérarchique Révisé (RHM) : Il propose des connexions asymétriques entre les représentations lexicales et conceptuelles des deux langues, avec une reliance plus forte sur les connexions lexicales pour la langue dominante.
  2. Le Modèle d’Activation Interactive (BIA+) : Ce modèle suggère que les deux langues sont activées simultanément lors de la reconnaissance des mots, ce qui peut entraîner une compétition entre les lexiques.
  3. Le Modèle de Sélection Langagière Basée sur l’Inhibition (Inhibitory Control Model) : Il postule que les bilingues utilisent des mécanismes d’inhibition pour réduire l’interférence entre les langues lors de l’accès lexical.
21
Q

question de lecture Comment le Modèle Hiérarchique Révisé décrit-il les connexions entre les représentations lexicales et conceptuelles des deux langues chez les bilingues ?

A
  • Des connexions fortes entre le lexique de la langue dominante et les concepts, et des connexions plus faibles pour la langue non dominante.
  • Une médiation lexicale pour la langue non dominante : les mots de cette langue passent souvent par les représentations lexicales de la langue dominante avant d’accéder aux concepts.
  • Une asymétrie qui diminue à mesure que la compétence dans les deux langues devient équilibrée.
22
Q

question de lecture Quels sont les défis méthodologiques mentionnés dans l’étude de l’accès lexical chez les bilingues ?

A
  • La dominance linguistique : Les bilingues ne maîtrisent souvent pas leurs deux langues au même niveau, ce qui influence leurs performances dans les tâches expérimentales.
  • L’âge d’acquisition : La langue apprise en premier (L1) et celle apprise plus tard (L2) sont traitées différemment au niveau cognitif.
  • Le contexte d’apprentissage : Les bilingues ayant appris leurs langues dans des contextes naturels ou scolaires peuvent avoir des stratégies différentes d’accès lexical.
  • Le contrôle expérimental : Les études doivent isoler les variables (comme la fréquence des mots ou la similarité phonologique) pour tirer des conclusions fiables.
23
Q

question de lecture Pourquoi est-il important de considérer les différences individuelles parmi les bilingues selon l’auteur ?

A

Parce que les bilingues diffèrent :

  • Par leur compétence relative dans chaque langue.
  • Par leur expérience d’utilisation des langues (par exemple, dans quelles situations chaque langue est utilisée).
  • Par leurs stratégies cognitives pour gérer deux lexiques, influencées par des facteurs comme l’âge, la fréquence d’utilisation des langues et les exigences contextuelles.

Ces différences impactent la manière dont les bilingues accèdent aux mots et gèrent la compétition interlinguistique.

24
Q

question de lecture Quelles sont les implications des recherches futures suggérées par Basnight-Brown pour la compréhension de l’accès lexical chez les bilingues ?

A
  • Explorer les variations individuelles pour mieux comprendre comment différents profils bilingues influencent les processus d’accès lexical.
  • Étudier le rôle des facteurs contextuels dans l’activation des deux langues, comme les environnements linguistiques spécifiques ou les tâches cognitives.
  • Développer des modèles plus dynamiques qui prennent en compte les changements dans le lexique bilingue au fil du temps, tels que l’attrition de la langue ou l’augmentation de la fluidité dans une langue.
  • Intégrer des approches neurocognitives pour identifier les bases neuronales des mécanismes d’accès lexical chez les bilingues.