Thème 8 - Relations intergroupes Flashcards

1
Q

Faites la différence entre stéréotype, préjugé et discrimination:

A

-Stéréotype: Croyance d’une personne à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe. peut être présent chez notre groupe aussi, croyance positive, négative ou neutre, infos qu’on a recueillis dans notre vie.
Cognitif, pas de valeurs affectives ici**
-Préjugé: Attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe. Pas toujours négatif, mais dans les textes dit préjugé pour dire négatif et pour positif on va dire préjugé favorable. Sont à risque de mener à des comportements discriminatoires.
À la fois cognitif, conatif et affectif.**
-Discrimination: Comportement négatif dirigé contre les membres d’un groupe.
Discrimination tout seul = comportement négatif
discrimination positive aussi possible, favorise membre d’un autre groupe, les traite encore mieux, basé sur préjugé positif
discrimination institutionnelle = pas basé sur des préjugés, dans une institution traite gens de manière discriminatoire, car applique une règle précise. Ex: avant homosexuels ne pouvaient pas donner de sang si avait eu relations sexuelle 3 mois avant, voulait pas dire que les infirmiers ne voulaient pas mais appliquaient règles

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2
Q

Endogroupe vs exogroupe?

A

Endogroupe = notre groupe d’appartenance
Exogroupe = groupe auquel nous n’appartenons pas

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3
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse idéologique (historique) - Théorie de la dominance sociale:

A

-Évolution historique des relations entre deux groupes.
-À la base, il y a domination d’un groupe social par un autre groupe, créant une
inégalité de pouvoir, de richesse ou de prestige.
-Le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le groupe dominé pour justifier sa supériorité.
Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer (l’empêcher d’exprimer ses valeurs) l’exogroupe.
-Certaines idéologies persistent malgré l’évolution de la situation entre les groupes parce que ces idéologies sont ancrées dans les esprits.
*L’effet de génération: même si encore préjugés sur certains groupes, se rend compte qu’il y a une évolution, donc diminution des préjugés tranquillement

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4
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse intergroupe - Théorie des conflits réels (étude à la Caverne des voleurs):

A
  • Selon Sherif, la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources
    limitées est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination.
    L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupes détermine la
    qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux.
  • Ainsi, plus la concurrence est
    grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question.
    -Étude à la caverne des voleurs:
    Jeune dans camps de vacances, 3 phases distinctes:
    Phase 1: La formation des groupes. Activités pour resserrer les liens entre les membres de chaque groupe
    Phase 2: La compétition intergroupe. Grand tournoi qui allait opposer les deux groupes qui ne se connaissaient pas, ressource limité = juste l’équipe gagnante qui allait recevoir le prix. Amène bcp émergence de comportement discriminatoire et de préjugé en quelque jour
    Phase 3: La coopération intergroupe.
    la mise en place d’activité avec buts supérieurs: activité qui nécessite collaboration de tous pour que fonctionne (les deux groupes). Faisait à croire que plus d’eau potable se rendait et devait travailler pour trouver le problème (les enfants). A favorisé collaboration intergroupe, en moyenne amélioration des relations entre les deux groupes, mais n’enraye pas totalement les préjugés chez tous enfants. **Condition pour que phase de coopération fonctionne, faut que le but supérieur soit atteint, si échec chacun des groupes va accuser l’autre groupe et va empirer les relations
    *Conclusions générales: La compétition et la coopération entre les groupes ont des effets sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires.
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5
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse intergroupe - Théorie de l’identité sociale:

A

Notre besoin d’estime dépend de deux choses: 1) Identité personnelle = tout ce qui nous décrit nous-même en tant qu’individu, nos capacités, personnalité 2) Identité sociale = caractéristiques qu’on partage avec notre endogroupe, normes sociales. Quand endogroupe réussit : nous sommes aussi valorisés. Nous avons du favoritisme à l’égard de notre endogroupe (mon groupe c’est le meilleur)
*Pour augmenter notre estime, peut se faire en favorisant notre endogroupe ou en dévalorisant l’exogroupe
*Revoir étude PP12

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6
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse intergroupe - Théorie de la privation relative:

A

-Privation relative: Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison
-Remarqué que les plaintes pour des promotions étaient exprimées plus fortement dans les forces de l’air que dans la police militaire. Or, davantage de promotions étaient attribuées dans les forces de l’air.

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7
Q

Quelles sont les 5 conditions pour qu’il y ait privation relative?

