Thème 2 - Formations d'impression et attributions Flashcards

1
Q

Quels sont les étapes de la formation d’impressions?

A
  1. Observation: pas juste visuelle, peut être par rapport à ce qu’on entend
  2. 3 types d’infos mémorisés: Apparence physique, comportement et contexte.
    *À partir d’ici on peut décider de faire un jugement rapide (infos mémorisées directement à l’impression, survient surtout quand déjà préjugés, prend pas le temps d’analyser, risque de faire des erreurs d’attribution) OU de faire une analyse approfondie, donc passe par toutes les étapes suivantes. L’analyse peut se faire rapidement ou lentement dépendamment du contexte
  3. Attribution: le fait de se poser des questions sur la personne observée qui amène à des dispositions (caractéristiques de la personne)
  4. Dispositions: caractéristiques de la personne
  5. Intégration: Amène à faire un tout, à combiner les infos pour nous former une seule image de la personne, pour avoir image vite de la personne quand on repense à elle
  6. Impression: Globale/générale que l’on se forme d’une personne
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2
Q

Comment s’appelle la personne qui se forme une impression de quelqu’un et la personne qui est observée?

A

-Observateur ou le percevant
-L’acteur ou la cible

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3
Q

Qu’est ce qu’un biais confirmatif?

A

Quand une personne a de la difficulté à modifier sa façon de pensée, plus grands risques d’utiliser des biais confirmatifs pour faire concorder nos croyances à ce qu’on voit

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4
Q

3 circonstances qui augmentent les chances d’une analyse approfondie?

A
  1. Motivation (veut s’assurer de se faire une bonne impression)
  2. Beaucoup de temps
  3. Beaucoup d’infos sur la cible
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5
Q

Corrélations entre des participants ayant vu les photos avec
un temps d’exposition limité et des participants n’ayant pas
eu de limite de temps pour se former une impression. Quels sont les résultats de cette étude?

A

-Toutes des corrélations significatives et positives
-Conclu: Nous prend pas bcp de temps avant de se faire une première impression peut importe si on a un temps très limité ou illimité

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6
Q

Pourquoi sommes-nous aussi rapide à nous former une impression des autres?

A

-Vient de l’évolution, important de savoir à qui on doit se méfier ou a qui je peur faire confiance, c’était une question de survie chez nos ancêtres pour repérer les dangers potentiels
-Inconnu qui ressemble à qqun qu’on aime = émotions positives

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7
Q

Expliquez l’influence de l’apparence physique dans l’observation de l’autre:

A

-L’apparence physique d’une personne est habituellement le premier et parfois le seul indice pour se former une impression sur elle
-Nous avons des idées préconçues par rapport à certaines caractéristiques physiques
-La beauté physique, particulièrement un beau visage, amène une variété d’attentes positives (ce qui est beau est bon). Suscite l’impression que la personne a plus de qualités
-Aussi, la beauté physique de l’autre influence notre attitude envers cette personne: + tendance à vouloir aider/parler avec une belle personne
*L’apparence physique nous envoie des impressions très rapidement

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8
Q

Expliquez l’influence des comportements des expressions non verbales dans l’observation de l’autre:

A

1) Les comportements et les expressions non verbales que nous observons chez l’autre nous fournissent des infos pour former notre impression
*Nous donne des idées sur le tempérament de la personne
2) Des infos à travers les expressions émotionnelles: Chercheurs s’entendent sur le fait qu’il existe six familles d’états émotionnels universels qui résultent de l’évolution de l’espèce humaine: la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse
*Nous donnes des infos sur ce que la personne est en train de vivre
*Universelles, car les a étudiés chez des tribus éloignés et ont été capable de bien identifier les expressions émotionnelles
3) Des infos à travers le regard: les yeux envoient des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation
Regard maintenu: perçu comme honnête, direct, amical, aimable ou intéressé
Regard fuyant: perçu comme non-amical, louche, évasif, indifférent ou timide
Regard fixe et soutenu: perçu comme colérique, hostile ou dominateur; ou peut être perçu comme amoureux ou très intéressé (dépend du contexte)
Regard vers le bas: perçu comme triste, honteux ou soumis
*Peut y avoir des exceptions liées à la culture, éducation (ex: dans plusieurs pays orientaux, notion de respect envers figure d’autorité = baisse les yeux)
*Quand personne porte des lunettes, on est coupé de bcp d’info pour se faire une impression
4) Des infos à travers les gestes, les mouvements et les postures
5) Des infos à travers les comportements
6) Des infos à travers le toucher: ex poignée de main avec force ou moiteur

