quiz tout mélangé Flashcards
pourquoi le français est une langue opaque?
- Pas assez de lettres pour décrire les voyelles, donc utilisation de groupes/diacritiques
- Variations historiques (différences façons d’écrire)
Si on connait les règles pour certaines formes inconsistantes du FR, quelle proportion des mots peut être lue correctement?
87%
Les règles permettent de prédire décrire deux types de correspondance. Lesquels?
- Correspondances complexes (groupes de lettres, p.ex. eau)
- Correspondance contextuelles (p.ex. <s> lu [z] entre 2 voyelles)</s>
Quelle est la différence entre la consistance et la régularité?
- La consistance est une variable continue; le mot est moins consistant si un graphème peut être prononcé de différentes manières
- La régularité est une variable catégorielle et une forme extrême d’inconsistance : la prononciation ne suit pas les règles et est rare (environ 5% ou moins) (p.ex. femme)
- Les deux sont fortement associés
Pourquoi est-ce important de distinguer la consistance et la régularité?
- Parce que les mots irréguliers doivent obligatoirement passer par la voie lexicale, alors que les mots inconsistants peuvent être aidés par la voie non-lexicale également (règles)
Quelles régions du cerveau sont sollicités lors de la lecture de mots irréguliers?
Et lors de la lecture de correspondances complexes? Qu’est-ce que cela nous apprend?
- Régularisation : LTA bilatéral
- Correspondances complexes : partie latérale du LTA (plus restreint)
- Ceci nous apprend que les mots irréguliers ou inconsistants ne sont pas traités de la même façon dans le cerveau; au niveau des modèles conceptuels, on peut donc conclure qu’ils ne passent pas par les mêmes modules non plus
Quels sont les trois arguments en faveur de la primauté de l’oral sur l’écrit?
- Priorité phylogénétique : le latin était écrit en continu et la lecture devait être faite à voix haute
- priorité ontogénétique : l’acquisition des compétences écrites se construit sur les connaissances et habiletés orales (l’oral en premier, l’écrit s’y greffe)
- Traitement phonologique rapide toujours présent pendant la lecture, même si non nécessaire
Quel est l’argument principal en défaveur de la primauté de l’oral sur l’écrit? Compare les prédictions du modèle d’accès lexical (MAF) au modèle de recodage phonologique obligatoire
- La lecture des homophones hétérographes démontre que l’accès à la composante phonologique n’est pas obligatoire; la représentation écrite est indépendante de la représentation orale
- Le MAF permet de prédire que les mots MAIRE ou MER activeront chacun leur concept distinct dans le système sémantique
- Selon le modèle de RPO, les mots MAIRE et MER devraient obligatoirement être recodés sous la forme phonologique [mɛʁ] avant l’entrée au système sémantique; il serait alors impossible de sélectionner le bon mot
Décrit les deux voies potentielles impliquées dans la lecture à voix haute selon le modèle du MAF. Quels sont les deux postulats sur lesquels reposent le fonctionnement de ces voies?
- Voie lexicale (d’adressage) pour mots familiers/connus
- Voie non-lexicale (d’assemblage) pour mots non-familiers/inconnus
- Postulats : 1) les deux voies sont empruntées simultanément; 2) la voie lexicale est plus rapide
Quelles sont les trois étapes qui sous-tendent la correspondance graphème-phonème?
- Segmentation graphémique (p.ex. CH-A-P-EAU)
- Conversion graphème phonème (p.ex. <CH> [ʃ])
*Application des règles selon 1) Fréquence, 2) contraintes contextuelles, 3) position dans mot</CH> - Assemblage phonémique (p.ex. [ʃapo])
Quels sont les arguments en faveur de l’existence de deux voies (adressage – assemblage)?