A

1) La personne voit que qqun d’autre possède X
2) Elle veut X
3) Elle sent qu’elle a le droit d’avoir X
4) Elle sent que c’est faisable d’avoir X
5) Elle ne se sent pas responsable du fait de ne pas avoir X
-Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le
sentiment de privation relative est fort.
-Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir
pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives.
-Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement
plutôt qu’individuellement. Seule on a pas bcp de poids pour faire changer les choses. Collectivement on va militer pour avoir ce que les autres ont. Préjugé par le groupe défavorisé sur le groupe favorisé

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8
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse interpersonnelle - Socialisation:

A

-Certains préjugés sont acquis durant l’enfance, à partir des modèles sociaux.
-Très tôt, l’enfant commence à prendre conscience des différences entre les
catégories sociales : vers 1 an, il perçoit les différences sexuelles; vers 3 ans, il
commence à se questionner sur les différences observables. (habillement, couleur de peau, à ce stades ce sont des stéréotypes)
-En ce qui concerne les préjugés, le jeune enfant agit au départ par imitation de ses modèles (sans comprendre pourquoi, ni par méchanceté). Puis, vers l’âge de 2-3 ans, il commence à intérioriser les préjugés sexistes; et vers l’âge de 3-5 ans, il commence à intérioriser les préjugés raciaux. Les préjugés se renforcent graduellement jusqu’à l’âge de 7 ans environ. Ils peuvent ensuite se maintenir ou diminuer à l’adolescence. Après, il y a souvent cristallisation (rendu à l’âge adulte, moins de chance de changer d’avis).
-Il s’agit davantage d’influence informative**

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9
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse interpersonnelle - Influence sociale:

A

-L’influence sociale se produit par le biais de la conformité au groupe de
référence.
-Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de
référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se
conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe.
-La pression sociale engendre la soumission publique. La soumission publique
peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée.
-L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés.**
-Il s’agit davantage d’une influence normative.**

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10
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse intrapersonnelle - Personnalité autoritaire:
Quels sont les 3 caractéristiques fondamentales?

A

1) Soumission autoritaire: Acceptation inconditionnelle d’une autorité morale idéalisée, accompagnée d’un profond désir d’être associé au symbole de l’autorité et de faire partie de l’endogroupe idéalisé.
Personne qui accepte de se plier à l’autorité de qqun, valorise l’autorité
2) Conventionnalisme: Conformité aux traditions et aux conventions sociales, dont la nécessité d’obéir aux lois et aux règlements en place. Respecte à la lettre tout ce que la société lui demande de faire
3) Tendance à l’agression autoritaire: Surveillance des manquements aux règlements et aux valeurs traditionnelles, puis condamnation et punition des coupables. Exerce son autorité si voit des gens qui ne respectent pas les règles (va vouloir qu’ils aient des punitions)
*Trait de personnalité le + susceptible de développer des préjugés

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11
Q

Exemples d’attitudes et de comportements chez une personnalité autoritaire:

A

-Refus du changement
-Rigidité intellectuelle (fermé aux nouvelles idées)
-Soumission facile à l’autorité
-Admiration inconditionnelle pour ceux qui ont du pouvoir
-Exercice maximal du pouvoir envers les subordonnées
-Ethnocentrisme: Croyance d’une personne
selon laquelle son endogroupe est supérieur aux exogroupes.
CONCLU:
Pour ceux qui ont une personnalité autoritaire, le fait d’avoir un grand respect pour l’ordre établi et un manque d’ouverture favorisent le développement et le maintien de préjugés.**

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12
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse intrapersonnelle - Déplacement vers un bouc-émissaire:

A

-Bouc émissaire: Personne ou groupe de personne à qui l’on attribue injustement la responsabilité de tous les torts, de toutes les fautes
-Au lieu de prendre en main une situation difficile, prendre part de ses responsabilités met la faute sur les autres (surtout gens vulnérables qui ne vont pas se défendre). Cela alimente les préjugés

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13
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Utilisation de catégorie:

A

3 possibilité quand un individu ne correspond pas à une catégorie:
1) Les joueurs de football ont W-X-Y-Z (catégorie initiale). Je vois un joueur sans Z, donc je change directement ma catégorie pour W-X-Y
2) Les joueurs de football ont W-X-Y-Z (catégorie initiale). Je vois plusieurs joueur sans Z, donc je change ma catégorie pour W-X-Y. Pour accepter de changer ma catégorie je dois voir plusieurs personnes.
3) Les joueurs de football ont W-X-Y-Z (catégorie initiale). Je vois un joueur sans Z, donc je me dis que c’est une exception, n’avoue pas qu’on s’est trompé, ne change pas (jamais) l’image qu’elle avait de sa catégorie (rigidité intellectuelle). Ce qui amène les préjugés.
*La vitesse de changement de catégorie dépend à quel point on était convaincu de notre catégorie au départ (à quel point elle était encré, qu’on y croit et qu’on est certain)

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14
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Phénomène d’assimilation-différenciation:

A

-Assimilation: Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même groupe.
-Différenciation: Accentuation des différences entre les individus appartenant à des groupes distincts.
*La combinaison de ces deux processus amène les gens à percevoir à tort que
les membres de l’exogroupe sont très différents de ceux de l’endogroupe.
*On oublie de regarder les ressemblances et c’est un facteur qui favorise les préjugés, ex ce sont toutes des faces jaunes, devraient mettre de l’avant les ressemblances (différenciation croisée, aide à diminuer préjugés) et pas séparer en groupe