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9
Q

Expliquez l’influence du contexte dans l’observation de l’autre:

A

-Le contexte aide à interpréter ce que la personne vit
-Mais parfois le contexte nous induit en erreur et amène à de fausses conclusions (ex: un des plus grands violonistes au monde, joue dans le métro et les gens ne sont pas intéressés, mais s’ils savaient) ou étude de Rosenhan, patients à l’hôpital = ont des problèmes mentaux

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10
Q

Qu’est ce qu’une attribution?

A

-Jugement (inférence) porté sur une personne, une situation, un évènement
Interprétation personnelle de la réalité

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11
Q

Une attribution peut être faite…

A

-Pour les autres = attribution de l’observateur ou hétéro-attribution (attribution sur qqun d’autre)
-Pour soi-même = attribution de l’acteur ou auto attribution. Pourquoi j’ai échoué?, se pose des questions sur nous-même
*Se sert des infos que l’on possède pour faire nos attributions
*Bcp études qui montrent que l’on est assez bons pour faire des attributions

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12
Q

Quels sont les 3 types d’attributions:

A
  1. Attributions causales: POURQUOI
    But: déterminer les causes d’un comportement, d’un évènement, d’un succès ou d’un échec ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement
  2. Attributions dispositionnelles: QUI EST CETTE PERSONNE
    But: déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir. Ex: de quel genre de conducteur il s’agit (prudent, sérieux, distrait)
  3. Attributions de responsabilité
    But: déterminer le niveau de responsabilité d’un individu par rapport à un acte qu’il a commis ou à un évènement qui s’est produit
    Bcp utilisé dans psychologie légale, mentalement responsable?, influencé par d’autres?
    *Dans un même évènement on peut faire plusieurs types d’attributions
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13
Q

Quels sont les types de théories de l’attribution?

A
  1. Antécédents (avant attributions): croyances, observations et motivation
    Voulait comprendre ce qui se passe quand on fait un jugement
  2. Conséquences (après attributions): comportements, émotions et attentes
    s’intéresse à comment les attributions affectent la personne
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14
Q

Pour explique les comportements des autres ou nos comportements (incluant les résultats, les évènements, etc), nous avons deux possibilités concernant la cause:

A

1) La cause est la personne (ses dispositions, sa personnalité, ses intentions, etc)
-Nous parlons alors d’une cause interne, dispositionnelle ou reliée à la personne
-Attribution faite par… un observateur : « C’est sa faute ».
… un acteur : « C’est ma faute ».
2) La cause est la situation (le contexte, les circonstances, le hasard, etc)
-Nous parlons alors d’une cause externe, situationnelle ou reliée au contexte
-Attribution faite par… un observateur : « Ce n’est pas sa faute; c’est la faute de… ».
… un acteur : « Ce n’est pas ma faute; c’est la faute de… ».

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15
Q

Caractéristiques de la théorie des inférences correspondantes et de quel type d’attribution s’agit t’elle?

A
  1. Doit avoir vu la personne qu’une seule fois
  2. Seulement dans le cas ou on fait des attributions dispositionnelles (qui est cette personne?)
  3. Peut être faite seulement par un observateur (ne peut pas le faire pour nous-même)
    S’agit d’une théorie faisant partie des antécédents
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16
Q

Quelles sont les étapes dans la théorie des inférences correspondantes?

A

On ne connait pas les dispositions (choses qui ont poussé une personne à agir) donc,
1) Analyse commence par l’action et les effets
+ effets distinctifs
Ex: Mon amie s’est faite poussée (action) et est tombée (effet)
2) Ensuite on répond à deux questions:
Choix: Se demande si l’acteur avait le choix ou non de faire son comportement et Attentes: Est-ce que dans la société on s’attend à ce genre de comportement, se rapporte aux normes sociales
SI répond OUI aux CHOIX et NON aux attentes = cause interne on peut utiliser la théorie
SI répond non/oui, oui/oui et non/non = cause externe, donc on lui a imposé (soit par qqun ou norme), donc on ne peut pas aller plus loin dans la théorie
3) Intentions et dispositions

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17
Q

Qu’est ce qu’un effet distinctif?