- Chez les personnes en santé, effet de fréquence et effet de régularité prédits par le modèle, et interaction fréquence x régularité
fréquents lus + vite car la voie lexicale est plus rapide
mots réguliers lus + vites / avec moins d’erreurs
Freq x Reg : effet de la régularité pour les mots de basse fréquence uniquement (les deux voies sont alors en compétition; l’irrégularité crée un conflit à résoudre entre les deux outputs) - Pathologies démontrant une dissociation de performance :
dyslexie phonologique : difficulté uniquement avec lecture de non-mots, erreurs de lexicalisation (déficit au niveau de la voie non-lexicale)
dyslexie de surface : difficulté avec mots irréguliers, erreurs de régularisation (déficit au niveau de la voie lexicale)
Quels sont les arguments en faveur ou en défaveur de la voie lexicale non sémantique (3e voie)? en lecture
- vsAPP : bonne lecture de mots irréguliers mais déficit au niveau de la compréhension (SS)
- EN FAVEUR : existence d’une voie lexicale qui « saute » le SS
- EN DÉFAVEUR : hypothèse de sommation = préservation partielle du SS, combinée à l’output de la voie non-lexicale suffisants pour récupérer le mot-cible
Comment l’hypothèse de sommation des sources a-t-elle été testée? Quelle est la conclusion? lecture
- Vérification de l’association entre la préservation d’un concept sémantique et la capacité de lire à voix haute chez les patients vsAPP : le modèle prédit qu’il y aurait une forte association entre les deux
- Résultat : l’association est parfois présente, mais pas toujours
- Conclusion : pas de consensus, évidences pour les deux
Quelles sont les caractéristiques principales du modèle Triangle?
- Modèle connexionniste, pas de lexiques
- Représentations distribuées sur 3 niveaux en interaction : orthographe, phonologie, sémantique
- Une seule voie pour la lecture d’un mot (mapping ortho-phono ou ortho-sem-phono)
- Pas de règles de conversion, apprentissage en fonction de l’exposition aux régularités (statistiques)
que postule le modèle triangle sur les règles de conversion
- La production est guidée par la consistance du mot ou non-mot avec d’autres mots similaires
que postule le modèle triangle sur le nombre de voies?
- Un seul processus permet la lecture de tous les mots (mapping)
que postule le modèle triangle sur : l’effet de fréquence et de régularité
- La structure de connectivité est sensible à la fréquence de séquence des lettres, mais sans nécessité d’une représentation spécifique
- La régularité n’existe pas, c’est un continuum de consistance basé sur la fréquence des lettres/groupements; mots réguliers requièrent uniquement mapping ortho-phono, mais irréguliers nécessitent contribution du SS
Quels profils de patient le modèle Triangle permet-il ou non de prédire?
- Prédit vsAPP : mots irréguliers passent par une plus grande contribution du SS, donc plus difficiles
- Ne prédit pas les différents profils de dyslexies acquises
Quels niveaux de représentation peut-on trouver dans le lexique orthographique de sortie (LOS)?
- Pallier syllabique (nb/structure des syllabes)
- Pallier squelette (structure C-V)
- Pallier graphémique (identité graphèmes)
- Lettres doublées (quantité phonèmes)
Quelles sont les trois étapes qui permettent la production écrite manuscrite, après la MTO? Quels types d’erreurs sont provoqués par une perturbation de chaque étape?
1) Composante-système allographique / erreurs allographiques
2) Programmes moteurs / lettres déformées sans nécessairement qu’il y ait présence d’apraxie
3) Code graphique / difficultés dans la paramétrisation (vitesse, durée, régulation force) + initiation neuromusculaire
La perturbation des programmes moteurs est-elle plus ou moins marquée en :
a) Copie de mots vs dictée de mots
b) lettres vs chiffres
a) Copie de mots vs dictée de mots : plus marquée en dictée
b) Lettres vs chiffres : plus marquée en lettres (les programmes sont différents)
Quelle est la différence entre la relation traits-lettres et traits-chiffres?
Relation positive entre le nombre de traits et la performance en écriture de lettres, mais pas avec le performance en écriture de chiffres (ce résultat signifie que les lettres et les chiffres ne sont pas traités de la même façon dans le cerveau)
Associe chaque énoncé à une étape de la production écrite manuscrite :
1) Représentation motrice abstraite
2) Sélectionne la forme générale (abstraite) du graphème
3) traduction programmes moteurs –> commandes neuromusculaires
4) Passage du graphème –> allographe (réalisation graphique)
5) Associé à la maladie de Parkinson : l’écriture devient plus petite, moins claire
1) programmes moteurs
2) composante allographique
3) code graphique
4) composante allographique
5) code graphique
un allographe peut varier selon…
casse, style, variabilité inter/intra individuelle
La composante allographique sélectionne la forme générale du graphème en fonction de … Cette situation est contrainte par …
1) casse, style
2) situation d’écriture, position dans le mot ou la phrase
les commandes neuromusculaires varient selon …
taille, mode d’écriture