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15
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Influence des stéréotypes:

A

-Étude avec un jeu qui ressemble au téléphone arabe
-À la fin = homme noir qui tenait couteau de façon menaçante
*Quand ne se rappelle plus de quelque chose, les stéréotypes bouchent les trous, va dire ce qui fait le plus de sens pour combler l’info manquante

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16
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Effet de rebond:

A

-Effet de rebond: Phénomène mnésique qui fait qu’une pensée que l’on cherche
consciemment à refouler revient
amplifiée, avec encore plus de
présence, dès que l’on cesse de
la refouler.
*photo d’un skinhead, décrivez nous une journée de cette homme, avec instruction: faite attention de ne pas vous laissez influencer par vos stéréotypes, sans instruction dit pas de faire attention, vont donc + utiliser leur stéréotype. Dans deuxième photo, ne rappelle pas la mise en garde chez le groupe avec instruction, donc effet de rebond, ceux qui se sont forcé à ne pas y penser à la première photo y ont encore plus pensé à la deuxième. Quand essaye de pas utiliser nos préjugés on fait des efforts, + on fait d’effort plus ces infos seront présentes à notre esprit, mais quand arrête de faire les efforts (deuxième photo) + présente à notre esprit donc + de chance qu’on les utilise pour porter notre jugement (à cause de l’amorçage)

17
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Biais de l’homogénéité de l’exogroupe:

A

-Biais de l’homogénéité de
l’exogroupe: Perception selon laquelle la
variabilité entre les membres d’un exogroupe est moins grande qu’entre les membres de l’endogroupe.
-Étude au Texas, trois grands groupes représentés. 3 complices du chercheur (un de chaque groupe). À tour de rôle ont fait tour de 86 dépanneurs au Texas (rôle du client). Ensuite allait interroger (devait décrire) le commis sur le client qu’il venait d’avoir. Si commis blanc plus exacte dans sa description d’un blanc et même chose pour autres groupes. Plus de facilité à se rappeler les caractéristiques de notre propre groupe et + difficulté de se rappeler de celles des autres groupes.
-S’applique aussi dans situations ou doit décrire des gens de notre université vs de ceux des autres université ce biais est relié à un manque de fréquentation. Quand connait pas un groupe, ce qu’on va dire pour les décrire est ce qu’on connait de manière très générale, on fréquente moins on connait moins.
*Favorise les préjugés

18
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Corrélation illusoire:

A

-Croyance que deux éléments covarient alors que ce n’est pas le cas
-Quand pense qu’un groupe minoritaire a plus de défauts, car deux éléments saillants
personnes homosexuelles minoritaires par rapport hétéro et drag Queen se dit que tous les homo aiment s’habiller en femme mais faux
-Plus rare, vu négativement = effet de double saillance, côté subjectif à cela

19
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - Prophétie qui s’autoréalise:

A

Prophétie qui s’autoréalise: Processus par lequel les attentes de quelqu’un par rapport à une autre personne mène cette personne à se comporter de façon à confirmer les
attentes initiales.
-Chercheur regroupe 2 personnes blanches. Personne 1 (percevant) fait tâche banale, doit regarder points et estimer le nb, mais figure de personnes blanches ou noires qui apparaissaient rapidement en même temps (réussit à activer ses stéréotypes même si ne prend pas conscience des images de personnes présentées). Personne 2 (partenaire) faisait pas partie de cette tâche. Les 2 personnes étaient dans même pièce mais ne se voyaient pas, se parlait à voix haute. Le chercheur regardait si les personnes s’exprimaient avec hostilité. Percevant se montre plus hostile quand on a amorcer des stéréotypes de personnes noires, ce qui fait que le partenaire est plus hostile, réagit dans le même sens que le percevant. CONCLU: Nos stéréotypes peuvent amener la prophétie qui s’autoréalise, pas nécessaire qu’on soit en présence de l’autre groupe pour qu’on agisse de manière hostile envers lui

20
Q

Origine des préjugés et de la discrimination: Analyse cognitive - biais d’attribution et biais confirmatifs

A
  • Certaines personnes sont plus portées à utiliser des biais d’attribution et des biais
    confirmatifs lorsqu’elles jugent les membres d’un groupe social. Ces biais affectent
    leur interprétation des événements et contribuent à maintenir leurs préjugés.
    -Exemple:
    1) lorsqu’un comportement positif est adopté par une personne de l’endogroupe,
    l’observateur a tendance à l’attribuer à des qualités personnelles des membres
    de cet endogroupe;
    2) lorsque ce même comportement positif est adopté par un membre de
    l’exogroupe, l’observateur a tendance à l’attribuer au contexte.
    -Ces biais peuvent être davantage observés dans certains contextes, tels que :
    1) le favoritisme à l’égard de l’endogroupe;
    2) la dissonance cognitive (ex : comportement discriminatoire jugé non acceptable);
    3) la personnalité autoritaire;
    4) la compétition intergroupe.