A

Conséquence qui découle uniquement de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne aurait pu faire
*Plus il y a d’effets distinctifs, plus c’est difficile de faire une attribution, car parfois choix ne nous amène pas tous à la même conclusion. Ex: va a la biblio pour écouter de la musique ou rencontrer des personnes célibataires vs va au cinéma car veut être diverti et ému donc amène directement à dire que la personne veut être diverti et ému, slmt 1 choix pour cinéma donc moins difficile de faire l’attribution
*Voir PP 23 et 24

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18
Q

Quelles sont les 3 dimensions d’informations de la théorie de la covariation et de quel type d’attribution s’agit t’elle?

A
  1. Consensus: Le comportement de la personne observée est comparé au comportement des autres personnes.
    *Majorité des autres agissent comme lui? Si oui: consensus élevé, si non: consensus faible
  2. Distinction: Le comportement que la personne observée adopte par rapport à l’entité est comparé au comportement qu’elle adopte par rapport à d’autres entités.
    *La personne agit de la même façon avec toutes les entités (spectacle de Taylor Swift et match basket par ex) différentes?
    Distinction faible si oui, si non distinction élevée
  3. Constance: Le comportement de la personne observée à ce moment précis est comparé au comportement qu’elle adopte à d’autres moments semblables (dans le temps, tjrs même entité qui est comparée)
    *S’il nous manque des infos pour examiner l’une ou l’autre des 3 dimensions, nous comblons les vides par des inférences (suppositions car on connait la personne, mais augmente le risque d’erreur)
    *Vient de l’attribution d’antécédents
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19
Q

Quelles sont les nécessités (3) pour utiliser la théorie de la covariation?

A
  1. Doit avoir plusieurs infos sur la personne que l’on observe
  2. Attribution causale (pourquoi l’évènement s’est produit?)
  3. Attribution par l’observateur et aussi par l’acteur (sur nous-même, plus rare)
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20
Q

Quels types d’attribution est-ce possible de faire avec la théorie de la covariation?

A

Peut faire l’attribution à:
1) La personne:
-Si le consensus est faible
-Autrement dit, la personne est la seule à faire ce comportement
2) À l’entité:
-Si la distinction est élevée
-Autrement dit, la personne a un comportement particulier avec cette entité
3) Aux circonstances:
-Si la constance est faible
-Autrement dit, la personne a un comportement différent maintenant avec cette entité
4) À plus d’un de ces facteurs

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21
Q

Qu’est ce que l’approche pragmatique? Et à quel type de théorie appartient-elle?

A

-Cette approche stipule que, le plus souvent, nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux. Ceux-ci sont des stratégies cognitives qui nous permettent de porter des jugements plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs
*L’utilisation de raccourcis mentaux augmente le risque d’erreurs, mais moins que lors d’un jugement rapide, car petite analyse.
*Cette approche qu’on utilise le plus dans notre vie de tous les jours, car rare qu’on prend du temps avant de faire une attribution
*Théorie de l’attribution

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22
Q

Exemple de théorie qui soutient l’approche pragmatique:

A

-La théorie de l’économie cognitive
Procède de façon inverse à la théorie de covariation, commence tout de suite avec l’attribution, cherche ensuite des causes, mais ne cherche pas toutes les infos possibles, se concentrent sur les infos pour vérifier si j’avais raison ou pas

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23
Q

Qu’est ce que l’approche du traitement de l’information?

A

Cette approche stipule que nos attributions sont affectées par notre façon de mémoriser et de traiter les informations. Elle s’intéresse, entre autres, aux processus de l’attention, l’acquisition, l’emmagasinage, la récupération, la catégorisation…
*Théorie de l’attribution

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24
Q

Quand s’applique la théorie de la motivation à l’accomplissement? Et quelles sont ses caractéristiques?

A
  1. S’applique quand on fait une attribution de l’acteur (de soi-même, succès, échec, retard)
  2. Attribution causale
  3. Cette théorie peut être utilisée en intervention
    -Attribution analysée selon 3 dimensions causales:
    1) Lieu de causalité: cause interne ou externe
    2) Contrôle: est ce que j’aurais pu faire les choses autrement? Contrôlable ou incontrôlable
    3) Stabilité: est-ce que ça m’arrive souvent?(d’échouer par ex) Stable ou instable
    *Doit tjrs se mettre du point de vue (sa façon de voir) de la personne dans l’analyse, pas de notre point de vue extérieur de la situation
    *Voir PP 33 et 34 pour les autres étapes
    *Théorie attributionnelles (conséquences sur la personne qui fait l’attribution)
25
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement qu’est ce que les conséquences cognitives et affectives?

A

-Conséquences cognitives: On se base sur la dimension de stabilité
-Conséquences affectives: On se base sur les dimensions de lieu de causalité et de contrôle
*Poser questions à la prof?? PP 34

26
Q

Qu’est ce que la théorie de la résignation acquise?

A

Résignation acquise: État psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements désagréables perçus comme incontrôlables par la personne qui les vit, et menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires (expriment moins ses émotions avec le temps, vide d’émotions)
-On l’appelle aussi résignation apprise, impuissance acquise ou apprise, incapacité acquise ou apprise
-Conséquences observables: auto-attributions négatives, tristesse, passivité, apathie, inhibition
Voir diapo 37
*Théorie attributionnelle

27
Q

Exemple d’étude illustrant la théorie de la résignation acquise:

A

Trois groupes de chien:
Groupe 1: Chocs inévitables (contrôlables)
Groupe 2: Chocs inévitables (incontrôlables)
Groupe 3: Pas de chocs (groupe contrôle)
-Phase 1: Deux premiers groupes de chiens impliqués
-Phase 2: Trois groupes de chiens impliqués
*Résultats: Groupe 1 et 3 réagissent de la même manière et se rendent de l’autre côté du muret, apprennent rapidement qu’ils doivent sauter de l’autre côté pour éviter les chocs
Groupe 2, le chien ne fait aucun effort pour s’échapper des chocs, reste sur place
Amène à comprendre la résignation acquise, ont appris qu’ils ne pouvaient pas contrôler la situation déplaisante

28
Q

Qu’est ce qu’un biais d’attribution?

A

-Tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels
Notre raisonnement n’est pas tout à fait adéquat, augmente risques de se tromper

29
Q

Qu’est ce que l’erreur d’attribution fondamentale?

A

-Tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous-estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui. On se sert peu du contexte, se concentre sur la personne
-Biais qu’on fait en tant qu’observateur seulement
-Ce biais peut se produire même si les causes externes sont évidentes (ex: Séraphin, les gens jugent/sont méchants avec le personne ‘‘méchant’’ même si c’est un acteur, il n’est pas comme ça dans la vraie vie

30
Q

Quelles sont les deux explications possibles de l’erreur d’attribution fondamentale?

A
  1. Effet de saillance
  2. Jugement rapide
31
Q

Est-ce plus facile de faire des attributions dispositionnelles (interne) ou des attributions situationnelles (externes)?

A

Des attributions dispositionnelles, car on a besoin de - d’infos, se concentre juste sur la personne

32
Q

Étude en lien avec l’erreur d’attribution fondamentale:
Participants devaient lire texte sur régime de Fidel Castro, un texte pro et un anti
groupe 1 pro-castro avec auteur choisi ce qu’il voulait, groupe 2 auteur n’a pas choisi de faire un texte en faveur de Castro…
Chaque groupe doit évaluer l’attitude réelle de l’auteur par rapport à Castro
Conclusions?

A

Pro et choisis attitude +, anti et choisis attitude -
dans position assignée les gens se sont laissés influencé par le contenu du texte en sachant que la personne a été obligée d’écrire le texte, ont ignoré le contexte de l’étude donc erreur d’attribution fondamentale

33
Q

Qu’est ce que l’effet de saillance dans l’erreur d’attribution fondamentale? De quels aspects (2) la saillance d’une info peut dépendre?

A

-Une info saillante est une info qui est marquante, qui attire et retient l’attention. Cette info suscite davantage des émotions et elle est plus facilement retenue (pas nécessairement info importante, mais on la remarque +)
-Peut dépendre du:
1) Contexte
2) Point de vue du percevant (distance)
*Ce qui est le plus remarquable a plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution. C’est ce que nous appelons l’effet de saillance

34
Q

Étude sur l’erreur d’attribution fondamentale et la différence de point de vue:
A et B = deux complices du chercheur, pas un des deux qui prend plus de place que l’autre (équivalent dans la discussion)
participants doivent dire lequel des deux s’est le plus imposé
Voir PP 43

A

1 et 2 disaient B
3 et 4 disaient A
5 et 6 disaient A = B

quand de face on voit les visages donc les expressions et on retient plus d’infos

35
Q

Qu’est ce qu’un biais de responsabilité injustifié?

A

-Tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle
-Ce biais se produit davantage si les conséquences sont graves
Ex:
Mon chef me harcèle de nouveau. Tu n’as qu’à pas mettre cette jupe!

36
Q

Pour quelles raisons (4) peut se produire des biais de responsabilité injustifié?

A
  1. Assurances quant à l’impossibilité que ça nous arrive (pour se rassurer eux-mêmes, si je ne vais pas dans cette ruelle cela ne m’arrivera pas)
  2. Surcharge émotive qui nuit à la réflexion
  3. Croyance en un monde juste (la personne le mérite si ça lui arrive)
  4. Biais rétrospectif
37
Q

Qu’est ce qu’un biais rétrospectif?

A

-Fausse impression qu’on connaissait déjà une information nouvelle. Ceci nous amène, entre autres, à surestimer le fait qu’un évènement passé aurait pu être anticipé
-Si on a l’impression qu’on aurait pu prédire une fin
*Pas biais d’attribution, explique le biais de responsabilité injustifiée

38
Q

Qu’est ce qu’un biais de complaisance?

A

-Tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) et nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes)

39
Q

Pour quelles raisons (4) peut se produire des biais de complaisance?

A
  1. Pour protéger notre estime de soi
  2. Pour faire bonne impression aux autres
  3. Influence des nos attentes: Arrive quand on échoue, alors qu’on s’attendait à réussir, réussite = réussite (interne, car correspond à ce que je pensais donc vient de moi), réussite = échec (externe, pas ce que je pensais, donc ne vient pas de moi, pas logique, mauvais jumelage cognitif)
  4. Influence du biais égocentrique jumelé à une perception positive de soi (liés à la mémoire, je retiens + les choses positives que moi j’ai faite et les choses positives reviennent + facilement en mémoire)
40
Q

Qu’est ce qu’un biais égocentrique?

A

-Biais qui amène un individu à exagérer dans ses souvenirs la part qu’il a pris dans des activités collectives
-Pense que les choses qui sont arrivées sont plus grâce à moi, quand c’est nous qui le fait on s’en rappelle +, pense que l’autre fait rien, mais c’est slmt car on ne le voit pas faire

41
Q

Cette étude illustre quelle erreur d’attribution?
Le chercheur a demandé à des personnes de différents pays de répondre à une
série de questions sur des comportements bons pour l’environnement (ex : utiliser
des moyens de transport durables ou actifs, réduire sa consommation d’objets en
plastique). Ensuite, les participants devaient donner leur avis sur la fréquence de
ces comportements chez leurs amis, puis chez leurs concitoyens.
Résultats : De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus
respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées
quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques.
Cette perception est observée chez : - 86% des participants en Inde,
- 72% des participants au Royaume-Uni,
- 64% des participants aux États-Unis,
- 51% des participants en Suède.

A

Biais de complaisance
les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. = biais égocentrique

42
Q

Qu’est ce que l’autohandicap?

A

-Création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès
*On donne l’excuse avant de faire notre performance ex: examen, compétition, spectacle
Peut être vrai ou fausse excuse

43
Q

Quels sont les deux types d’autohandicaps? Et pourquoi fait t’on cela?

A
  1. Revendiqué: revendiquer la présence d’obstacle avant de s’engager dans une tâche.
    Dit d’avance, informe que, verbal, écrit
  2. Comportemental: mettre de l’avant des obstacles à sa propre réussite avant de participer à une tâche. Parfois volontaire parfois inconscient ex: je vais sortir et me coucher tard avant mon examen, auto-sabotage
    Explications:
    1) Pour protéger notre estime de soi
    2) Pour faire bonne impression aux autres
44
Q

Faire l’exercice du PP 48

A
45
Q

Quelle est la différence d’explication au niveau acteur-observateur dans une même situation?

A

-L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles
-L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles. S’ils se regardent en vidéo, font plus d’attribution dispositionnelle

46
Q

Étude sur la différence acteur-observateur:
participants placés 2 par 2, un vrai participant et un complice du chercheur, doivent parler ensemble pendant 5 min ne se connaissent pas
demande au vrai participant d’évaluer le trait d’amabilité chez personne avec qui on était et nous-même. Observateur, le vrai participant évalue l’autre personne, se fie sur ce qu’il voit (2 premières colonnes), acteur porte un jugement sur eux-même peu importe si on été amical ou non-amical se disent amical car tienne compte du contexte (ici devait etre méchant mais dans vrai vie savent qu’ils ne sont pas comme ça)
Explications? Voir PP 49

A

-Différence de perspective
-Quantité d’infos disponibles (on se connait bien, on a bcp + d’infos sur nous-même que sur l’autre)

47
Q

Dans les théories sur l’intégration de l’information, qu’est ce que l’approche gestaltique?

A

-Selon cette théorie, les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition ou juxtaposition d’éléments
-Principe de base: Le tout est plus grand que la somme de ses parties
-Théorie de la perception, aide à comprendre comment notre cerveau fonctionne lors de la perception
-Le cerveau est équipé pour rapidement comprendre les éléments présentés, voit le tout rapidement

48
Q

Allez voir les 2 études de Asch PP 52 et 53 (approche gestaltique). Quelles sont les conclusions?

A

-Il y a une interaction entre les traits observés (étude 1 et 2). Une caractéristique influence notre perception des autres caractéristiques
-Certaines caractéristiques de la cible ont un plus grand impact que d’autres dans le processus de formation d’impression. Un effet de centralité est observé (étude 1)
-L’ordre de présentation des caractéristiques influence notre perception globale. Un effet de primauté est observé (étude 2)

49
Q

Qu’est ce qu’un effet de centralité?

A

-Les informations auxquelles nous accordons plus d’importance influencent davantage le sens donné aux autres infos reçues
-Valorisation individuelle selon ce qu’on priorise
-Attention, ne veut pas dire saillant, saillance ne veut pas dire important, veut dire qu’elle ressort +

50
Q

Qu’est ce que l’effet de primauté?

A

-Les premières infos reçues sont mieux retenues et elles influencent le sens donné aux infos obtenues par la suite

51
Q

Dans les théories sur l’intégration de l’information, qu’est ce que l’approche associationniste avec la règle de la moyenne pondérée?

A

-Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnées, et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre de caractéristiques (calcul de la moyenne)
1. Chaque élément est évalué individuellement avant d’être regroupé en tout
2. Évaluation objective de la présence de la caractéristique
3. Importance: évaluation + subjective, quels caractéristiques je veux absolument que la personne ait

52
Q

Dans l’approche associationniste, quels sont les facteurs (4) influençant le poids accordé à chacun des traits?

A
  1. La source de l’information: Qui nous a donné l’info? Accorde plus de poids quand vient d’une source de confiance
  2. La valence de l’information : Plus info + ou -? Tendance à accorder plus de poids aux infos négatives, veut éviter les gens qui ne nous font pas sentir bien
  3. La normalité de l’info: Saillance, remarque plus info inhabituelle, y accordent + d’importance
  4. La séquence des informations recueillies: Accorde + de poids aux premières infos (effet primauté)
53
Q

Dans les théories sur l’intégration de l’information, qu’est ce que l’approche cognitive?

A

-Reliée à notre mémoire, à la façon dont on mémorise les infos, regroupement dans notre mémoire
-Difficile pour nous de se rappeler de bcp de choses en même temps environ 5-9 éléments
-Voir photo

54
Q

Quels facteurs (6) peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres, malgré les limites de notre perception?

A
  1. Les indices visuels venant de la personne observée (caract. physiques, tenue vestimentaire, comportements et expressions non verbales)
  2. Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers (théorie implicite de la personnalité)
  3. Les propos exprimés verbalement par la personne
  4. Notre volonté à être exact
  5. Notre connaissance des risques d’erreur
  6. L’utilisation de stratégies mentales efficaces
55
Q

Quels sont nos deux choix par rapport au contexte?

A

1) Exactitude globale: Lorsque nous portons un jugement général sur une personne, c-à-d indépendamment du contexte dans lequel nous l’observons, il peut arriver que notre jugement soit exact ou non
-Mais le risque de se tromper est plus élevé car la personne peut être différente selon le contexte dans lequel elle se trouve
-Plus susceptible de commettre une erreur d’attribution fondamentale
2) Exactitude circonscrite: Quand nous évaluons une personne en lien avec un contexte précis, il y a plus de chances que notre jugement soit exact

56
Q

Que peut il se passer avec l’ajout de nouvelles informations?

A

-Plus le percevant a l’opportunité de recueillir de nouvelles informations sur la personne observée, plus il peut clarifier son impression (développement de son concept de la personne).
- Par contre, si les nouvelles informations ne concordent pas avec l’impression initiale, le percevant peut éprouver de la difficulté à adapter son impression, parce que cela exige un effort cognitif plus grand. Il en résulte que l’impression initiale a tendance à demeurer intacte.
- Enfin, il appert que même si l’impression initiale change, ce
n’est généralement qu’en partie ou de manière graduelle.

57
Q

Quels sont les 3 biais confirmatifs?

A

1) Confirmation d’hypothèse: Tendance à chercher, interpréter et créer les infos qui supportent les croyances existantes. On porte attention slmt aux infos qui confirment nos croyances
2) Persistance des croyances: Tendance à discréditer les infos qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances
3) Prophétie qui s’autoréalise (pas un biais en soi, mais peut agir comme biais confirmatif): Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant. VOIR photo

58
Q

Exemple de confirmation d’hypothèse:
Les chercheurs ont présenté à des psychologues et à des étudiants en psychologie des cas de patients hypothétiques présentant des problématiques diverses. Chaque cas
était accompagné d’un diagnostic (paranoïa, problème d’impuissance, etc.) et du
dessin d’un bonhomme, censé avoir été fait par le patient.
Résultats?

A
  • Les participants surestiment la fréquence des signes présents dans le dessin en
    fonction de la problématique du patient. Par exemple, lorsqu’ils savent qu’ils jugent un
    paranoïaque, ils trouvent davantage de gros yeux dans les dessins; quand ils pensent
    que le patient est préoccupé par sa masculinité, ils trouvent davantage de larges
    épaules et de musculature développée.
  • Cet effet s’avère très résistant aux données contradictoires, puisque, en présence de
    rapports qui témoignent du contraire, les participants ne corrigent pas leurs
    conclusions et continuent à se baser sur leurs théories.
    *Biais très fort, on se convainc nous même qu’on a raison
59
Q

Exemple de persistance des croyances:
1ere étape: présente une petite fille aux participants (Hannah) , à la moitié des participants dit qu’Hannah vient d’un milieu très favorisé, très stimulée, dans l’autre dit l’inverse quelle vient d’un milieu très défavorisé, aucune stimulation dans son milieu, but était de manipuler les participants de leur créer des attentes différentes. Ensuite, soumet tous participants à même tâche, devaient dire s’ils s’attendaient à ce qu’Hannah réussisse bien en lecture ou en maths, avait une perfo moyenne dans les deux, ceux qui avaient attentes élevés trouvaient qu’Hannah avait une bonne perfo en maths et en lecture si faisait erreur se disait que c’était de l’inattention, ceux ayant attentes faibles ce sont dit qu’elle avait plus ou moins une bonne performance, elle a réussi mais c’était de la chance
Résultats:

A

Les participants ont interprété la performance d’Hannah en fonction de leurs
croyances initiales (c.-à-d. leurs attentes). Cette étude montre que lorsque les gens
ont une croyance sur quelque chose, ils peuvent interpréter les nouvelles
informations pour aller dans le même sens que leur croyance.